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Après la rencontre entre ministres israélien et syrien, peut-on croire à une paix entre Damas et Tel-Aviv ?

Après la rencontre entre ministres israélien et syrien, peut-on croire à une paix entre Damas et Tel-Aviv ?

Le Figaro26-07-2025
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DÉCRYPTAGE - Les relations entre les deux pays se sont rafraîchies après les affrontements entre Druzes et tribus sunnites qui ont précédé les frappes israéliennes mi-juillet.
Une première. Assaad al-Chaibani, ministre des Affaires étrangères syrien et Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques israélien se sont rencontrés à Paris, sous parrainage de Tom Barrack, émissaire américain pour le Moyen-Orient. Ils devaient évoquer «le sujet du sud de la Syrie», selon une source diplomatique à l'AFP. Des affrontements communautaires entre Druzes, protégés par Israël, et tribus sunnites ont ensanglanté la région, et particulièrement la ville de Soueïda mi-juillet. Israël a même frappé Damas, alors que des canaux de négociations entre les deux capitales étaient ouverts, selon le média Axios . Plusieurs rencontres officieuses, notamment en Azerbaïdjan, ont eu lieu ces derniers mois. Les deux pays, depuis le renversement de Bachar Al-Assad par l'actuel président Ahmad al-Charaa, tentent un rapprochement, refroidi par les combats dans le sud de la Syrie.
Donald Trump, qui brigue le prix Nobel de la paix, veut s'imposer comme faiseur de paix au Moyen-Orient. En 2020, il…
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Tsahal sommé « d'exécuter » les prochaines décisions sur Gaza du gouvernement israélien qui craint des divisions dans l'armée
Tsahal sommé « d'exécuter » les prochaines décisions sur Gaza du gouvernement israélien qui craint des divisions dans l'armée

Le Parisien

time2 hours ago

  • Le Parisien

Tsahal sommé « d'exécuter » les prochaines décisions sur Gaza du gouvernement israélien qui craint des divisions dans l'armée

