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Le Canada s'engage à verser 30 millions à Gaza

Le Canada s'engage à verser 30 millions à Gaza

La Presse28-07-2025
(Ottawa) Le Canada ajoute 30 millions à son financement humanitaire pour les Palestiniens de la bande de Gaza, ainsi que 10 millions pour aider l'Autorité palestinienne à se réformer en vue d'un éventuel État.
Dylan Robertson
La Presse Canadienne
La ministre des Affaires étrangères, Anita Anand, a fait l'annonce du nouveau financement lundi lors d'une importante conférence des Nations unies à New York visant à trouver des moyens de préserver la solution à deux États.
Cette conférence se tient alors que des experts internationaux mettent en garde contre la famine à Gaza, où Israël a légèrement assoupli ses restrictions sur l'acheminement de l'aide aux Palestiniens désespérés.
La ministre Anand affirme que les 30 millions parviendront à Gaza « dès que possible sur le plan logistique » et appelle à un cessez-le-feu pour aider la région à progresser vers la paix.
Le Canada ne s'est pas joint à la France pour annoncer son intention de reconnaître un État palestinien, mais affirme plutôt que l'Autorité palestinienne doit « entreprendre les réformes globales nécessaires pour gouverner Gaza et la Cisjordanie ».
Ottawa s'engage à verser 10 millions pour accélérer les réformes afin que l'Autorité palestinienne puisse assurer une « gouvernance légitime et démocratique ».
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time36 minutes ago

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Des personnes brandissent des drapeaux israéliens près d'autobus et de véhicules militaires alors que des colons israéliens retournent sur le site d'une colonie précédemment évacuée en Cisjordanie occupée par Israël, le 7 août 2025. (Şānūr) Le ministre israélien d'extrême droite Bezalel Smotrich a annoncé jeudi que la colonie de Sa-Nour en Cisjordanie, évacuée par Israël en 2005, allait être reconstruite. Agence France-Presse « Nous réparons la faute de l'expulsion », a déclaré le ministre des Finances, qui accompagnait un groupe de familles se préparant à s'installer sur les ruines de cette colonie du nord du territoire palestinien occupé. « Nous savions déjà à l'époque que, même si l'expulsion devait malheureusement avoir lieu, nous reviendrions un jour dans tous les endroits d'où nous avions été chassés. Cela vaut pour Gaza, et c'est d'autant plus vrai ici », a affirmé M. Smotrich. Par la voix de son ministère des Affaires étrangères, l'Autorité palestinienne a dénoncé cette « incursion de responsables israéliens » comme « une atteinte systématique à la solution à deux États, dans un silence international suspect ». « Elle approfondit davantage la confiscation des terres des citoyens [palestiniens] dans le but d'étendre ces colonies », condamne le ministère, qui exprime « sa vive préoccupation face à l'intensification des incursions de ce genre par de hauts responsables israéliens en Cisjordanie occupée ». Le gouvernement israélien a décidé en mai dernier « le développement » de 22 nouvelles colonies en Cisjordanie occupée dont Sa-Nour, une décision proposée par M. Smotrich, a la tête du parti d'extrême droite « Sionisme religieux ». « Nous menons une révolution d'implantation et de sécurité en Judée-Samarie [nom donné par Israël à la Cisjordanie] comme il n'y a pas eu depuis des décennies », a déclaré M. Smotrich dans un communiqué. Deux des 22 colonies annoncées, Homesh et Sa-Nour, sont particulièrement symboliques : situées dans le nord de la Cisjordanie, elles sont en fait des réimplantations, car elles avaient été évacuées en 2005 dans le cadre du retrait israélien unilatéral de la bande de Gaza décidé par le premier ministre d'alors, Ariel Sharon. La colonisation de la Cisjordanie s'est poursuivie sous tous les gouvernements israéliens, de gauche comme de droite, depuis la conquête de ce territoire lors de la guerre israélo-arabe de 1967 et s'est nettement intensifiée sous l'exécutif actuel, en particulier depuis le début de la guerre à Gaza déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque sans précédent du Hamas sur Israël.

