
Après la pétition, quels scénarios pour l'avenir de la loi Duplomb ?
DÉCRYPTAGE - Le texte de loi, visé par une pétition de plus de 1,6 million de signatures, doit encore faire l'objet d'un passage devant le Conseil constitutionnel et pourrait même retourner devant l'Assemblée nationale.
Plus d'1,6 million de signatures à ce jour, et les compteurs continuent de grimper. Les quelques paragraphes de la pétition demandant «l'abrogation de la loi Duplomb », contestée pour son impact environnemental, suscitent une telle mobilisation populaire que certains opposants se prennent à imaginer pouvoir bousculer la suite de son parcours législatif. Car si la pétition n'entraîne pas automatiquement de remise en cause de la loi, déjà adoptée par le Parlement, plusieurs scénarios permettraient en revanche de retarder son application, la modifier voire l'abroger.
Concrètement, la loi Duplomb n'a pas encore été promulguée. Son avenir se trouve en partie suspendu à la décision du Conseil Constitutionnel, saisi par les quatre groupes de gauche. Ils estiment que la procédure parlementaire a été dévoyée par l'adoption d'une motion de rejet préalable qui a permis de contourner les centaines d'amendements déposés par les insoumis et écologistes. Les Sages, qui doivent rendre leur décision le 10…
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Le Parisien
8 minutes ago
- Le Parisien
Python échappé à Morsang-sur-Orge : « Pas dangereux, ni venimeux », rassure le propriétaire
Où a bien pu passer Naa, cette femelle python échappée d'un vivarium de Morsang-sur-Orge dans la nuit de jeudi à vendredi ? Pour tenter de la retrouver, et « parce qu'il n'a rien à cacher », Vincent, son propriétaire, a posté un message sur Facebook peu après sa disparition. Relayé par la mairie, l'avis de recherche suscite de nombreuses réactions. Souvent violentes et parfois même méchantes. « Il s'agit d'un python royal, précise son propriétaire. Elle est née en captivité il y a quatre ans. Son nom signifie python en mandarin. Elle n'est ni dangereuse, ni venimeuse. » Passionnés par les animaux exotiques, Vincent et sa compagne possèdent également des phasmes, deux iguanes, des poissons et un chien. « Naa est totalement acclimatée, poursuit-il. On la prend souvent sur nous. » Sur la toile, son message et celui de la mairie ont suscité de vives inquiétudes. Sa dangerosité potentielle pour l'homme, les chats et les chiens ou encore les enfants est souvent pointée du doigt. « Elle n'est absolument pas dangereuse, insiste Vincent. Depuis qu'elle est née, elle ne mange que des souris décongelées. Elle n'a jamais mangé de proie vivante. Il faut également savoir que ces souris ne sont pas plus grandes que les deux premières phalanges d'un index. Il n'y a donc aucun risque qu'elle s'attaque à un chat. Au contraire, c'est plutôt elle qui risque d'être attaquée. » Comment ce python d'1,80 m pour 8 kg a-t-il pu sortir de son vivarium ? « C'est de ma faute, concède Vincent, après avoir montré Naa à la fille d'un couple d'amis, je l'ai remise dans son vivarium. Mais j'ai oublié de fermer le loquet. Quand je me suis réveillé vendredi matin, le vivarium était vide. Ça fait six ans que j'ai des serpents chez moi, je n'avais jusqu'à présent jamais eu aucun problème. » Depuis vendredi matin, Naa est introuvable. Ni dans la maison du couple, ni dans le jardin. « Mais ça ne veut pas dire qu'elle n'est pas là, précise aussitôt le propriétaire. Les serpents aiment les endroits chauds, elle s'est peut-être cachée quelque part dans la maison. » Dans le doute, Vincent et sa femme ont tout de même effectué quelques recherches dans les jardins voisins. En vain… « Une dame nous a dit qu'elle avait vécu la même chose, conclut-il. Son serpent est réapparu quatre mois plus tard. » Si vous apercevez Naa dans un jardin de Morsang-sur-Orge, il est conseillé de prévenir les pompiers en faisant le 18. Ces derniers se chargeront de contacter Vincent.


Le Figaro
8 minutes ago
- Le Figaro
Saint-Raphaël : un jeune homme de 20 ans se tue après un saut dans une calanque
La victime, originaire d'un autre département mais ayant des attaches dans le Var, se trouvait sur un site faisant l'objet d'un arrêté municipal interdisant les sauts, en vigueur depuis un accident similaire en 2009. Un drame s'est produit dimanche après-midi dans une calanque du Trayas, à Saint-Raphaël (Var). Un jeune homme de 20 ans a trouvé la mort après avoir sauté depuis un promontoire rocheux, a-t-on appris lundi de source policière. Selon les premiers éléments, il aurait percuté un rocher en mer, sans que l'on sache encore s'il a glissé ou mal évalué la profondeur. L'intervention rapide des secours, appuyés par l'hélicoptère Dragon 06, n'a pas permis de le ranimer. La victime, originaire d'un autre département mais ayant des attaches dans le Var, se trouvait sur un site faisant l'objet d'un arrêté municipal interdisant les sauts, en vigueur depuis un accident similaire en 2009, comme le rappelle Nice-Matin. Publicité Une enquête a été ouverte pour établir les circonstances exactes du drame. Chaque été, malgré les mises en garde, de jeunes vacanciers tentent des plongeons dans des zones escarpées, au mépris du danger. Ce nouveau décès rappelle tragiquement que le littoral, aussi beau soit-il, peut se révéler mortel.


