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Une nouvelle fièvre transmise par une tique recensée en Estrie
Une nouvelle fièvre transmise par une tique recensée en Estrie

La Presse

time17 hours ago

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Une nouvelle fièvre transmise par une tique recensée en Estrie

La tique Dermacentor, aussi appelée « tique américaine du chien », est responsable de la transmission de la « fièvre pourprée des Rocheuses ». Un premier cas de « fièvre pourprée des Rocheuses » transmise par une tique vient d'être détecté en Estrie. Alex Carignan, microbiologiste-infectiologue au CIUSSS de l'Estrie, vient d'alerter les autorités publiques de cette nouvelle bestiole indésirable. Il nous explique pourquoi. Comment le premier cas a-t-il été dépisté ? C'est par un patient qui s'est présenté à l'hôpital, dans l'Estrie. Il présentait une forte fièvre de 40 degrés depuis trois jours, des maux de tête, des douleurs musculaires, puis de la confusion. On n'était donc clairement pas devant un cas de petite infection virale. Mais comme on n'avait jamais encore recensé de fièvre pourprée des Rocheuses ici, ça n'a pas été notre première hypothèse. Je ne pensais pas que ça arriverait avant 5 ou 10 ans. Qu'est-ce qui a vraiment mis la puce à l'oreille, sans mauvais jeu de mots ? PHOTO TIRÉE DE LA PAGE FACEBOOK D'ALEX CARIGNAN Pétéchies caractéristiques de la fièvre pourprée des montagnes Rocheuses. L'apparition des pétéchies – cette inflammation des vaisseaux sanguins – qui sont très caractéristiques de cette infection bien connue dans le sud-est des États-Unis. On en voit aussi dans le nord-est des États-Unis et dans les Rocheuses. Le premier cas a été dépisté au Montana au début des années 1900. Est-ce dangereux ? On a encore peu d'études sur le sujet, mais le taux de mortalité globale – 5 % – est quand même assez élevé. Notre patient, lui, a bien réagi au traitement de doxycycline, l'antibiotique que l'on donne aussi en cas de maladie de Lyme ou d'anaplasmose (une autre infection transmise par une tique différente). Que sait-on de la tique responsable de la nouvelle infection ? Il s'agit de la tique Dermacentor, aussi appelée « tique américaine du chien », qui ne transmet pas la maladie de Lyme. Est-ce à dire que les chiens peuvent être des vecteurs de transmission ? C'est la tique elle-même qui donne l'infection, pas le chien. Il n'est cependant pas impossible qu'une tique qui serait sur un chien sans y être fixée arrive ainsi dans la maison. L'automne dernier, on soupçonne qu'une personne qui dormait avec son chien aurait ainsi été piquée par une tique. Mais tout de même, pas de panique avec les chiens, quoi. Comment se protéger de façon générale ? Comme pour les autres tiques. Des vêtements longs offrent une certaine protection, tout comme les répulsifs à insectes. S'habiller en long, l'été, personne n'a trop envie de faire cela… Assurément. À tout le moins, après une journée dehors, c'est toujours une bonne idée de s'inspecter le corps, bien que les tiques atteignent parfois des régions où elles passent inaperçues, comme le cuir chevelu, les aisselles… J'aime moi-même beaucoup le plein air et personnellement, au retour à la maison, je prends une douche. Encore une fois, si la tique n'est pas encore fixée, on peut avoir une chance de s'en débarrasser comme cela. La tique a été détectée en Estrie. Cette région n'a-t-elle pas déjà sa dose de tiques ? En effet, c'est une région qui est particulièrement favorable à l'établissement de tiques, entre autres en raison de la proximité des États-Unis, comme c'est le cas en Montérégie. Fait à noter, cependant, tous les secteurs ne sont pas touchés de la même manière. En Estrie, le triangle Bromont-Cowansville-Granby est particulièrement en cause. À quel point faut-il être inquiet, vigilant ? J'ai lancé la nouvelle de cette nouvelle tique sur les réseaux sociaux surtout pour sensibiliser les médecins de première ligne, pour qu'ils pensent à cette hypothèse. Les autorités en santé publique, maintenant mises au courant aussi, vont sans doute mettre en place des mécanismes de surveillance. Car oui, elle est à surveiller : si l'infection n'est pas prise en charge adéquatement, elle peut mener à la mort.

