logo
#

Dernières actualités avec #Blackrock

Trump va dévoiler des investissements pour alimenter l'IA en électricité
Trump va dévoiler des investissements pour alimenter l'IA en électricité

Le Figaro

time16-07-2025

  • Le Figaro

Trump va dévoiler des investissements pour alimenter l'IA en électricité

Donald Trump se rend mardi en Pennsylvanie, État industriel de l'est des États-Unis, pour annoncer des investissements d'entreprises privées dans l'énergie et les infrastructures, au moment où le secteur de la tech est confronté aux besoins toujours croissants en électricité de l'intelligence artificielle. Le président américain fera cette annonce lors du premier Sommet sur l'énergie et l'innovation de Pennsylvanie à l'université Carnegie Mellon de Pittsburgh. Le secteur des technologies s'est jeté à corps perdu dans le développement de l'IA générative, mais craint que les besoins massifs en électricité ne puissent être satisfaits par l'infrastructure existante, en particulier aux États-Unis. L'IA générative demande d'énormes capacités de calcul, principalement pour faire fonctionner les processeurs voraces en énergie de Nvidia, cette entreprise californienne de puces électroniques devenue la plus grosse capitalisation boursière au monde en surfant très tôt sur la vague de l'IA. Les autorités américaines s'attendent à ce que d'ici à 2028, les besoins en électricité des entreprises de la tech pour l'IA soient équivalents à ceux de 5 millions de foyers. Publicité «Pour que l'Amérique continue d'être leader dans l'IA» Les investissements annoncés mardi par Donald Trump s'élèveront à 70 milliards de dollars, selon un responsable de l'administration Trump auprès du média Bloomberg. Les patrons d'entreprises financières comme Blackrock, technologiques comme Palantir et Anthropic, mais aussi d'hydrocarbures comme Exxon et Chevron doivent y participer, a ajouté ce responsable. Les investissements viseront à la construction de centres de données (data centers), à la production et au réseau de distribution d'électricité, ou encore à des programmes d'apprentissage. Le géant de la tech Google a déclaré qu'il investirait 25 milliards de dollars pour construire des data centers dédiés à l'IA en Pennsylvanie et dans les régions avoisinantes. «Nous soutenons la directive claire et urgente du président Trump pour que notre pays investisse dans l'IA (...) pour que l'Amérique continue d'être leader dans l'IA», a affirmé Ruth Porat, présidente et directrice des investissements de Google, présente à l'événement. L'entreprise a également annoncé un partenariat avec le géant financier Brookfield Asset Management pour moderniser deux sites de production hydroélectrique en Pennsylvanie, pouvant produire 670 megawatts. Pour le sénateur républicain David McCormick, ces investissements sont d'une «importance énorme» pour son Etat de Pennsylvanie, mais ils sont aussi «cruciaux pour le futur du pays». Course avec Pékin Ses déclarations reflètent la tendance partagée par les deux bords politiques à Washington que les États-Unis doivent en faire davantage pour ne pas perdre du terrain face à la Chine dans cette course à l'intelligence artificielle. «Si les États-Unis ne mènent pas cette révolution sous nos propres conditions, nous céderons le contrôle de notre infrastructure, de nos données, de notre leadership, et de notre mode de vide à la Chine communiste», a déclaré le sénateur McCormick dans une tribune à Fox News. Donald Trump a lancé le projet «Stargate» en janvier, qui vise jusqu'à 500 milliards de dollars d'investissements dans les infrastructures d'IA. La firme japonaise d'investissements dans la tech SoftBank, ainsi que les entreprises américaines de la Silicon Valley OpenAI (ChatGPT) et Oracle, ont décidé d'investir 100 milliards de dollars dans la phase initiale du projet. Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a fait machine arrière sur de nombreuses réglementations adoptées sous Joe Biden pour cadrer le développement des puissants algorithmes d'IA et limiter les exportations de certaines technologies avancées à des pays alliés. Le président américain devrait dévoiler son propre programme-cadre pour le développement de l'intelligence artificielle au cours du mois de juillet.

