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Incendie en Espagne : plus de 343.000 hectares brûlés depuis le début de l'année, un nouveau record

Incendie en Espagne : plus de 343.000 hectares brûlés depuis le début de l'année, un nouveau record

Le Figaroa day ago
Selon l'observatoire européen Copernicus, l'Espagne a déjà battu en 2025 son record en termes de surface dévastée par des incendies, précédemment établi en 2022.
Plus de 343.000 hectares ont brûlé en Espagne depuis le début de l'année, un chiffre en constante augmentation qui constitue un record pour le pays, selon les données actualisées du Système Européen d'Information sur les Incendies de Forêt (EFFIS), un indicateur de l'observatoire européen Copernicus.
2022 était jusqu'ici la pire année enregistrée en termes de surface dévastée par les flammes en Espagne, avec 306.000 hectares calcinés. Le Portugal détient le record européen depuis le début des relevés en 2006, avec 563.000 hectares brûlés en 2017, lors d'incendies ayant fait 119 morts. Le pays est lui aussi la proie des flammes cet été, avec 216.000 hectares dévastés depuis le début de l'année.
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Depuis qu'ils se sont déclarés début août, les méga incendies en Espagne, qui se concentrent dans le nord-ouest et l'ouest du pays, en Galice, en Castille-et-León et en Estrémadure, ont déjà fait quatre morts. Devant l'ampleur de la dévastation causée par ces sinistres, le premier ministre Pedro Sánchez a annoncé dimanche «un pacte national face à l'urgence climatique ».
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Rencontre entre Trump, Zelensky et les Européens à Washington : la presse ukrainienne enthousiaste mais prudente
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Le Figaro

time25 minutes ago

  • Le Figaro

Rencontre entre Trump, Zelensky et les Européens à Washington : la presse ukrainienne enthousiaste mais prudente

Si de nombreux articles ont été consacrés au sommet qui s'est tenu hier à Washington entre dirigeants européens et présidents américain et ukrainien, peu se montrent optimistes quant à un éventuel un accord de paix. Le rendez-vous entre Volodymyr Zelensky, son homologue américain Donald Trump et les dirigeants européens était très attendu. Le lundi 18 août, tous se sont réunis à la Maison-Blanche dans le cadre de négociations pour tenter de mettre fin à la guerre qui ravage l'Ukraine depuis maintenant trois ans. Si des petites avancées ont été saluées, notamment l'éventualité d'une rencontre entre les présidents russe et ukrainien d'ici quinze jours, la prudence reste de mise, comme l'a rappelé Emmanuel Macron. Dans les médias ukrainiens, le ton varie. Le Kyiv Post, qui a consacré de nombreux articles à la rencontre, a par exemple salué un «sommet sans précédent», où «le dirigeant ukrainien a réussi à négocier avec succès le sommet de Washington, a obtenu la promesse de nouvelles garanties de sécurité et un plan en deux étapes pour des négociations directes avec la Russie». Tout en utilisant le lexique guerrier («champ de mines», «démonstration de force»), le quotidien de la capitale ukrainienne se félicite du «mur de soutien unifié» formé par les Européens lors de «la rencontre cruciale» avec Donald Trump. Publicité «Pari ultime» Le Kyiv Post note également que le président américain a été «particulièrement courtois» avec son homologue ukrainien, et que «les discussions ont transformé une vague promesse (de garanties de sécurité de l'Ukraine, NDLR) en un plan d'action concret». Le quotidien indique toutefois que «le front diplomatique a progressé, mais (que) le chemin vers un sommet s'est révélé complexe et parfois contradictoire». Il relève en effet une confusion entre les dirigeants ukrainien et américain, notamment quant à l'organisation d'une réunion entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine. À lire aussi Entre Trump et Zelensky, un changement de ton pour un espoir de paix Si le président ukrainien a affirmé que celle-ci serait bilatérale, et que Donald Trump se joindrait à eux pour une réunion suivante, le multimilliardaire a quant à lui assuré qu'il serait présent dès la première rencontre entre les deux hommes, qui ne se sont pas vus depuis décembre 2019. Le Kyiv Post conclut : «Pour Zelensky, la rencontre à venir avec Poutine constituerait le pari ultime : soit une chance de garantir la paix, soit une étape périlleuse vers l'abandon du contrôle du destin de son pays.» Prudence Les articles sur le sommet à Washington ne sont pas légion sur le Kyiv Independent . En haut de son site, l'un d'eux est consacré aux négociations territoriales, un autre à la potentielle rencontre entre les présidents russe et ukrainien, et un autre encore à l'appel entre Donald Trump et Vladimir Poutine d'hier. Si le sommet semble avoir été suivi avec attention, le média ukrainien n'a pas encore publié d'analyse, d'éditorial ou de réaction, et s'est contenté de reprendre consciencieusement les propos de toutes les personnalités présentes. Le Kyiv Independent donne toutefois de nombreuses nouvelles du front. Même constat sur le site internet de Pravda . De nombreux papiers listent les attaques de drones russes, ainsi que les destructions, les morts et les blessés qui en ont résulté, et ceux qui abordent la réunion du 18 août sont cantonnés aux déclarations des dirigeants et les potentielles avancées qui pourraient en découler. L'un de ces articles aborde notamment l'éventuel échange de prisonniers que Donald Trump est persuadé de voir aboutir prochainement. Un autre rapporte que le président américain est déjà en pleine préparation du rendez-vous entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky. L'ouverture du site internet de Pravda est quant à elle dédiée aux cadeaux que se sont faits Donald Trump et son homologue ukrainien hier - le président américain a reçu un club de golf, et il a symboliquement offert les clés de la Maison-Blanche à Volodymyr Zelensky. L'enthousiasme se mêle donc logiquement d'une grande prudence tant les négociations sont encore loin d'aboutir. Moscou a une fois de plus mené des attaques pendant la nuit sur des infrastructures énergétiques, auxquels Kiev a aussi riposté.

