Dernières actualités avec #BiancaAndreescu


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Mirra Andreeva subit l'élimination à son premier match
(Montréal) La Russe Mirra Andreeva a subi l'élimination en troisième ronde de l'Omnium de tennis Banque Nationale, s'inclinant en deux manches de 7-6 (5), 6-4 contre l'Américaine McCartney Kessler jeudi après-midi sur le court Rogers du stade IGA. Michel Lamarche La Presse Canadienne Quatrième tête de série du tournoi, Andreeva disputait un premier match en simple, après un laissez-passer puis une victoire par forfait à la suite du retrait pour blessure de la Canadienne Bianca Andreescu avant leur match qui devait avoir lieu mardi. PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE McCartney Kessler Étrangement, jeudi, Andreeva a subi une blessure semblable à celle d'Andreescu dimanche dernier, se tournant la cheville gauche en voulant récupérer une balle loin à sa gauche, tard à la deuxième manche. Après une pause médicale, Andreeva a pu reprendre le match, mais déjà, elle accusait un recul de 1-4. Malgré la blessure, Andreeva est parvenue à inscrire des bris lors des sixième et huitième jeux. Mais entre les deux, elle a perdu son service pour la septième fois de l'affrontement. Kessler, 32e tête de série, l'a emporté malgré huit doubles fautes, le double du total enregistré par Andreeva. En huitièmes de finale, Kessler affrontera l'Ukrainienne Marta Kotsyuk, qui a pris la mesure de l'Australienne Daria Kasatkina en trois manches de 3-6, 6-3, 7-6 (4). Ce match, entre deux joueuses du top-30, a été ponctué de 14 bris de service, sept de chaque côté. La tendance s'est poursuivie lors du jeu décisif de la troisième manche lors duquel Kotsyuk a inscrit cinq mini-bris, deux de plus que son adversaire. Dans le premier match de la journée sur le court Rogers, la Chinoise Lin Zhu a facilement défait la Néerlandaise Suzan Lamens en deux manches identiques de 6-2. En première manche, Zhu a inscrit des bris lors des troisième, cinquième et septième jeux, et a été victime d'un bris lors du quatrième jeu. Exactement le même scénario s'est répété à la deuxième manche. Zhu est arrivée à Montréal au 493e rang, mais a été admise au tableau principal grâce à un classement protégé. À la fin de 2023, elle se classait 45e au monde. Le programme de la journée inclut aussi le deuxième match du tournoi de l'Américaine Coco Gauff, favorite de la compétition, contre Veronika Kudermetova. Si Gauff l'emporte, elle pourrait retrouver, au tour suivant, Victoria Mboko, étoile montante du tennis canadien et seule joueuse de son pays toujours en lice. Mboko, 85e au monde, participera au match principal de la soirée sur le court central face à la Tchèque Marie Bouzkova, classée 39e. Des 32 têtes de série inscrites au tournoi, il n'en reste que 15.


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3 days ago
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Et si on se souvenait du meilleur d'Eugenie Bouchard ?
Et si on se souvenait du meilleur d'Eugenie Bouchard ? Que retenez-vous de la carrière de Jacques Villeneuve ? Son championnat des pilotes ou sa lente dérive chez BAR ? De José Théodore : son trophée Hart ou ses années avec les Capitals de Washington ? Des olympiens : de leur moment de grâce ou de toutes les fois où ça n'a pas fonctionné ? Alors lorsqu'il est question d'Eugenie Bouchard, rayonnante et épatante gagnante lundi soir au Stade IGA, pourquoi s'attarde-t-on autant à son déclin ? Le parcours des athlètes est rarement une ligne droite. Ni même des montagnes russes. C'est souvent un saut à la perche. L'élan est fulgurant. L'ascension, rapide. Le passage au sommet, grisant et éphémère. Puis la retombée, inévitablement brutale. C'est ce qui s'est produit pour Eugenie. Son cas n'est pas unique. Pensez à Bianca Andreescu, qui a conquis ses trois titres la même année. À Emma Raducanu, qui n'a rien gagné depuis son triomphe à Flushing Meadows. À Jelena Dokić. À Tracy Austin. Les palmarès sont remplis d'étoiles filantes. Pas juste au tennis. Dans tous les sports. Les causes sont multiples : blessures, changements corporels, environnement toxique, anxiété de performance, perte de motivation, dépression, distractions, amours, yips… Je souhaite qu'un jour, Eugenie publie ses mémoires et nous explique ce qui s'est vraiment passé. Il reste qu'on en connaît déjà de grands bouts. Sa carrière a été ralentie par une chute sur le plancher mouillé du vestiaire aux Internationaux des États-Unis, en 2015. Les organisateurs du tournoi ont voulu minimiser l'impact de l'incident. On les comprend ; il y avait beaucoup d'argent en jeu. Un jury les a trouvés responsables pour 75 % des dommages