Automne critique pour le Dossier santé numérique
Automne critique pour le Dossier santé numérique

La Presse

timea day ago

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Automne critique pour le Dossier santé numérique

Un couloir de l'hôpital du Sacré-Cœur, qui fait partie du CIUSSS du Nord-de-l'Île-de-Montréal Ça passe ou ça casse cet automne pour le Dossier santé numérique, que Québec veut d'abord déployer dans deux régions à partir du 29 novembre. Une « vitrine » pilote qui prend déjà des dimensions colossales : dans le nord de Montréal et en Mauricie–Centre-du-Québec, pas moins de 30 000 personnes doivent suivre des formations allant de 30 minutes à 35 heures. « Au mois de mai, ils nous ont dit que personne ne pouvait prendre de vacances de septembre à janvier-février », dit Isabelle Roy, présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) pour le Nord-de-l'Île-de-Montréal. Après discussions avec le syndicat, la direction a finalement fait marche arrière et permis certains congés limités durant cette période, selon elle. Les membres d'un autre syndicat, l'Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux, ont aussi reçu ce genre de demande, selon un courriel interne obtenu par La Presse, daté de juin. « Considérant que le déploiement du dossier de santé numérique aura lieu le 29 novembre prochain et que notre effort collectif est essentiel à la réussite de ce grand projet organisationnel, certains congés, dont les congés annuels pendant la période automnale, pourraient être restreints afin de permettre une stabilité des ressources au sein même des équipes de travail », mentionne le message. Santé Québec nie pourtant avoir envoyé une telle directive. « Toutefois, une demande a été faite à l'ensemble des gestionnaires concernés ainsi qu'à des formateurs locaux accrédités afin qu'ils soient présents pendant l'ensemble du déploiement du Dossier santé numérique », précise Jean-Nicolas Aubé, porte-parole de l'organisation. Les « formateurs locaux » incluent des membres du personnel formés en premier pour transmettre ensuite leurs connaissances à leurs collègues. Ils peuvent être des employés syndiqués, comme des infirmières, ou des non-syndiqués, comme des médecins. Le déploiement du Dossier santé numérique (DSN) risque également d'être affecté par les moyens de pression des médecins spécialistes contre le projet de loi 106. Car leurs représentants les ont invités dès le printemps dernier à ne plus participer aux tâches qui interfèrent avec leurs « activités cliniques, incluant celles en lien avec l'implantation du DSN ». Ces « moyens de pression » sont maintenus, indique le porte-parole de la Fédération des médecins spécialistes du Québec, Pâris Psychogyios. La Fédération se dit d'ailleurs prête à les « intensifier » si le gouvernement « persiste dans son entêtement à faire adopter » son projet de loi, qui doit lier une partie du salaire des médecins à des indicateurs de performance. Un point de vue qui est loin de faire l'unanimité dans le milieu. « Il y a des moyens plus efficaces de manifester son mécontentement que de saboter son outil de travail », a confié à La Presse un médecin spécialiste du nord de Montréal. Il a requis l'anonymat pour protéger son emploi. Projet pilote Le DSN doit centraliser toutes les données cliniques des patients, y compris les rendez-vous et les prescriptions de médicaments. Le projet pilote dans les CIUSSS du Nord-de-l'Île-de-Montréal et de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec force les directions de ces établissements à redoubler de précautions. Le lancement est prévu un samedi pour diminuer les impacts d'un éventuel échec. En Mauricie–Centre-du-Québec, Santé Québec a décidé de repousser le lancement dans plusieurs villes, à la demande du CIUSSS, tel que l'avait d'abord rapporté Radio-Canada en juin. « Afin de limiter les risques et de soutenir les soins et services à la population, nous avons été à l'écoute des préoccupations formulées par les équipes, et avons adapté l'échéancier de déploiement en deux phases », explique Jean-Nicolas Aubé, dans un courriel à La Presse. Les établissements de santé situés à Shawinigan et Drummondville, notamment, iront de l'avant dès novembre. Mais les autres, dont ceux de Trois-Rivières et Victoriaville, attendront une « seconde phase » en mai 2026, explique Patricia Mailhot, présidente de la FIQ pour la région. « Peut-être que le scandale SAAQclic les a poussés à vouloir diviser ce très gros projet », avance-t-elle. Santé Québec demande plus d'argent Radio-Canada rapportait en juin des dépassements de coûts de 136 millions de dollars dans ce projet pilote, par-dessus les 307 millions estimés pour le projet au tableau de bord. « Des sommes supplémentaires sont requises pour compléter le projet avec succès notamment pour le volet formation », confirme Jean-Nicolas Aubé. Il précise que le gouvernement a fait « une revue rigoureuse du projet ». « Des discussions sont en cours entre Santé Québec et le gouvernement, nous ne commenterons pas davantage à ce stade-ci », dit-il. En outre, l'agence demande aussi des fonds supplémentaires pour un autre grand projet qui accuse aussi d'importants retards et dépassements de coûts : le Système d'information des finances, de l'approvisionnement et des ressources humaines (SIFARH). Le programme, qui doit permettre de centraliser la gestion interne du système de santé, coûtera finalement plus de deux fois plus cher que prévu : sa facture est maintenant évaluée à 430 millions, selon le tableau de bord des projets informatiques. L'échéancier du projet est aussi repoussé de deux ans, à 2028. Santé Québec a décidé de le scinder en deux : un volet pour les finances et l'approvisionnement, et un autre pour les ressources humaines. Pour le premier, l'agence dit être en discussions avec Québec pour « redéfinir les paramètres du projet ». Quant à l'autre volet sur les ressources humaines, mystère : il serait « en cours d'analyse », dit simplement Santé Québec. Avec la collaboration de Marie-Eve Cousineau, La Presse