Mouvement du 10 septembre : Sandrine Rousseau veut entendre «le peuple qui se lève»
Mouvement du 10 septembre : Sandrine Rousseau veut entendre «le peuple qui se lève»

Le Figaro

time25 minutes ago

  • Le Figaro

Mouvement du 10 septembre : Sandrine Rousseau veut entendre «le peuple qui se lève»

La députée écologiste a défendu sur France Info, mardi 19 août, le mouvement visant à bloquer le pays en septembre. Elle cite la détérioration des conditions de vie des Français, qu'elle juge menacées par le budget de François Bayrou. Sans toutefois appeler directement à manifester. Invitée de France Info, mardi matin, la députée verte de Paris Sandrine Rousseau a apporté son soutien au mouvement «Bloquons tout le 10 septembre». Les cadres de La France insoumise ont déjà encouragé les Français, ces derniers jours, à prendre part à ces mobilisations, après des appels issus sur les réseaux sociaux à bloquer le pays. «Je veux que nous entendions le peuple qui se lève», a affirmé Sandrine Rousseau. Selon l'élue, les manifestations prévues en septembre ont pour origine les difficultés financières croissantes des Français : «Il faut bien comprendre qu'une partie de la population aujourd'hui n'a non seulement pas de quoi vivre, mais même pas de quoi survivre.» À lire aussi « Bloquons tout » : les syndicats méfiants face à la mobilisation sociale du 10 septembre Publicité Pas peur des «gilets jaunes» Dans le viseur de la députée : le budget du premier ministre François Bayrou, qui envisage un effort de près de 44 millions d'euros en 2026. Un plan qui doit passer par une «année blanche» en matière de dépenses de l'État, ainsi que par la suppression de deux jours fériés. «C'est toujours sur les mêmes qu'on tape et il y a une incapacité à supporter le cours que prend le gouvernement. Ce n'est pas possible de taper toujours sur les malades, sur les pauvres, sur les enfants de l'ASE», a dénoncé Sandrine Rousseau. L'élue promet, par ailleurs, de voter la censure, à l'automne, du gouvernement Bayrou. «Nous n'avons pas encore eu de réunion de groupe des députés écologistes, mais je ne doute pas un instant que le groupe censure ce gouvernement», a-t-elle précisé. À lire aussi Budget 2026 : après son podcast «FB Direct», François Bayrou appelle les Français à lui écrire directement Interrogée sur les similitudes entre le mouvement du 10 septembre et celui des «gilets jaunes» né fin 2018, qui regroupent des soutiens de gauche et de droite, la députée de Paris s'est montrée prudente. «Je ne crains pas les gilets jaunes», a-t-elle déclaré, les décrivant comme «un mouvement populaire». «Je ne crains pas les gens qui n'ont pas un euro d'avance, au contraire.» Sandrine Rousseau, qui se garde pour le moment d'encourager expressément quiconque à manifester le 10 septembre, reconnaît qu'à ce stade, «les revendications ne sont pas d'une clarté complète». «En tous les cas, ce mouvement de ras-le-bol, ce mouvement de dire : 'Nous ne pouvons plus vivre dans ces conditions', il faut l'entendre», a-t-elle martelé.