subis. Or, bien qu'Eugenie ait reçu une compensation financière, elle n'a jamais retrouvé son niveau de jeu d'antan. Ne sous-estimons pas non plus la rançon de sa gloire précoce. Comme une jeune chanteuse pop, elle a passé la fin de son adolescence et le début de sa vie adulte sous les projecteurs. Les attentes étaient élevées. La pression, constante. Bien sûr qu'il y a pire que de passer ses journées dans les aéroports ou sur les terrains de tennis. C'est une situation enviable, j'en conviens. Mais ça ne fait pas disparaître le trac et l'anxiété de performance pour autant. PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE Eugenie Bouchard Après, ce qui me frappe avec Eugenie Bouchard, c'est la réaction démesurée du public québécois face à ses insuccès. En seulement quelques mois, elle est passée du statut d'idole à celui de piñata. Sauf erreur, le seul autre athlète québécois qui s'est retrouvé dans une situation comparable, c'est Jonathan Drouin. Qu'ont-ils en commun ? Les deux ont connu des problèmes en 2016. Eugenie, sur le terrain. Jonathan, en refusant une assignation à la Ligue américaine. C'était l'année du Brexit. L'année de la montée en puissance de Donald Trump. L'année où la parole s'est libérée – et pas toujours pour le mieux. Insulter un athlète en ligne est alors devenu un sport en soi. Depuis, la WTA a documenté une explosion des insultes, souvent de la part de parieurs frustrés. Mais dans le cas d'Eugenie, les critiques venaient de partout. On lui a reproché d'être trop active sur Twitter. Sur Instagram. De passer plus de temps dans les soirées mondaines que sur les terrains de tennis. C'est faux. Gabriela Dabrowski a confirmé cette semaine qu'Eugenie était une joueuse travaillante. Mes deux cennes ? Ce qui dérangeait vraiment, c'était son sourire. Son humour. Sa légèreté. Ses photos sexy. Des critiques injustifiées. Quand Shady El Nahas, vice-champion du monde de judo, participe à L'île de l'amour, on sourit. Quand le footballeur Marc-Antoine Dequoy va à Big Brother, on s'enthousiasme. Jonathan Huberdeau pose en maillot de bain sur un bateau ? On lui envoie un cœur. Le gymnaste Félix Dolci publie une photo de lui torse nu ? Pouce en l'air. Eugenie en bikini ? Oh my dear ! Shocking ! Mon amour, change le code de l'iPad. Faut surtout pas que les enfants tombent là-dessus ! (Comment vous dire…) Si autant de sportives, comme Eugenie Bouchard, exposent leur vie sur les réseaux sociaux, c'est parce que ça représente une source importante de leurs revenus. C'est une façon pour elles de réduire l'écart de richesse avec les athlètes masculins. La patineuse de vitesse Courtney Sarault, elle-même très active sur Instagram, m'expliquait récemment : « Je comprends l'importance des réseaux sociaux, notamment pour les femmes dans le sport. Je ne publie pas seulement pour avoir l'air cool ou pour recevoir des likes. Je le fais parce que ça m'aide financièrement, et ce, même si j'ai atteint le plus haut niveau possible dans mon sport. » Voilà un contexte qu'on oublie trop souvent. Quelles autres critiques sont formulées à l'endroit d'Eugenie Bouchard ? Son caractère. Froide. Hautaine. Détachée. Encore là, c'est contradictoire. Peu d'athlètes interagissent autant avec leurs partisans. Elle répond à des commentaires. Elle s'engage. Elle ouvre une porte généreuse sur sa vie privée. Combien de joueurs de la LNH en font autant ? Eugenie a commis des erreurs. Oui, elle a fait des déclarations discutables. Oui, elle a pris des décisions mal avisées. Aurait-elle dû changer d'entraîneur si souvent ? Probablement pas. Son costume de junkie à l'Halloween manquait-il d'empathie pour les victimes de la crise du fentanyl ? Totalement. A-t-elle manqué d'esprit sportif en refusant de serrer la main d'une adversaire roumaine avant une partie ? Cherchez des bibittes, vous en trouverez. Au final, Eugenie Bouchard ne mérite pas le quart du huitième du seizième de la haine qu'elle a encaissée. Elle n'est pas restée longtemps au sommet ? Et alors ? Quatre-vingt-dix-huit pour cent des joueurs de tennis professionnels n'atteindront jamais le cinquième rang mondial ! Elle, elle l'a fait, en traçant un chemin pour les Canadiens qui lui ont succédé. « Elle a donné beaucoup de confiance aux jeunes comme moi, a indiqué Leylah Annie Fernandez lundi. Eugenie, c'est une légende du tennis canadien ! » Célébrons Eugenie Bouchard pour ce qu'elle a fait, plutôt que ce qu'elle n'a pas fait. Pour sa finale à Wimbledon. Pour ses demi-finales à Melbourne et Roland-Garros. Pour le très beau spectacle qu'elle a offert à son public montréalais, lundi soir. Et pour avoir prouvé aux joueurs canadiens qu'eux aussi, ils pouvaient briller au tennis.


