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Le Figaro
4 days ago
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ONU : le Brésil et l'Inde demandent des sièges permanents au Conseil de sécurité
Le président brésilien Lula a jugé «inacceptable» que des nations «de la taille de l'Inde et du Brésil» ne soient pas des membres permanents. Le Brésil et l'Inde ont demandé mardi à pouvoir siéger en tant que membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, dans une déclaration commune pendant une visite du premier ministre indien Narendra Modi au Brésil, où il a rencontré le président Lula. Les deux poids lourds d'Asie et d'Amérique latine se sont entretenus après leur participation dimanche et lundi à Rio à un sommet des Brics, groupe de pays émergents qui comprend également la Chine et la Russie, et entend rééquilibrer l'ordre mondial face à l'Occident. Publicité Dans une déclaration conjointe mardi, Narendra Modi et Lula ont appelé à une «vaste réforme du Conseil de sécurité» des Nations unies. Ce dernier compte cinq membres permanents, disposant d'un droit de veto: la France, le Royaume-Uni, la Chine, les États-Unis et la Russie. À lire aussi Armements et droits de douane : après sa rencontre avec Donald Trump, les dilemmes de Narendra Modi «Renforcer la voix du Sud global» Dix autres pays se succèdent de manière cyclique en tant que membres non-permanents, sans le droit de veto permettant de bloquer toute résolution de l'instance. L'Inde et le Brésil ont réaffirmé «leur soutien mutuel» à leurs candidatures «pour occuper des sièges permanents dans un Conseil de sécurité élargi». Les deux pays «ont un potentiel extraordinaire et c'est pour cela que nous revendiquons» un tel rôle au sein de l'ONU, a affirmé Lula, aux côtés de Narendra Modi. Il a jugé «inacceptable» que des nations «de la taille de l'Inde et du Brésil» ne soient pas des membres permanents. De son côté, Narendra Modi a qualifié la relation bilatérale de «pilier important de la stabilité et de l'équilibre» mondial. Les BRICS, composés de 11 pays, ont fait part de leur volonté de réforme afin de «renforcer la voix du Sud global», selon leur déclaration en fin de sommet. D'après le texte, la Chine et la Russie appuient les candidatures de leurs deux partenaires. Le Conseil de sécurité de l'ONU a été critiqué dernièrement pour son inaction face aux guerres en Ukraine et à Gaza, provoquée par les vétos de la Russie dans le premier dossier, puis des États-Unis dans le second.


24 Heures
4 days ago
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ONU: Deux pays veulent des sièges permanents au Conseil de sécurité
Le Brésil et l'Inde ont demandé mardi des sièges permanents au Conseil de sécurité de l'ONU. Publié aujourd'hui à 04h39 Mis à jour il y a 5 minutes Une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU sur la non-prolifération et la Corée du Nord au siège des Nations Unies à New York, le 20 février 2023. Getty Images via AFP Le Brésil et l'Inde ont demandé mardi à pouvoir siéger en tant que membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, dans une déclaration commune pendant une visite du premier ministre indien Narendra Modi au Brésil, où il a rencontré le président Lula. Les deux poids lourds d'Asie et d'Amérique latine se sont entretenus après leur participation dimanche et lundi à Rio à un sommet des Brics, groupe de pays émergents qui comprend également la Chine et la Russie, et entend rééquilibrer l'ordre mondial face à l'Occident. Dans une déclaration conjointe mardi, Narendra Modi et Lula ont appelé à une «vaste réforme du Conseil de sécurité» des Nations Unies. Ce dernier compte cinq membres permanents, disposant d'un droit de veto: la France, le Royaume-Uni, la Chine, les États-Unis et la Russie. «Un potentiel extraordinaire» Dix autres pays se succèdent de manière cyclique en tant que membres non-permanents, sans le droit de veto permettant de bloquer toute résolution de l'instance. L'Inde et le Brésil ont réaffirmé «leur soutien mutuel» à leurs candidatures «pour occuper des sièges permanents dans un Conseil de sécurité élargi». Les deux pays «ont un potentiel extraordinaire et c'est pour cela que nous revendiquons» un tel rôle au sein de l'ONU, a affirmé Lula, aux côtés de Narendra Modi. Il a jugé «inacceptable» que des nations «de la taille de l'Inde et du Brésil» ne soient pas des membres permanents. Un «pilier important de la stabilité et de l'équilibre» mondial De son côté, Narendra Modi a qualifié la relation bilatérale de «pilier important de la stabilité et de l'équilibre» mondial. Les BRICS, composés de 11 pays, ont fait part de leur volonté de réforme afin de «renforcer la voix du Sud global», selon leur déclaration en fin de sommet. D'après le texte, la Chine et la Russie appuient les candidatures de leurs deux partenaires. Le Conseil de sécurité de l'ONU a été critiqué dernièrement pour son inaction face aux guerres en Ukraine et à Gaza, provoquée par les vétos de la Russie dans le premier dossier, puis des États-Unis dans le second. Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Le Figaro