L'emplacement du futur stationnement dérange le voisinage
L'emplacement du futur stationnement dérange le voisinage

La Presse

time28-07-2025

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L'emplacement du futur stationnement dérange le voisinage

Stationnement en surface près du pavillon Rosemont de l'hôpital Maisonneuve-Rosemont, dans l'est de Montréal Pollution, circulation, éclairage et bruit constant : l'emplacement du futur stationnement étagé de l'hôpital Maisonneuve-Rosemont inquiète des résidants du secteur, qui se désolent de la perte d'un espace vert. « Un stationnement de ce type, à aire ouverte de 670 places, sur une rue résidentielle, il n'y a aucun autre endroit où ça existe au Québec », lance Micho Marquis-Rose, qui habite sur la rue Chatelain, tout près de l'hôpital Maisonneuve-Rosemont. Comme plusieurs de ses voisins, il est préoccupé par le projet du CIUSSS de l'Est-de-l'Île-de-Montréal de construire un vaste stationnement étagé pour les employés de l'hôpital, sur un espace vert situé dans sa rue, au nord du boulevard Rosemont, d'ici le printemps 2027. Le terrain fait partie du « noyau des anciens ruisseaux », l'un des sept secteurs identifiés comme ayant un potentiel de biodiversité dans le Plan directeur de l'arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Terrain gazonné rue Chatelain, près du boulevard Rosemont, sur lequel est projetée la construction d'un stationnement par le CIUSSS de l'Est-de-l'Île-de-Montréal On y trouve un ruisseau entouré de toute une faune, font valoir les citoyens. Le CIUSSS évoque plutôt un « fossé de drainage qui se remplit selon les précipitations ». À l'origine, la structure était prévue plus à l'est, à l'angle des boulevards Lacordaire et Rosemont, mais les plans ont changé afin de conserver le stationnement en surface de plusieurs centaines de places qui se trouve déjà à cet endroit. La facture du projet est estimée à 46,7 millions, soit beaucoup moins que les 125 millions prévus en 2022. INFOGRAPHIE LA PRESSE Depuis, une mobilisation citoyenne s'est organisée. « En 2025, c'est un peu inacceptable d'avoir un projet comme ça. Enlever un espace vert et mettre une grosse affaire de béton, ça va à l'encontre de tout ce qu'on essaie de faire comme société », affirme Patricia Hurtubise, qui affiche haut et fort son indignation sur des pancartes devant son domicile. « Quand tu démarres une voiture, ce sont les premières minutes qui sont les plus polluantes. Nous, on va vivre ça 670 fois, trois fois par jour, parce qu'il y a trois [quarts de travail] à l'hôpital, et ce tous les jours, avec fort probablement une hausse du trafic dans les rues locales », ajoute la Montréalaise. Elle s'inquiète aussi des effets collatéraux sur les enfants, un centre de la petite enfance (CPE) se trouvant à côté du futur stationnement. Encore des accommodements possibles ? Selon Micho Marquis-Rose, tout ce qui entoure le projet est « très flou ». « On comprend qu'ils veulent privilégier ce terrain à tout prix, mais personne ne nous avance vraiment d'explications claires pour le justifier. Ça manque de transparence », dit-il. