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L'Équipe
09-07-2025
- Sport
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Ces 8 km qui ont fait basculer le chrono de la 5e étape du Tour de France 2025
Un tout petit peu en retrait dans la première partie du contre-la-montre, mercredi lors de la 5e étape du Tour de France, Remco Evenepoel et Tadej Pogacar ont renversé le chrono à mi-parcours, et notamment entre Thaon et Gruchy. Explications. Ce mercredi matin, entre 10 heures et 11 heures, le vent soufflait depuis le sud à Caen. Pourquoi ce point météo assez précis en début d'un papier de vélo ? On laisse Remco Evenepoel vous l'expliquer : « Le vent était complètement différent cet après-midi, il venait du nord, donc les conditions n'étaient pas les mêmes entre la reconnaissance et la course. Pendant la course, on l'avait de face dans la première partie, et de dos pour revenir à Caen. » Le résultat n'aurait sans doute pas changé avec un vent du nord, mais l'éclairage du champion belge explique le scenario assez étonnant de ce contre-la-montre. Alors que tout le monde s'attendait à ce qu'Evenepoel et Tadej Pogacar écrasent la concurrence d'entrée, ils ne pointaient respectivement qu'en troisième et sixième positions au temps intermédiaire de Thaon, à mi-parcours (16,2 km). De quoi s'inquiéter ? Même pas. Car les deux leaders temporaires du chrono à cet instant, l'Italien Edoardo Affini et le Français Bruno Armirail, naviguaient dans les mêmes eaux et avaient creusé l'écart dans la deuxième partie, et notamment dans les 8,4 km entre Thaon et Gruchy, où était situé le temps intermédiaire suivant. À l'analyse, cette partie du contre-la-montre est même le point de bascule, l'endroit où les plus forts ont fait la différence. C'est simple, les six coureurs qui ont parcouru le plus rapidement cette portion ont aussi été les six premiers sur la ligne, presque dans le même ordre à l'exception de Kévin Vauquelin (3e entre Thaon et Gruchy, 5e à l'arrivée). La trajectoire de Vauquelin, ainsi que celle de Lipowitz, est d'ailleurs la plus représentative de ce chrono à deux faces : à mi-parcours, le Français était 10e à plus de 30 secondes de Luke Plapp ou Ivan Romeo. À Caen, 17 kilomètres plus loin, ils étaient passés devant. Pour Evenepoel, la portion entre Thaon et Gruchy a été celle de la bascule. « En termes de stratégie, ce vent est la raison pour laquelle on était un peu derrière lors des deux premiers temps de passage » Remco Evenepoel, vainqueur de la 5e étape du Tour de France Troisième à Thaon derrière Plapp et Affini, il était en tête à Gruchy, après avoir mis près de deux secondes au kilomètre à Affini, champion d'Europe en titre de la spécialité. « En termes de stratégie, ce vent est la raison pour laquelle on était un peu derrière lors des deux premiers temps de passage, a-t-il expliqué en conférence de presse. J'ai pu mettre la même puissance dans la deuxième partie, c'est pour ça que j'ai pu gagner du temps là. » Autre preuve de la capacité du double champion olympique à bien utiliser le vent : Après avoir roulé à 52,3 km/h jusqu'à Thaon, il a parcouru les 8,4 km suivants à 54,5 km/h. Comme si lui avait moins été épuisé par le vent de face que d'autres. « Je pense que tout le monde était un peu épuisé en seconde partie de course, dit d'ailleurs Guillaume Martin-Guyonnet, 63e de l'étape. C'est là où ceux qui arrivent à en remettre sont parvenus à creuser des écarts. » Jonas Vingegaard ne figure pas parmi ces coureurs. Entre Thaon et Gruchy, il n'a réalisé que le 15e temps, à 24 secondes d'Evenepoel et 16 de Pogacar ! Mais le Danois, pas dans un bon jour ou moins à l'aise dans ces chronos plats, avait déjà flanché dans la première partie face au vent. À lire aussi Pourquoi la position aéro d'Evenepoel est quasi parfaite Vingegaard : «Je n'avais pas les jambes» Pourquoi Evenepoel a-t-il une visière ouverte ? Ces «cabinets de conseils» qui bossent sur les chronos