L'armée israélienne devra « exécuter » les décisions politiques sur la guerre dans la bande de Gaza, a affirmé ce mercredi Israël Katz. Le ministre de la Défense. Une déclaration qui survient au moment où des dissensions s'expriment dans ses rangs face à la perspective d'une occupation totale du territoire palestinien. Alors que le Premier ministre, Benyamin Netanyahou, se prépare à annoncer une nouvelle phase des opérations pour vaincre « totalement » le Hamas et ramener les otages israéliens retenus à Gaza, les médias se font l'écho des réserves, voire de l'opposition du chef d'état-major, le lieutenant général Eyal Zamir. La télévision publique Kan 11 a révélé ce mercredi que le général Zamir, au cours d'une réunion la veille, avait mis en garde contre le « piège » que serait une occupation totale de Gaza. VidéoGaza : Israël réautorise l'entrée partielle des marchandises privées dans l'enclave palestinienne Sur la foi de ses sources gouvernementales, la presse israélienne est unanime à prédire une nouvelle escalade de l'offensive militaire, y compris dans les zones où pourraient être retenus les otages et dans les secteurs les plus densément peuplés. « Vaincre totalement l'ennemi à Gaza » Selon le quotidien Maariv, le général Zamir a averti mardi « qu'une décision d'intensifier les combats pourrait entraîner la mort des otages encore en vie » et aurait réitéré « son opposition à une décision de conquérir entièrement la bande de Gaza « , déjà occupée par Israël entre 1967 et 2005. « C'est le droit et le devoir du chef d'état-major d'exprimer sa position dans les forums appropriés, a commenté ce mercredi le ministre de la Défense, Israël Katz. Mais après que des décisions sont prises par l'échelon politique, l'armée les exécutera avec détermination et professionnalisme (…) jusqu'à ce que les objectifs de la guerre soient atteints », a-t-il souligné sur X. Le chef de l'opposition, Yaïr Lapid, a indiqué avoir rencontré ce mercredi le Premier ministre : « occuper Gaza est une très mauvaise idée » sur « le plan opérationnel, le plan moral et le plan économique ». Selon la presse, une réunion du cabinet de sécurité présidée par le Premier ministre est prévue jeudi en fin d'après-midi pour prendre les décisions finales sur la nouvelle phase de la guerre. « Il est nécessaire de vaincre totalement l'ennemi à Gaza, de libérer tous nos otages et de s'assurer que Gaza ne constituera plus une menace pour Israël », avait réaffirmé Benyamin Netanyahou mardi. En guerre contre le Hamas depuis l'attaque du 7 octobre 2023, le gouvernement israélien fait face à une pression croissante pour trouver une issue au conflit. L'opinion israélienne s'alarme du sort des 49 otages toujours retenus à Gaza, dont 27 déclarés morts par l'armée, tandis qu'à l'international de plus en plus de voix s'élèvent face aux souffrances des plus de deux millions de Palestiniens, menacés de « famine généralisée », selon l'ONU. Ces derniers jours, la pression a encore grandi sur le Premier ministre après la diffusion par le Hamas et le Djihad islamique de vidéos de propagande montrant deux otages israéliens, Evyatar David et Rom Braslavski, très affaiblis et très amaigris, qui ont suscité colère et émotion en Israël et à l'étranger. Israël avait assoupli fin mai le blocus humanitaire qu'il avait imposé début mars au territoire palestinien mais les quantités autorisées à entrer, par voie terrestre ou largages aériens, sont jugées insuffisantes par l'ONU. 20 personnes renversées par un camion humanitaire ce mercredi L'armée israélienne, par la voix de son porte-parole en arabe, a appelé la population à évacuer deux quartiers de Khan Younès (sud), où elle va élargir « le champ de ses opérations de combat », ainsi que plusieurs blocs d'immeubles du quartier d'Al-Zaytoun de la ville de Gaza. L'armée a par ailleurs indiqué à l'AFP poursuivre ses opérations contre le Hamas dans la bande de Gaza, avec notamment l'élimination d'une « cellule terroriste » de 10 personnes à Daraj Tuffah, et éliminé plusieurs « terroristes » dans le sud du territoire. Dans la bande de Gaza assiégée et bombardée, où se pressent chaque jour des milliers de Palestiniens autour des points de distribution de nourriture, la Défense civile a annoncé ce mercredi la mort de 20 personnes, tuées quand un camion chargé de vivres s'est retourné sur la foule. Une responsable de Médecins sans frontières, Caroline Willemen, a décrit une situation humanitaire « dévastatrice » dans le territoire, où persiste « la crise de la faim ». « En plus de cela, nous continuons de voir des patients se faire tirer dessus ou écraser sur les sites de distribution d'aide », a-t-elle ajouté ce mercredi sur les réseaux sociaux. Les agences de l'ONU et les ONG ont appelé les autorités israéliennes à « abroger l'exigence introduite le 9 mars les obligeant à partager des informations personnelles sensibles sur leurs employés palestiniens, sous peine de devoir cesser leurs opérations humanitaires dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est » d'ici septembre.

« Une exécution pure et simple » : Israël abat 200 crocodiles jugés dangereux dans une ferme de Cisjordanie
« Une exécution pure et simple » : Israël abat 200 crocodiles jugés dangereux dans une ferme de Cisjordanie

Le Parisien

time9 hours ago

  • Le Parisien

« Une exécution pure et simple » : Israël abat 200 crocodiles jugés dangereux dans une ferme de Cisjordanie