«Bloquons tout» : «Après avoir laissé passer les gilets jaunes, LFI ne veut pas rater le train de la colère»
«Bloquons tout» : «Après avoir laissé passer les gilets jaunes, LFI ne veut pas rater le train de la colère»

Le Figaro

time25 minutes ago

  • Le Figaro

«Bloquons tout» : «Après avoir laissé passer les gilets jaunes, LFI ne veut pas rater le train de la colère»

FIGAROVOX/ENTRETIEN - Dans La Tribune dimanche, ce 17 août, Jean-Luc Mélenchon a appelé les Insoumis à rejoindre les appels à manifester de «Bloquons tout» le 10 septembre prochain. Le politologue Antoine Bristielle explique en quoi cette stratégie semble cohérente avec le fonctionnement de LFI. Antoine Bristielle est docteur en science politique et directeur de l'Observatoire de l'opinion de la Fondation Jean-Jaurès. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié LE FIGARO.- Ce dimanche, Jean-Luc Mélenchon a appelé ses militants à se mettre au service du mouvement «Bloquons tout» pour contrer le budget du gouvernement Bayrou. Quel est donc ce mouvement ? Publicité Il est toujours difficile de caractériser les mouvements de ce type, gazeux, aux revendications diverses, peu centralisé et donc sans mot d'ordre commun. De manière générale, il s'agit d'une opposition déterminée à la politique du gouvernement Bayrou. Cette absence de figure centrale a-t-elle de quoi faire penser aux «gilets jaunes» ? La structuration du mouvement évoque les «gilets jaunes» : né sur les réseaux sociaux, on ne sait pas très bien qui en est à l'origine. Ces mouvements s'agrègent à des discussions sur les réseaux sociaux - plutôt des groupes sur Facebook s'agissant des «gilets jaunes» et Telegram pour «Bloquons tout». Dans les deux cas, ces groupes ne sont pas nécessairement nationaux ; ils s'organisent par région ou département. Il y a également un lien dans la mise en avant de problématiques économiques, contre la vie chère... Pour autant, on se rappelle essentiellement la puissance des «gilets jaunes», qui est encore loin d'être atteinte par «Bloquons tout». Dépourvu d'étiquette partisane, «Bloquons tout» agrège plusieurs revendications. La date du 10 septembre rejoint d'autres appels à manifester, ceux des anti-ZFE avec Alexandre Jardin et des anti-pression fiscale avec «Nicolas Qui Paie». Comment expliquez-vous cet amoncellement de revendications ? La population a atteint un niveau important de déception, de peur et d'inquiétude que les dernières élections - présidentielle ou législatives - n'ont pas permis de tempérer. Nombre de revendications restent dépourvues de débouché politique concret. Le gouvernement Bayrou agit avec difficulté au vu du fonctionnement actuel du Parlement. La France est un peu une cocotte-minute... Jean-Luc Mélenchon a toujours été attaché aux liens entre organisations politiques et syndicats et comprenait mal qu'un mouvement comme les « gilets jaunes » puisse éclore en dehors de ces structures. Il s'en était donc tenu à l'écart, l'empêchant d'en récolter le moindre dividende politique Antoine Bristielle Publicité Chaque rentrée promet d'être tendue sur le plan social. Vous semble-t-il y avoir un climat plus encore propice à la contestation qu'habituellement ? Toutes les enquêtes démontrent une grande insatisfaction dans le pays. Mais les mouvements sociaux qui fonctionnent naissent plutôt sur des mesures très concrètes - par exemple le mouvement contre la réforme des retraites ou celui des «gilets jaunes» contre la taxe d'Édouard Philippe sur les carburants. «Bloquons tout» se positionne contre un budget tout entier, ce qui est moins facile à saisir. D'un côté, il semble donc peu probable d'aboutir à un mouvement social d'ampleur. Mais de l'autre, les Français ne se sentent plus représentés par leurs