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4 days ago
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Victoire dramatique d'Andreescu, suite incertaine
La Canadienne Bianca Andreescu pleure apres sa victoire face à la Tchèque Barbora Krejcikova, lors de leur match de premier tour, sur le court central du stade IGA, à l'Omnium Banque Nationale 2025. Il n'y a jamais de bon moment pour se blesser. Difficile, toutefois, de penser à un pire moment que celle de Bianca Andreescu dimanche : avec une balle de match en main. C'est ce qui est arrivé à la Canadienne à son match de premier tour à l'Omnium Banque Nationale, dimanche. Mais les bons soins des thérapeutes ont fait effet, si bien qu'Andreescu a pu reprendre l'action et confirmer sa victoire de 6-3, 6-4. La suite est toutefois incertaine. Andreescu n'a pas rencontré les médias, mais les organisateurs de l'OBN ont transmis aux médias une retranscription d'une entrevue accordée dans le salon des joueuses. « Je devrai attendre à [lundi] matin pour voir quel est le diagnostic et on évaluera la suite des choses. J'espère que ce n'est rien de grave », peut-on lire dans cette retranscription. PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE La Canadienne Bianca Andreescu se blesse la cheville lors affronte la Tchèque Barbora Krejcikova, lors de leur match de premier tour, sur le court central du stade IGA, à l'Omnium Banque Nationale 2025. Les circonstances de sa blessure sont rocambolesques. Andreescu venait de servir ce qui était sa deuxième balle de match. C'est en renvoyant le retour de service de sa rivale que sa cheville gauche a tourné d'une façon que tout podiatre contre-indiquerait. Krejcikova a retourné la balle en jeu pour le point et ramené le jeu à égalité, avant d'accourir vers sa rivale, en douleur et visiblement en détresse. La Tchèque lui a ensuite apporté un sac de glace, pendant que l'arbitre se levait de sa chaise pour s'enquérir de la situation. Andreescu a finalement eu droit à un temps d'arrêt médical, pendant lequel sa cheville gauche a été enrubannée. PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE La Tchèque Barbora Krejcikova a apporté un sac de glace à sa rivale pendant que l'arbitre se levait de sa chaise pour s'enquérir de la situation. À la reprise du jeu, la foule a rugi, et la favorite locale a remporté les deux échanges, les deux sur des deuxièmes balles de service. Il aurait été intéressant de demander à Krejcikova dans quel état d'esprit elle abordait ces échanges, mais la WTA ne l'a pas invitée en salle de conférence. « J'ai un peu joué de chance. Elle a raté ses deux retours, donc ça m'a évidemment aidé », lit-on dans la retranscription fournie par l'OBN. Andreescu s'est tout de même pliée à l'entrevue d'après-match sur le terrain après sa victoire. Elle était encore émotive quand elle s'est adressée à la foule. « Ce qui s'est produit est malheureux, évidemment. Je ne sais pas quoi dire », a-t-elle d'abord répondu, avant d'éclater en sanglots. « J'ai réussi grâce à vous. Merci tellement !, a-t-elle lancé aux spectateurs, avant de poursuivre en français. Merci beaucoup ! » PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE La Canadienne Bianca Andreescu retourne un coup de la Tchèque Barbora Krejcikova, lors de leur match de premier tour, sur le court central du stade IGA, à l'Omnium Banque Nationale 2025. Il faudra voir dans quel état sera Andreescu pour poursuivre le tournoi, elle qui doit affronter la Russe Mirra Andreeva, 4e tête de série. L'Ontarienne tente de retrouver son rythme après une année 2024 au cours de laquelle elle n'a disputé que 21 matchs. Dans un savant article, le non moins savant confrère Nicholas Richard calculait qu'Andreescu avait raté 36 mois d'action en raison de blessures depuis 2019, année de son triomphe aux Internationaux des États-Unis. Lisez l'article « La difficile quête du lâcher-prise » Ces absences lui ont valu une lente chute au classement. La voici au 188e rang, ce