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Les tout-inclus, leur prix et leurs exclusions

Les tout-inclus, leur prix et leurs exclusions

La Presse16-07-2025
Les tout-inclus plaisent à de nombreux voyageurs, qui paient souvent un seul prix à l'avance pour leurs déplacements (vols et transferts), leur hébergement, leurs repas, leurs boissons et leurs activités.
Les tout-inclus offrent une tranquillité d'esprit aux voyageurs en leur permettant de partir en vacances avec un budget préétabli. Des exclusions sont tout de même à considérer avant de prendre l'avion.
Britanie Sullivan
La Presse
« La formule tout-inclus est apparue dans les années 1950 avec l'idée de voyager à l'étranger en payant un seul prestataire pour un produit touristique, ce qui simplifiait beaucoup la vie », explique Paul Arseneault, professeur en tourisme au département de marketing de l'Université du Québec à Montréal (UQAM).
Et encore aujourd'hui, cette manière de voyager plaît à de nombreux voyageurs, qui paient souvent un seul prix à l'avance pour leurs déplacements (vols et transferts), leur hébergement, leurs repas, leurs boissons et leurs activités.
« Puisque c'est tout-inclus, c'est plus facile de budgéter les vacances et, ensuite de cela, on a simplement à penser aux petites dépenses une fois sur place », déclare Julie Carpentier, conseillère en voyages au Club voyages Mille et une nuits de Mascouche.
Les dépenses
Afin d'agrémenter leur séjour, certains voyageurs pourraient vouloir faire des excursions, ou des activités, qui ne sont pas incluses dans leur forfait.
« Selon la destination, on peut faire une excursion au sein de la communauté locale pour aller voir des villages environnants. Il y a aussi des excursions en [véhicule tout-terrain]. Les excursions en mer sont très populaires, que ce soit en bateau, en catamaran, pour aller voir un coucher du soleil… Le choix d'activités à faire à destination est vaste », fait savoir Mme Carpentier.
À son agence de voyages, les voyageurs en tout-inclus planifient une ou deux excursions par semaine, en moyenne. Ce nombre d'excursions augmente dans des pays comme le Costa Rica ou le Pérou, où il est possible d'aller voir des jungles, des plantations de café, des eaux thermales ou des volcans, ajoute-t-elle.
Au Mexique, la plongée en cénote ou la randonnée près de ruines mayas intéressent également de nombreux voyageurs.
Il est tout de même possible de planifier ce genre d'activités avant un départ en voyage, ce qui permet aux voyageurs de payer en dollars canadiens. Des soins de spa pourraient aussi être ajoutés.
De plus, les tout-inclus offrent généralement du vin et autres boissons alcoolisées. Toutefois, un voyageur pourrait décider de se payer une bouteille de vin ou un verre d'alcool de meilleure qualité. Il pourrait aussi désirer s'offrir un repas spécial.
Le prix d'un tout-inclus
« En moyenne, un tout-inclus d'entrée de gamme va coûter à partir de 1500 $ par adulte », expose Julie Carpentier, et son prix dépend notamment de la destination, de la période de l'année, de la durée du voyage et des inclusions de l'hôtel.
C'est donc pourquoi « on demande aux clients s'ils sont plus du genre à aller à la plage et à la piscine, ou s'ils veulent davantage faire d'autres activités comme aller au golf et au spa », fait savoir la conseillère en voyages.
Concernant le nombre d'étoiles, le professeur Paul Arseneault rapporte qu'il s'agit d'un « système de classification qui n'est pas [universellement] régi par les États. Ainsi, certains voyageurs pourraient s'imaginer dormir dans un palace s'ils vont dans un 5 étoiles à Cuba, mais ce n'est pas nécessairement le cas ».
Par conséquent, le nombre d'étoiles affiché sur le site web des voyagistes n'est pas toujours le même que celui affiché par les hôtels. Pour les voyagistes, la classification est faite à partir de critères qui leur sont propres, ce qui explique pourquoi le nombre d'étoiles affiché pour un hôtel peut parfois différer d'un voyagiste à un autre.
Malgré tout, le nombre d'étoiles affiché par les voyagistes est une ligne directrice pour les agences de voyages.
De son côté, Mme Carpentier soutient qu'un « conseiller en voyages va, pour un même budget, mettre de l'avant les valeurs ajoutées d'un produit par rapport à un autre. Sur un site web, personne ne peut vous donner ces conseils-là, fait-elle remarquer. Lorsque quelqu'un arrive en famille avec 5000 $ de budget, nous faisons des comparatifs entre des hôtels qui offrent ou non des glissades d'eau, le minigolf, des chambres avec un accès direct à la piscine… »
La clientèle
Les tout-inclus attirent grandement les familles, notamment en raison de la planification du budget avant le départ.
« Pour les jeunes familles, avec le rythme de vie des gens, la relâche scolaire devient peut-être plus attrayante si les enfants peuvent faire des activités [dans un tout-inclus] que s'ils avaient été envoyés dans un camp ou s'ils étaient restés à la maison », constate Paul Arseneault.
Les groupes d'amis, les couples et les personnes seules font également partie de la clientèle.
« Les voyages en solo dans un tout-inclus peuvent être sécurisants. Aussi, si tu décides de prendre un verre au bar ou de manger au restaurant à la carte, tu te sens moins seul puisqu'il est plus facile d'interagir avec d'autres voyageurs », illustre Julie Carpentier.
Il existe même des tout-inclus uniquement destinés aux adultes, ou aux personnes âgées de 16 ans et plus.
Les pourboires
« Tout-inclus ne signifie pas que les pourboires sont également inclus », souligne le professeur au département de marketing de l'UQAM.
Les pourboires sont recommandés pour les services reçus, notamment au bar, mais aussi pour le transport des valises et pour le ménage de la chambre.
« Il faut toujours prévoir de donner du pourboire à la personne qui s'occupe du ménage de la chambre, et ce, quotidiennement. Certains font l'erreur de payer seulement à la fin de la semaine, alors que ce n'est pas nécessairement la même personne qui vient chaque jour », fait remarquer la conseillère en voyages.
Il est donc bien d'avoir de la monnaie locale dans son portefeuille. Mais, à certains endroits, comme à Cuba, un pourboire en argent canadien ou américain est préférable puisqu'il s'agit de devises plus recherchées.
Selon les destinations, des cadeaux au personnel peuvent aussi parfois être donnés.
« Lorsque l'on pense à apporter des cadeaux, ça va souvent être dans les stations balnéaires à Cuba, où l'approvisionnement en magasin est très restreint. Par exemple, on peut donner des médicaments, des produits sanitaires, des vêtements et des objets pour les enfants. Mais, dans d'autres pays comme au Mexique ou en République dominicaine, c'est moins un type de pourboire que l'on donne puisqu'il y a des magasins. C'est donc alors préférable de donner de l'argent à ce moment-là », explique Julie Carpentier.
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