institutions - le gouvernement ne s'appuie que sur une minorité d'entre eux -, ce qui peut s'avérer abrasif. Pourquoi La France insoumise mise-t-elle sur «Bloquons tout» plutôt que d'appeler directement à manifester ? Au moment des «gilets jaunes», La France insoumise était restée en retrait, sans savoir comment se positionner. Jean-Luc Mélenchon a toujours été attaché aux liens entre organisations politiques et syndicats et comprenait mal qu'un tel mouvement puisse éclore en dehors des structures partisanes ou syndicales. Il s'en était donc tenu à l'écart, l'empêchant d'en récolter le moindre dividende politique. En outre, on a récemment assisté à une rupture assez nette entre La France insoumise et les mouvements syndicaux, en particulier la CGT. Pendant la réforme des retraites, la convergence souhaitée par LFI entre les partis de gauche et les mouvements syndicaux n'avait pas eu lieu, en raison de divergences de vues sur la participation politique et militante. Depuis, Jean-Luc Mélenchon a donc tendance à considérer que ce sont finalement les mouvements sociaux nés en dehors des organisations syndicales qui ont une chance de réussir. Enfin, cela traduit la volonté de LFI de reprendre la main sur le calendrier politique. Depuis les dernières législatives où les Insoumis pensaient former un gouvernement avec le NFP, le parti était dans une situation complexe : leur appel à la destitution d'Emmanuel Macron, par exemple, n'avait pas été suivi par les autres partis... À lire aussi Mouvement du 10 septembre : le gouvernement dans le flou face au spectre du retour des « gilets jaunes » «Bloquons tout» est tiraillé entre des appels à rester chez soi pour paralyser l'économie et d'autres appels à manifester physiquement. Comment LFI peut-elle s'imbriquer dans ce clivage ? Publicité Ce type de mouvements est dénué d'organisation. Tout le monde peut donc proposer son mode opératoire, exprimer ses revendications... D'ailleurs, au cours du mois précédant la première manifestation des «gilets jaunes», il n'y avait pas non plus de consensus sur la méthode à adopter. La France insoumise est née en réaction au Front de gauche de 2012 - qui réunissait les diverses formations de gauche radicale - dans l'ambition de dépasser les partis pour être dans l'entrecroisement entre un parti politique et un mouvement social. Dès lors, il y a une cohérence avec un mouvement par nature gazeux comme «Bloquons tout». De plus, c'est cohérent avec la logique militante de LFI : pour être militant insoumis, il suffit d'entrer son adresse mail sur le site de la formation. La multiplicité des engagements, tant qu'ils vont dans une même direction validée par LFI et Jean-Luc Mélenchon, est donc plutôt plébiscitée. La coloration politique de «Bloquons tout» pose aussi question. Manuel Bompard a déclaré sur France Info le 18 août qu'il ne croyait pas «que les revendications qui émergent de ce mouvement soient positionnées à l'extrême droite». Qu'en pensez-vous ? Au début, le mouvement des «gilets jaunes» avait lui aussi tendance à être caractérisé comme un mouvement d'extrême droite. Or les enquêtes sur la sociologie des «gilets jaunes» indiquaient qu'environ six sur dix ne se reconnaissaient ni dans la gauche ni dans la droite, tandis que les autres se reconnaissaient plus dans la gauche que l'extrême droite. La France insoumise souhaite donc éviter de voir ce mouvement discrédité par l'idée selon laquelle il serait sclérosé par l'extrême droite. En outre, quand on regarde les vidéos publiées sur les groupes de «Bloquons tout», la rhétorique est éloignée de celle de l'extrême droite ; elle semble presque «inclusive», assez proche de ce que pourrait déployer LFI.

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