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Guerre en Ukraine : Zelensky tend la main à la Russie et Poutine pour de nouveaux pourparlers
Guerre en Ukraine : Zelensky tend la main à la Russie et Poutine pour de nouveaux pourparlers

Le HuffPost France

time4 days ago

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Guerre en Ukraine : Zelensky tend la main à la Russie et Poutine pour de nouveaux pourparlers

INTERNATIONAL - Nouvelle main tendue en direction du Kremlin. Après 1 243 jours de guerre en Ukraine, soit trois ans et pratiquement cinq mois, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé ce samedi 19 juillet à la Russie de tenir de nouveaux pourparlers la semaine prochaine. Dans son message quotidien aux Ukrainiens, le chef d'État a tenté de relancer les efforts pour parvenir à la paix, alors que les négociations sont restées en suspens depuis une rencontre infructueuse en juin dernier. Les deux rencontres successives à Istanbul entre délégations russe et ukrainienne n'avaient guère apporté d'avancées sur un cessez-le-feu, ne débouchant que sur des échanges de prisonniers et de corps de soldats tués. Selon les déclarations du président ukrainien, son secrétaire du Conseil de sécurité Roustem Oumerov a « proposé une nouvelle rencontre avec la partie russe la semaine prochaine ». « Il faut relancer les négociations », a-t-il ajouté. Le président ukrainien s'est aussi dit prêt à négocier directement avec son homologue russe Vladimir Poutine. « Une rencontre au plus haut niveau est nécessaire pour véritablement assurer la paix », a-t-il martelé. Lors des dernières négociations en juin, la Russie avait à nouveau présenté des exigences maximales, incluant la cession par l'Ukraine de quatre régions et le renoncement à toute aide militaire occidentale. Kiev avait rejeté ce qu'elle avait qualifié d' « ultimatums », et avait mis en doute la disposition de Moscou à négocier un cessez-le-feu. Pression américaine sur Moscou Cette main tendue intervient au moment d'un léger retour en force de l'Ukraine, bien aidée par un nouveau train de sanctions européennes prises contre la Russie vendredi. Après ces nouvelles sanctions de l'UE, Volodymyr Zelensky avait d'ailleurs estimé qu'il s'agissait d'une « décision essentielle et qui arrive au bon moment, en particulier à l'heure actuelle, où la Russie intensifie la brutalité des frappes contre nos villes et nos villages ». Le retour du soutien de Donald Trump à son homologue ukrainien a sans doute joué dans le timing de cette nouvelle proposition. Car pour rappel, le président américain avait donné lundi dernier à la Russie un ultimatum de 50 jours pour mettre fin à la guerre en Ukraine sous peine de sanctions sévères. Il avait par la même occasion annoncé un réarmement massif de Kiev à travers l'Otan. Donald Trump s'était également dit « déçu » par le président russe Vladimir Poutine, à l'origine de l'invasion de l'Ukraine en février 2022. « Je pensais que nous aurions un accord il y a deux mois, mais ça ne semble pas se concrétiser », a-t-il dit à la Maison Blanche, au côté du secrétaire général de l'Otan, Mark Rutte. « Par conséquent, nous allons mettre en place des droits de douane secondaires », c'est-à-dire contre les alliés de Moscou. « Si nous n'avons pas un accord d'ici 50 jours, c'est très simple, (les droits de douane) seront à 100 % et c'est comme ça », avait-il ajouté. De son côté, le Kremlin a affirmé être prêt à poursuivre des négociations avec l'Ukraine, après les menaces américaines et l'ultimatum de 50 jours imposé par Donald Trump.

Nucléaire : c'est quoi le « snapback », cet outil diplomatique que la France menace d'activer contre l'Iran ?
Nucléaire : c'est quoi le « snapback », cet outil diplomatique que la France menace d'activer contre l'Iran ?

Le Parisien

time15-07-2025

  • Le Parisien

Nucléaire : c'est quoi le « snapback », cet outil diplomatique que la France menace d'activer contre l'Iran ?

