Dernières actualités avec #Décryptage


Le Figaro
3 days ago
- Sport
- Le Figaro
Formule 1 : rester chez Red Bull ou rejoindre Mercedes ? Le dilemme de Max Verstappen
DÉCRYPTAGE - Où pilotera Max Verstappen la saison prochaine ? S'il est lié à Red Bull jusqu'en 2028, Mercedes lui fait les yeux doux et espère toujours le signer. Une option qui ne laisse pas le Néerlandais indifférent. Partira, partira pas ? La situation de Max Verstappen est très floue. On ne sait pas encore où pilotera le quadruple champion du monde la saison prochaine. Si le plus simple est d'honorer son contrat et donc de rester chez Red Bull, la tentation de rejoindre Mercedes n'a jamais été aussi forte, surtout à l'aube de nouvelles réglementations que la firme à l'étoile semble avoir bien négociées. Tentative de décryptage. Rester chez Red Bull ou... Choisir la continuité et faire confiance à son équipe de (presque) toujours une onzième saison de suite. Max Verstappen pourrait bien choisir cette option et conserver son baquet chez Red Bull. Après tout, c'est avec l'écurie autrichienne qu'il a remporté ses 65 victoires et quatre titres de champion du monde à ce jour. Publicité Oui mais voilà, tout n'est plus si rose du côté de Milton Keynes. Les performances de la monoplace sont en déclin depuis le deuxième tiers de la saison dernière. Le talent fou du Néerlandais a comblé les lacunes de la Red Bull une année durant avant que cela ne suffise plus pour concurrencer McLaren. Oscar Piastri et Lando Norris s'envolent au championnat et un cinquième sacre s'éloigne de plus en plus pour Verstappen, relégué à 81 points du leader australien. La fuite des cerveaux que subit l'équipe autrichienne a aussi de quoi inquiéter le récent quatrième du Grand Prix de Belgique. Adrian Newey, Jonathan Wheatley, Rob Marshall et Will Courtney : ces quatre cadres de Red Bull ont quitté le navire ces deux dernières années pour rejoindre d'autres projets ambitieux tels qu'Aston Martin, Sauber-Audi ou encore McLaren. Cet exode des ingénieurs est sans précédent pour l'écurie. C'est probablement une des raisons qui ont poussé ses dirigeants à limoger le patron historique Christian Horner le neuf juillet dernier. Le Britannique était aux commandes de l'équipe depuis ses débuts il y a plus de 20 ans. Paradoxalement, ce départ pourrait inciter Verstappen à rester. Deux clans s'opposaient chez Red Bull depuis le décès du fondateur Dietrich Mateschitz en octobre 2022. D'un côté, Helmut Marko, qui s'occupe de la filière jeunes pilotes et le clan Verstappen. De l'autre, Christian Horner était soutenu par les actionnaires thaïlandais qui détenaient jusqu'à peu 51% des parts de Red Bull. Sauf que l'équilibre des actions a changé, permettant aux propriétaires autrichiens de l'équipe d'évincer le manager britannique. Max Verstappen et son père Jos ont donc encore plus de poids qu'auparavant à Milton Keynes, même si un nouveau directeur d'écurie a été nommé en la personne de Laurent Mekies. Le Néerlandais pourrait bien attendre de voir si le Français réussit à relever l'équipe avant de prendre une décision. Publicité Autre changement d'ampleur, le média spécialisé Motorsport affirme que la clause de sortie négociée par le quadruple champion du monde dans son contrat n'est plus valable cette année. Il devait figurer sur le podium du championnat à la trêve estivale, un top 3 que Verstappen ne pourra pas quitter après le Grand Prix de Hongrie de dimanche 3 août puisqu'il possède 28 points d'avance sur le quatrième George Russell (une victoire rapporte 25 unités). La plus grosse interrogation réside dans les performances de Red Bull la saison prochaine. Un grand changement de réglementations va tout bouleverser, surtout au niveau du groupe propulseur. L'écurie autrichienne s'est séparée de son motoriste actuel Honda et a décidé de construire sa propre unité de puissance, en partenariat avec Ford, qui n'a plus mis les pieds en Formule 1 depuis plus de vingt ans. L'incertitude est donc totale à ce niveau-là, pas de quoi rassurer Verstappen alors que le moteur Mercedes semble très prometteur... ...céder à la tentation Mercedes Un séisme, voilà ce que procurerait l'annonce du transfert de Max Verstappen chez Mercedes, comparable à celui de son grand rival Lewis Hamilton chez Ferrari en 2024. Il y a quelques semaines, les négociations semblaient bien avancées avant que les rumeurs ne se dissipent un peu depuis. Si on se met à la place du Néerlandais, il faut dire que rejoindre Toto Wolff et sa bande fait envie. La révolution réglementaire de 2026 devrait faire la part belle aux moteurs, l'occasion pour Mercedes, spécialiste du domaine, de revenir en force. James Vowles, le patron de Williams, équipe cliente de l'écurie de Brackley «pense que Mercedes a fait un travail exceptionnel, et je suis ravi d'avoir prolongé notre partenariat avec eux pour bénéficier de leur nouvelle unité de puissance». Les échos sont unanimes dans le paddock, le moteur de la firme à l'étoile devrait être le ou l'un des meilleurs de la grille, de quoi titiller la curiosité et l'envie de gagner, toujours pas rassasiée, de Max Verstappen. Plus de 10 ans après un premier rendez-vous manqué entre les deux parties, Toto Wolff rêve de récupérer le Néerlandais et d'en faire le nouveau fer de lance de son équipe. Publicité Seulement, si le quadruple champion du monde rejoint les actuels troisièmes du championnat constructeurs, il devra faire face à un coéquipier installé chez Mercedes et bien plus coriace qu'un Yuki Tsunoda en perdition avec une Red Bull conçue pour Verstappen. George Russell pilote pour Wolff et sa bande depuis 2022 et n'a clairement pas été ridicule face à Lewis Hamilton lors des trois saisons qu'ils ont passées ensemble. Le défi ne peut pas effrayer l'actuel meilleur pilote de la grille qui arrive avec un gros statut. Ses tensions à répétition avec le Britannique pourraient en revanche rappeler de mauvais souvenirs aux supporters de Mercedes, qui avaient vécu la guerre interne entre Nico Rosberg et Lewis Hamilton de 2014 à 2016. La plus grosse barrière qui empêche actuellement Toto Wolff de sauter sur l'occasion et de recruter Verstappen réside dans le contrat du Néerlandais chez Red Bull. Nul doute que si sa clause de départ n'est plus activable cette saison, l'écurie autrichienne fera tout ce qui est en son pouvoir pour garder sa tête d'affiche. Mais si la volonté du pilote est bien de rejoindre Mercedes, les opérations se compliqueront grandement pour Laurent Mekies. Le contrat de Verstappen s'étend jusqu'en 2028. Le prix pour le casser sera assurément faramineux. Il est actuellement le deuxième pilote (derrière Hamilton) le mieux payé du plateau (75 millions de dollars l'année dernière en comprenant les clauses de performance). Mercedes devra mettre la main à la poche mais l'écurie est très solide et est l'une des rares à pouvoir se permettre un tel coup. S'il y a un pilote pour lequel Toto Wolff peut tout sacrifier, c'est bien Max Verstappen.


