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L'ampleur de la polémique sur la piscine surprend le maire de Porrentruy

L'ampleur de la polémique sur la piscine surprend le maire de Porrentruy

24 Heures09-07-2025
L'interdiction d'accès aux non résidents suisses à la piscine de Porrentruy continue de faire des remous. Le maire Philippe Eggertswyler réagit.
Publié aujourd'hui à 14h00
La décision du Conseil municipal et du Syndicat intercommunal du district de Porrentruy d'interdire l'accès à la piscine aux non résidents suisses crée le débat au delà des frontières suisses.
KEYSTONE/Peter Klaunzer
Le maire de Porrentruy Philippe Eggertswyler est sollicité de toutes parts après la décision de restreindre l'accès à la piscine aux Suisses. Il dit aussi avoir reçu beaucoup de soutien ces derniers jours
«Ce n'est jamais simple de prendre une telle décision, explique le maire, contacté par Keystone-ATS. Les gens se font une perception qui n'est peut-être pas tout-à-fait juste.»
En milieu de semaine dernière, le Conseil municipal bruntrutain et le Syndicat intercommunal du district de Porrentruy ont interdit l'accès à la piscine de plein air aux non résidents suisses. Effective jusqu'au 31 août, la mesure concerne principalement des Français, la frontière se situant à une dizaine de kilomètres du chef-lieu ajoulot. La France et l'Allemagne s'intéressent à la piscine de Porrentruy
La polémique, reprise par des médias comme Europe 1 , CNews ou TF1 , a pris une immense ampleur. Le maire a dû répondre à de très nombreuses sollicitations médiatiques, venues pour certaines d' Allemagne et d'Autriche. «Nous ne sommes pas des professionnels, nous faisons au mieux. Dans une législature, il y a toujours des périodes plus difficiles que d'autres.»
Des élus français ont également réagi, à l'image de Matthieu Bloch, député à l'Assemblée nationale qui sera reçu par Philippe Eggertswyler. Dans une intervention reprise notamment par «Blick», la RTS et «Le Temps» , la commission fédérale contre le racisme a indiqué que «cette interdiction générale visant les personnes étrangères est irritante, même si elle n'est pas punissable. Toutefois, elle va à l'encontre du principe constitutionnel de non-discrimination».
À lire aussi sur la piscine de Porrentruy
ATS
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Depuis Zermatt, le train historique attire une foule cosmopolite, été comme hiver. Force des paysages oblige, la magie est toujours au rendez-vous. Publié aujourd'hui à 09h27 La vue imprenable sur le Cervin explique largement le succès de la ligne de chemin de fer reliant Zermatt au Gornergrat, notamment auprès des touristes étrangers. Florian Cella / Tamedia En bref: Le train s'éloigne de la gare Zermatt-Gornergrat pour gravir la pente parsemée de mélèzes. On passe au-dessus du village de Zermatt et soudain, le Cervin surgit comme un croc abandonné par un prédateur géant. Dans le train, les passagers se lèvent pour immortaliser la vue. Le Cervin … Alors que le reste du pays suffoque sous la canicule, son sommet est dissimulé par une écharpe de nuages. En ce début de mois de juillet, loin d'arborer sa pureté hivernale, la montagne se pare d'un éventail de couleurs sombres, allant du gris à un noir aux reflets verts. Des zébrures de neige blanche dessinent les lettres d'une écriture inconnue. «Un million de passagers» Avec environ deux millions de visiteurs par an, Zermatt est l'une des destinations les plus prisées de Suisse. «Au Gornergrat, on a entre 2000 et 5000 voyageurs par jour, selon que c'est l'été ou l'hiver. Des fois, ce n'est plus tenable», soupire un employé au guichet de la gare. Si on établit la moyenne à 3000 passagers par jour, le Gronergrat Bahn transporte donc plus d'un million de personnes par an. Florian Cella / Tamedia Si on établit la moyenne à 3000 visiteurs par jour, on dépasse donc le million de voyageurs par an. En lisant les commentaires postés en ligne, on tombe inévitablement sur des descriptions de montées «en bétaillère» peu agréables. «Impossible de se rapprocher des fenêtres!», tempête un internaute. Vous avez dit tourisme de masse? Coup de chance, ce jour-là, la fréquentation est raisonnable. Collés à la vitre, Lan et Ryo ne sont pas les derniers à apprécier le paysage. À peine la trentaine, c'est un jeune couple d'origine asiatique tout droit arrivé de la côte ouest du Canada. Tout les frappe, par rapport à leur pays, qui n'est pourtant pas avare de montagnes: «Les sommets sont plus hauts, plus