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L'Équipe
25-07-2025
- Sport
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Podcast « L'Équipe du Tour » : Pogacar en a-t-il marre ?
Une nouvelle fois Tadej Pogacar n'est pas allé chercher la victoire, lors de la dernière étape de montagne de ce Tour 2025 à La Plagne. Le Maillot Jaune semble usé, davantage mentalement que physiquement, et compte les jours jusqu'à Paris. Est-il lassé de courir les Grands Tours ?


24 Heures
22-07-2025
- Sport
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Tour de France: Valentin Paret-Peintre remporte la 16e étape
Cyclisme – Valentin Paret-Peintre remporte la 16e étape du Tour de France Le cycliste a décroché la première victoire française de la compétition en s'imposant au sommet du Mont Ventoux mardi. Le cycliste français Valentin Paret-Peintre de l'équipe Soudal Quick-Step franchit la ligne d'arrivée pour remporter la 16e étape du Tour de France 2025. AFP/Loic VENANCE Abonnez-vous dès maintenant et profitez de la fonction de lecture audio. S'abonnerSe connecter BotTalk Valentin Paret-Peintre a bien choisi son endroit pour apporter à la France sa première victoire dans le Tour de France 2025 en s'imposant au sommet du Mont Ventoux à l'issue d'une 16e étape exceptionnelle de suspense. Issu de l'échappée, le grimpeur de Soudal Quick-Step a battu au sprint l'Irlandais Ben Healy avec lequel il s'est livré une bataille homérique sur les pentes lunaires et assassines du Mont Chauve, envahi par des dizaines de milliers de spectateurs. Le contenu qui place des cookies supplémentaires est affiché ici. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Autoriser les cookies Plus d'infos Les deux hommes ont terminé devant Santiago Buitrago et Ilan Van Wilder, un coéquipier de «VPP» revenu du diable vauvert pour offrir un dernier relais au grimpeur français après la flamme rouge. Le maillot jaune Tadej Pogacar a terminé à 43 secondes du vainqueur en grattant encore deux secondes à son rival Jonas Vingegaard. Le Danois l'a attaqué à trois reprises, propulsé à chaque fois par un équipier différent, dans l'ascension de l'un des cols les plus durs d'Europe. Au classement général, le Slovène compte désormais 4:15 d'avance sur Vingegaard à cinq étapes de l'arrivée à Paris. Paret-Peintre a lui délivré la nation tricolore Valentin Paret-Peintre a lui délivré la nation tricolore qui commençait à redouter un zéro pointé pour la troisième fois seulement dans l'histoire plus que séculaire de la Grande Boucle. Il devient le cinquième Français à s'imposer au sommet du géant de Provence après Raymond Poulidor, Bernard Thévenet, Jean-François Bernard et Richard Virenque, s'inscrivant dans une lignée royale de grands champions à s'être imposé au Ventoux. C'est la troisième victoire de la carrière du poids plume haut-savoyard (1,72 m, 58 kg) après une étape sur le Giro en 2024 et sur le Tour d'Oman cette année. Le jeune frère d'Aurélien Paret-Peintre a quitté son cocon de Decathlon-AG2R l'hiver dernier pour partir en Belgique rejoindre l'équipe de Remco Evenepoel. Pour Soudal Quick-Step, c'est une belle revanche sur le sort après l'abandon d'Evenepoel dans le Tourmalet la semaine dernière. Il s'agit de la quatrième victoire sur ce Tour pour la formation belge après celle d'Evenepoel dans le contre-la-montre à Caen et les deux succès de Tim Merlier au sprint. Newsletter «Euro 2025» Vous ne voulez rien rater de l'Euro? En vous inscrivant à cette newsletter, vous serez informé·e à temps des performances de l'équipe de Suisse et des grands moments de cette compétition. Autres newsletters Se connecter AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

L'Équipe
09-07-2025
- Sport
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Tadej Pogacar écoeure Jonas Vingegaard sur le chrono et met déjà la main sur le Tour de France
Tadej Pogacar a écrasé Jonas Vingegaard dans le contre-la-montre de Caen, que Remco Evenepoel a remporté. Le champion du monde est désormais en jaune, mais il a surtout déjà une belle avance sur son rival danois (1'13''). Après sa victoire d'étape mardi à Rouen, Tadej Pogacar avait annoncé que le contre-la-montre de Caen serait le premier véritable test dans la bataille du général, le premier indicateur de l'état de forme de chacun, et c'était presque une invitation à bien observer ce qui allait se dérouler. Le champion du monde a mis du sien pour que la lecture ne puisse être brouillée. Au bout des 33 km de chrono, la facture est grasse comme un camembert rôti. 1'05'' entre les deux rivaux, soit deux secondes au kilomètre, un gouffre qui est l'addition de deux explications simplissimes : Pogacar a réalisé un très grand chrono et Vingegaard un très mauvais. Le Slovène, puisqu'il échoue à seulement 16 secondes de Remco Evenepoel sur un parcours de spécialiste, tout plat, où il s'est montré agressif, notamment dans les parties techniques en fin de boucle, dans Caen, où on l'a vu prendre des risques dans certains virages qui ont mis en relief la