L'Équipe
09-07-2025
- Sport
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« Je n'avais pas les jambes » : Vingegaard est passé à côté du contre-la-montre de Caen
Jonas Vingegaard, hors du top 10 ce mercredi, a lâché plus d'une minute à ses rivaux, et accuse désormais un retard important sur Tadej Pogacar. Cela ne devrait pas modifier la stratégie des Visma, mais pose question. Quand ça ne veut pas... Alors que Jonas Vingegaard était retenu au contrôle antidopage après son contre-la-montre, le car jaune de son équipe patientait, moteur allumé, sans savoir s'il pouvait rentrer ou s'il devait attendre son champion, ou alors laisser une voiture à sa disposition, à moins que le double vainqueur du Tour préfère filer directement à vélo à son hôtel situé à proximité, comme ses équipiers. Un bon bazar qui a suscité l'impatience de certains assistants. Un directeur sportif a finalement remonté le kilomètre à pied pour aller aux nouvelles, pendant qu'un assistant, trottoir opposé, revenait au car avec le casque rouge et blanc de chrono du Danois... Un épilogue sans fin d'une journée longtemps sous le soleil, avec la première place provisoire d'Edoardo Affini durant trois heures (finalement 3e à 33''), jusqu'à ce qu'un orage s'abatte sur les crânes néerlandais. Après même pas dix minutes de course, Vingegaard avait perdu 19 secondes sur Pogacar. Au deuxième intermédiaire, l'addition montait à 30 secondes. « Trouve un bon rythme, tu rentres la tête et tu pédales ! », lui intimait son directeur sportif à l'oreillette. Mais au milieu des champs de blé, à découvert avec un vent défavorable souvent, le leader des Visma semblait se battre sur son vélo, dodelinant presque, grimaçant, cherchant à se réajuster sur sa selle, loin de l'harmonie qu'il peut dégager parfois. Et l'impression visuelle se confirmait à l'arrivée, avec une 13e place seulement, 1'05'' perdue face au Slovène et 1'21'' sur Remco Evenepoel, vainqueur. « Jonas n'avait pas assez de puissance » Grischa Niermann, directeur sportif de Visma-Lease a Bike « Une journée difficile pour moi, soufflait-il à la chaîne danoise TV2. Je n'avais pas les jambes, il n'y avait pas grand-chose d'autre à faire. Je ne pense pas que je roulais très bien et j'ai perdu beaucoup de temps. » « Dans un contre-la-montre comme ça, il n'y a pas de bonne ou mauvaise stratégie, appuyait son directeur sportif Grischa Niermann, avant d'en avoir parlé avec son coureur. C'est juste appuyer à fond et bien passer les passages techniques. Mais Jonas n'avait pas assez de puissance. » Le contre-coup de son violent effort de la veille, peut-être, dans la rampe Saint-Hilaire, où il était parvenu à coller à la roue de Pogacar. Le fait est que les calculs sont à refaire, car si les frelons imaginaient concéder du temps au leader d'UAE sur ce parcours très plat, « on ne s'attendait pas à en perdre autant », admettait Niermann. Une double sanction, d'ailleurs, puisque le leader bis Matteo Jorgenson a lui aussi coincé (11e à 1'19''). « Ce n'est pas ce que j'espérais, je me sentais bien, les données étaient bonnes, mais la vitesse n'était pas vraiment là », ne pouvait que constater l'Américain. Visages fermés dans l'encadrement de l'équipe Quatre jours à ferrailler sur des terrains punchy propices au champion du monde, à rouler comme des tambours pour limiter la casse, et craquer à la cinquième étape : la claque fait mal. Elle mettra du temps à être digérée, à en croire les visages fermés devant le car, du directeur de la performance et spécialiste du chrono Mathieu Heijboer, mutique, au patron Richard Plugge, vite remonté dans sa voiture après avoir encadré des VIP toute la journée. « Cela ne change rien à notre approche, on continue de l'avant, remotivait le directeur sportif. On a 1'13'' de retard maintenant, eh bien on doit trouver où reprendre ce temps si Jonas veut gagner le Tour. On repartira au combat demain (aujourd'hui). » L'écart n'a rien de rédhibitoire, leurs précédents duels se sont joués à bien plus que ça (au minimum 2'43'' au classement général final, en 2022), et Vingegaard a peut-être connu sa journée sans ce mercredi. Mais à l'heure de scruter le moindre signe chez l'un et l'autre, sa carcasse désarticulée sur son vélo est une première alerte. À lire aussi Pogacar, des dégâts mais un Vingegaard toujours là Pourquoi Evenepoel a-t-il une visière ouverte ? Ces «cabinets de conseils» qui bossent sur les chronos «Toujours faim» : 100 victoires mais Pogacar est loin d'être rassasié


L'Équipe
09-07-2025
- Sport
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« Il y avait moyen de faire un poil plus » : Bruno Armirail après sa 4e place sur le chrono de la 5e étape du Tour de France 2025
Bruno Armirail (Decathlon-AG2R La Mondiale) a pris la 4e position de la 5e étape du Tour de France ce mercredi. Le champion de France de la spécialité est satisfait bien qu'un brin déçu de manquer le podium pour 2 secondes. Bruno Armirail, 4e du chrono de la 5e étape du Tour de France, au micro de l'organisation : « J'ai donné le maximum. Je pense qu'il y avait moyen de faire un poil plus. C'est comme ça. Les deux secondes (+ 2'' de la 3e place occupée par Edoardo Affini), je les ai bien perdues quelque part, dans des virages. Je suis parti fort, mais je pense que le vent s'est levé un peu. Dans le final, je l'avais dans le dos, c'est pour ça que j'ai fait une bonne partie. J'ai bien géré. »


Le Parisien
09-07-2025
- Sport
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Tour de France : le classement de la 5e étape remportée par Remco Evenepoel
Le grand favori du jour a tenu son rang. Remco Evenepoel, champion du monde du contre-la-montre, a rappelé qu'il était le meilleur dans la discipline mercredi, lors de la 5e étape du Tour de France . Le Belge devance Tadej Pogacar, nouveau maillot jaune, et Edoardo Affini, champion d'Europe de la discipline. L'Italien a fait jeu égal sur le début du parcours, avant de perdre du temps sur la fin du tracé. A noter la très belle performance des Français Bruno Armirail (4e) et Kévin Vauquelin (5e), qui en profite pour grimper à la troisième place du classement général .