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Patricia Hurtubise et Micho Marquis-Rose résident non loin de l'espace vert convoité par le CIUSSS et s'opposent à la construction projetée d'un stationnement étagé à cet endroit. Membre du comité « bon voisinage » instauré par le CIUSSS avec les résidants, Véronique Rousseau lui donne raison. « Dès la première rencontre avec eux, on a senti que c'était déjà coulé dans le béton que le stationnement allait être là. On n'a jamais senti d'ouverture à réellement nous écouter », affirme-t-elle. La pertinence même d'un stationnement devrait être remise en cause, avance-t-elle. « Avec le tramway qui s'en vient éventuellement, on peut se demander si on va se retrouver avec un stationnement vide à un moment donné. Sauf que nous, on aura le bruit et l'éclairage 24 heures sur 24 », note Mme Rousseau. On le veut, l'hôpital. L'est de la ville en a besoin et c'est crucial, mais on ne comprend pas pourquoi de l'argent est mis dans un stationnement mal réfléchi. Micho Marquis-Rose Au CIUSSS, le porte-parole Luc Fortin rétorque que différents scénarios ont été étudiés, prenant en considération des critères comme « la sécurité des piétons, les impacts sur la fluidité des transports, l'intégration à la trame urbaine et les impacts environnementaux ». PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Un ruisseau entouré de toute une faune traverse le terrain, font valoir les citoyens. Le CIUSSS évoque plutôt un « fossé de drainage qui se remplit selon les précipitations ». « Toutes ces analyses ont été effectuées et elles ont mené à l'identification de l'endroit où sera construit le stationnement étagé », poursuit-il. Réduction des nuisances Pendant la construction, l'organisation prévoit plusieurs mesures de mitigation, comme l'arrosage des surfaces du chantier et les excavations de « profondeur modérée », pour limiter la quantité de poussière. Quant au bruit, on précise que les travaux seront réalisés dans le respect des horaires municipaux, soit de 7 h à 19 h du lundi au samedi et de 10 h à 19 h le dimanche. « L'utilisation d'équipements à faible émission sonore et l'installation de clôtures munies de filets pare-vue et pare-poussière » sont aussi prévues, explique le porte-parole Luc Fortin. Enfin, pour l'entrée du futur stationnement, « une analyse de l'impact sur la circulation est toujours en cours », affirme le porte-parole. « Les résultats préliminaires indiquent toutefois qu'aucune augmentation du débit de circulation n'est anticipée dans les rues locales, grâce à la mise en place de mesures de mitigation, notamment la fermeture du mail central sur [le boulevard] Rosemont à trois endroits », fait-il valoir. L'arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie n'a « aucun pouvoir sur le projet », explique son porte-parole, Samuel Dion, parce que la rénovation de l'hôpital relève du gouvernement et « n'est pas assujettie aux règlements municipaux ». Des rencontres ont cependant eu lieu avec le voisinage et l'arrondissement analysera des mesures d'apaisement de la circulation pour assurer la sécurité du public.

La vie en CHSLD, nouvel angle
La vie en CHSLD, nouvel angle

La Presse

time10-07-2025

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La vie en CHSLD, nouvel angle

