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Incendie en Espagne : plus de 343.000 hectares brûlés depuis le début de l'année, un nouveau record
Incendie en Espagne : plus de 343.000 hectares brûlés depuis le début de l'année, un nouveau record

Le Figaro

time20 hours ago

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Incendie en Espagne : plus de 343.000 hectares brûlés depuis le début de l'année, un nouveau record

Selon l'observatoire européen Copernicus, l'Espagne a déjà battu en 2025 son record en termes de surface dévastée par des incendies, précédemment établi en 2022. Plus de 343.000 hectares ont brûlé en Espagne depuis le début de l'année, un chiffre en constante augmentation qui constitue un record pour le pays, selon les données actualisées du Système Européen d'Information sur les Incendies de Forêt (EFFIS), un indicateur de l'observatoire européen Copernicus. 2022 était jusqu'ici la pire année enregistrée en termes de surface dévastée par les flammes en Espagne, avec 306.000 hectares calcinés. Le Portugal détient le record européen depuis le début des relevés en 2006, avec 563.000 hectares brûlés en 2017, lors d'incendies ayant fait 119 morts. Le pays est lui aussi la proie des flammes cet été, avec 216.000 hectares dévastés depuis le début de l'année. Publicité Depuis qu'ils se sont déclarés début août, les méga incendies en Espagne, qui se concentrent dans le nord-ouest et l'ouest du pays, en Galice, en Castille-et-León et en Estrémadure, ont déjà fait quatre morts. Devant l'ampleur de la dévastation causée par ces sinistres, le premier ministre Pedro Sánchez a annoncé dimanche «un pacte national face à l'urgence climatique ».

Cinq départements placés en vigilance orange à la canicule pour vendredi
Cinq départements placés en vigilance orange à la canicule pour vendredi

Le HuffPost France

time07-08-2025

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Cinq départements placés en vigilance orange à la canicule pour vendredi

MÉTÉO - Le retour des fortes chaleurs. Météo-France prévoit un passage en vigilance orange « canicule » dans cinq départements du Sud-Ouest et du Centre-Est à partir de vendredi 8 août à partir de la mi-journée, selon le bulletin publié jeudi matin. Les départements concernés sont les Hautes-Pyrénées, la Haute-Garonne, le Tarn, le Tarn-et-Garonne et le Rhône, avec un début d'événement fixé à vendredi 12 heures. En parallèle, 29 départements de la région du Sud-Ouest et du Centre-Est resteront quant à eux en vigilance jaune selon le site météorologique. Dans l'après-midi, des températures allant de 35 °C à 39 °C et jusqu'à 40 °C sont attendues dans le quart sud-ouest du pays, et 35 °C à 37 °C dans le Centre-Est. Troisième mois de juillet le plus chaud « Les fortes chaleurs auront tendance à s'accentuer et à s'étendre les jours suivants. Elles se poursuivront en début de semaine prochaine, » précise Météo-France. La vigilance orange risque d'être « progressivement étendue dans les prochaines publications en fonction de l'évolution des températures, » souligne la même source. Une vigilance orange canicule signifie une vigilance particulière, notamment pour les « personnes sensibles ou exposées » avertit le site. À l'échelle du monde, malgré un répit dans la série de records, juillet 2025 s'est classé au troisième rang des mois de juillet les plus chauds jamais mesurés sur Terre, marqué par un changement climatique toujours à l'œuvre, a annoncé jeudi l'observatoire européen Copernicus.

Sécheresse record mi-juillet en Europe et sur le pourtour méditerranéen
Sécheresse record mi-juillet en Europe et sur le pourtour méditerranéen

Le Figaro

time07-08-2025

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Sécheresse record mi-juillet en Europe et sur le pourtour méditerranéen