Comment forcer l'Iran à revenir à la table des négociations sur le nucléaire ? Selon Jean-Noël Barrot, le ministre des Affaires étrangères, la France pourrait activer le « snapback », un « levier extrêmement puissant », dont disposent les pays membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, pour inciter Téhéran à reprendre les discussions . « Si l'Iran (…) se refuse à négocier un encadrement strict et durable de son programme nucléaire, alors la France, avec ses partenaires européens, peut, par une simple lettre à la poste, réappliquer à l'Iran l'embargo mondial sur les armes, sur les équipements nucléaires et sur les banques et assurances, qui avait été levé il y a 10 ans », a expliqué le chef de la diplomatie française samedi soir sur LCI. Pour comprendre, il faut remonter à 2015, lors de la signature de l'accord de Vienne sur le nucléaire iranien entre l'Iran et les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (États-Unis, Chine, Russie, France, Royaume-Uni) ainsi que l'Allemagne. Cet accord, entériné par la résolution 2231 , prévoit la levée progressive des sanctions contre Téhéran en échange de l'engagement de ce dernier à ne pas se doter de l'arme nucléaire. Mais en cas de manquement de l'Iran à ses obligations, l'une des clauses de cet accord permet de réimposer (« snapback » en français) toutes les sanctions prévues, sans possibilité de veto d'un autre État. Pour ça, il faut qu'un « État participant » à l'accord de Vienne constate une violation « significative » de l'accord et saisisse le Conseil de sécurité d'une plainte sur le « non-respect notable d'engagements d'un autre participant », selon la résolution 2231 . C'est ce dispositif que la France, mais également le Royaume-Uni et l'Allemagne, menacent d'utiliser. Car ce dispositif ne peut plus être utilisé par les États-Unis depuis 2018. À l'époque, Donald Trump avait créé la surprise en annonçait le retrait du pays de l'accord de 2015 et le rétablissement des sanctions à l'égard de Téhéran, qui respectait pourtant l'accord à l'époque, selon l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Pour Thierry Coville, chercheur à l'Iris, la situation est contradictoire : « On agite cette menace en reprochant à l'Iran de ne pas respecter l'accord. Mais historiquement, ce sont les États-Unis qui ne l'ont pas respecté en premier. Et derrière, les Européens ont été inactifs », constate-t-il. Car si l'Union européenne avait assuré son attachement au texte, le dispositif initialement envisagé par Bruxelles pour compenser le retour des sanctions américaines a peiné à se concrétiser. Des entreprises ont été contraintes de quitter l'Iran, confronté à une inflation galopante et une crise économique. La France va-t-elle vraiment activer ce levier diplomatique ? « C'est un vrai dilemme », estime Clément Therme, qui évoque « une polycrise » concernant l'Iran. « D'un côté, il y a effectivement cette crise nucléaire, mais il y a aussi la question de la menace balistique iranienne, des droits humains dans le pays, mais aussi le sort des otages français (Cécile Kohler et Jacques Paris et Lennart Monterlos) », détaille Clément Therme. En activant le « snapback », la France entend surtout « mettre la pression sur l'Iran pour que les négociations repartent avec l'AIEA et avec les États-Unis, car c'est la clé », estime Thierry Coville. Car « s'il s'agit de faire pression pour faire pression, sans accord derrière, ce sera contre-productif », ajoute Clément Therme, qui craint une « escalade militaire de la part de l'Iran ». L'Union européenne va devoir se décider vite car la fenêtre de tir est assez courte. « L'accord de Vienne expire le 18 octobre 2025, aux dix ans de la signature », précise Clément Therme.

ONU : le Brésil et l'Inde demandent des sièges permanents au Conseil de sécurité
ONU : le Brésil et l'Inde demandent des sièges permanents au Conseil de sécurité

Le Figaro

time09-07-2025

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ONU : le Brésil et l'Inde demandent des sièges permanents au Conseil de sécurité

