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Le Figaro
11-07-2025
- Politics
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Gard : un homme succombe à ses blessures après avoir été percuté par un taureau lors d'une fête votive
Un homme âgé d'une soixantaine d'années, percuté par un taureau, est décédé des suites de ses blessures vendredi matin à Générac. Un drame qui rappelle la dangerosité des lâchers de taureaux. Ce jeudi 10 juillet, la fête votive de Générac, dans le Gard, a été endeuillée en début de soirée, à l'occasion de l'abrivado d'ouverture. Un homme âgé d'une soixantaine d'années, percuté par un taureau, est décédé des suites de ses blessures vendredi matin. L'annonce a été faite par le maire de la commune, Frédéric Touzellier, sur les réseaux sociaux, a relayé le Midi Libre . «C'est avec une profonde tristesse que je vous fais part du décès d'une personne survenu hier soir lors de la manifestation taurine organisée dans le cadre de la fête votive de notre commune. L'ensemble du Conseil Municipal, les services communaux et moi-même adressons nos pensées émues et les plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches», a-t-il déclaré. Publicité Selon les premiers éléments recueillis par la gendarmerie, la victime aurait traversé le parcours de l'abrivado alors que le taureau arrivait, le percutant violemment dans la tête. Ces manifestations taurines, ancrées dans la tradition locale, sont pourtant encadrées par des mesures de sécurité strictes. Un rappel solennel a été adressé par le maire : «Ce tragique événement nous rappelle combien le respect des consignes de sécurité est fondamental pour garantir le bon déroulement de ces traditions qui nous sont chères. J'appelle solennellement l'ensemble des participants et des spectateurs à la plus grande vigilance et à respecter scrupuleusement les règles de sécurité établies pour les animations de rue».


24 Heures
10-07-2025
- Politics
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Pourquoi les oiseaux sont menacés d'extinction en Suisse
La dégradation de leurs habitats et les pesticides ont provoqué une disparition de nombreux oiseaux en Suisse. Deux nouvelles études pointent aussi l'effet des fongicides. Publié aujourd'hui à 06h34 Une étude met en évidence les effets néfastes des fongicides sur les moineaux domestiques. LMS En bref: Il ne fait pas bon être un oiseau en Suisse. Selon BirdLife International, plus d'une espèce sur dix est menacée de disparition dans le monde, alors que la proportion est quatre fois plus importante à l'échelle suisse. «Quarante pour cent des espèces qui nichent dans notre pays sont menacées de disparition, selon les critères de l'Union internationale pour la conservation de la nature», précise François Turrian, directeur romand de BirdLife Suisse, pointant au passage une politique publique déficitaire en matière de biodiversité. À Genève, le Conseil municipal a d'ailleurs demandé il y a deux ans aux autorités de la Ville d'en faire plus en faveur de la biodiversité. «L'urbanisation, la disparition des haies, des talus en friche, une agriculture encore beaucoup trop intensive et l'usage de fertilisants, d'insecticides et autres produits phytosanitaires sont autant de facteurs à cette situation problématique», égraine le représentant de BirdLife. «Mais, souligne-t-il, quand on sait que huit oiseaux sur dix se nourrissent d'insectes, les insecticides et la perte de biodiversité floristique sont deux facteurs importants de la disparition de nombre d'oiseaux.» «Ce sont les zones humides et les milieux cultivés qui comptent le plus d'espèces d'oiseaux touchées, poursuit-il, tandis que, dans les hautes montagnes, le déclin d'autres espèces adaptées à cet écosystème est lié au réchauffement climatique», ajoute-t-il. Sur la liste rouge des espèces vulnérables ou menacées d'extinction en Suisse, on en trouve en effet plusieurs dont l'habitat champêtre s'est transformé sous la contrainte de l'agriculture intensive et de l'utilisation de produits phytosanitaires. C'est le cas de nombreuses alouettes ou des perdrix, qui peu à peu ont déserté nos champs, sous l'effet de la mécanisation et des produits herbicides, insecticides, pesticides et fongicides. Nouvelles études sur l'effet des fongicides «Je travaille sur l'effet des pesticides sur les oiseaux en zone agricole, car le déclin des populations de ce milieu atteint les 60%.» Pauline Bellot, chercheuse française au laboratoire AVITOX de l'Université de Québec, à Montréal, mène des recherches sur les facteurs de disparition des oiseaux au Centre d'études biologiques de Chizé (CEBC-CNRS). «L'impact des fongicides était peu étudié et est sous-estimé. Nos travaux sur le moineau domestique ont permis de constater que ces produits ont un effet sur les hormones thyroïdiennes, provoquant un affaiblissement du métabolisme de base des moineaux. On observe une densité moindre du plumage, qui pose des problèmes de thermorégulation du corps, pour le vol et pour la sélection sexuelle des individus.» La chercheuse, qui a fait un stage de huit mois à la Faculté des sciences de Genève, a également mis en évidence des problèmes liés à la reproduction. «La femelle transmet les fongicides triazolés à l'œuf, ce qui nuit au développement des poussins, plus petits et dont le taux de mortalité est de 65% comparé aux oisillons du groupe témoin où ce taux n'est que de 7%.» «À Genève, où les activités agricoles occupent un tiers du territoire avec de grandes cultures pour moitié, le maraîchage et la vigne qui représente 13%, on constate des impacts supérieurs à la moyenne dus aux fongicides», note la chercheuse française. Or, ces produits phytosanitaires sont largement utilisés, car ils sont très efficaces contre un éventail de maladies fongiques et sont utilisés sur des cultures de céréales, de fruits ou la vigne. Pour les combattre, les viticulteurs n'ont guère eu le choix, notamment contre le mildiou, qui avait fait des ravages l'an dernier. Même si la recherche peut apporter des améliorations en baissant la quantité d'intrants pour lutter contre ces champignons. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Une équipe du Groupe de biophotonique du Département de physique appliquée de l'Université de Genève a par exemple mis au point un dispositif permettant de mesurer en temps réel l'apparition de ces maladies et de diminuer d'un tiers les fongicides nécessaires pour une même récolte. Par ailleurs, sur quelque 150 producteurs de vin du canton, de plus en plus de domaines se convertissent au bio et se passent des traitements de synthèse. Ils sont déjà une trentaine à Genève. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «Les merles noirs vivant dans les vignobles sont aussi fortement contaminés par de multiples produits contenant des azoles. Une contamination du sang aussi élevée n'a pas été observée chez les mêmes oiseaux nichant dans les forêts et les parcs et jardins des villes», conclut cette autre étude d'une équipe française dirigée par Frédéric Angelier, avec qui Pauline Bellot a travaillé et qui est publiée sur le site ScienceDirect. Les fongicides représentent la moitié des ventes de produits phytosanitaires en Suisse Parmi les fongicides, les triazoles sont utilisés sur des cultures aussi variées que les céréales, les fruits ou la vigne. En Suisse aussi? Interrogé, l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) confirme qu'ils «figurent sur la liste des produits actuellement autorisés à usage professionnel en Suisse» (c'est notamment le cas du difénoconazole ou encore du tébuconazole utilisé en viticulture, principalement contre l'oïdium et le black-rot), certains sous condition stricte. Plusieurs sont considérés comme persistants dans les sols ou parmi les produits. D'autres triazoles, comme l'hexaconazole, sont interdits à la vente et à l'usage en Suisse. Bien que les ventes de fongicides aient baissé en Suisse entre 2022 et 2023 (derniers chiffres disponibles de l'Office fédéral de l'agriculture), ils représentent la moitié des achats de produits phytosanitaires dans le pays (plus de 737 tonnes). Une étude de l'Académie d'Oxford, publiée sur son site, confirme leur utilisation massive puisqu'une étude prospective réalisée en 2015 sur des échantillons de sol sur l'arc lémanique a révélé l'existence d'une résistance aux azoles dans environ 10% de tous les sols testés. Le champignon Aspergillus fumigatus est responsable de graves pathologies chez les oiseaux, mais aussi chez l'homme. Selon l'Institut Pasteur à Paris, en effet, l'aspergillose pulmonaire invasive est la troisième cause d'infection fongique invasive avec un taux de mortalité élevé, situé entre 50 et 80% en France. Davantage sur les oiseaux et la biodiversité Newsletter «La semaine genevoise» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton de Genève, chaque semaine dans votre boîte mail. Autres newsletters Olivier Bot est rédacteur en chef adjoint depuis 2017, chef de la rubrique Monde entre 2011 et 2017. Prix Alexandre de Varennes de la presse. Auteur de «Chercher et enquêter avec internet» aux Presses universitaires de Grenoble. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
09-07-2025
- Politics
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L'ampleur de la polémique sur la piscine surprend le maire de Porrentruy
L'interdiction d'accès aux non résidents suisses à la piscine de Porrentruy continue de faire des remous. Le maire Philippe Eggertswyler réagit. Publié aujourd'hui à 14h00 La décision du Conseil municipal et du Syndicat intercommunal du district de Porrentruy d'interdire l'accès à la piscine aux non résidents suisses crée le débat au delà des frontières suisses. KEYSTONE/Peter Klaunzer Le maire de Porrentruy Philippe Eggertswyler est sollicité de toutes parts après la décision de restreindre l'accès à la piscine aux Suisses. Il dit aussi avoir reçu beaucoup de soutien ces derniers jours «Ce n'est jamais simple de prendre une telle décision, explique le maire, contacté par Keystone-ATS. Les gens se font une perception qui n'est peut-être pas tout-à-fait juste.» En milieu de semaine dernière, le Conseil municipal bruntrutain et le Syndicat intercommunal du district de Porrentruy ont interdit l'accès à la piscine de plein air aux non résidents suisses. Effective jusqu'au 31 août, la mesure concerne principalement des Français, la frontière se situant à une dizaine de kilomètres du chef-lieu ajoulot. La France et l'Allemagne s'intéressent à la piscine de Porrentruy La polémique, reprise par des médias comme Europe 1 , CNews ou TF1 , a pris une immense ampleur. Le maire a dû répondre à de très nombreuses sollicitations médiatiques, venues pour certaines d' Allemagne et d'Autriche. «Nous ne sommes pas des professionnels, nous faisons au mieux. Dans une législature, il y a toujours des périodes plus difficiles que d'autres.» Des élus français ont également réagi, à l'image de Matthieu Bloch, député à l'Assemblée nationale qui sera reçu par Philippe Eggertswyler. Dans une intervention reprise notamment par «Blick», la RTS et «Le Temps» , la commission fédérale contre le racisme a indiqué que «cette interdiction générale visant les personnes étrangères est irritante, même si elle n'est pas punissable. Toutefois, elle va à l'encontre du principe constitutionnel de non-discrimination». À lire aussi sur la piscine de Porrentruy ATS Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.