L'exposition se tient au bel Écomusée du fier monde, dans le quartier Centre-Sud. La photographe mexicaine Andrea Calderón Stephens est venue au Québec pour poursuivre ses études en arts, à l'UQAM. Lorsqu'elle a décroché un emploi de monitrice en loisir dans un CHSLD, elle ne savait pas dans quoi elle s'embarquait. Littéralement. « Je ne savais pas ce qu'était un CHSLD, dit-elle, riant de sa naïveté à rebours. J'ai simplement répondu à une annonce pour travailler avec des personnes âgées. » Andrea Calderón Stephens signe une exposition de 85 photographies noir et blanc qui montrent la vie dans 17 centres montréalais. Ses photos sont exposées tout l'été à l'Écomusée du fier monde. PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE La photographe Andrea Calderón Stephens Ce grand projet socioartistique témoigne de tout le bien-être que les ateliers de loisir apportent aux résidants, surtout des personnes âgées. La direction du CIUSSS du Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal y a vu une occasion de montrer la vie en CHSLD sous un nouvel angle. « On vient de vivre la COVID. On a été rudement écorchés. On est restés écorchés, confie Andrée Méthot, qui est responsable du service d'animation et de loisir pour les centres du CIUSSS. Quand je vais à la banque demander un prêt, je dis que je travaille dans le réseau de la santé. On ne dit plus CHSLD. » D'où cette fierté de montrer (enfin) autre chose : son équipe comprend 50 intervenants et 70 préposés aux loisirs auxquels s'ajoutent plus de 300 bénévoles et une centaine de stagiaires. Cette solide brigade a le mandat d'animer le milieu de vie. Ralentir La photographe a capté leur quotidien. On y voit la vie, toute simple, mais belle. Des gens qui font des ateliers de musique, de création ou du vélo. Car oui, des résidants à mobilité réduite ont pu refaire du vélo, équipé de ce qui ressemble à un vélo-cargo qui permet à un cycliste de pédaler pour deux. Ces personnes âgées ont ainsi fait le Tour de l'île. D'autres ont fait de la voile. Il y a des moments moins sportifs. Une partie de poker. Une exposition en réalité virtuelle. La sortie à la crème glacée qui fait du bien ou la visite de clowns qui fait rire. Vivre à loisir – Le bonheur à tout âge PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE La photographe a dû obtenir l'autorisation de tous les résidants qui se retrouvent sur les photos. Certains se sont éteints depuis. PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE L'exposition montre la vie toute simple dans des centres de soins. PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE À l'origine, le projet visait à montrer aux gens de l'extérieur comme il y a aussi de bons moments dans les CHSLD ; il est aussi devenu très porteur pour le personnel et les habitants des centres. PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE Les préposées et animateurs et leur relation avec les résidants sont aussi mis en lumière. PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE Andrea Calderón Stephens a voulu montrer qu'il y avait aussi de la joie dans les centres d'hébergement. PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE 1 /6 Andrea Calderón Stephens voulait mettre en lumière les préposées et animateurs qui sont beaucoup issus de la diversité ; montrer ces ponts qui se bâtissent sans qu'on voie vraiment. La photographe souhaitait aussi que son travail reflète le rythme de la vie en CHSLD. Lent. Ce que j'ai appris à développer, en travaillant là, c'est de faire cet espace pour l'autre. Pour aller à la rencontre de l'autre. De ne pas imposer qui je suis ou ce que j'ai à dire parce que je suis mal à l'aise avec un silence. Il y a beaucoup de choses dans ces silences. Andrea Calderón Stephens Andrée Méthot, qui est au cœur du projet, confirme. « Tu entres dans un autre monde, en termes de rythme [dans les CHSLD]. Quand tu poses une question, il y a un délai de réponse. Si tu attends la réponse, elle viendra. » Sauf que c'est inhabituel, cette attente, et ça demande un ajustement pour faire confiance aux silences. Il y a beaucoup de tendresse dans l'exposition Vivre à loisir – Le bonheur à tout âge. Celles qui l'ont montée en sont fières. Bien sûr, cela sera très valorisant pour les gens qui vivent et travaillent dans les résidences, mais ce rayonnement est beaucoup destiné à la population en général. Pour montrer la vie dans ces résidences. La vieillesse, aussi. « Est-ce qu'on incarne quelque chose qu'on ne veut pas voir ? demande à voix haute Andrée Méthot. Le vieillissement ? On ne veut pas être dépendant, on ne veut pas être malade, on ne veut pas être vulnérable. On ne veut pas être vieux. Le CHSLD incarne ça. Mais ça n'est pas que ça. » Et c'est très clair dans l'exposition Vivre à loisir, présentée à l'Écomusée du fier monde jusqu'au 7 septembre. Consultez la page de l'exposition

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