Le président brésilien Lula a jugé «inacceptable» que des nations «de la taille de l'Inde et du Brésil» ne soient pas des membres permanents. Le Brésil et l'Inde ont demandé mardi à pouvoir siéger en tant que membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, dans une déclaration commune pendant une visite du premier ministre indien Narendra Modi au Brésil, où il a rencontré le président Lula. Les deux poids lourds d'Asie et d'Amérique latine se sont entretenus après leur participation dimanche et lundi à Rio à un sommet des Brics, groupe de pays émergents qui comprend également la Chine et la Russie, et entend rééquilibrer l'ordre mondial face à l'Occident. Publicité Dans une déclaration conjointe mardi, Narendra Modi et Lula ont appelé à une «vaste réforme du Conseil de sécurité» des Nations unies. Ce dernier compte cinq membres permanents, disposant d'un droit de veto: la France, le Royaume-Uni, la Chine, les États-Unis et la Russie. À lire aussi Armements et droits de douane : après sa rencontre avec Donald Trump, les dilemmes de Narendra Modi «Renforcer la voix du Sud global» Dix autres pays se succèdent de manière cyclique en tant que membres non-permanents, sans le droit de veto permettant de bloquer toute résolution de l'instance. L'Inde et le Brésil ont réaffirmé «leur soutien mutuel» à leurs candidatures «pour occuper des sièges permanents dans un Conseil de sécurité élargi». Les deux pays «ont un potentiel extraordinaire et c'est pour cela que nous revendiquons» un tel rôle au sein de l'ONU, a affirmé Lula, aux côtés de Narendra Modi. Il a jugé «inacceptable» que des nations «de la taille de l'Inde et du Brésil» ne soient pas des membres permanents. De son côté, Narendra Modi a qualifié la relation bilatérale de «pilier important de la stabilité et de l'équilibre» mondial. Les BRICS, composés de 11 pays, ont fait part de leur volonté de réforme afin de «renforcer la voix du Sud global», selon leur déclaration en fin de sommet. D'après le texte, la Chine et la Russie appuient les candidatures de leurs deux partenaires. Le Conseil de sécurité de l'ONU a été critiqué dernièrement pour son inaction face aux guerres en Ukraine et à Gaza, provoquée par les vétos de la Russie dans le premier dossier, puis des États-Unis dans le second.

ONU: Deux pays veulent des sièges permanents au Conseil de sécurité
ONU: Deux pays veulent des sièges permanents au Conseil de sécurité

24 Heures

time09-07-2025

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ONU: Deux pays veulent des sièges permanents au Conseil de sécurité

Le Brésil et l'Inde ont demandé mardi des sièges permanents au Conseil de sécurité de l'ONU. Publié aujourd'hui à 04h39 Mis à jour il y a 5 minutes Une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU sur la non-prolifération et la Corée du Nord au siège des Nations Unies à New York, le 20 février 2023. Getty Images via AFP Le Brésil et l'Inde ont demandé mardi à pouvoir siéger en tant que membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, dans une déclaration commune pendant une visite du premier ministre indien Narendra Modi au Brésil, où il a rencontré le président Lula. Les deux poids lourds d'Asie et d'Amérique latine se sont entretenus après leur participation dimanche et lundi à Rio à un sommet des Brics, groupe de pays émergents qui comprend également la Chine et la Russie, et entend rééquilibrer l'ordre mondial face à l'Occident. Dans une déclaration conjointe mardi, Narendra Modi et Lula ont appelé à une «vaste réforme du Conseil de sécurité» des Nations Unies. Ce dernier compte cinq membres permanents, disposant d'un droit de veto: la France, le Royaume-Uni, la Chine, les États-Unis et la Russie. «Un potentiel extraordinaire» Dix autres pays se succèdent de manière cyclique en tant que membres non-permanents, sans le droit de veto permettant de bloquer toute résolution de l'instance. L'Inde et le Brésil ont réaffirmé «leur soutien mutuel» à leurs candidatures «pour occuper des sièges permanents dans un Conseil de sécurité élargi». Les deux pays «ont un potentiel extraordinaire et c'est pour cela que nous revendiquons» un tel rôle au sein de l'ONU, a affirmé Lula, aux côtés de Narendra Modi. Il a jugé «inacceptable» que des nations «de la taille de l'Inde et du Brésil» ne soient pas des membres permanents. Un «pilier important de la stabilité et de l'équilibre» mondial De son côté, Narendra Modi a qualifié la relation bilatérale de «pilier important de la stabilité et de l'équilibre» mondial. Les BRICS, composés de 11 pays, ont fait part de leur volonté de réforme afin de «renforcer la voix du Sud global», selon leur déclaration en fin de sommet. D'après le texte, la Chine et la Russie appuient les candidatures de leurs deux partenaires. Le Conseil de sécurité de l'ONU a été critiqué dernièrement pour son inaction face aux guerres en Ukraine et à Gaza, provoquée par les vétos de la Russie dans le premier dossier, puis des États-Unis dans le second. Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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