qui signifie qu'elle doit désormais passer par les qualifications pour participer aux tournois du grand chelem. À Wimbledon comme à Roland-Garros, elle a perdu au 2e tour des qualifs. PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE Bianca Andreescu Mboko commence du bon pied On remarque vite Victoria Mboko quand on consulte le classement mondial sur le site de la WTA. Elle et l'Argentine Solana Sierra sont les deux seules joueuses du top 90 sans photo officielle à la gauche de leur nom. C'est plutôt une silhouette générique mauve qui fait office de photo. Mboko sourit quand on le lui fait remarquer. La Canadienne se doute bien que c'est le genre de truc qui arrive quand une joueuse de 18 ans est en pleine éclosion. « On n'a pas encore fait ma photo !, lance-t-elle. Ça ne me dérange pas, je suis là quand même, c'est mon profil, ça ne m'importe pas vraiment. » PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE La Canadienne Victoria Mboko célèbre un point remporté face à l'Australienne Kimberly Birrell Mboko est toutefois bel et bien sortie de l'anonymat et des performances comme celle qu'elle a livrée dimanche. Elle a vaincu l'Australienne Kimberly Birrell, 76e au monde, en deux manches de 7-5, 6-3, en 94 minutes. Elle s'est imposée dans une démonstration de puissance. Puissance qui venait parfois avec des bévues, des balles envoyées dans le filet, mais aussi avec 15 as et de nombreux coups droits imparables. PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE La Canadienne Victoria Mboko retourne un service de l'Australienne Kimberly Birrell « Je me suis surprise moi-même, a admis la gagnante. Je voulais surtout avoir un très bon pourcentage de première balle, mais je ne savais pas que je servirais aussi bien. Mais ça m'a donné souvent l'avantage. Ça a été un gros facteur dans le match, au moment où j'avais besoin de points. » Les bons mots de Gauff De toute façon, victoire ou pas, Mboko est déjà bien connue d'au moins une des meilleures au monde. PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE Victoria Mboko Ses oreilles ont en effet dû siler avant même le début de son match, lors du point de presse de Coco Gauff. L'Américaine et 2e raquette mondiale avait affronté Mboko en mai dernier, à Rome, un match gagné par Gauff, non sans laisser filer une manche à sa rivale. « Elle est une super bonne joueuse et une très bonne personne. Je lui ai parlé un peu depuis. J'espère jouer avec elle en double un jour, a lancé Gauff. Elle est excellente, elle a un excellent service et bouge très bien. Quand je l'ai affrontée à Rome, je l'approchais comme une joueuse qui fera partie des meilleures. Elle est déjà parmi les mieux classées. Je suis sûr qu'on s'affrontera souvent à l'avenir et elle connaîtra beaucoup de succès. » PHOTO GRAHAM HUGHES, LA PRESSE CANADIENNE Coco Gauff en conférence de presse Mboko compte déjà à son actif des présences au troisième tour et au deuxième tour en grand chelem cette année (Roland-Garros et Wimbledon). La voici pour une troisième fois au deuxième tour dans un tournoi WTA 1000. À son prochain match, Mboko rencontrera l'Américaine Sofia Kenin, 27e au monde. Une première depuis Seles ? PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE Jessica Pegula C'est dans les chaussures de double championne en titre de l'Omnium Banque Nationale que Jessica Pegula débarque à Montréal. L'Américaine s'est imposée dans la métropole en 2023, puis à Toronto l'an dernier. Les mauvaises langues diront que les championnats dans la famille Pegula doivent impérativement passer par elle-son richissime père est propriétaire des Sabres et des Bills de Buffalo-mais nous n'irons pas là. Toujours est-il qu'elle pourrait devenir la première à remporter trois éditions de suite depuis les quatre titres d'affilée de Monica Seles (1995-1998). « Tout le monde dit m'en parle. Mais c'est encore loin ! Mais j'espère retrouver ma magie des dernières années ici au Canada », a fait valoir la joueuse de 31 ans.


