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2 days ago
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Chloe Kelly, un tir surpuissant qui bat des records même en Premier League
D'après les données de la « Connected Ball Technology », la frappe de Chloe Kelly en finale de l'Euro 2025 contre l'Espagne (1-1, 3-1 aux t.a.b.) a été enregistrée à 110 km/h. Plus rapide que celle d'Isak, record de Premier League la saison dernière avec un tir envoyé à 109 km/h. 110 km/h. D'après les données de la « Connected Ball Technology », c'est la vitesse à laquelle Chloe Kelly a inscrit son tir au but, contre l'Espagne en finale de l'Euro (F), qui a permis à l'Angleterre de signer un back-to-back en remportant sa deuxième compétition continentale consécutive (1-1, 3-1 aux t.a.b.). La puissance de sa frappe a battu celle d'Alexander Isak, enregistrée à 109 km/h, qui détient le record de la saison dernière en Premier League. Ce n'est pas la première fois que l'attaquante d'Arsenal fait parler d'elle pour sa puissance dans les tirs. En effet, lors des huitièmes de finale de la Coupe du monde 2023 contre le Nigeria (0-0, 4-2 aux t.a.b.), l'Anglaise de 27 ans avait décoché un tir en pleine lucarne à 111 km/h, soit plus rapide que n'importe quel but inscrit en Premier League la saison 2022-2023. Et, encore une fois, ce tir surpuissant avait permis à l'Angleterre de remporter le match décisif. Pour conquérir son deuxième Euro, l'Angleterre a fait du retournement de situation sa marque de fabrique
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4 days ago
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Euro 2025 : l'Angleterre de nouveau sacrée après des tirs au but insoutenables face à l'Espagne
FOOTBALL - Encore une fois menées, les Anglaises, insubmersibles, ont réussi l'exploit de renverser ce dimanche 27 juillet en finale de l'Euro les Espagnoles, championnes du monde en titre, et de conserver leur couronne de reines d'Europe grâce à leur héroïne Chloe Kelly (1-1, tab 3-1), autrice du tir au but vainqueur. À Bâle vers 21 heures, le bonheur et l'émotion des Lionesses étaient immenses, à l'image des larmes de la jeune Michelle Agyemang (19 ans) ou celles de l'ancienne Lucy Bronze (33 ans), et de la danse de leur entraîneuse, Sarina Wiegman. Portées par un esprit collectif et une solidarité pleine de hargne, les joueuses de la Néerlandaise de 55 ans, - qui fait elle l'exploit de remporter son troisième Euro -, sont rentrées dans les têtes du meilleur collectif du monde pour l'achever aux tirs au but. Une nouvelle séance de tirs au but Comme chez elles à Wembley en 2022 et comme en quart et en demi-finale cette année, elles ont attendu la fin du temps réglementaire pour rester sur le toit de l'Europe, au terme d'un match intense de bout à bout. Et les statistiques sont parlantes : les Anglaises ont gagné cette édition en ne menant que pendant quatre minutes et 52 secondes sur l'ensemble des phases à élimination directe (temps additionnel inclus), selon le statisticien Opta. En face, l'Espagne a été menée seulement pendant 4 minutes sur l'ensemble du tournoi, montrant encore une fois l'exploit des Lionesses. Grâce à leur gardienne Hannah Hampton, qui a arrêté deux tirs (ceux de Bonmati et de Caldentey), et aux buteuses Alex Greenwood, Niamh Charles, et bien sûr Chloe Kelly, elles restent championnes d'Europe, malgré deux arrêts de Cata Coll sur Beth Mead et Leah Williamson. « Nous n'abandonnons jamais » Cette finale a été à l'image du tournoi des Anglaises : elles ont attendu d'être menées pour montrer leur visage de combattantes. « Cette équipe montre exactement ce que signifie être Anglaise. Je suis tellement fière en ce moment », a réagi Chloe Kelly. Battues par les Bleues (2-1) pour leur premier match, les Anglaises se sont réveillées et ont fait preuve de résilience, réussissant à revenir au score dans les dernières minutes en quart (2-2, tab 3-2) et en demi-finale (2-1, a-p), puis en réussissant à pousser les Espagnoles en prolongation, avant de les achever aux tirs au but. « Nous n'abandonnons jamais, nous continuons simplement à nous battre, et c'est ce que nous avons fait aujourd'hui », a poursuivi Hannah Hampton. Le meilleur exemple de ce combat acharné est la solidité du milieu qui a tenu le choc face à l'entre-jeu espagnol composé de stars, Aitana Bonmati, Alexia Putellas et Patri Guijarro. Elles ont en tout cas eu les félicitations du roi Charles III, dans un message diffusé sur X. « Alors que vous rentrez à la maison avec le trophée que vous aviez déjà soulevé à Wembley il y a trois ans, c'est une immense fierté de voir que, grâce à votre talent et à un formidable esprit d'équipe, vous avez su donner tout son sens à ces mots. Pour cela, vous avez toute l'admiration et la gratitude de ma famille », a écrit le souverain britannique. « Le prochain défi est de ramener la Coupe du monde en 2027, si possible ! », conclut-il, un trophée que les Anglaises, vice-championnes du monde, n'ont encore jamais soulevé. Mais où elles figureront sans aucun doute de nouveau parmi les favorites.