Nétanyahou réunit son cabinet de sécurité pour décider des suites de la guerre
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time3 hours ago

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Des soldats israéliens près de la frontière de la bande de Gaza, dans le sud d'Israël, le 6 août 2025. Nétanyahou réunit son cabinet de sécurité pour décider des suites de la guerre (Jérusalem) Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou réunit jeudi en fin d'après-midi son cabinet de sécurité pour décider des suites de la guerre dans la bande de Gaza, où l'extension des opérations de l'armée israélienne semble acquise, malgré les cris d'alarme des familles d'otages. Agence France-Presse « Poursuite du blocus ou conquête de Gaza », « Le moment de décider », résume jeudi la presse israélienne, qui donne pour acquis un élargissement des opérations de l'armée, jusqu'à une conquête totale du territoire palestinien. Le cabinet de sécurité, responsable des questions militaires, se réunira à 18 h locales (11 h heure de l'Est), selon la presse nationale. Le matin même, une vingtaine de proches d'otages ont pris place à bord d'au moins trois embarcations parties du port d'Ashkelon (sud d'Israël) et se sont symboliquement rapprochés des côtes de Gaza pour lancer un cri d'alarme : « Mayday ! Nous avons besoin de toute l'aide internationale pour secourir les otages », ont-ils supplié, jetant des bouées à la mer et criant les noms des captifs du Hamas. PHOTO AMIR COHEN, REUTERS Les familles des otages détenus à Gaza à bord d'un bateau pour rejoindre la frontière maritime de Gaza, afin de réclamer la libération immédiate des otages et la fin de la guerre, le 7 août 2025. Le cabinet de sécurité devrait discuter et approuver un plan visant « à conquérir l'ensemble de la bande de Gaza, y compris la ville de Gaza et les camps de réfugiés » situés dans la bande centrale du territoire, affirme ainsi la radio nationale Kan, qui estime que « l'opération durera cinq mois et nécessitera une mobilisation massive de réservistes ». « Kibbush » L'armée israélienne occupe ou opère actuellement au sol dans près de 75 % de la bande de Gaza, principalement depuis ses positions permanentes dans le territoire le long de la frontière. Elle bombarde partout où elle le juge nécessaire. Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA), 87,3 % du territoire est militarisé par Israël et soumis à des ordres d'évacuation. Les zones non occupées sont aussi les plus peuplées : les villes de Khan Younès et Gaza, les camps de réfugiés de Deir al Balah, dans le centre du territoire. Après près de 22 mois d'une guerre dévastatrice déclenchée par une attaque sanglante du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, la bande de Gaza assiégée par Israël est menacée d'une « famine généralisée » selon l'ONU et est totalement dépendante de l'aide humanitaire, toujours distribuée en quantités largement insuffisantes selon les humanitaires. Quelque 2,4 millions de Palestiniens vivent au quotidien sous les bombes dans cet étroit territoire long de 41 kilomètres et large de six à 12 kilomètres, le long de la côte méditerranéenne. PHOTO DAWOUD ABU ALKAS, REUTERS Des Palestiniens inspectent le site d'une frappe israélienne nocturne sur une maison, à Gaza, le 7 août 2025. Israël avait déjà occupé Gaza en 1967 et implanté un ensemble de 21 colonies israéliennes. Ces colonies ont été démantelées en 2005 avec le retrait unilatéral décidé par le premier ministre d'alors, Ariel Sharon, après 38 ans d'occupation. Mardi, le premier ministre Nétanyahou a réaffirmé les objectifs de guerre fixés à l'armée : « vaincre totalement l'ennemi à Gaza, libérer tous nos otages et s'assurer que Gaza ne constituera plus une menace pour Israël ». « Il n'est pas du tout clair ce que le gouvernement de Benyamin Nétanyahou entend par 'occupation complète' », relève le Times of Israël, à quelques heures des discussions du cabinet de sécurité. « La terminologie hébraïque, utilisant le mot 'kibbush', permet plusieurs interprétations, allant d'un contrôle militaire à court terme de l'ensemble de la bande, dont environ 75 % sont actuellement tenus par l'armée, à une domination militaire israélienne à long terme et à un possible retour des colonies juives », décrypte le quotidien. Ce qui est relativement clair en revanche pour les médias israéliens, ce sont les réserves, voire l'opposition du chef d'état-major de l'armée à un tel plan d'occupation. « Mort et destruction » Si le lieutenant-général Eyal Zamir, nommé en mars dernier par Nétanyahou, ne s'est pas exprimé publiquement, la presse n'a de cesse ces derniers jours de relayer ses mises en garde à l'exécutif contre le « piège » que serait une occupation totale de Gaza, et le danger qu'elle ferait peser sur la vie des otages. L'armée israélienne devra « exécuter » les décisions politiques, a balayé à ce propos mercredi le ministre de la Défense, Israël Katz. L'opinion israélienne s'alarme toujours plus du sort des 49 otages encore retenus à Gaza, dont 27 sont déclarés morts par l'armée. La diffusion par le Hamas et le Djihad islamique de vidéos de propagande montrant deux d'entre eux, très affaiblis et amaigris, ont suscité colère et émotion en Israël, mais aussi à l'étranger. 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Dans Gaza, un porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a fait état de la mort de 33 personnes tuées depuis l'aube par des frappes ou des tirs israéliens, dont huit qui attendaient de l'aide dans le corridor de Moraj, dans le sud.

