logo
#

Dernières actualités avec #BritanieSullivan

À quoi s'attendre de la nourriture dans un tout-inclus
À quoi s'attendre de la nourriture dans un tout-inclus

La Presse

time6 days ago

  • Business
  • La Presse

À quoi s'attendre de la nourriture dans un tout-inclus

Certains hôtels tout-inclus proposent de grands buffets diversifiés aux voyageurs, et d'autres en proposent de plus petits avec des choix limités. Pour de nombreux voyageurs, bien manger est un facteur important lors de la planification d'un séjour dans un tout-inclus. L'offre des repas, qu'ils soient pris dans un buffet ou dans un restaurant à la carte, diffère néanmoins d'un hôtel à un autre. Britanie Sullivan La Presse La qualité de la nourriture dans les tout-inclus varie en fonction de la qualité des lieux. L'offre culinaire n'est donc généralement pas la même « selon que l'on est dans un hôtel avec deux, trois ou quatre étoiles […]. Plus on est dans le haut de gamme, plus il va y avoir de la diversité », fait remarquer Alain A. Grenier, professeur en tourisme et développement durable à l'Université du Québec à Montréal (UQAM). Le nombre d'étoiles affiché par les voyagistes est un bon indicateur pour connaître la qualité d'un établissement touristique. C'est d'ailleurs pourquoi les agences de voyages s'y réfèrent souvent pour recommander des produits à leurs clients. Toutefois, il faut savoir que la classification des hôtels par étoiles n'est pas un système réglementé à l'échelle mondiale. Par conséquent, le nombre d'étoiles affiché sur le site web des voyagistes n'est pas toujours le même que celui affiché par les hôtels. Pour les voyagistes, la classification est faite à partir de critères qui leur sont propres, ce qui explique pourquoi le nombre d'étoiles affiché pour un hôtel peut parfois également différer d'un voyagiste à un autre. En général, « plus un hôtel est mieux coté, plus le prix [pour un forfait] est élevé. Mais on a plus de services, on a plus de choix, on a plus de luxe », soutient Claudie Lapointe, directrice de succursales, qui travaille notamment à l'agence de voyages Club voyages Raymonde Potvin. Les restaurants à la carte Dans la majorité des tout-inclus, les voyageurs ont la possibilité de prendre leurs repas dans un buffet ou dans un restaurant à la carte. « À certains endroits, il va y avoir un seul restaurant à la carte et, à d'autres endroits, il y aura plusieurs niveaux gastronomiques », déclare M. Grenier. De plus, « certains restaurants à la carte sont illimités, c'est-à-dire qu'on peut y aller tous les soirs s'il y a de la place. Sinon, il y a des hôtels qui vont mettre des limites, ce qui veut dire qu'on pourrait aller manger deux fois au restaurant à la carte durant la semaine, avec une réservation », explique Mme Lapointe. Des spécialités culinaires du pays d'accueil pourraient être offertes au sein de restaurants, tandis que des plats italiens ou japonais pourraient être offerts ailleurs. Et, « quand on va au restaurant à la carte, on ne paie pas de frais supplémentaires, sauf si l'on veut, par exemple, avoir une bouteille de vin [ou autres boissons alcoolisées de meilleure qualité]. Il peut aussi y avoir des plats sur le menu qui nécessitent de payer des frais supplémentaires », fait savoir la directrice de succursales, qui ajoute que cela pourrait être le cas pour certains fruits de mer ou certaines pièces de viande, par exemple. Lisez l'article « Les tout-inclus, leur prix et leurs exclusions » Les buffets Certains hôtels tout-inclus proposent de grands buffets diversifiés aux voyageurs, et d'autres en proposent de plus petits avec des choix limités. Selon la destination, « ça se peut qu'on mange presque la même chose chaque soir. Dans ce cas, on dit souvent à notre clientèle : 'Quand vous arrivez au buffet, ne mangez pas tout à la première soirée. Essayez de diversifier les repas d'une journée à une autre puisque ça peut être répétitif' », déclare Claudie Lapointe, qui ajoute que cela peut se produire à Cuba, où l'approvisionnement est restreint. De plus, « il y aura souvent une section à la thématique du pays. Donc, par exemple, si l'on va au Mexique, il pourrait y avoir des tacos et du guacamole », ajoute Mme Lapointe, qui constate également que de nombreux plats américains sont souvent offerts dans les buffets, comme des hamburgers, des hot-dogs ainsi que des croquettes de poulet et des frites. Des pancartes peuvent aider les voyageurs à savoir quels sont les divers aliments mis à leur disposition. Selon les destinations, des plats végétaliens ou sans gluten sont aussi proposés. Par ailleurs, le gaspillage de nourriture est un enjeu dans les buffets. Par conséquent, Alain A. Grenier recommande d'y prêter une attention particulière puisque « lorsqu'on se sert soi-même, surtout lorsqu'on est un touriste et qu'on a l'esprit à la fête, on a tendance à ambitionner », affirme le professeur en tourisme et développement durable. Lisez l'article « Voyager dans un tout-inclus de manière écoresponsable » Les intoxications alimentaires En voyage, afin d'éviter les intoxications alimentaires, il est recommandé d'éviter de manger de la viande, du poisson et des œufs n'étant pas suffisamment cuits. Il est aussi préférable de ne pas consommer de produits laitiers non pasteurisés. « Selon l'endroit où l'on va, si l'eau n'est pas potable, il faut faire attention aux fruits et aux légumes crus qui auraient pu être lavés sous l'eau », rappelle Claudie Lapointe. C'est donc pourquoi il est mieux de laver les fruits et les légumes d'une source d'eau fiable (l'eau embouteillée ou bouillie est une bonne option), de les peler ou de les manger cuits. Consultez les conseils aux voyageurs et les avertissements par destination du gouvernement du Canada