L'Équipe
4 days ago
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Pour conquérir son deuxième Euro, l'Angleterre a fait du retournement de situation sa marque de fabrique
Menées par l'Espagne, les Anglaises ont encore eu les ressources pour égaliser, s'offrir une prolongation et s'imposer aux tirs au but (1-1, 3-1 au t.a.b). Elles conservent leur couronne européenne, ce que seule l'Allemagne était déjà parvenue à faire. Chloe Kelly ensevelie par ses coéquipières devant le kop anglais en transe, Michelle Agyemang à genoux sur la pelouse en larmes réconfortée par Jess Carter, Lucy Bronze, cuisse droite bandée par le staff médical qui va saluer les Espagnoles tandis que les supporters chavirent de bonheur sur l'air de Sweet Caroline qu'ils reprennent en choeur... Les Lionesses ont vécu dimanche à Bâle un moment so good comme le disent les paroles de la chanson de Neil Diamond devenue l'hymne de cette sélection décidément insubmersible voire indestructible. Les Anglais qui aiment tant honorer leurs héros et héroïnes avec des statues vont sans doute prochainement en ériger une pour Kelly. Déjà buteuse providentielle en finale il y a trois ans à Wembley face à l'Allemagne (2-1, a.p.), la joueuse d'Arsenal a remis ça dimanche en marquant le tir au but victorieux qui a offert à l'Angleterre son deuxième Euro de suite. Une performance que seule l'Allemagne, huit fois vainqueur de la compétition, était parvenue à réaliser. Battues lors de leur premier match par la France (1-2), les Lionesses ont ensuite réalisé un tournoi « chaotique et absurde » selon les mots de leur sélectionneuse Sarina Wiegman, où le suspense s'est invité lors des trois derniers matches avec des retournements de situation incroyables. Menées à chaque fois lors des rencontres à élimination directe, elles ont toujours réussi à sortir victorieuses de leurs confrontations. Wiegman a même esquissé quelques pas de danse après le coup de sifflet final après s'être adjugé son troisième Euro (1 avec les Pays-Bas, 2 avec l'Angleterre), et son troisième trophée en cinq finales, ainsi que la défenseuse et capitaine Leah Williamson, avaient juré que l'Angleterre ne jouait pas sciemment avec les nerfs de ses suiveurs et supporters. Mais une fois de plus, il fallait avoir le coeur bien accroché pour suivre jusqu'au bout ce match marqué par une troisième prolongation pour les Britanniques et une deuxième séance de tirs au but qu'elles ont remporté alors que les Espagnoles ont finalement craqué. Le changement tactique de Wiegman déterminant Déjà cueillies à froid en début de rencontre, les championnes du monde concédaient la première grosse occasion quand Leah Williamson lançait parfaitement Alessia Russo dans le dos de Laia Aleixandri. Mais Russo perdait son duel face à Cata Coll, la gardienne espagnole, puis Ona Batlle dégageait le ballon juste devant Lauren James, en embuscade (3e). Cette petite alerte eut le mérite de réveiller la Roja, incroyablement juste dans le petit jeu, qui reprenait possession du ballon. Les joueuses de Montserrat Tomé trouvaient la faille à la suite d'une longue séquence de possession conclue par un centre de Batlle pour la tête de Mariona Caldentey qui ne laissait aucune chance à Hannah Hampton (25e). Les mauvaises nouvelles s'accumulaient pour les Britanniques qui perdaient James touchée à la cheville droite, blessure pour laquelle elle était déjà incertaine avant la rencontre (39e). L'entrée de Chloe Kelly - plus tôt que prévu - à sa place, donnait de l'allant aux Anglaises tout comme le changement tactique de Wiegman après la pause, passant