
Quoi savoir avant un séjour dans un tout-inclus
Afin de partir vers une destination tout-inclus en toute tranquillité d'esprit, voici ce qu'il faut savoir avant de prendre l'avion vers son hôtel.
Britanie Sullivan
La Presse
Une tranquillité d'esprit
Les vacances dans un tout-inclus sont populaires, notamment en raison de leur grande simplicité à planifier.
Avant un séjour, « vous payez une seule fois un prestataire qui s'assure de votre transport, de votre hébergement, de vos repas [boissons comprises] et de vos activités », explique Paul Arseneault, professeur en tourisme au département de marketing de l'Université du Québec à Montréal (UQAM).
De connaître à l'avance la somme à payer pour ses vacances permet donc de respecter un budget, ce qui plaint à de nombreuses familles, mais aussi à d'autres voyageurs.
Le prix d'un forfait tout-inclus dépend généralement de la destination, de la période de l'année, de la durée du voyage, des inclusions de l'hôtel et du nombre d'étoiles affiché par les voyagistes (qui est une ligne directrice pour les agences de voyages).
Excursions, repas et pourboires
Dans un tout-inclus, les exclusions sont importantes à considérer avant de s'envoler.
D'abord, certains voyageurs pourraient vouloir s'offrir une excursion ou une activité n'étant pas incluse dans leur forfait.
Dans ce cas, « idéalement, on réserve à l'avance. Cela nous permet de payer en dollars canadiens et, en plus, on est sûr que, par exemple, on va faire du catamaran le mardi, ensuite on va faire telle excursion le jeudi. C'est aussi plus facile pour planifier le budget si l'on y pense à l'avance », fait savoir Julie Carpentier, présidente des agences de voyages Club voyages Mille et une nuits.
De plus, les forfaits tout-inclus comprennent généralement du vin et d'autres boissons alcoolisés. Toutefois, un voyageur pourrait décider de se payer une bouteille de vin ou un verre d'alcool de meilleure qualité. Il pourrait aussi désirer s'offrir un repas spécial.
Également dans un tout-inclus, « il y a du pourboire à donner pour les services reçus. Il faut donc toujours prévoir de petites coupures pour cela », souligne Mme Carpentier.
Pour ce faire, il est recommandé d'avoir de la monnaie locale dans son portefeuille. Mais, à certains endroits, comme à Cuba, un pourboire en argent canadien ou américain est préférable puisqu'il s'agit de devises plus recherchées.
Selon les destinations, des cadeaux peuvent aussi être offerts aux employés. À Cuba encore, puisque l'approvisionnement est plus difficile, des produits sanitaires et des vêtements, entre autres, peuvent être donnés.
L'assurance voyage et autres protections
L'assurance voyage est essentielle afin d'avoir une protection en cas de problèmes de santé, pour l'annulation ou l'interruption d'un voyage, mais aussi pour ses bagages (en cas de vol, perte, endommagement et retard).
Par exemple, « il peut y avoir des enjeux liés aux changements climatiques pour lesquels les compagnies aériennes, même si elles sont tenues à certaines choses, n'ont pas d'obligations légales à vous rembourser », expose Paul Arseneault.
De plus, avant de partir en vacances, « il faut vérifier si des vaccins ou des ordonnances, en cas de maladies du voyageur, sont nécessaires à avoir. On doit aussi s'assurer que notre passeport est valide », déclare Julie Carpentier, qui constate que l'accompagnement d'un conseiller au sein d'une agence de voyages peut faciliter cette planification.
D'autres documents, comme un visa, peuvent être nécessaires pour entrer dans un pays.
Lisez l'article « L'assurance voyage, un indispensable dans sa valise »
Consultez les conseils aux voyageurs et les avertissements par destination du gouvernement du Canada
Les comportements responsables
« En voyage, les gens peuvent perdre un certain sens de l'inhibition, fait remarquer Paul Arseneault. Mais, ce n'est pas parce qu'on est à l'étranger qu'on est libéré du civisme », ajoute-t-il.
Même que certains comportements peuvent être nuisibles à l'environnement, d'où l'importance de faire attention aux abus comme le gaspillage de nourriture, d'eau et d'énergie. Des séjours moins fréquents, mais d'une plus longue durée, peuvent également être privilégiés par les voyageurs. De leur côté, les tout-inclus offrent des milieux favorables pour mettre de côté la voiture.
Qui plus est, « de plus en plus de tout-inclus sont engagés dans un processus d'écocertification. On retrouve, chez les plus jeunes générations surtout, un intérêt pour cela », rapporte le professeur en tourisme.
Puisque le transport est la plus grande source de pollution lors d'un voyage, il faut tout de même tenir compte de l'emplacement éloigné de certains tout-inclus présentant une certification écoresponsable.
Lorsque des certifications sont basées sur les principes du développement durable, elles intègrent la dimension environnementale, mais aussi les dimensions économique et sociale. C'est donc pourquoi les conditions de travail au sein des hôtels sont aussi souvent considérées.
Lisez l'article « Voyager dans un tout-inclus de manière écoresponsable »
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