Quoi savoir avant un séjour dans un tout-inclus
Quoi savoir avant un séjour dans un tout-inclus

La Presse

time6 days ago

  • Business
  • La Presse

Quoi savoir avant un séjour dans un tout-inclus

De connaître à l'avance la somme à payer pour ses vacances permet de respecter un budget, ce qui plaint à de nombreuses familles, mais aussi à d'autres voyageurs. Afin de partir vers une destination tout-inclus en toute tranquillité d'esprit, voici ce qu'il faut savoir avant de prendre l'avion vers son hôtel. Britanie Sullivan La Presse Une tranquillité d'esprit Les vacances dans un tout-inclus sont populaires, notamment en raison de leur grande simplicité à planifier. Avant un séjour, « vous payez une seule fois un prestataire qui s'assure de votre transport, de votre hébergement, de vos repas [boissons comprises] et de vos activités », explique Paul Arseneault, professeur en tourisme au département de marketing de l'Université du Québec à Montréal (UQAM). De connaître à l'avance la somme à payer pour ses vacances permet donc de respecter un budget, ce qui plaint à de nombreuses familles, mais aussi à d'autres voyageurs. Le prix d'un forfait tout-inclus dépend généralement de la destination, de la période de l'année, de la durée du voyage, des inclusions de l'hôtel et du nombre d'étoiles affiché par les voyagistes (qui est une ligne directrice pour les agences de voyages). Excursions, repas et pourboires Dans un tout-inclus, les exclusions sont importantes à considérer avant de s'envoler. D'abord, certains voyageurs pourraient vouloir s'offrir une excursion ou une activité n'étant pas incluse dans leur forfait. Dans ce cas, « idéalement, on réserve à l'avance. Cela nous permet de payer en dollars canadiens et, en plus, on est sûr que, par exemple, on va faire du catamaran le mardi, ensuite on va faire telle excursion le jeudi. C'est aussi plus facile pour planifier le budget si l'on y pense à l'avance », fait savoir Julie Carpentier, présidente des agences de voyages Club voyages Mille et une nuits. De plus, les forfaits tout-inclus comprennent généralement du vin et d'autres boissons alcoolisés. Toutefois, un voyageur pourrait décider de se payer une bouteille de vin ou un verre d'alcool de meilleure qualité. Il pourrait aussi désirer s'offrir un repas spécial. Également dans un tout-inclus, « il y a du pourboire à donner pour les services reçus. Il faut donc toujours prévoir de petites coupures pour cela », souligne Mme Carpentier. Pour ce faire, il est recommandé d'avoir de la monnaie locale dans son portefeuille. Mais, à certains endroits, comme à Cuba, un pourboire en argent canadien ou américain est préférable puisqu'il s'agit de devises plus recherchées. Selon les destinations, des cadeaux peuvent aussi être offerts aux employés. À Cuba encore, puisque l'approvisionnement est plus difficile, des produits sanitaires et des vêtements, entre autres, peuvent être donnés. L'assurance voyage et autres protections L'assurance voyage est essentielle afin d'avoir une protection en cas de problèmes de santé, pour l'annulation ou l'interruption d'un voyage, mais aussi pour ses bagages (en cas de vol, perte, endommagement et retard). Par exemple, « il peut y avoir des enjeux liés aux changements climatiques pour lesquels les compagnies aériennes, même si elles sont tenues à certaines choses, n'ont pas d'obligations légales à vous rembourser », expose Paul Arseneault. De plus, avant de partir en vacances, « il faut vérifier si des vaccins ou des ordonnances, en cas de maladies du voyageur, sont nécessaires à avoir. On doit aussi s'assurer que notre passeport est valide », déclare Julie Carpentier, qui constate que l'accompagnement d'un conseiller au sein d'une agence de voyages peut faciliter cette planification. D'autres documents, comme un visa, peuvent être nécessaires pour entrer dans un pays. Lisez l'article « L'assurance voyage, un indispensable dans sa valise » Consultez les conseils aux voyageurs et les avertissements par destination du gouvernement du Canada Les comportements responsables « En voyage, les gens peuvent perdre un certain sens de l'inhibition, fait remarquer Paul Arseneault. Mais, ce n'est pas parce qu'on est à l'étranger qu'on est libéré du civisme », ajoute-t-il. Même que certains comportements peuvent être nuisibles à l'environnement, d'où l'importance de faire attention aux abus comme le gaspillage de nourriture, d'eau et d'énergie. Des séjours moins fréquents, mais d'une plus longue durée, peuvent également être privilégiés par les voyageurs. De leur côté, les tout-inclus offrent des milieux favorables pour mettre de côté la voiture. Qui plus est, « de plus en plus de tout-inclus sont engagés dans un processus d'écocertification. On retrouve, chez les plus jeunes générations surtout, un intérêt pour cela », rapporte le professeur en tourisme. Puisque le transport est la plus grande source de pollution lors d'un voyage, il faut tout de même tenir compte de l'emplacement éloigné de certains tout-inclus présentant une certification écoresponsable. Lorsque des certifications sont basées sur les principes du développement durable, elles intègrent la dimension environnementale, mais aussi les dimensions économique et sociale. C'est donc pourquoi les conditions de travail au sein des hôtels sont aussi souvent considérées. Lisez l'article « Voyager dans un tout-inclus de manière écoresponsable »