Plus de la moitié de la surface de l'Europe subissait toujours une sécheresse mi-juillet selon l'AFP. 19% des sols français étaient concernés par le niveau de sécheresse le plus élevé. Plus de la moitié des sols en Europe et sur le pourtour méditerranéen étaient toujours affectés par la sécheresse sur la période du 11 au 19 juillet 2025, selon l'analyse par l'AFP des données de l'Observatoire européen de la sécheresse (EDO). Ce taux de 51,9%, supérieur de 21 points à la moyenne 2012-2024, est le plus élevé enregistré à cette période de l'année depuis le début des observations en 2012. La proportion de sols touchés est stable par rapport à la première dizaine de juillet. L'indicateur de sécheresse de l'observatoire du programme européen Copernicus, basé sur des observations satellitaires, combine trois paramètres : précipitations, humidité des sols et état de la végétation. Il se décompose en trois niveaux de sécheresse (surveillance, avertissement, alerte). Publicité 19% des sols français en alerte sécheresse L'Europe de l'Est et les Balkans sont particulièrement concernés. En Serbie, où la quasi-totalité (99%) des sols manque d'eau, le taux d'alerte atteint 68%. Une situation qui inquiète les producteurs de framboises, dont le pays est un des plus gros exportateurs. Plus de la moitié des sols de Hongrie, Bulgarie et Roumanie sont aussi en situation d'alerte, avec des taux respectifs de 63%, 52% et 51%. En Europe de l'Ouest, la situation s'est aggravée par rapport à la première dizaine de juillet. Avec 21% de ses sols en alerte, le Royaume-Uni continue de subir une forte sécheresse, dans la continuité d'un printemps historiquement chaud. En Allemagne, la part du pays en alerte a fortement augmenté, passant de 9% à 26% entre la première et la deuxième dizaine de juillet. En France, ce taux atteint 19%, surtout dans l'ouest du pays. Cette sécheresse favorise les incendies, comme le feu historique et meurtrier qui s'est déclaré mardi dans l'Aude, dans le sud de la France. La Turquie n'est pas non plus épargnée par le manque d'eau: plus des trois quarts du pays (76%) sont confrontés à la sécheresse. Le taux d'alerte atteint 18%. Dans la région d'Izmir, dans l'Ouest, cette sécheresse renforce les conflits d'usage autour de l'eau entre touristes et habitants. Le problème se pose dans d'autres pays du pourtour méditerranéen, qui concentrent 30% du tourisme mondial et connaîtront selon les climatologues une chute des précipitations au cours des prochaines décennies. À l'inverse, le Portugal et l'Espagne restent relativement préservés avec des taux de sécheresse faibles (10% et 7%).

Juillet 2025 sur le podium des mois de juillet les plus chauds sur la planète
Juillet 2025 sur le podium des mois de juillet les plus chauds sur la planète

Le Figaro

time07-08-2025

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Juillet 2025 sur le podium des mois de juillet les plus chauds sur la planète

Malgré un répit dans la série de records, juillet 2025 se classe au troisième rang des mois de juillet les plus chauds jamais mesurés sur Terre, marqué par un changement climatique toujours à l'œuvre, a annoncé jeudi 7 août l'observatoire européen Copernicus. «Deux ans après le mois de juillet le plus chaud jamais enregistré, la récente série de records de température mondiale est terminée. Pour l'instant. Mais cela ne signifie pas que le changement climatique s'est arrêté», a souligné Carlo Buontempo, directeur du service européen Copernicus sur le changement climatique (C3S). Comme juin, juillet montre une inflexion: il a été en moyenne 1,25°C plus chaud qu'un mois de juillet de l'ère préindustrielle (1850-1900), et la barre de 1,5°C de réchauffement, inscrite dans l'accord de Paris, a été régulièrement franchie depuis deux ans. Mais les mois de juillet des trois dernières années restent les trois plus chauds jamais enregistrés. Cette augmentation de température, qui peut sembler minime, suffit pourtant, ont montré les scientifiques, à rendre les tempêtes, vagues de chaleur, sécheresses et autres phénomènes météorologiques extrêmes nettement plus meurtriers et destructeurs. Publicité Plus de 50°C en Turquie pour la première fois Et surtout, souligne Carlo Buontempo, «nous continuons d'observer les effets du réchauffement climatique lors d'événements tels que les vagues de chaleur extrêmes et les inondations catastrophiques du mois de juillet». Le mois dernier, le thermomètre a dépassé 50°C non seulement dans le Golfe et en Irak, mais aussi en Turquie pour la première fois; des pluies torrentielles ont tué des centaines de personnes en Chine et au Pakistan; des incendies ont ravagé des dizaines de milliers d'hectares notamment au Canada. En Espagne, plus de mille décès ont été attribués par un institut public à la chaleur en juillet, moitié plus qu'à la même période de 2024. L'urgence est donc toujours là, explique Carlo Buontempo, alors que le monde continue à brûler toujours plus de pétrole, de charbon et de gaz, dont la combustion libère du CO₂. «À moins de stabiliser rapidement les concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, nous devons nous attendre non seulement à de nouveaux records de température, mais aussi à une aggravation de ces impacts, et nous devons nous y préparer». Les moyennes mondiales de températures sont calculées à l'aide de milliards de relevés satellitaires et météo, sur terre et en mer. Les données historiques de Copernicus remontent à 1940. Le mois dernier, 11 pays et territoires ont en fait connu leur mois de juillet le plus chaud depuis au moins 1970, dont sept en Asie (Chine, Japon, Corée du Nord, Tadjikistan, Bhoutan, Brunei, Malaisie), selon les calculs de l'AFP à partir de ces données. Une sécheresse record Sans égaler les records des étés précédents, une large partie de l'Europe a été au-dessus des normales, en particulier dans les pays nordiques. À cela s'ajoute une sécheresse record sur plus de la moitié des sols européens et sur le pourtour méditerranéen entre le 1er et 10 juillet, du jamais vu depuis le début des observations en 2012, selon l'analyse par l'AFP des dernières données disponibles de l'Observatoire européen de la sécheresse (EDO). À la surface des océans, juillet a été le 3e mois de juillet le plus chaud. Mais localement, plusieurs records mensuels ont été battus: en mer de Norvège, dans certaines parties de la mer du Nord, de l'Atlantique Nord à l'ouest de la France et du Royaume-Uni... Le mois dernier, l'étendue de la banquise arctique a été inférieure de 10% à la moyenne, se classant au deuxième rang des plus faibles pour un mois de juillet depuis 47 ans d'observations satellitaires, pratiquement à égalité avec 2012 et 2021. Dans l'Antarctique, la superficie de glace de mer est au troisième rang des plus faibles jamais enregistrées pour ce mois.

