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Victoire dramatique d'Andreescu

Victoire dramatique d'Andreescu

La Presse28-07-2025
La Canadienne Bianca Andreescu pleure apres sa victoire face à la Tchèque Barbora Krejcikova, lors de leur match de premier tour, sur le court central du stade IGA, à l'Omnium Banque Nationale 2025.
Il n'y a jamais de bon moment pour se blesser. Difficile, toutefois, de penser à un pire moment que celle de Bianca Andreescu dimanche : avec une balle de match en main.
C'est ce qui est arrivé à la Canadienne à son match de premier tour à l'Omnium Banque Nationale, dimanche. Mais les bons soins des thérapeutes ont fait effet, si bien qu'Andreescu a pu reprendre l'action et confirmer sa victoire de 6-3, 6-4.
Andreescu venait de servir ce qui était sa deuxième balle de match. C'est en renvoyant le retour de service de sa rivale que sa cheville gauche a tourné d'une façon que tout podiatre contre-indiquerait.
PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE
La Canadienne Bianca Andreescu se blesse la cheville lors affronte la Tchèque Barbora Krejcikova, lors de leur match de premier tour, sur le court central du stade IGA, à l'Omnium Banque Nationale 2025.
Krejcikova a retourné la balle en jeu pour le point et ramené le jeu à égalité, avant d'accourir vers sa rivale, en douleur et visiblement en détresse. La Tchèque lui a ensuite apporté un sac de glace, pendant que l'arbitre se levait de sa chaise pour s'enquérir de la situation.
Andreescu a finalement eu droit à un temps d'arrêt médical, pendant lequel sa cheville gauche a été enrubannée.
PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE
La Tchèque Barbora Krejcikova a apporté un sac de glace à sa rivale pendant que l'arbitre se levait de sa chaise pour s'enquérir de la situation.
À la reprise du jeu, la foule a rugi, et la favorite locale a remporté les deux échanges, les deux sur des deuxièmes balles de service. Il aurait été intéressant de demander à Krejcikova dans quel état d'esprit elle abordait ces échanges, mais la WTA ne l'a pas invitée en salle de conférence.
C'est une Andreescu encore émotive qui s'est adressée à la foule lors de son entrevue sur le terrain. « Ce qui s'est produit est malheureux, évidemment. Je ne sais pas quoi dire », a-t-elle d'abord répondu, avant d'éclater en sanglots.
« J'ai réussi grâce à vous. Merci tellement !, a-t-elle lancé à la foule, avant de poursuivre en français. Merci beaucoup ! »
PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE
La Canadienne Bianca Andreescu retourne un coup de la Tchèque Barbora Krejcikova, lors de leur match de premier tour, sur le court central du stade IGA, à l'Omnium Banque Nationale 2025.
Il faudra voir dans quel état sera Andreescu pour poursuivre le tournoi, elle qui doit affronter la Russe Mirra Andreeva, 4e tête de série. L'Ontarienne tente de retrouver son rythme après une année 2024 au cours de laquelle elle n'a disputé que 21 matchs. Dans un savant article, le non moins savant confrère Nicholas Richard calculait qu'Andreescu avait raté 36 mois d'action en raison de blessures depuis 2019, année de son triomphe aux Internationaux des États-Unis.
Lisez l'article « La difficile quête du lâcher-prise »
Ces absences lui ont valu une lente chute au classement. La voici au 188e rang, ce qui signifie qu'elle doit désormais passer par les qualifications pour participer aux tournois du grand chelem. À Wimbledon comme à Roland-Garros, elle a perdu au 2e tour des qualifs.
PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE
Bianca Andreescu
Mboko commence du bon pied
On remarque vite Victoria Mboko quand on consulte le classement mondial sur le site de la WTA. Elle et l'Argentine Solana Sierra sont les deux seules joueuses du top 90 sans photo officielle à la gauche de leur nom. C'est plutôt une silhouette générique mauve qui fait office de photo.
Mboko sourit quand on le lui fait remarquer. La Canadienne se doute bien que c'est le genre de truc qui arrive quand une joueuse de 18 ans est en pleine éclosion.
« On n'a pas encore fait ma photo !, lance-t-elle. Ça ne me dérange pas, je suis là quand même, c'est mon profil, ça ne m'importe pas vraiment. »
PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE
La Canadienne Victoria Mboko célèbre un point remporté face à l'Australienne Kimberly Birrell
Mboko est toutefois bel et bien sortie de l'anonymat et des performances comme celle qu'elle a livrée dimanche. Elle a vaincu l'Australienne Kimberly Birrell, 76e au monde, en deux manches de 7-5, 6-3, en 94 minutes.
Elle s'est imposée dans une démonstration de puissance. Puissance qui venait parfois avec des bévues, des balles envoyées dans le filet, mais aussi avec 15 as et de nombreux coups droits imparables.
PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE
La Canadienne Victoria Mboko retourne un service de l'Australienne Kimberly Birrell
« Je me suis surprise moi-même, a admis la gagnante. Je voulais surtout avoir un très bon pourcentage de première balle, mais je ne savais pas que je servirais aussi bien. Mais ça m'a donné souvent l'avantage. Ça a été un gros facteur dans le match, au moment où j'avais besoin de points. »
Les bons mots de Gauff
De toute façon, victoire ou pas, Mboko est déjà bien connue d'au moins une des meilleures au monde.
PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE
Victoria Mboko
Ses oreilles ont en effet dû siler avant même le début de son match, lors du point de presse de Coco Gauff. L'Américaine et 2e raquette mondiale avait affronté Mboko en mai dernier, à Rome, un match gagné par Gauff, non sans laisser filer une manche à sa rivale.