son équipe en 3-4-3. Bronze montait d'un cran et les Anglaises gênaient considérablement la Roja. Les notes d'Angleterre-Espagne Sur un centre de Kelly, Russo, oubliée par Irene Paredes, devançait Aleixandri pour remettre logiquement les deux formations à égalité (57e). Kelly, encore elle, obligeait Coll à une superbe parade du bout des doigts pour éviter le deuxième but des Lionesses (69e). La réponse ibérique venait de Claudia Pina, entrée à la place d'une Alexia Putellas trop discrète (71e), dont la frappe puissante était sortie d'une manchette par de Hampton (74e). Aucune des deux formations ne cédait dans le temps réglementaire et on partait finalement pour une nouvelle prolongation. Les trente minutes supplémentaires ne suffisaient pas non plus à désigner les championnes d'Europe et c'est finalement la séance de tirs au but qui départageait les deux finalistes. Beth Mead, autre héroïne du dernier Euro, se voyait contrainte de retirer car ses deux pieds touchaient le ballon en glissant sur sa première tentative, selon la nouvelle règle entrée récemment en vigueur. Sa deuxième frappe était sortie par Coll. Caldentey, Aitana Bonmati et Salma Paralluelo rataient également leurs tirs, les deux premiers arrêtés par Hampton, le troisième pas cadré. Williamson était mise en échec par Coll, mais Alex Greenwood, Niamh Charles et surtout Kelly, donc, envoyaient l'Angleterre vers ce back-to-back tant espéré. « Mon équipe ne méritait pas de perdre, mais le football est un sport où ce n'est pas toujours la meilleure équipe qui gagne », a assuré Tomé, amère. Pourtant, déjà victorieuse de la Ligue des champions avec Arsenal face au FC Barcelone (1-0) en mai dernier, l'Angleterre a prouvé de nouveau dimanche soir qu'elle était bel et bien la place forte actuelle du football au féminin. Et c'est so good !
L'Équipe
4 days ago
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À la grâce de Kelly : l'attaquante à nouveau décisive dans le sacre européen de l'Angleterre
Comme il y a trois ans, l'attaquante anglaise Chloe Kelly a joué un grand rôle dans le sacre de son pays, dimanche, en délivrant une passe décisive avant de marquer le tir au but vainqueur. Toujours aussi décisive dans les matches importants, Chloe Kelly a pourtant changé une habitude. Cette fois, elle n'a pas retiré son maillot. Après avoir déjà marqué le but vainqueur de l'Angleterre, il y a trois ans en finale du dernier Euro remporté à domicile (2-1 a.p. contre l'Allemagne), l'attaquante avait ôté sa tunique dans l'euphorie, offrant une image rare, restée dans l'histoire. Après son tir au but victorieux qui a offert le doublé aux Lionesses, dimanche face à l'Espagne (1-1, 3-1 aux t.a.b.), l'héroïne de tout un royaume s'est montrée plus pudique. En se jetant dans les bras de ses coéquipières. Remplaçante durant tout le tournoi, sa sélectionneuse Sarina Wiegman préférant aligner Lauren James et Lauren Hemp sur les ailes, Kelly (27 ans) n'a pas bronché. Au vu de son pedigree, la joueuse d'Arsenal, récemment couronnée en finale de la Ligue des champions, aurait pu réclamer plus de temps de jeu (282 minutes au total dans cet Euro, soit une moyenne de 56 minutes par match). Mais ce n'est pas son genre. Elle a préféré attendre son heure, les matches à élimination directe, pour faire parler d'elle. Un retour au premier plan avant l'Euro En quarts de finale contre la Suède (2-2, 3-2 aux t.a.b.), la supersub a d'abord délivré une passe décisive pour Lucy Bronze (79e), avant de faire parler son expérience en transformant déjà son tir au but. En demies, c'est elle qui