Les tout-inclus, leur prix et leurs exclusions
Les tout-inclus, leur prix et leurs exclusions

La Presse

time6 days ago

  • Politics
  • La Presse

Les tout-inclus, leur prix et leurs exclusions

Les tout-inclus plaisent à de nombreux voyageurs, qui paient souvent un seul prix à l'avance pour leurs déplacements (vols et transferts), leur hébergement, leurs repas, leurs boissons et leurs activités. Les tout-inclus offrent une tranquillité d'esprit aux voyageurs en leur permettant de partir en vacances avec un budget préétabli. Des exclusions sont tout de même à considérer avant de prendre l'avion. Britanie Sullivan La Presse « La formule tout-inclus est apparue dans les années 1950 avec l'idée de voyager à l'étranger en payant un seul prestataire pour un produit touristique, ce qui simplifiait beaucoup la vie », explique Paul Arseneault, professeur en tourisme au département de marketing de l'Université du Québec à Montréal (UQAM). Et encore aujourd'hui, cette manière de voyager plaît à de nombreux voyageurs, qui paient souvent un seul prix à l'avance pour leurs déplacements (vols et transferts), leur hébergement, leurs repas, leurs boissons et leurs activités. « Puisque c'est tout-inclus, c'est plus facile de budgéter les vacances et, ensuite de cela, on a simplement à penser aux petites dépenses une fois sur place », déclare Julie Carpentier, conseillère en voyages au Club voyages Mille et une nuits de Mascouche. Les dépenses Afin d'agrémenter leur séjour, certains voyageurs pourraient vouloir faire des excursions, ou des activités, qui ne sont pas incluses dans leur forfait. « Selon la destination, on peut faire une excursion au sein de la communauté locale pour aller voir des villages environnants. Il y a aussi des excursions en [véhicule tout-terrain]. Les excursions en mer sont très populaires, que ce soit en bateau, en catamaran, pour aller voir un coucher du soleil… Le choix d'activités à faire à destination est vaste », fait savoir Mme Carpentier. À son agence de voyages, les voyageurs en tout-inclus planifient une ou deux excursions par semaine, en moyenne. Ce nombre d'excursions augmente dans des pays comme le Costa Rica ou le Pérou, où il est possible d'aller voir des jungles, des plantations de café, des eaux thermales ou des volcans, ajoute-t-elle. Au Mexique, la plongée en cénote ou la randonnée près de ruines mayas intéressent également de nombreux voyageurs. Il est tout de même possible de planifier ce genre d'activités avant un départ en voyage, ce qui permet aux voyageurs de payer en dollars canadiens. Des soins de spa pourraient aussi être ajoutés. De plus, les tout-inclus offrent généralement du vin et autres boissons alcoolisées. Toutefois, un voyageur pourrait décider de se payer une bouteille de vin ou un verre d'alcool de meilleure qualité. Il pourrait aussi désirer s'offrir un repas spécial. Le prix d'un tout-inclus « En moyenne, un tout-inclus d'entrée de gamme va coûter à partir de 1500 $ par adulte », expose Julie Carpentier, et son prix dépend notamment de la destination, de la période de l'année, de la durée du voyage et des inclusions de l'hôtel. C'est donc pourquoi « on demande aux clients s'ils sont plus du genre à aller à la plage et à la piscine, ou s'ils veulent davantage faire d'autres activités comme aller au golf et au spa », fait savoir la conseillère en voyages. Concernant le nombre d'étoiles, le professeur Paul Arseneault rapporte qu'il s'agit d'un « système de classification qui