impressionnants», explique Ryo. «Chez nous, la montagne, c'est un paysage inhabité. Mais pourquoi ont-ils construit là-haut?», dit-il en pointant des mazots et des écuries perchés en haut des alpages. On se lancerait volontiers dans un exposé sur l'économie alpine depuis le Moyen ge, fondée sur l'élevage, l'exportation des fromages et des mercenaires, qui finance l'importation du sel et de l'or. Mais le voyage est court. Depuis Zermatt, il faut 38 minutes pour rejoindre le sommet à 3100 mètres d'altitude. Le promontoire situé au terminus est pris d'assaut: le panorama qui s'y dévoile est particulièrement saisissant. Florian Cella / Tamedia Vingt «4000 mètres» dont le Cervin Faut-il s'étonner qu'en haut de la tour de Babel, on parle toutes les langues? Dans le train, le coréen, le japonais et le chinois dominent nettement. On entend quelques mots d'anglais. Où sont les Suisses? On en repère quelques-uns à coup sûr, comme ce barbu qui taille sa saucisse séchée avec son Victorinox. Arrivé au Gornergrat, les portes s'ouvrent et les voyageurs se précipitent. Environ 200 personnes en rejoignent le double, qui déambule déjà autour du Kulmhotel, l'hébergement historique du sommet, avec ses coupoles rappelant sa mission originelle d'observatoire astronomique. Une partie du public s'engouffre dans une exposition permanente sur la montagne, assez réussie, tandis que le reste contourne l'hôtel pour rejoindre le promontoire d'observation situé juste derrière. Le paysage est magnifique. Plus ouvert et spectaculaire qu'à la Jungfrau, puisqu'on peut observer aux alentours 20 sommets de plus de 4000 mètres. On les identifiera facilement… si on a téléchargé sur son smartphone une application, comme Peakfinder. Juste à côté du promontoire, un glacier épuisé laisse couler six langues de glace en direction de la vallée. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Quand Mark Twain était à Zermatt On retrouve sans peine les paysages décrits par Mark Twain en 1880 dans « Un vagabond à l'étranger ». Après une halte à l'hôtel du Riffelberg, l'écrivain, qui a fait la dernière étape à pied faute de train, écrit: «J'avais une vue magnifique sur le Mont-Rose, et apparemment tout le reste du monde alpin. Tout l'horizon qui tournait était entassé haut avec un puissant tumulte de crêtes enneigées. On aurait pu croire qu'on voyait les camps de tentes d'une armée assiégée de Brobdingnags (ndlr: de géants, une allusion aux Voyages de Gulliver) .» Seule différence notable, à l'époque, le glacier descendait beaucoup plus bas. Inauguré en 1898, le train du Gornergrat, première ligne électrifiée à crémaillère de Suisse, est inséparable du développement touristique de Zermatt, quand bien même le village est déjà à la mode à cette époque. Le premier hôtel date de 1838. En 1856, le panorama du Gornergrat apparaît pour la première fois dans un guide de voyage. Le Cervin est vaincu en 1865 . Zermatt est la troisième destination la plus visitée de Suisse. Florian Cella / Tamedia Trois incontournables La balade Le Gornergrat en train, c'est bien. Une balade depuis une des stations intermédiaires pour rejoindre Zermatt, c'est aussi bien, voire indispensable. On est à la montagne pour marcher, non? Inutile de descendre depuis le sommet. Si la vue est belle, le chemin qui longe la voie n'est pas agréable: on saute de cailloux en cailloux sur la piste de ski. Mieux vaut redescendre en train jusqu'à Riffelalp par exemple. De là, un chemin serpente ensuite en lacets entre les mélèzes jusqu'à Zermatt. La marche dure une heure et demie, mais à l'arrivée tous les bistrots du village vous tendent les bras. Les balades ne manquent pas, tout au long de la ligne. Florian Cella / Tamedia La pause gourmande Avant de monter au Gornegrat, faire provision d'énergie est facile, tant Zermatt regorge de boulangeries et restaurants pour toutes les bourses. En se baladant sur la rue principale, on peut s'arrêter sur la Bahnhofstrasse au Pöstli Stübli, dans un bel hôtel de la place. On peut y déguster l'ordinaire de la restauration alpine avec une très belle viande servie avec une certaine générosité. Autrement, au sommet du Gornegrat, divers établissements, à défaut d'être bon marché, offrent une vue superbe sur la vallée. Le Pöstli Stübli apprête avec une certaine générosité les grands incontournables de la cuisine alpine. DR Le détour culturel À côté de l'église, une sorte de kiosque se pousse du col. C'est le musée de Zermatt. On pourrait craindre le pire, ce serait