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Victoire dramatique d'Andreescu
La Canadienne Bianca Andreescu pleure apres sa victoire face à la Tchèque Barbora Krejcikova, lors de leur match de premier tour, sur le court central du stade IGA, à l'Omnium Banque Nationale 2025. Il n'y a jamais de bon moment pour se blesser. Difficile, toutefois, de penser à un pire moment que celle de Bianca Andreescu dimanche : avec une balle de match en main. C'est ce qui est arrivé à la Canadienne à son match de premier tour à l'Omnium Banque Nationale, dimanche. Mais les bons soins des thérapeutes ont fait effet, si bien qu'Andreescu a pu reprendre l'action et confirmer sa victoire de 6-3, 6-4. Andreescu venait de servir ce qui était sa deuxième balle de match. C'est en renvoyant le retour de service de sa rivale que sa cheville gauche a tourné d'une façon que tout podiatre contre-indiquerait. PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE La Canadienne Bianca Andreescu se blesse la cheville lors affronte la Tchèque Barbora Krejcikova, lors de leur match de premier tour, sur le court central du stade IGA, à l'Omnium Banque Nationale 2025. Krejcikova a retourné la balle en jeu pour le point et ramené le jeu à égalité, avant d'accourir vers sa rivale, en douleur et visiblement en détresse. La Tchèque lui a ensuite apporté un sac de glace, pendant que l'arbitre se levait de sa chaise pour s'enquérir de la situation. Andreescu a finalement eu droit à un temps d'arrêt médical, pendant lequel sa cheville gauche a été enrubannée. PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE La Tchèque Barbora Krejcikova a apporté un sac de glace à sa rivale pendant que l'arbitre se levait de sa chaise pour s'enquérir de la situation. À la reprise du jeu, la foule a rugi, et la favorite locale a remporté les deux échanges, les deux sur des deuxièmes balles de service. Il aurait été intéressant de demander à Krejcikova dans quel état d'esprit elle abordait ces échanges, mais la WTA ne l'a pas invitée en salle de conférence. C'est une Andreescu encore émotive qui s'est adressée à la foule lors de son entrevue sur le terrain. « Ce qui s'est produit est malheureux, évidemment. Je ne sais pas quoi dire », a-t-elle d'abord répondu, avant d'éclater en sanglots. « J'ai réussi grâce à vous. Merci tellement !, a-t-elle lancé à la foule, avant de poursuivre en français. Merci beaucoup ! » PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE La Canadienne Bianca Andreescu retourne un coup de la Tchèque Barbora Krejcikova, lors de leur match de premier tour, sur le court central du stade IGA, à l'Omnium Banque Nationale 2025. Il faudra voir dans quel état sera Andreescu pour poursuivre le tournoi, elle qui doit affronter la Russe Mirra Andreeva, 4e tête de série. L'Ontarienne tente de retrouver son rythme après une année 2024 au cours de laquelle elle n'a disputé que 21 matchs. Dans un savant article, le non moins savant confrère Nicholas Richard calculait qu'Andreescu avait raté 36 mois d'action en raison de blessures depuis 2019, année de son triomphe aux Internationaux des États-Unis. Lisez l'article « La difficile quête du lâcher-prise » Ces absences lui ont valu une lente chute au classement. La voici au 188e rang, ce qui signifie qu'elle doit désormais passer par les qualifications pour participer aux tournois du grand chelem. À Wimbledon comme à Roland-Garros, elle a perdu au 2e tour des qualifs. PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE Bianca Andreescu Mboko commence du bon pied On remarque vite Victoria Mboko quand on consulte le classement mondial sur le site de la WTA. Elle et l'Argentine Solana Sierra sont les deux seules joueuses du top 90 sans photo officielle à la gauche de leur nom. C'est plutôt une silhouette générique mauve qui fait office de photo. Mboko sourit quand on le lui fait remarquer. La Canadienne se doute bien que c'est le genre de truc qui arrive quand une joueuse de 18 ans est en pleine éclosion. « On n'a pas encore fait ma photo !, lance-t-elle. Ça ne me dérange pas, je suis là quand même, c'est mon profil, ça ne m'importe pas vraiment. » PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE La Canadienne Victoria Mboko célèbre un point remporté face à l'Australienne Kimberly Birrell Mboko est