Trump va dévoiler des investissements pour alimenter l'IA en électricité
Trump va dévoiler des investissements pour alimenter l'IA en électricité

La Presse

time15-07-2025

  • La Presse

Trump va dévoiler des investissements pour alimenter l'IA en électricité

(Washington) Donald Trump se rend mardi en Pennsylvanie, État industriel de l'est des États-Unis, pour annoncer des investissements d'entreprises privées dans l'énergie et les infrastructures, au moment où le secteur de la tech est confronté aux besoins toujours croissants en électricité de l'intelligence artificielle. Alex PIGMAN Agence France-Presse Le président américain fera cette annonce lors du premier Sommet sur l'énergie et l'innovation de Pennsylvanie à l'université Carnegie Mellon de Pittsburgh. Le secteur des technologies s'est jeté à corps perdu dans le développement de l'IA générative, mais craint que les besoins massifs en électricité ne puissent être satisfaits par l'infrastructure existante, en particulier aux États-Unis. L'IA générative demande d'énormes capacités de calcul, principalement pour faire fonctionner les processeurs voraces en énergie de Nvidia, cette entreprise californienne de puces électroniques devenue la plus grosse capitalisation boursière au monde en surfant très tôt sur la vague de l'IA. Les autorités américaines s'attendent à ce que d'ici à 2028, les besoins en électricité des entreprises de la tech pour l'IA soient équivalents à ceux de 5 millions de foyers. Centres de données Les investissements annoncés mardi par Donald Trump s'élèveront à 70 milliards de dollars, selon un responsable de l'administration Trump auprès du média Bloomberg. Les patrons d'entreprises financières comme Blackrock, technologiques comme Palantir et Anthropic, mais aussi d'hydrocarbures comme Exxon et Chevron doivent y participer, a ajouté ce responsable. Les investissements viseront à la construction de centres de données, à la production et au réseau de distribution d'électricité, ou encore à des programmes d'apprentissage. Le géant de la tech Google a déclaré qu'il investirait 25 milliards de dollars pour construire des centres de données dédiés à l'IA en Pennsylvanie et dans les régions avoisinantes. « Nous soutenons la directive claire et urgente du président Trump pour que notre pays investisse dans l'IA […] pour que l'Amérique continue d'être leader dans l'IA », a affirmé Ruth Porat, présidente et directrice des investissements de Google, présente à l'évènement. L'entreprise a également annoncé un partenariat avec le géant financier Brookfield Asset Management pour moderniser deux sites de production hydroélectrique en Pennsylvanie, pouvant produire 670 megawatts. Pour le sénateur républicain David McCormick, ces investissements sont d'une « importance énorme » pour son État de Pennsylvanie, mais ils sont aussi « cruciaux pour le futur du pays ». Course avec Pékin Ses déclarations reflètent la tendance partagée par les deux bords politiques à Washington que les États-Unis doivent en faire davantage pour ne pas perdre du terrain face à la Chine dans cette course à l'intelligence artificielle. « Si les États-Unis ne mènent pas cette révolution sous nos propres conditions, nous céderons le contrôle de notre infrastructure, de nos données, de notre leadership, et de notre mode de vide à la Chine communiste », a déclaré le sénateur McCormick dans une tribune à Fox News. Donald Trump a lancé le projet « Stargate » en janvier, qui vise jusqu'à 500 milliards de dollars d'investissements dans les infrastructures d'IA. La firme japonaise d'investissements dans la tech SoftBank, ainsi que les entreprises américaines de la Silicon Valley OpenAI (ChatGPT) et Oracle, ont décidé d'investir 100 milliards de dollars dans la phase initiale du projet. Depuis son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump a fait machine arrière sur de nombreuses réglementations adoptées sous Joe Biden pour cadrer le développement des puissants algorithmes d'IA et limiter les exportations de certaines technologies avancées à des pays alliés. Le président américain devrait dévoiler son propre programme-cadre pour le développement de l'intelligence artificielle au cours du mois de juillet.