une erreur! L'exposition est en sous-sol, un espace creusé dans les remblais empilés depuis le milieu du XIXe siècle. Elle reproduit la vie locale du village, ses maisons, ses hôtels. Intéressant point sur la polémique qui a lancé la station, le drame qui a vu quatre alpinistes dévisser lors de la première ascension réussie du Cervin en 1865, avec la recherche du coupable... Amusante plaquette au mur qui résume l'évolution touristique de la station depuis 1847. Sous l'année 1914, il est noté: «nombre d'hôtes en forte régression». Et pour 1939, «2e guerre mondiale, peu d'hôtes étrangers». Le Covid n'y figure pas encore. Le kisque qui marque l'entrée du musée ne paie pas de mine, mais la visite vaut le détour. Florian Cella / Tamedia Le Gornergrat et les petits trains de Suisse Newsletter «La semaine valaisanne» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton du Valais, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Marc Bretton est journaliste à la Tribune de Genève. Il a travaillé au sein de la rubrique nationale et suit les questions politiques et économiques pour la rubrique genevoise depuis 2004. Plus d'infos @BrettonMarc Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Non, on ne peut pas mener des expériences sur des poissons sans autorisation
Non, on ne peut pas mener des expériences sur des poissons sans autorisation

24 Heures

time4 hours ago

  • 24 Heures

Non, on ne peut pas mener des expériences sur des poissons sans autorisation

Un chercheur genevois a été condamné pour avoir injecté des produits à des poissons et les avoir euthanasiés sans y avoir été autorisé. L'homme dit avoir agi par manque de temps et de moyens. Publié aujourd'hui à 06h21 Les poissons étudiés sont de la famille des Loricariidae. L'objectif était d'en apprendre plus sur leur biodiversité. IMAGO En bref: Des poissons auxquels on injecte un produit, puis que l'on euthanasie, sans autorisation. Les pratiques d'un chercheur de l'Université de Genève ont récemment été sanctionnées par la justice. Malgré ses excuses et regrets, le scientifique a écopé d'une amende de 1500 francs pour avoir mené des expériences hors du cadre et via certaines méthodes non admises, a appris notre rédaction. Les manipulations reprochées par la justice ont été effectuées entre 2019 et 2020. Un doctorant du scientifique donne l'alerte: il assure que son enseignant lui a demandé de taire certains éléments: l'achat de poissons en Guyane française, tout d'abord, puis des injections sur ces animaux. Dans le cadre d'expérimentations, le scientifique et son collègue ont ainsi injecté à 51 spécimens de la famille des Loricariidae du chlorure de cobalt ou de la colchicine à l'aide d'une seringue, avant de les euthanasier et de faire des prélèvements. Objectif: pouvoir compter le nombre de chromosomes afin de mieux comprendre la biodiversité de ces espèces. Pas d'autorisation Alertée par l'étudiant, une commission est formée par le délégué à l'intégrité de l'Université. Elle émet deux rapports début 2021. Verdict: le professeur n'a pas enfreint de loi en important les poissons, mais il a bien dirigé des expérimentations sans autorisation, et ce depuis plusieurs années. Le scientifique a «adopté un comportement frauduleux en matière d'expérimentation animale, constituant ainsi une infraction très grave à l'intégrité scientifique», dit le rapport. L'enseignant écope d'une sanction disciplinaire et il est dénoncé à la justice. L'homme est entendu par la brigade des mœurs à qui il décrit ses expériences: contention du poisson hors de l'eau, injection du chlorure de cobalt ou de la colchicine, retour à l'animalerie dans l'attente de l'effet du produit. Douze à vingt-quatre heures plus tard, le poisson est sacrifié soit par un coup (avec un objet, comme un manche de tournevis), soit par surdose de médicament pour l'étourdir, avant de le saigner par incision des vaisseaux sanguins. On prélève ensuite des tissus post-mortem. «Pas de signe de souffrance» Le scientifique, qui a abandonné la recherche depuis les faits, l'affirme lors de la procédure: les poissons n'ont pas montré de signes de souffrance ou de mal-être, uniquement le stress de la manipulation. Une réaction similaire à celle lors du changement d'eau de l'aquarium. Mais il avoue qu'il ne s'est pas renseigné sur l'effet d'une telle injection: l'étude de laquelle il s'est inspiré ne fait mention d'aucune douleur, indique l'ordonnance pénale. Le lanceur d'alerte, lui, assure au contraire à la justice