Juillet 2025 sur le podium des mois de juillet les plus chauds jamais enregistrés
Juillet 2025 sur le podium des mois de juillet les plus chauds jamais enregistrés

La Presse

time07-08-2025

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Juillet 2025 sur le podium des mois de juillet les plus chauds jamais enregistrés

Une touriste s'essuie le visage alors qu'elle visite l'Acropole, à Athènes, en Grèce, le 23 juillet dernier. Juillet 2025 sur le podium des mois de juillet les plus chauds jamais enregistrés (Paris) Malgré un répit dans la série de records, juillet 2025 se classe au troisième rang des mois de juillet les plus chauds jamais mesurés sur Terre, marqué par des changements climatiques toujours à l'œuvre, a annoncé jeudi l'observatoire européen Copernicus. Delphine PAYSANT Agence France-Presse « Deux ans après le mois de juillet le plus chaud jamais enregistré, la récente série de records de température mondiale est terminée. Pour l'instant. Mais cela ne signifie pas que les changements climatiquse se sont arrêtés », a souligné Carlo Buontempo, directeur du service européen Copernicus sur les changements climatiques (C3S). Une inflexion en trompe-l'œil Comme en juin, juillet montre une inflexion : il a été en moyenne 1,25 °C plus chaud qu'un mois de juillet de l'ère pré-industrielle (1850-1900), et la barre de 1,5 °C de réchauffement, inscrite dans l'accord de Paris, a été régulièrement franchie depuis deux ans. Mais les mois de juillet des trois dernières années restent les trois plus chauds jamais enregistrés. Cette augmentation de température, qui peut sembler minime, suffit pourtant, ont montré les scientifiques, à rendre les tempêtes, vagues de chaleur, sécheresses et autres phénomènes météorologiques extrêmes nettement plus meurtriers et destructeurs. Canicules et inondations Et surtout, souligne M. Buontempo, « nous continuons d'observer les effets du réchauffement climatique lors d'évènements tels que les vagues de chaleur extrêmes et les inondations catastrophiques du mois de juillet ». Le mois dernier, le thermomètre a dépassé 50 °C non seulement dans le Golfe et en Irak, mais aussi en Turquie pour la première fois ; des pluies torrentielles ont tué des centaines de personnes en Chine et au Pakistan ; des incendies ont ravagé des dizaines de milliers d'hectares notamment au Canada. En Espagne, plus de mille décès ont été attribués par un institut public à la chaleur en juillet, moitié plus qu'à la même période de 2024. L'urgence est donc toujours là, explique M. Buontempo, alors que le monde continue à brûler toujours plus de pétrole, de charbon et de gaz, dont la combustion libère du CO 2 . « À moins de stabiliser rapidement les concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, nous devons nous attendre non seulement à de nouveaux records de température, mais aussi à une aggravation de ces impacts, et nous devons nous y préparer ». Contrastes régionaux Les moyennes mondiales de températures sont calculées à l'aide de milliards de relevés satellitaires et météo, sur terre et en mer. Les données historiques de Copernicus remontent à 1940. Le mois dernier, 11 pays et territoires ont en fait connu leur mois de juillet le plus chaud depuis au moins 1970, dont sept en Asie (Chine, Japon, Corée du Nord, Tadjikistan, Bhoutan, Brunei, Malaisie), selon les calculs de l'AFP à partir de ces données. Sans égaler les records des étés précédents, une large partie de l'Europe a été au-dessus des normales, en particulier dans les pays nordiques. À cela s'ajoute une sécheresse record sur plus de la moitié des sols européens et sur le pourtour méditerranéen entre le 1er et 10 juillet, du jamais vu depuis le début des observations en 2012, selon l'analyse par l'AFP des dernières données disponibles de l'Observatoire européen de la sécheresse (EDO). En revanche, les températures ont été sous les normales en Amérique du Nord et du Sud, en Inde et sur des parties de l'Australie ou de l'Afrique, ainsi qu'en Antarctique. Des mers toujours en surchauffe À la surface des océans, juillet a été le 3e mois de juillet le plus chaud. Mais localement, plusieurs records mensuels ont été battus : en mer de Norvège, dans certaines parties de la mer du Nord, de l'Atlantique Nord à l'ouest de la France et du Royaume-Uni… Le mois dernier, l'étendue de la banquise arctique a été inférieure de 10 % à la moyenne, se classant au deuxième rang des plus faibles pour un mois de juillet depuis 47 ans d'observations satellitaires, pratiquement à égalité avec 2012 et 2021. Dans l'Antarctique, la superficie de glace de mer est au troisième rang des plus faibles jamais enregistrées pour ce mois.

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