Rima Hassan propose pour le prix Nobel de la paix la rapporteure spéciale de l'ONU pour les Territoires palestiniens
Rima Hassan propose pour le prix Nobel de la paix la rapporteure spéciale de l'ONU pour les Territoires palestiniens

Le Figaro

time11-07-2025

  • Politics
  • Le Figaro

Rima Hassan propose pour le prix Nobel de la paix la rapporteure spéciale de l'ONU pour les Territoires palestiniens

L'eurodéputée insoumise Rima Hassan soutient la proposition de son collègue Matjaž Nemec visant à récompenser Francesca Albanese, une juriste accusée d'antisémitisme. Dans le sillage de l'initiative de Matjaž Nemec, eurodéputé de l'Alliance Progressiste des Socialistes et Démocraties, Rima Hassan souhaite proposer, pour le prix Nobel de la paix, la rapporteuse spéciale des Nations unies pour les territoires palestiniens Francesca Albanese. Une proposition controversée au vu des accusations d'antisémitismes qui visent la juriste et chercheuse italienne. À l'origine de ces accusations, un rapport de 39 pages, publié le mardi 1er juillet par Francesca Albanese mandatée par le Conseil des droits de l'Homme, où plus de 60 entreprises internationales, dont des fabricants d'armes et des sociétés technologiques, sont accusées de profiter d'une économie israélienne qualifiée «d'économie de génocide». Parmi ces entreprises figurent le gestionnaire d'actifs américains Blackrock, accusé de financer les entreprises de l'armement et les violations des droits humains contre la population palestinienne avec d'autres entités financières. Publicité En réaction, le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a annoncé, mercredi 9 juillet, que les États-Unis imposeraient des sanctions à Francesca Albanese. Le secrétaire d'État a mis en cause sur X les «efforts illégitimes et honteux (de Francesca Albanese) visant à inciter la Cour pénale internationale à prendre des mesures contre des responsables, des entreprises et des dirigeants américains et israéliens». La juriste aurait pris part à des «activités partiales et malveillantes» menant Marco Rubio à l'accuser «d'antisémitisme décomplexé» et de «soutien au terrorisme.» En réponse, l'ONU a demandé jeudi 10 juillet aux États-Unis de revenir sur leur décision. «J'exhorte les États-Unis à lever rapidement les sanctions» contre la rapporteure spéciale pour les Territoires palestiniens, a indiqué le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk dans un communiqué. «Les attaques et les menaces à l'encontre des titulaires de mandat au titre des procédures spéciales, ainsi que des institutions clés telles que la Cour pénale internationale, doivent cesser», a-t-il ajouté. Francesca Albanese a, quant à elle, réagi en affirmant que ces sanctions étaient « calculées pour affaiblir sa mission ». « Je vais continuer à faire ce que j'ai à faire », même si ce sera un « défi », a-t-elle ajouté, lors d'une conférence de presse à Ljubljana, en Slovénie. La rapporteure est également au cœur de nombreuses polémiques en France en raison de ses prises de position, notamment à la suite de propos tenus le 10 février 2024. Alors qu'Emmanuel Macron rendait hommage aux victimes des attaques du 7 octobre, qu'il qualifiait de «plus grand massacre antisémite de notre siècle», la juriste italienne avait déclaré publiquement que ces victimes «n'ont pas été tuées à cause de leur judaïsme mais en réaction à l'oppression israélienne, que la France et la communauté internationale n'ont rien fait pour empêcher». Cette affirmation, perçue comme niant la dimension antisémite de l'attaque, s'inscrit dans un discours critique plus large qu'elle développe régulièrement sur ses réseaux sociaux, où elle accuse l'État hébreu de mener une politique « d'apartheid » à Gaza. Ces déclarations ont suscité une vive réaction au sein de la classe politique française. Une lettre a été adressée le 28 mars 2025 au ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, par 43 députés Renaissance et Les Républicains, lui demandant de s'opposer au renouvellement du mandat de Francesca Albanese. Malgré ce lobbying, la juriste italienne a été reconduite dans ses fonctions pour trois ans supplémentaires, le 1er avril 2025.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store