s'est chargée de qualifier son équipe encore dans le money-time (119e), sans trop en faire après la rencontre, rappelant juste son parcours accidenté. « J'avais envie d'arrêter le football, ce qui vous rend encore plus reconnaissant pour ces moments, et vous donne envie de profiter de chaque minute », confiait l'ancienne joueuse de Manchester City, peu utilisée en début de saison. Pour surmonter sa déprime, Kelly était rentrée « à la maison » en janvier, trouvant refuge à Arsenal, en prêt au sein de son club formateur. Une décision salvatrice qui a relancé sa carrière mouvementée, marquée par un forfait aux JO de Tokyo en 2020 (ligaments croisés) et par une défaite en finale de la dernière Coupe du monde (0-1 contre l'Espagne). Son retour au premier plan lui a permis d'être appelée pour l'Euro. Arrivée en pleine confiance, l'attaquante (58 sélections, 9 buts) a parachevé son oeuvre avec une merveille de centre pour Alessia Russo (57e). Avant d'envoyer son pays au firmament. « Toutes les histoires devraient avoir des fins heureuses », estimait Kelly au début du mois, en signant définitivement à Arsenal. La porte-bonheur de l'Angleterre ne croyait pas si bien dire. Les notes d'Angleterre-Espagne : Kelly et Hampton, le meilleur pour la fin
Le Parisien
4 days ago
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Angleterre-Espagne : les chiffres fous de la victoire anglaise à l'Euro 2025
Chloe Kelly, auteure du tir au but décisif face à l'Espagne en finale de l'Euro 2025 ce dimanche soir, le résume bien : cette Angleterre est « magique ». « Cette équipe montre exactement ce que signifie être Anglaise. Je suis tellement fière en ce moment », a lâché l'attaquante d'Arsenal sur la pelouse, quelques minutes après le deuxième sacre de suite de sa sélection, trois ans après l'Euro 2022 à domicile. Comment lui donner tort après le scénario de cette finale et, plus globalement, de la compétition ? « Être Anglaise », comme le dit Chloe Kelly, c'est ne jamais rien lâcher malgré l'adversité, malgré les vents contraires. En quarts de finale face à la Suède, les joueuses de Sara Wiegman étaient menées 2-0 jusqu'à la 79e minute avant de s'imposer aux tirs au but. En demi-finale, elles étaient menées 1-0 par l'Italie jusqu'à la 97e minute, dans le temps additionnel de la deuxième période, avant d'égaliser et de s'imposer à la 119e minute de la prolongation sur un but de… Chloe Kelly. Au total, les statisticiens d'Opta nous indiquent que l'Angleterre n'aura mené au score que 4 minutes et 52 secondes sur les trois matchs de la phase à élimination directe ! Tout l'inverse de l'Espagne qui n'aura été menée… que 4 minutes sur l'ensemble du tournoi (six matchs). De quoi éprouver quelques regrets pour la Roja. D'autant qu'elle a rencontré une Angleterre épuisée, qui a donc disputé trois prolongations et deux séances de tirs au but. Un scénario inédit pour une sélection féminine lors d'une compétition majeure (Coupe du monde ou Euro). Mais quelque chose de « magique » porte donc cette Angleterre. Sans doute en partie grâce à Sara Wiegman, la meilleure sélectionneuse de l'histoire. La Néerlandaise a disputé les cinq dernières finales majeures à la tête des Pays-Bas puis de l'Angleterre : 3 Euro (2017, 2022, 2025) et 2 Mondiaux (2019, 2023). Pour remporter trois fois la compétition européenne. Et ce n'est pas non plus un hasard si l'Angleterre s'impose lors d'une séance de tirs au but. Sous les ordres de Wiegman, elle a remporté les quatre séances disputées. Par trois fois, la buteuse décisive se nommait Chloe Kelly. « Magique », on vous dit.