5 days ago
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«Les Brics ne veulent pas d'un empereur» : Lula s'en prend aux menaces douanières de Donald Trump
Le président brésilien a dénoncé l'attitude «impérialiste» des États-Unis, alors que Donald Trump a brandi la menace de nouvelles surtaxes douanières contre les pays émergents. Le président brésilien Lula a déclaré ce lundi que les Brics ne veulent pas d'un «empereur», après les menaces de droits de douane supplémentaires lancées par Donald Trump envers le groupe des pays émergents. «Nous ne voulons pas d'un empereur. Nous sommes des pays souverains», a lancé Luiz Inacio Lula da Silva lors d'une conférence de presse clôturant un sommet de deux jours des Brics à Rio de Janeiro. Après les critiques formulées dimanche par le bloc des pays émergents contre la guerre commerciale lancée par le président américain, ce dernier a menacé d'infliger un droit de douane supplémentaire de 10% contre «tout pays s'alignant sur les politiques antiaméricaines des Brics». Publicité Plus d'informations à venir...


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6 days ago
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Trump menace les pays «alignés» avec les Brics de 10% de droits de douane supplémentaires
Le président américain a fait cette mise en garde dimanche, après que le groupe de onze pays émergents a exprimé ses inquiétudes à propos des droits de douane «unilatéraux». Publié aujourd'hui à 10h17 Donald Trump a annoncé lundi qu'il enverrait ses premières lettres menaçant de droits de douane exorbitants les pays récalcitrants à conclure un accord commercial avec Washington (photo d'archive). AFP/Brendan Smialowski Le président américain Donald Trump a menacé dimanche d'imposer 10% de droits de douane supplémentaires aux pays qui «s'alignent» sur les Brics, un bloc de onze grands pays émergents, incluant la Chine, le Brésil, la Russie et l'Inde. «Tout pays s'alignant sur les politiques antiaméricaines des Brics se verra appliquer un droit de douane SUPPLÉMENTAIRE de 10%. Il n'y aura pas d'exception à cette politique», a écrit M. Trump sur la plateforme Truth Social dimanche, sans plus de précisions. Il a également annoncé que les premières lettres menaçant de droits de douane exorbitants les pays récalcitrants à conclure un accord commercial avec Washington seront envoyées lundi à 18 h 00 (heure suisse). À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. En réaction lundi, Pékin a déclaré que les Brics ne cherchaient pas la «confrontation». «En ce qui concerne l'imposition de droits de douane, la Chine a toujours affirmé sa position selon laquelle les guerres commerciales et tarifaires ne font pas de gagnants et que le protectionnisme ne permet pas d'avancer», a déclaré Mao Ning, porte-parole du Ministère des affaires étrangères. Inquiétudes pour le commerce mondial Les Brics avaient exprimé dimanche à Rio de Janeiro leurs «sérieuses préoccupations» face à la guerre commerciale menée par Donald Trump. «Nous exprimons de sérieuses préoccupations face à l'augmentation de mesures douanières et non-douanières unilatérales qui faussent le commerce», ont affirmé dans une déclaration les dirigeants du groupe menés par le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud, réunis pour deux jours. De telles mesures «affectent les perspectives de développement économique mondial», ont alerté les Brics, qui représentent près de la moitié de la population mondiale et 40% du PIB de la planète. Mais les dirigeants n'ont pas nommé les États-Unis et Donald Trump, alors que de nombreux pays, dont la Chine, sont engagés dans des négociations avec Washington sur ce lourd dossier. «Nous assistons à un effondrement sans précédent du multilatéralisme», a déploré à l'ouverture l'hôte du sommet, le président brésilien de gauche Luiz Inacio Lula da Silva. Les Brics unis pour rééquilibrer l'ordre mondial Le rendez-vous annuel des Brics est en outre affaibli par l'absence de plusieurs poids lourds. Le président chinois Xi Jinping n'y participe pas pour la première fois depuis son arrivée au pouvoir en 2012, alors que son pays est la puissance dominante du bloc. Quant au président russe Vladimir Poutine, visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crime de guerre présumé en Ukraine , il n'a pas non plus fait le déplacement, mais a célébré en visioconférence «l'autorité et l'influence» des Brics. Créé pour rééquilibrer l'ordre mondial au bénéfice du «Sud global» face à l'Occident, le groupe des Brics s'est élargi depuis 2023 avec l'Arabie saoudite, l'Égypte, les Émirats arabes unis, l'Éthiopie, l'Iran puis l'Indonésie. À lire aussi sur les droits de douane Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