que les poissons souffraient, à cause de la profondeur à laquelle était enfoncée l'aiguille mais aussi de l'effet du produit. L'étudiant indique aussi avoir vu son professeur poser un anneau en plastique sur lesdits animaux, pour déterminer l'effet sur leur croissance. Quelques poissons sont morts spontanément, reconnaît le chercheur, mais la cause reste inconnue car aucune autopsie n'a été effectuée. Pour le prévenu, les euthanasies ont suivi le protocole en vigueur. Mais la mort par coup a été privilégiée, car moins stressante. Enfin, l'enseignant a reconnu avoir travaillé sur des embryons de poissons par le passé. Des cas plus anciens Le dossier s'est encore alourdi: un rapport rédigé par le directeur de l'expérimentation animale de l'université montre des centaines de photos de poissons lors d'expériences non autorisées, en souffrance. Des spécimens avec un anneau serré sur leur partie postérieure, leurs tissus «enflammés» et «enflés», voir «entaillés», «sans traitement anti-inflammatoire». Des cas remontent jusqu'à 2013. Exprimant ses regrets, le chercheur assume toutefois n'avoir jamais fait de demande d'autorisation pour ses expériences, car il effectuait plutôt de l'observation que de l'expérimentation, selon lui. Il met également en avant la pression, le surmenage, et le manque de moyens. Le Service cantonal de la consommation et des affaires vétérinaires (SCAV), compétent dans le domaine, a été sollicité par les enquêteurs. Il a déterminé que le scientifique ne pouvait pas ignorer, de par ses formations, les autorisations nécessaires à ses expérimentations. Autant en 2019 que précédemment. Concernant la mise à mort des poissons, il ne s'est pas référé aux bonnes règles, celles des laboratoires. La technique de l'étourdissement par des coups n'est pas acceptée. Une faute «lourde» et répétée Quid de la souffrance des animaux? Un collègue du professeur a indiqué durant la procédure que les poissons auxquels on avait injecté de la colchicine se décomposaient et mouraient. Le vétérinaire cantonal, lui, a indiqué que le chlorure de cobalt, hautement toxique, provoquait «une mort par agonie» en endommageant les cellules. Si les autorisations avaient été demandées, un protocole d'anesthésie et antidouleur aurait été imposé au chercheur. Le Ministère public lui a infligé une amende, assorti des frais de procédure. La faute est «lourde» et répétée sur plusieurs années, indique l'ordonnance pénale. Mais la justice reconnaît que le prévenu a assumé ses fautes et exprimé de sincères regrets. Par ailleurs, l'homme s'est montré «soucieux du bien-être» de ses animaux. Il a été mû par «l'obligation de remplir trop d'objectifs à la fois, et face à la surcharge, a décidé de procéder seul, par commodité et gain de temps». Contactée, l'avocate du chercheur, Me Sarah Praplan, indique que son client «a pleinement collaboré dans le cadre de la procédure. Les circonstances particulières du dossier, qui ont dûment été mises en évidence, ont été appréciées de manière correcte et équitable par le Ministère public. Mon client a dès lors renoncé à contester l'ordonnance pénale.» Comment expliquer que le SCAV, responsable des contrôles, n'ait rien vu? «Sans respect de l'obligation d'annonce de la part du directeur de l'expérience, il n'est pas possible au service cantonal spécialisé d'entrer dans les laboratoires afin d'y effectuer des contrôles, répond le service. Une expérience se déroulant sans autorisation peut être découverte uniquement si des éléments de suspicion sont rapportés au service.» Sur les 105 contrôles effectués depuis 2023, seules trois inspections ont révélé des manquements mineurs. Des expériences cadrées À l'heure actuelle, douze institutions mènent des expériences animales à Genève. La Commission cantonale pour les expériences sur les animaux (CCEA), qui se réunit tous les mois, donne d'abord son préavis pour toute demande avec un degré de gravité supérieur à 0. Puis, le SCAV donne son aval. En 2024, il a émis 236 décisions. La bonne exécution des expériences doit être contrôlée pour au moins un cinquième du nombre d'autorisations en cours chaque année. Des contrôles inopinés peuvent avoir lieu. Les animaleries détenant des animaux destinés à l'expérimentation doivent être inspectées annuellement. Ces contrôles sont faits, assure le SCAV, qui a organisé l'an passé une rencontre entre les principaux acteurs de l'expérimentation animale pour renforcer la collaboration. Du côté de l'Université, c'est la Faculté de