qualité de son pilotage, son agilité sur le vélo mais aussi la grande confiance qui le pousse. Le Danois, puisqu'il n'a terminé qu'à la 13e place, devancé par tout un essaim de coureurs très forts, certes, dont son équipier Matteo Jorgenson, mais que d'ordinaire il domine avec facilité. Les Visma étaient devenus des orfèvres dans la préparation d'un tel rendez-vous, tout le monde se souvient du chrono du Combloux sur le Tour 2023, et il n'y a aucune raison de penser qu'ils avaient mis moins d'attention cette fois-ci. Mais leur leader est passé complètement au travers, ce qui est une rareté. Évidemment, cette contre-performance a de grandes conséquences sur la suite du Tour, dont le suspense pour la victoire finale était déjà placé sous assistance respiratoire, et le nouveau Maillot Jaune a débranché la machine mercredi pour tuer (presque) tout espoir. Parce que l'écart est déjà grand au bout de cinq jours de course (1'13'' au général entre les deux), mais surtout qu'on ne voit aucune raison qu'il ne continue pas à gonfler, que ce soit dans les étapes de puncheurs, jeudi et vendredi si Pogacar y est poussé par les circonstances, en moyenne montagne lundi dans le Massif central et en haute altitude dans les Pyrénées et ailleurs. Pogacar semble au-dessus dans tous les domaines On pensait que l'exercice solitaire était un terrain sur lequel Vingegaard (28 ans) pouvait un peu rivaliser, même si son adversaire l'y a plus souvent battu que l'inverse, mais on s'est bien gourés. Il faut croire qu'il n'y a plus un domaine où le leader des frelons peut encore jouer avec un Pogacar (26 ans) à son meilleur, une nouvelle donne entrevue l'été dernier et qui n'a fait que s'accentuer au fil du temps. Le Critérium du Dauphiné l'avait un peu préparé à ce choc, mais c'est une réalité qui ne doit pas être évidente à digérer pour le double vainqueur du Tour de France. On ne doute pas qu'il vendra chèrement sa peau en montagne, mais le reste de sa course sera également une épreuve mentale redoutable, où il ne faudra pas fissurer face à la supériorité de son bourreau. Vingegaard demeure un méchant coureur, mais le duel n'existe plus et cela fait bientôt deux ans. À l'ombre du maillot arc-en-ciel, lui et les autres vont bien sûr poursuivre le combat, et Evenepoel n'a pas manqué la journée la plus importante de sa Grande Boucle. Le Belge de 25 ans était débarrassé de la menace de Filippo Ganna depuis l'abandon de l'Italien lors de la 1re étape, et en dehors d'Edoardo Affini (3e) et d'un exceptionnel Bruno Armirail (4e), maillot bleu-blanc-rouge sur le dos, il a surtout eu à repousser les assauts des coureurs du général. Vauquelin troisième du chrono parmi les coureurs du général Le champion du monde du chrono n'a pas tremblé, avec sa position aérodynamique parfaite, sa danse sublime. C'est à peine s'il relevait de temps à autre le nez de ses avant-bras pour jeter un regard à la route, moins souvent qu'un crawler sort la tête de l'eau pour reprendre sa respiration. Evenepoel avait en tête de réaliser une opération double et de revêtir le maillot jaune, mais il était impossible de reprendre près d'une minute, pas à ce Pogacar-là en tout cas, et ce n'est pas mercredi mais samedi, dans la bordure vers Lille, que ce rêve s'est évaporé. Il remonte tout de même à la 2e place du général, à 42 secondes de la tête, mais c'est un mirage créé par son résultat dans le chrono, qui ne va pas dissiper par magie ses limites en haute montagne ni l'impression des premiers jours, où il a été plusieurs fois à la limite. C'est un peu la même situation pour Kévin Vauquelin, 5e mercredi - au passage, avec Armirail, deux Français à ce niveau dans un chrono du Tour, c'est aussi inhabituel que réjouissant. Le Normand réalise un début de Tour très solide, seulement battu mercredi, parmi les coureurs intéressés par le général, par Evenepoel et Pogacar, il répond présent tous les jours, mais quelque part, il confirme dans le plus grand théâtre ce qu'on savait déjà, qu'il est un excellent puncheur et rouleur. Troisième au général ce jeudi matin, les questions sur sa capacité à tenir trois semaines et à voltiger en haute montagne demeurent entières. Mais ce sera pour plus tard. Pour l'heure, il découvre la chaleur du Tour à la maison. L'étape du jour, très vallonnée, avec 3 500 m de dénivelé positif, sur ses terres, est une magnifique occasion d'y regoûter. À lire aussi Armirail, la perf de sa vie Pogacar maîtrise de nouveau le temps Pourquoi la position aéro d'Evenepoel est quasi parfaite Ces 8 km qui ont fait basculer le chrono


L'Équipe
09-07-2025
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Podcast « L'Équipe du Tour » : une première claque pour Vingegaard
Dans un mauvais jour, Jonas Vingegaard a perdu gros sur le contre-la-montre de Caen, lors de la cinquième étape du Tour de France. Le Danois principal concurrent de Tadej Pogacar pour la victoire finale à Paris pointe désormais à 1'13'' du Slovène, nouveau Maillot Jaune. Le chrono a été gagné par un grand Remco Evenepoel.