n'est pas [universellement] régi par les États. Ainsi, certains voyageurs pourraient s'imaginer dormir dans un palace s'ils vont dans un 5 étoiles à Cuba, mais ce n'est pas nécessairement le cas ». Par conséquent, le nombre d'étoiles affiché sur le site web des voyagistes n'est pas toujours le même que celui affiché par les hôtels. Pour les voyagistes, la classification est faite à partir de critères qui leur sont propres, ce qui explique pourquoi le nombre d'étoiles affiché pour un hôtel peut parfois différer d'un voyagiste à un autre. Malgré tout, le nombre d'étoiles affiché par les voyagistes est une ligne directrice pour les agences de voyages. De son côté, Mme Carpentier soutient qu'un « conseiller en voyages va, pour un même budget, mettre de l'avant les valeurs ajoutées d'un produit par rapport à un autre. Sur un site web, personne ne peut vous donner ces conseils-là, fait-elle remarquer. Lorsque quelqu'un arrive en famille avec 5000 $ de budget, nous faisons des comparatifs entre des hôtels qui offrent ou non des glissades d'eau, le minigolf, des chambres avec un accès direct à la piscine… » La clientèle Les tout-inclus attirent grandement les familles, notamment en raison de la planification du budget avant le départ. « Pour les jeunes familles, avec le rythme de vie des gens, la relâche scolaire devient peut-être plus attrayante si les enfants peuvent faire des activités [dans un tout-inclus] que s'ils avaient été envoyés dans un camp ou s'ils étaient restés à la maison », constate Paul Arseneault. Les groupes d'amis, les couples et les personnes seules font également partie de la clientèle. « Les voyages en solo dans un tout-inclus peuvent être sécurisants. Aussi, si tu décides de prendre un verre au bar ou de manger au restaurant à la carte, tu te sens moins seul puisqu'il est plus facile d'interagir avec d'autres voyageurs », illustre Julie Carpentier. Il existe même des tout-inclus uniquement destinés aux adultes, ou aux personnes âgées de 16 ans et plus. Les pourboires « Tout-inclus ne signifie pas que les pourboires sont également inclus », souligne le professeur au département de marketing de l'UQAM. Les pourboires sont recommandés pour les services reçus, notamment au bar, mais aussi pour le transport des valises et pour le ménage de la chambre. « Il faut toujours prévoir de donner du pourboire à la personne qui s'occupe du ménage de la chambre, et ce, quotidiennement. Certains font l'erreur de payer seulement à la fin de la semaine, alors que ce n'est pas nécessairement la même personne qui vient chaque jour », fait remarquer la conseillère en voyages. Il est donc bien d'avoir de la monnaie locale dans son portefeuille. Mais, à certains endroits, comme à Cuba, un pourboire en argent canadien ou américain est préférable puisqu'il s'agit de devises plus recherchées. Selon les destinations, des cadeaux au personnel peuvent aussi parfois être donnés. « Lorsque l'on pense à apporter des cadeaux, ça va souvent être dans les stations balnéaires à Cuba, où l'approvisionnement en magasin est très restreint. Par exemple, on peut donner des médicaments, des produits sanitaires, des vêtements et des objets pour les enfants. Mais, dans d'autres pays comme au Mexique ou en République dominicaine, c'est moins un type de pourboire que l'on donne puisqu'il y a des magasins. C'est donc alors préférable de donner de l'argent à ce moment-là », explique Julie Carpentier.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store