toutefois bel et bien sortie de l'anonymat et des performances comme celle qu'elle a livrée dimanche. Elle a vaincu l'Australienne Kimberly Birrell, 76e au monde, en deux manches de 7-5, 6-3, en 94 minutes. Elle s'est imposée dans une démonstration de puissance. Puissance qui venait parfois avec des bévues, des balles envoyées dans le filet, mais aussi avec 15 as et de nombreux coups droits imparables. PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE La Canadienne Victoria Mboko retourne un service de l'Australienne Kimberly Birrell « Je me suis surprise moi-même, a admis la gagnante. Je voulais surtout avoir un très bon pourcentage de première balle, mais je ne savais pas que je servirais aussi bien. Mais ça m'a donné souvent l'avantage. Ça a été un gros facteur dans le match, au moment où j'avais besoin de points. » Les bons mots de Gauff De toute façon, victoire ou pas, Mboko est déjà bien connue d'au moins une des meilleures au monde. PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE Victoria Mboko Ses oreilles ont en effet dû siler avant même le début de son match, lors du point de presse de Coco Gauff. L'Américaine et 2e raquette mondiale avait affronté Mboko en mai dernier, à Rome, un match gagné par Gauff, non sans laisser filer une manche à sa rivale. « Elle est une super bonne joueuse et une très bonne personne. Je lui ai parlé un peu depuis. J'espère jouer avec elle en double un jour, a lancé Gauff. Elle est excellente, elle a un excellent service et bouge très bien. Quand je l'ai affrontée à Rome, je l'approchais comme une joueuse qui fera partie des meilleures. Elle est déjà parmi les mieux classées. Je suis sûr qu'on s'affrontera souvent à l'avenir et elle connaîtra beaucoup de succès. » PHOTO GRAHAM HUGHES, LA PRESSE CANADIENNE Coco Gauff en conférence de presse Mboko compte déjà à son actif des présences au troisième tour et au deuxième tour en grand chelem cette année (Roland-Garros et Wimbledon). La voici pour une troisième fois au deuxième tour dans un tournoi WTA 1000. À son prochain match, Mboko rencontrera l'Américaine Sofia Kenin, 27e au monde. Une première depuis Seles ? PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE Jessica Pegula C'est dans les chaussures de double championne en titre de l'Omnium Banque Nationale que Jessica Pegula débarque à Montréal. L'Américaine s'est imposée dans la métropole en 2023, puis à Toronto l'an dernier. Les mauvaises langues diront que les championnats dans la famille Pegula doivent impérativement passer par elle-son richissime père est propriétaire des Sabres et des Bills de Buffalo-mais nous n'irons pas là. Toujours est-il qu'elle pourrait devenir la première à remporter trois éditions de suite depuis les quatre titres d'affilée de Monica Seles (1995-1998). « Tout le monde dit m'en parle. Mais c'est encore loin ! Mais j'espère retrouver ma magie des dernières années ici au Canada », a fait valoir la joueuse de 31 ans.


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4 days ago
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La Canadienne Marina Stakusic s'incline d'entrée
(Montréal) La Canadienne Marina Stakusic a rendu les armes lors du premier match disputé sur le court central du stade IGA, dimanche, à l'Omnium Banque Nationale. Alexis Bélanger-Champagne La Presse Canadienne Stakusic lançait les hostilités lors du premier jour de matchs de tableau principal. L'Ontarienne âgée de 20 ans a perdu 2-6, 6-2, 6-2 face à la Roumaine Jaqueline Cristian. Classée 49e au monde, Cristian a brisé à six reprises le service de sa rivale, en huit occasions. De son côté, Stakusic, 142e, a réussi quatre bris de services en neuf occasions. Le duel a duré 1 h 56 min. Trois autres Canadiennes devaient disputer leur match de premier tour, plus tard dimanche. L'étoile montante torontoise Victoria Mboko avait rendez-vous avec l'Australienne Kimberly Birrell en fin d'après-midi. Puis, en soirée, l'Ontarienne Bianca Andreescu devait croiser le fer avec la Tchèque Barbora Krejcikova avant de céder la place à la Britanno-Colombienne Rebecca Marino, qui devait affronter la Française Elsa Jacquemot. La Westmountaise Eugenie Bouchard, qui participe à un dernier tournoi en carrière, fera son entrée en scène lundi soir, contre la Colombienne Emiliana Arango.