L'Équipe
09-07-2025
- Sport
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« Je n'avais pas les jambes » : Vingegaard est passé à côté du contre-la-montre de Caen
Jonas Vingegaard, hors du top 10 ce mercredi, a lâché plus d'une minute à ses rivaux, et accuse désormais un retard important sur Tadej Pogacar. Cela ne devrait pas modifier la stratégie des Visma, mais pose question. Quand ça ne veut pas... Alors que Jonas Vingegaard était retenu au contrôle antidopage après son contre-la-montre, le car jaune de son équipe patientait, moteur allumé, sans savoir s'il pouvait rentrer ou s'il devait attendre son champion, ou alors laisser une voiture à sa disposition, à moins que le double vainqueur du Tour préfère filer directement à vélo à son hôtel situé à proximité, comme ses équipiers. Un bon bazar qui a suscité l'impatience de certains assistants. Un directeur sportif a finalement remonté le kilomètre à pied pour aller aux nouvelles, pendant qu'un assistant, trottoir opposé, revenait au car avec le casque rouge et blanc de chrono du Danois... Un épilogue sans fin d'une journée longtemps sous le soleil, avec la première place provisoire d'Edoardo Affini durant trois heures (finalement 3e à 33''), jusqu'à ce qu'un orage s'abatte sur les crânes néerlandais. Après même pas dix minutes de course, Vingegaard avait perdu 19 secondes sur Pogacar. Au deuxième intermédiaire, l'addition montait à 30 secondes. « Trouve un bon rythme, tu rentres la tête et tu pédales ! », lui intimait son directeur sportif à l'oreillette. Mais au milieu des champs de blé, à découvert avec un vent défavorable souvent, le leader des Visma semblait se battre sur son vélo, dodelinant presque, grimaçant, cherchant à se réajuster sur sa selle, loin de l'harmonie qu'il peut dégager parfois. Et l'impression visuelle se confirmait à l'arrivée, avec une 13e place seulement, 1'05'' perdue face au Slovène et 1'21'' sur Remco Evenepoel, vainqueur. « Jonas n'avait pas assez de puissance » Grischa Niermann, directeur sportif de Visma-Lease a Bike « Une journée difficile pour moi, soufflait-il à la chaîne danoise TV2. Je n'avais pas les jambes, il n'y avait pas grand-chose d'autre à faire. Je ne pense pas que je roulais très bien et j'ai perdu beaucoup de temps. » « Dans un contre-la-montre comme ça, il n'y a pas de bonne ou mauvaise stratégie, appuyait son directeur sportif Grischa Niermann, avant d'en avoir parlé avec son coureur. C'est juste appuyer à fond et bien passer les passages techniques. Mais Jonas n'avait pas assez de puissance. » Le contre-coup de son violent effort de la veille, peut-être, dans la rampe Saint-Hilaire, où il était parvenu à coller à la roue de Pogacar. Le fait est que les calculs sont à refaire, car si les frelons imaginaient concéder du temps au leader d'UAE sur ce parcours très plat, « on ne s'attendait pas à en perdre autant », admettait Niermann. Une double sanction, d'ailleurs, puisque le leader bis Matteo Jorgenson a lui aussi coincé (11e à 1'19''). « Ce n'est pas ce que j'espérais, je me sentais bien, les données étaient bonnes, mais la vitesse n'était pas vraiment là », ne pouvait que constater l'Américain. Visages fermés dans l'encadrement de l'équipe Quatre jours à ferrailler sur des terrains punchy propices au champion du monde, à rouler comme des tambours pour limiter la casse, et craquer à la cinquième étape : la claque fait mal. Elle mettra du temps à être digérée, à en croire les visages fermés devant le car, du directeur de la performance et spécialiste du chrono Mathieu Heijboer, mutique, au patron Richard Plugge, vite remonté dans sa voiture après avoir encadré des VIP toute la journée. « Cela ne change rien à notre approche, on continue de l'avant, remotivait le directeur sportif. On a 1'13'' de retard maintenant, eh bien on doit trouver où reprendre ce temps si Jonas veut gagner le Tour. On repartira au combat demain (aujourd'hui). » L'écart n'a rien de rédhibitoire, leurs précédents duels se sont joués à bien plus que ça (au minimum 2'43'' au classement général final, en 2022), et Vingegaard a peut-être connu sa journée sans ce mercredi. Mais à l'heure de scruter le moindre signe chez l'un et l'autre, sa carcasse désarticulée sur son vélo est une première alerte. À lire aussi Pogacar, des dégâts mais un Vingegaard toujours là Pourquoi Evenepoel a-t-il une visière ouverte ? Ces «cabinets de conseils» qui bossent sur les chronos «Toujours faim» : 100 victoires mais Pogacar est loin d'être rassasié