Une association de pompiers demande la création d'une agence nationale de coordination
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L'année 2025 pourrait passer à l'histoire comme étant l'une des pires au chapitre des feux. (Ottawa) Ottawa doit cesser d'étudier l'idée d'une agence nationale de coordination en cas d'incendies de forêt et doit passer à l'action, croit l'Association canadienne des chefs de pompiers. Émilie Bergeron La Presse Canadienne « Nous appellerons ça comme ils le veulent. Nous avons seulement besoin que ce soit mis en marche », lance en entrevue le président de l'organisation, Ken McMullen. L'Association canadienne des chefs de pompiers (ACCP) souhaite que le Canada s'inspire d'une composante de l'agence américaine de gestion des catastrophes, connue par son acronyme FEMA, plutôt que d'en reproduire l'entièreté. « FEMA est une grosse, grosse, grosse machine qui administre des centaines de millions de dollars et programmes. […] Notre modèle est beaucoup plus simple, moins coûteux », dit M. McMullen. Plus précisément, l'ACCP demande à ce que le gouvernement fédéral se dote d'un bureau d'administration des feux, soit une version canadienne du « US Fire Administrator ». Ce bureau, qui pourrait être composé d'une à deux personnes, s'assurerait que la dispersion de personnel et d'équipement est appropriée partout au pays dans l'éventualité d'incendies de forêt. Ce bureau permettrait aussi aux services de sécurité et incendies d'être à la table de discussion au sujet de politiques gouvernementales qui peuvent, indirectement, avoir un impact sur les incendies. M. McMullen donne en exemple la volonté d'Ottawa d'accélérer la construction de logements. « On entend des choses comme 'Nous devons construire davantage, nous devons construire plus vite et à moindre coût'. Ce que nous n'entendons pas, nous, les chefs de pompiers, c'est que nous devons construire de façon à réduire les risques », déplore-t-il. Le gouvernement canadien étudie depuis plus de deux ans la possibilité de créer une agence d'intervention ou de coordination en cas de catastrophes. La réflexion a commencé dans la foulée de la saison record des incendies de forêt survenue à l'été 2023. L'année 2025 pourrait aussi passer à l'histoire comme étant l'une des pires au chapitre des feux. « C'est prévisible et c'est possible de faire de la prévention de façon différente. Alors nous devons faire un meilleur travail et il n'est pas question de mener des études. L'information est déjà là. Nous devons seulement nous activer et prendre des décisions », tranche M. McMullen, qui est aussi pompier en chef à Red Deer, en Alberta. Selon lui, la tenue des récentes élections fédérales et l'entrée en scène d'un nouveau premier ministre qui a formé, il y a à peine quelques mois, son gouvernement, ont entraîné des délais. L'ACCP n'a pas encore rencontré la nouvelle ministre de la Gestion des urgences, Eleanor Olszewski, mais a échangé avec son bureau. Le ministère de la Sécurité publique a déclaré à La Presse Canadienne que la ministre Olszewski « collaborera étroitement avec ses collègues du cabinet pour explorer et faire avancer des options visant à améliorer la coordination et la capacité d'intervention au niveau fédéral ». Au cours des deux dernières années, Ottawa a étudié divers modèles qui existent dans le monde et a rencontré des experts en gestion des urgences, a-t-on indiqué. « Ces discussions préliminaires ont révélé que toute solution doit refléter les réalités de la fédération canadienne, notamment le leadership des provinces, des territoires, des collectivités locales et des gouvernements autochtones quant à la gestion des situations d'urgence, peut-on lire. Les travaux réalisés à ce jour permettent de définir l'approche développée par le gouvernement actuel. » Sous l'ancien gouvernement de Justin Trudeau, M. McMullen a pu échanger à maintes reprises avec l'ex-premier ministre et des membres de son équipe, mais il note que « ça n'est pas arrivé du jour au lendemain ». « Ça prend beaucoup de temps pour développer des relations », estime-t-il. Or, il a senti que M. Trudeau avait la volonté d'acquiescer à la demande de l'ACCP de créer un bureau national d'administration des feux. « Dire que nous avions espoir à la fin de 2024, c'est probablement un euphémisme. Nous étions extrêmement optimistes », résume le président de l'ACCP. Or, la démission de M. Trudeau, sa prorogation du Parlement, la tenue d'élections, puis la formation d'un nouveau gouvernement ont mis le projet sur la glace, a-t-il raconté. M. McMullen espère que le dossier avancera dès cet automne, avec la reprise des travaux parlementaires.

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