médecine qui conduit la majorité des expériences (95% des animaux en 2024). Quelque 219 expériences étaient autorisées et actives l'an passé, un chiffre stable. Chaque projet doit obtenir une autorisation. Sur place, le contrôle n'est pas uniquement assuré par le SCAV. Un directeur de l'expérimentation animale et un délégué à la protection des animaux sont nommés. Toutes les demandes sont ensuite révisées par la Direction de l'expérimentation animale (DEA) de l'Université puis avalisées par les autorités cantonales. L'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) peut faire recours dans les trente jours. Les expériences ne peuvent débuter qu'après ce délai. Les irrégularités mineures sont traitées à l'interne, avec information au rectorat. Pour les cas graves, une enquête interne précède une dénonciation au Ministère public. «Le SCAV est informé et peut décider de prendre des mesures complémentaires», précise Marco Cattaneo, porte-parole. Les lanceurs d'alerte disposent d'une plateforme sécurisée. En cas d'infraction, des amendes jusqu'à 20'000 francs peuvent être infligées, auxquelles peut s'ajouter une peine privative de liberté de 3 ans au plus. Sur l'expérimentation animale Newsletter «La semaine genevoise» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton de Genève, chaque semaine dans votre boîte mail. Autres newsletters Chloé Dethurens est journaliste au sein de la rubrique genevoise depuis 2019. Elle écrit pour la Tribune de Genève depuis 2007. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Le verdict vient de tomber dans l'affaire du féminicide de 2020 à Montreux
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  • 24 Heures

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Le condamné avait poignardé à mort son épouse en 2020. Il venait de sortir de prison pour violence conjugale et devait suivre un traitement. Publié aujourd'hui à 20h17 Ce féminicide commis à Montreux en 2020 a été jugé au Tribunal criminel de Vevey en 2025. Yvain Genevay / Tamedia En bref: Le mari jaloux qui a tué sa femme de 38 coups de couteau en 2020 à Montreux a été condamné à 13 ans de prison, mercredi, par le tribunal criminel de Vevey. Cette peine est assortie d'une obligation de soins dans un lieu fermé qui risque de prolonger durablement la détention. C'est le petit internement. À l'issue de la lecture du jugement, la famille de la victime, à jamais marquée par ce drame, se dit satisfaite et désire désormais aller de l'avant. Le coupable estime que ce jugement est juste. Un jour plus tôt, le Ministère public avait requis 18 ans de prison et le petit internement. En apparence, la cour a été moins sévère, du moins sur la longueur de la peine. Sur le fond, toutefois, les deux points de vue se rejoignent. La notion d'assassinat est retenue, la culpabilité est jugée écrasante et la pathologie de l'auteur est considérée comme une circonstance atténuante. Un appel est toujours possible dans cette affaire, même si aucune partie n'a confirmé vouloir le faire. Violence conjugale Selon le président Franz Moos, le condamné a agi avec «une absence particulière de scrupule» envers son épouse. Il l'a « supprimée , parce qu'il ne supportait pas la séparation». D'un côté, «l'acharnement et la sauvagerie» exprimés valent la perpétuité. De l'autre, les troubles de la personnalité de l'auteur sont liés à son acte. Les experts ont estimé durant les débats qu'une chance de guérison existe. Ce qui a été pris en compte par le tribunal. Mais en cas d'échec, le grand internement devra être prononcé. Ce féminicide a marqué les esprits, sans doute parce que tous les signaux étaient au rouge avant l'acte irréparable. Le trentenaire, né à New York, avait déjà frappé sa femme, une jeune Suissesse rencontrée lors d'un voyage au Japon. Le couple était arrivé en 2017 en Suisse dans les cantons de Vaud et du Valais. La police était intervenue plusieurs fois à leur domicile. Début 2020, le coupable avait ainsi fait de la détention préventive pour violence conjugale. Moins d'un mois après sa libération conditionnelle, il avait poignardé à mort sa compagne dans un parc public en plein jour. Les féminicides en Suisse Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Dominique Botti est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 Heures, spécialisé dans les enquêtes de terrain, les faits divers et l'actualité judiciaire. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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