Le Figaro
6 days ago
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Droits de douane: les Brics vont exprimer leurs «graves préoccupations»
La guerre commerciale lancée par le président américain depuis son retour à la Maison Blanche s'impose dans les débats du groupe, qui représente près de la moitié de la population mondiale et 40% du PIB de la planète. Les Brics vont exprimer leurs «graves préoccupations» face aux droits de douane «unilatéraux», lors de leur sommet qui débute dimanche à Rio de Janeiro, sans citer toutefois le président américain Donald Trump, selon le projet de déclaration finale consulté par l'AFP. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro International Sous les auspices du président brésilien de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, les dirigeants du groupe de 11 grands pays émergents (dont le Brésil, la Chine, l'Inde, la Russie et l'Afrique du Sud) tiennent leur sommet annuel dimanche et lundi à Rio. Publicité La guerre commerciale lancée par le président américain depuis son retour à la Maison Blanche s'impose dans les débats du groupe, qui représente près de la moitié de la population mondiale et 40% du PIB de la planète. «Nous exprimons de graves préoccupations face à l'augmentation des mesures douanières et non-douanières unilatérales qui faussent le commerce et ne sont pas conformes aux règles de l'OMC (Organisation mondiale du commerce)», indique ce texte sur lequel se sont accordés les négociateurs samedi. Trump implicitement visé Selon le document, qui pourra encore être amendé par les dirigeants en sommet, de telles mesures douanières «menacent de réduire davantage le commerce mondial» et pourraient «affecter les perspectives de développement économique dans le monde». Si Donald Trump n'est pas nommé, les pays émergents visent ainsi clairement la politique du président américain et sa rafale de droits de douane punitifs. Ce dernier a dit vendredi avoir signé des lettres adressées aux partenaires commerciaux des États-Unis concernant l'application de surtaxes douanières par Washington, dont «probablement douze» seront envoyées lundi. Prenant le contre-pied, Lula s'est fait samedi le chantre du multilatéralisme: «Face à la résurgence du protectionnisme, il appartient aux nations émergentes de défendre le régime commercial multilatéral et de réformer l'architecture financière internationale». Le «même langage» sur l'Iran Le président chinois Xi Jinping sera pour la première fois absent du sommet des Brics, dont son pays est pourtant la puissance dominante. Le président russe Vladimir Poutine, visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crime de guerre présumé en Ukraine, sera lui aussi absent. Mais il s'exprimera par visioconférence, selon le Kremlin. Les négociateurs sont aussi parvenus samedi à un consensus sur la façon d'évoquer l'escalade militaire au Moyen-Orient, sujet qui divisait les délégations, d'après une autre source impliquée dans les discussions. L'Iran, au sortir d'une guerre de douze jours avec Israël et les États-Unis, souhaitait que les Brics durcissent le ton dans le communiqué final. Mais le document doit conserver «le même langage» qu'une déclaration publiée fin juin à ce sujet par le groupe, selon cette source. Les pays émergents avaient alors condamné les «attaques militaires» contre l'Iran - mais sans citer Israël et les États-Unis - et jugé «urgent de rompre le cycle de la violence et de rétablir la paix». Le président iranien Massoud Pezeshkian ne participera pas au sommet. Il sera représenté par son ministre des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, qui est arrivé samedi à Rio, a indiqué un porte-parole du ministère sur le réseau social X. Publicité Créé dans le but de rééquilibrer l'ordre mondial au bénéfice du «Sud global» face à l'Occident, le groupe des Brics s'est élargi ces deux dernières années avec l'Arabie saoudite, l'Égypte, les Émirats arabes unis, l'Éthiopie, l'Iran puis l'Indonésie. Le Brésil, qui accueillera en novembre la COP30, la conférence climat de l'ONU, dans la ville amazonienne de Belem, espère par ailleurs qu'un consensus sera trouvé sur la lutte contre le changement climatique. En plus de la déclaration finale espérée, doivent en effet être publiés des textes sur le climat, mais aussi sur l'intelligence artificielle et la coopération sanitaire.