Le Figaro
6 days ago
- Politics
- Le Figaro
Après la rencontre entre ministres israélien et syrien, peut-on croire à une paix entre Damas et Tel-Aviv ?
Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Les relations entre les deux pays se sont rafraîchies après les affrontements entre Druzes et tribus sunnites qui ont précédé les frappes israéliennes mi-juillet. Une première. Assaad al-Chaibani, ministre des Affaires étrangères syrien et Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques israélien se sont rencontrés à Paris, sous parrainage de Tom Barrack, émissaire américain pour le Moyen-Orient. Ils devaient évoquer «le sujet du sud de la Syrie», selon une source diplomatique à l'AFP. Des affrontements communautaires entre Druzes, protégés par Israël, et tribus sunnites ont ensanglanté la région, et particulièrement la ville de Soueïda mi-juillet. Israël a même frappé Damas, alors que des canaux de négociations entre les deux capitales étaient ouverts, selon le média Axios . Plusieurs rencontres officieuses, notamment en Azerbaïdjan, ont eu lieu ces derniers mois. Les deux pays, depuis le renversement de Bachar Al-Assad par l'actuel président Ahmad al-Charaa, tentent un rapprochement, refroidi par les combats dans le sud de la Syrie. Donald Trump, qui brigue le prix Nobel de la paix, veut s'imposer comme faiseur de paix au Moyen-Orient. En 2020, il…


Le Figaro
22-07-2025
- Politics
- Le Figaro
Après la pétition, quels scénarios pour l'avenir de la loi Duplomb ?
Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Le texte de loi, visé par une pétition de plus de 1,6 million de signatures, doit encore faire l'objet d'un passage devant le Conseil constitutionnel et pourrait même retourner devant l'Assemblée nationale. Plus d'1,6 million de signatures à ce jour, et les compteurs continuent de grimper. Les quelques paragraphes de la pétition demandant «l'abrogation de la loi Duplomb », contestée pour son impact environnemental, suscitent une telle mobilisation populaire que certains opposants se prennent à imaginer pouvoir bousculer la suite de son parcours législatif. Car si la pétition n'entraîne pas automatiquement de remise en cause de la loi, déjà adoptée par le Parlement, plusieurs scénarios permettraient en revanche de retarder son application, la modifier voire l'abroger. Concrètement, la loi Duplomb n'a pas encore été promulguée. Son avenir se trouve en partie suspendu à la décision du Conseil Constitutionnel, saisi par les quatre groupes de gauche. Ils estiment que la procédure parlementaire a été dévoyée par l'adoption d'une motion de rejet préalable qui a permis de contourner les centaines d'amendements déposés par les insoumis et écologistes. Les Sages, qui doivent rendre leur décision le 10…