« Elle est une super bonne joueuse et une très bonne personne. Je lui ai parlé un peu depuis. J'espère jouer avec elle en double un jour, a lancé Gauff. Elle est excellente, elle a un excellent service et bouge très bien. Quand je l'ai affrontée à Rome, je l'approchais comme une joueuse qui fera partie des meilleures. Elle est déjà parmi les mieux classées. Je suis sûr qu'on s'affrontera souvent à l'avenir et elle connaîtra beaucoup de succès. »
PHOTO GRAHAM HUGHES, LA PRESSE CANADIENNE
Coco Gauff en conférence de presse
Mboko compte déjà à son actif des présences au troisième tour et au deuxième tour en grand chelem cette année (Roland-Garros et Wimbledon). La voici pour une troisième fois au deuxième tour dans un tournoi WTA 1000.
À son prochain match, Mboko rencontrera l'Américaine Sofia Kenin, 27e au monde.
Une première depuis Seles ?
PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE
Jessica Pegula
C'est dans les chaussures de double championne en titre de l'Omnium Banque Nationale que Jessica Pegula débarque à Montréal.
L'Américaine s'est imposée dans la métropole en 2023, puis à Toronto l'an dernier. Les mauvaises langues diront que les championnats dans la famille Pegula doivent impérativement passer par elle-son richissime père est propriétaire des Sabres et des Bills de Buffalo-mais nous n'irons pas là.
Toujours est-il qu'elle pourrait devenir la première à remporter trois éditions de suite depuis les quatre titres d'affilée de Monica Seles (1995-1998).
« Tout le monde dit m'en parle. Mais c'est encore loin ! Mais j'espère retrouver ma magie des dernières années ici au Canada », a fait valoir la joueuse de 31 ans.
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Lors du cinquième et dernier match contre le Canadien en finale, sa masse salariale était de 85,6 millions, et elle aurait frôlé les 90 millions si Alex Killorn n'avait pas été blessé, loin du plafond de 81,5 millions imposé cette année-là. Un peu d'air pour les jeunes Canadiens À l'heure actuelle, lorsqu'un joueur évoluant dans une ligue junior majeur canadienne est repêché par un club de la LNH, un compte à rebours s'amorce : si au bout de deux ans, il n'a pas signé de contrat professionnel, il se retrouve libre comme l'air. Une situation résolument injuste quand on sait que les équipes conservent les droits de négociation de joueurs américains et européens pendant quatre ans. Le nouveau contrat de travail corrige cette incohérence. À partir du repêchage de 2027, une équipe de la LNH conservera ses droits de négociation pendant quatre ans sur tous les joueurs de 18 ans qu'elle sélectionnera sans exception – et pendant trois ans pour les joueurs sélectionnés à 19 ans. Cette période sera même rallongée si d'aventure un joueur amorce un parcours au hockey universitaire. Parlant des joueurs de 18 et 19 ans issus d'une ligue canadienne, ils doivent à ce jour se rapporter à leur club junior s'ils sont retranchés de leur équipe de la LNH. À compter de 2026, la convention collective amendée prévoira que chaque organisation puisse, si elle le désire, céder un joueur de 19 ans par saison dans la Ligue américaine. La règle demeure inchangée pour ceux de 18 ans. La fin d'une époque pour les gardiens d'urgence Toute l'Amérique s'émeut lorsqu'un gardien de zamboni ou un agent de sécurité réalise son rêve de défendre un filet de la LNH au pied levé à titre de gardien d'urgence. Cette pratique, amusante vue de l'extérieur, mais risquée pour ces joueurs inexpérimentés et pour leur équipe, tire à sa fin. À compter de 2026-2027, chaque club devra fournir son propre gardien d'urgence à domicile et à l'étranger. Et pour la première fois, cette personne pourra avoir déjà goûté aux rangs professionnels, ce qui était jusqu'ici interdit. Dorénavant, le gardien d'urgence pourra avoir disputé jusqu'à 80 matchs chez les professionnels (Ligue américaine ou ECHL), pour peu que ces rencontres n'aient pas été disputées au cours des trois dernières années. Ajout intéressant : ce gardien pourra être employé par le club dans une autre fonction. Il pourrait donc s'agir d'un membre du département hockey (thérapeute du sport, préposé à l'équipement, etc.) ou d'un autre secteur de l'entreprise (finances, marketing, etc.). Protège-cou obligatoire Déjà adopté par plusieurs joueurs du circuit, le port du protège-cou deviendra obligatoire. Imposée à tous les joueurs de la Ligue américaine depuis l'an dernier, cette pièce d'équipement sera introduite progressivement dans la LNH à compter de 2026. 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L'échange de David Savard, en 2021, ne pourrait donc être reproduit en une seule journée. Tous des millionnaires À compter de la saison 2029-2030, tous les joueurs de la LNH seront officiellement des millionnaires. Le salaire minimum annuel, actuellement de 775 000 $, augmentera graduellement jusqu'à atteindre le seuil du million d'ici cinq ans. Cette progression est cohérente avec la hausse rapide du plafond salarial, dont la valeur est déjà projetée à 113,5 millions en 2027-2028, un bond de 30 millions par rapport à 2023-2024. Oui à l'alcool, non au cannabis La clause 25,1 de la convention collective a été remise au goût du jour, avec une petite surprise à la clé. Dans la version précédente du document, on pouvait lire qu'il est formellement interdit pour les joueurs de faire la promotion, par le truchement de commandites, de produits du tabac et de breuvages alcoolisés, à l'exception de la bière. 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