
Pourquoi les oiseaux sont menacés d'extinction en Suisse
Une étude met en évidence les effets néfastes des fongicides sur les moineaux domestiques.
LMS
En bref:
Il ne fait pas bon être un oiseau en Suisse. Selon BirdLife International, plus d'une espèce sur dix est menacée de disparition dans le monde, alors que la proportion est quatre fois plus importante à l'échelle suisse. «Quarante pour cent des espèces qui nichent dans notre pays sont menacées de disparition, selon les critères de l'Union internationale pour la conservation de la nature», précise François Turrian, directeur romand de BirdLife Suisse, pointant au passage une politique publique déficitaire en matière de biodiversité. À Genève, le Conseil municipal a d'ailleurs demandé il y a deux ans aux autorités de la Ville d'en faire plus en faveur de la biodiversité.
«L'urbanisation, la disparition des haies, des talus en friche, une agriculture encore beaucoup trop intensive et l'usage de fertilisants, d'insecticides et autres produits phytosanitaires sont autant de facteurs à cette situation problématique», égraine le représentant de BirdLife. «Mais, souligne-t-il, quand on sait que huit oiseaux sur dix se nourrissent d'insectes, les insecticides et la perte de biodiversité floristique sont deux facteurs importants de la disparition de nombre d'oiseaux.»
«Ce sont les zones humides et les milieux cultivés qui comptent le plus d'espèces d'oiseaux touchées, poursuit-il, tandis que, dans les hautes montagnes, le déclin d'autres espèces adaptées à cet écosystème est lié au réchauffement climatique», ajoute-t-il.
Sur la liste rouge des espèces vulnérables ou menacées d'extinction en Suisse, on en trouve en effet plusieurs dont l'habitat champêtre s'est transformé sous la contrainte de l'agriculture intensive et de l'utilisation de produits phytosanitaires. C'est le cas de nombreuses alouettes ou des perdrix, qui peu à peu ont déserté nos champs, sous l'effet de la mécanisation et des produits herbicides, insecticides, pesticides et fongicides. Nouvelles études sur l'effet des fongicides
«Je travaille sur l'effet des pesticides sur les oiseaux en zone agricole, car le déclin des populations de ce milieu atteint les 60%.» Pauline Bellot, chercheuse française au laboratoire AVITOX de l'Université de Québec, à Montréal, mène des recherches sur les facteurs de disparition des oiseaux au Centre d'études biologiques de Chizé (CEBC-CNRS).
«L'impact des fongicides était peu étudié et est sous-estimé. Nos travaux sur le moineau domestique ont permis de constater que ces produits ont un effet sur les hormones thyroïdiennes, provoquant un affaiblissement du métabolisme de base des moineaux. On observe une densité moindre du plumage, qui pose des problèmes de thermorégulation du corps, pour le vol et pour la sélection sexuelle des individus.»
La chercheuse, qui a fait un stage de huit mois à la Faculté des sciences de Genève, a également mis en évidence des problèmes liés à la reproduction. «La femelle transmet les fongicides triazolés à l'œuf, ce qui nuit au développement des poussins, plus petits et dont le taux de mortalité est de 65% comparé aux oisillons du groupe témoin où ce taux n'est que de 7%.»
«À Genève, où les activités agricoles occupent un tiers du territoire avec de grandes cultures pour moitié, le maraîchage et la vigne qui représente 13%, on constate des impacts supérieurs à la moyenne dus aux fongicides», note la chercheuse française.
Or, ces produits phytosanitaires sont largement utilisés, car ils sont très efficaces contre un éventail de maladies fongiques et sont utilisés sur des cultures de céréales, de fruits ou la vigne.
Pour les combattre, les viticulteurs n'ont guère eu le choix, notamment contre le mildiou, qui avait fait des ravages l'an dernier. Même si la recherche peut apporter des améliorations en baissant la quantité d'intrants pour lutter contre ces champignons.
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Une équipe du Groupe de biophotonique du Département de physique appliquée de l'Université de Genève a par exemple mis au point un dispositif permettant de mesurer en temps réel l'apparition de ces maladies et de diminuer d'un tiers les fongicides nécessaires pour une même récolte. Par ailleurs, sur quelque 150 producteurs de vin du canton, de plus en plus de domaines se convertissent au bio et se passent des traitements de synthèse. Ils sont déjà une trentaine à Genève.
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«Les merles noirs vivant dans les vignobles sont aussi fortement contaminés par de multiples produits contenant des azoles. Une contamination du sang aussi élevée n'a pas été observée chez les mêmes oiseaux nichant dans les forêts et les parcs et jardins des villes», conclut cette autre étude d'une équipe française dirigée par Frédéric Angelier, avec qui Pauline Bellot a travaillé et qui est publiée sur le site ScienceDirect. Les fongicides représentent la moitié des ventes de produits phytosanitaires en Suisse
Parmi les fongicides, les triazoles sont utilisés sur des cultures aussi variées que les céréales, les fruits ou la vigne. En Suisse aussi? Interrogé, l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) confirme qu'ils «figurent sur la liste des produits actuellement autorisés à usage professionnel en Suisse» (c'est notamment le cas du difénoconazole ou encore du tébuconazole utilisé en viticulture, principalement contre l'oïdium et le black-rot), certains sous condition stricte. Plusieurs sont considérés comme persistants dans les sols ou parmi les produits. D'autres triazoles, comme l'hexaconazole, sont interdits à la vente et à l'usage en Suisse.
Bien que les ventes de fongicides aient baissé en Suisse entre 2022 et 2023 (derniers chiffres disponibles de l'Office fédéral de l'agriculture), ils représentent la moitié des achats de produits phytosanitaires dans le pays (plus de 737 tonnes). Une étude de l'Académie d'Oxford, publiée sur son site, confirme leur utilisation massive puisqu'une étude prospective réalisée en 2015 sur des échantillons de sol sur l'arc lémanique a révélé l'existence d'une résistance aux azoles dans environ 10% de tous les sols testés.
Le champignon Aspergillus fumigatus est responsable de graves pathologies chez les oiseaux, mais aussi chez l'homme. Selon l'Institut Pasteur à Paris, en effet, l'aspergillose pulmonaire invasive est la troisième cause d'infection fongique invasive avec un taux de mortalité élevé, situé entre 50 et 80% en France.
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Olivier Bot est rédacteur en chef adjoint depuis 2017, chef de la rubrique Monde entre 2011 et 2017. Prix Alexandre de Varennes de la presse. Auteur de «Chercher et enquêter avec internet» aux Presses universitaires de Grenoble. Plus d'infos
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