L'administration civile israélienne a annoncé lundi avoir abattu plus de 200 crocodiles du Nil représentant « un danger », dans une ferme située dans une colonie israélienne en Cisjordanie occupée, d'après la presse israélienne et notamment le média Ynet. Un geste dénoncé par le propriétaire et des organisations de défense des animaux. Ces crocodiles « étaient détenus dans un enclos abandonné dans des conditions déplorables qui constituaient de la maltraitance animale, avec un accès insuffisant à la nourriture, ce qui les avait poussés à adopter un comportement cannibale », a assuré le Cogat, l'organisme de défense israélien qui gère les affaires civiles en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967. Après des discussions avec des experts vétérinaires, il a été décidé que le « risque réel pour la vie des habitants de la zone devait être traité immédiatement », a ajouté l'administration civile, qui n'a pas précisé comment les animaux ont été tués. « Un massacre cruel » Ouverte aux touristes dans les années 1990 dans la vallée du Jourdain, la ferme des crocodiles, à Petzael, avait été reconvertie en élevage commercial après une baisse de fréquentation liée à la seconde Intifada. En 2013, une loi interdisant l'élevage d'animaux sauvages pour la revente de leur peau a entraîné la fermeture du site, alors laissé à l'abandon. À voir aussi Gadi Bitan, propriétaire de la ferme depuis plus de 30 ans, a affirmé au média israélien Ynet n'avoir pas été averti de l'abattage, survenu dimanche. « C'était une exécution pure et simple », a-t-il dénoncé, expliquant qu'un employé s'est vu confisquer son téléphone portable pendant l'opération. À lire aussi Douze babouins abattus dans un zoo allemand désormais pris pour cible par des militants de défense des animaux « Ces animaux étaient en bonne santé, nourris, et aucun accident grave n'a jamais été signalé à la ferme », a-t-il assuré. « Cet acte constitue un massacre cruel et injustifiable d'animaux protégés », a dénoncé l'ONG israélienne Let the Animals Live. L'association a demandé l'ouverture immédiate d'une enquête. Yesterday we were shocked to learn that Civic Administration officials arrived at the crocodile farm at Petzael in the... Publiée par Let the Animals Live, Israel sur Lundi 4 août 2025 Depuis la fermeture du site, certains des sauriens s'en seraient échappés à plusieurs reprises, inquiétant les habitants et visiteurs des réserves naturelles alentours. Selon le Cogat, certains « se sont échappés de la ferme vers des communautés et des réserves naturelles voisines, posant ainsi une menace réelle et immédiate pour les habitants » du coin. Le propriétaire n'a « entrepris aucune action » « L'administration civile a fait des tentatives répétées pour aider le propriétaire de la ferme à trouver des solutions pour les animaux abandonnés, mais ces efforts » ont été vains, indique le Cogat, qui accuse le propriétaire des lieux de n'avoir « entrepris aucune action ». « Après 12 ans de recherche de solutions et à la lumière des événements récents indiquant un danger immédiat et grave pour la vie humaine, il a été déterminé que le danger devait être traité sans délai », a justifié le Cogat.

Un homme pendu en Iran pour espionnage au profit d'Israël
Un homme pendu en Iran pour espionnage au profit d'Israël

Le Parisien

time12 hours ago

  • Le Parisien

Un homme pendu en Iran pour espionnage au profit d'Israël

Il était accusé d'avoir transmis des informations sensibles à Israël. L'Iran a exécuté mercredi un homme pour espionnage en lien avec la mort d'un scientifique nucléaire tué lors du récent conflit de douze jours entre les deux pays. Roozbeh Vadi a été pendu après que la Cour suprême a confirmé sa condamnation à mort. L'homme travaillait au sein d'une des « organisations clés et sensibles » du pays. Il aurait été recruté en ligne par le Mossad, les services de renseignement israéliens, et aurait transmis des « informations confidentielles » sur un scientifique nucléaire « assassiné lors de la récente agression du régime sioniste ». Contexte de tensions ravivées par l'offensive menée par Israël Cette exécution intervient dans le contexte des tensions ravivées par l'offensive menée à la mi-juin par Israël, qui a visé des installations militaires et des zones habitées en Iran. Cette opération a fait plusieurs centaines de morts, dont des hauts gradés et une dizaine de scientifiques nucléaires, selon les médias locaux. Téhéran avait répliqué par des tirs de missiles et des attaques de drones. Les autorités iraniennes ont depuis promis des procès rapides pour les personnes soupçonnées de collaboration avec Israël. Plusieurs arrestations et exécutions ont été annoncées dans ce cadre, visant notamment des individus accusés de travailler avec le Mossad. Ce mercredi également, un autre homme a été exécuté en Iran. Il avait été reconnu coupable d'appartenir au groupe djihadiste État islamique et de planifier des « opérations terroristes à l'intérieur de l'Iran », selon Mizan Online. Iran, deuxième pays en nombre d'exécutions D'après Amnesty International et d'autres organisations de défense des droits humains, l'Iran figure au deuxième rang mondial en nombre d'exécutions, derrière la Chine. VidéoCécile Kohler et Jacques Paris : « On attend une preuve de vie immédiatement »

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