Le Figaro
8 minutes ago
- Le Figaro
Adolescents juifs débarqués par Vueling : «J'espère que cette compagnie fera faillite le plus rapidement possible», martèle l'ambassadeur israélien en France
Une manifestation a eu lieu dimanche à l'aéroport d'Orly pour dénoncer un supposé «antisémitisme» du transporteur espagnol. L'ambassadeur d'Israël en France, Joshua Zarka, n'a pas mâché ses mots. «Cette compagnie j'espère qu'elle fera faillite le plus rapidement possible», a-t-il dénoncé, ce matin sur TF1, à propos de Vueling, une compagnie aérienne espagnole. Quarante-sept mineurs et quatre moniteurs français de confession juive, membres d'une colonie de vacances avaient été expulsés du vol (VY8166) mercredi 23 juillet alors qu'il s'apprêtait à décoller en début d'après midi de Valence en Espagne, pour atterrir à Paris. En cause, «un groupe de passager adolescent[qui] a adopté une attitude fortement conflictuelle, mettant en péril le bon déroulement du vol», selon un communiqué de Vueling publié le jeudi. Selon la compagnie, «ce groupe a manipulé de manière inappropriée du matériel de sécurité et interrompu activement la démonstration obligatoire des consignes, en ignorant à plusieurs reprises les instructions du personnel de cabine». En conséquence, le personnel navigant a «activé les protocoles de sécurité» et contacté la Guardia Civil. «Après avoir évalué la situation, il a procédé au débarquement du groupe afin de garantir la sécurité du reste des passagers». Mais une fois débarqué, «le comportement agressif du groupe» se serait alors poursuivi dans le terminal. «Certains individus ont adopté une attitude violente envers les autorités, ce qui a conduit à l'arrestation de l'un des responsables du groupe». Cette version est vivement contestée par une partie de l'association Club Kineret, organisatrice de la colonie de vacances. Une monitrice avait même été menottée. Kineret a déposé plainte jeudi contre le transporteur «pour violence physique, psychologique et discrimination sur le fondement de la religion». Publicité Un pilote qui a formé les terroristes du 11-Septembre «Mon fils était dans l'avion. Un enfant a chanté une chanson en hébreu, et le personnel a menacé d'appeler la police», raconte Karine Lamy, la mère d'un des enfants, auprès d'I24News . «On a vraiment l'impression de revenir dans les années 40. Ce sont des enfants juifs qui sont en communauté juive. Ils ont chanté une chanson, ils n'ont rien fait de criminel», a-t-elle ajouté. La colonie de vacances a annoncé jeudi déposer plainte pour discrimination. L'affaire prend également une tournure diplomatique. Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères français, a téléphoné à la PDG de la compagnie Vueling, Carolina Martinoli. «Il a été demandé des éléments d'explication, notamment pour déterminer si ces compatriotes avaient fait l'objet de discriminations liées à leur confession», affirme le Quai d'Orsay. Dans un communiqué publié vendredi, Vueling réaffirme sa version et dit «que le débarquement de ces passagers a eu lieu exclusivement pour des raisons de sécurité». Elle est revenue sur une polémique autour du pilote Ivan Chirivella. Ce dernier originaire des îles Canaries a formé, à son insu, deux terroristes impliqués dans les attentats des tours jumelles du World Trade Center à Manhattan en septembre 2001 : Mohamed Atta, chef de la cellule terroriste du 11 septembre, et Marwan al-Shehhi. Un épisode qu'il a raconté dans une livre, Complice et innocent : journal du pilote espagnol qui a appris aux terroristes du 11 Septembre à voler. Une photo publiée et relayée sur les réseaux sociaux montre un drapeau palestinien dans le cockpit, accréditant selon les détracteurs de Vueling le caractère ciblé de l'expulsion des adolescents. La compagnie aérienne a démenti que cette cabine soit celle du vol en question. «Le pilote, estimant que le groupe mettait en péril la sécurité du vol, a demandé qu'ils soient débarqués. Une des monitrices a résisté et n'a pas obéi aux injonctions des agents de la Guardia civil, elle a dû être expulsée par la force, mais elle n'a jamais été arrêtée», assure les forces de l'ordre espagnoles dans un communiqué publié en fin de semaine dernière, soutenant ainsi la version de Vueling qui «nie fermement toute affirmation liant la décision de notre équipage à l'expression religieuse des passagers concernés, que nous respectons pleinement». Dimanche, une cinquantaine de personnes a manifesté à l'aéroport d'Orly pour dénoncer un caractère antisémite à l'expulsion des adolescents de l'avion.