logo
#

Dernières actualités avec #Eurovision

Guerre froide musicale
Guerre froide musicale

La Presse

time4 days ago

  • Entertainment
  • La Presse

Guerre froide musicale

Le 12 juin dernier, à 100 jours de l'Intervision, une cérémonie pour lancer le compte à rebours a eu lieu, avec des spectateurs qui ont agité les drapeaux des pays participants. En plaquant le défibrillateur sur un concours qui était dans le coma depuis 45 ans, la Russie est en train de créer une véritable guerre froide musicale. Voici l'histoire fascinante et burlesque d'une compétition qui va renaître de ses cendres en septembre prochain. Depuis 2022, la Russie est exclue du célèbre concours Eurovision en raison de la guerre menée contre l'Ukraine. En guise de riposte, Vladimir Poutine a décidé de ressusciter Intervision, un vieux concours de chanson qui a surtout contribué à la gloire d'artistes de l'ancien bloc de l'Est. La compétition Intervision a vu le jour en 1965 avant de connaître une première interruption en 1968. Les pays de l'Union soviétique, de même que des nations non européennes, comme Cuba, le Nigeria ou la Mongolie ont délégué des participants à Sopot, station balnéaire de la Pologne, où avait lieu l'évènement. Le concours soviétique s'inspirait du modèle de son rival européen. Toutefois, le système de vote était ahurissant. Les téléspectateurs étaient invités à regarder l'émission dans l'obscurité de leur foyer. S'ils appréciaient la performance d'un artiste, ils devaient allumer leurs lumières. Des autorités mesuraient ensuite la consommation d'énergie afin de désigner le gagnant. Et dire que Jean-Marc Parent nous a fait faire la même chose des décennies plus tard. Toujours à Sopot, il y avait au même moment un grand festival consacré à la chanson. Le Canada y a d'ailleurs brillé à quelques reprises. Monique Leyrac (Mon pays, 1965) et Robert Charlebois (Ordinaire, 1970) y ont raflé les honneurs. En 1977, on a décidé de remplacer le Festival de Sopot par le concours Intervision. Une confusion s'est alors installée. Certains pays participants n'ont pas su faire la distinction entre les deux évènements. Mais ils ont rapidement noté de gros changements dans l'organisation. Ce fut le cas de Louise Forestier lorsqu'elle s'y est rendue en 1978. Choisie pour représenter le Canada, elle a décidé de défendre les couleurs de notre pays avec deux chansons faites de béton armé : Pourquoi chanter, de Luc Granger et Jacques Perron, et La saisie, d'elle-même et François Dompierre. PHOTO JEAN-YVES LÉTOURNEAU, ARCHIVES LA PRESSE Louise Forestier, en 1978, quelques mois avant qu'elle ne s'envole pour Sopot défendre les couleurs du Canada au concours Intervision. Les médias québécois fondaient beaucoup d'espoirs sur elle lorsqu'elle s'est envolée pour Sopot le 18 août en compagnie du pianiste Charles Barbeau. Dès son arrivée sur place, la perspicace artiste s'est rendu compte qu'une curieuse ambiance régnait. « Il y a d'abord eu cette chanteuse américaine qui a débarqué dans ma chambre dans l'espoir d'y trouver un système d'écoute, se souvient-elle. Elle a fouillé ma chambre de fond en comble. Elle était complètement parano. C'était quelque chose. » Et puis, il y avait la participante russe, Alla Pougatcheva. Une attention très particulière était apportée à sa sécurité. « Elle se promenait constamment avec quatre gardes du corps, même à la cafétéria », ajoute Louise Forestier. PHOTO TIRÉE DU SITE DE WIKIPEDIA COMMONS La chanteuse Alla Pougatcheva en 1976 Puis, est arrivé le soir de la finale. Louise Forestier s'est exécutée avec un orchestre de 58 musiciens. Tout s'est très bien déroulé. La chanteuse québécoise avait bon espoir de gagner, d'autant plus que lors de la générale, les musiciens s'étaient levés en scandant trois fois « Sopot 78 ! » après sa prestation. À l'issue du concours, les participants ont été conviés dans la salle de bal de l'hôtel où ils logeaient. Une longue période d'attente a eu lieu. L'interprète de Louise Forestier, qui parlait aussi le finnois, a été réclamé auprès d'un membre du jury. Il a donc tout entendu des délibérations. « Il est revenu me voir et m'a glissé à l'oreille que je gagnais », dit-elle. Tout à coup, vers 3 h du matin, une grande porte s'est ouverte. « La chanteuse russe est arrivée flanquée de ses gardes du corps, décrit Louise Forestier. Elle s'est dirigée vers moi, m'a remis un bouquet de roses et une bouteille de champagne. Elle m'a serré la main et est allée sur scène recevoir le premier prix. Je ne comprenais plus rien. » Louise Forestier a su plus tard qu'après le premier tour de vote des jurés, elle était la gagnante. Mais le président du jury a dit : « Maintenant, soyons sérieux. » Il est clair que le but était de favoriser Alla Pougatcheva. Cette dernière est ensuite devenue une énorme vedette de la chanson en Russie. Elle a enregistré de nombreux disques et fait des tournées aux États-Unis, en Allemagne, en Suisse, en Inde, en France, en Italie et au Japon. Sa vie personnelle (elle s'est mariée cinq fois) a fait couler beaucoup d'encre. Aujourd'hui âgée de 76 ans, elle est mariée à Maxim Galkin, de 27 ans son cadet. Ce dernier a été déclaré « agent étranger » par les autorités après avoir dénoncé l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Il est maintenant appuyé par sa femme. Cette prise de position a eu l'effet d'une bombe en Russie. La superstar a déclaré à ses 3,7 millions d'abonnés sur Instagram qu'elle considérait la guerre en Ukraine comme inutile. Elle prend ainsi le risque d'écourter sa carrière ou de se retrouver en prison. PHOTO ALEXEI DRUZHININ, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Alla Pougatcheva en compagnie de Vladimir Poutine, en 2014. La superstar russe s'oppose aujourd'hui à la guerre en Ukraine. Le retour du concours Intervision aura finalement lieu le 20 septembre prochain à la Live Arena de Moscou. Les organisateurs affirment qu'une vingtaine de pays vont y participer, dont la Chine, le Brésil, Cuba, l'Inde, la Biélorussie, la Serbie, le Venezuela et le Kirghizistan. Selon les médias russes, les États-Unis y sont invités. Il ne fait aucun doute que le Kremlin donnera un caractère très politique à ce concours dont les rênes ont été confiées au vice-premier ministre russe, Dmitri Tchernychenko. Rappelons que lors de la victoire de la drag queen autrichienne Conchita Wurst à l'Eurovision en 2014, les autorités russes avaient dénoncé la décadence de l'Occident sous l'influence des militants LGBTQ+. Pour toutes ces raisons, il sera intéressant de suivre ce concours. Il ne faut pas espérer y voir de la diversité, de l'audace et des coups d'éclat. Mais on peut s'attendre à une grande mascarade.

Où rebondira Laurence Boccolini après son éviction des «Enfants de la télé» ? Le patron de France Télévisions répond
Où rebondira Laurence Boccolini après son éviction des «Enfants de la télé» ? Le patron de France Télévisions répond

Le Figaro

time09-07-2025

  • Entertainment
  • Le Figaro

Où rebondira Laurence Boccolini après son éviction des «Enfants de la télé» ? Le patron de France Télévisions répond

L'avenir de l'animatrice s'est éclairci. Lors de la conférence de rentrée de France Télévisions ce mardi 8 juillet, il a été annoncé qu'elle serait à la tête de plusieurs émissions. De nouveaux horizons. Après l'annonce de son éviction au profit de Faustine Bollaert, Laurence Boccolini restait prudente quant à son avenir sur France Télévisions. « Est-ce que l'aventure continue ? Avec qui ? Et où ? Je n'en ai aucune idée pour le moment. La suite au prochain épisode », avait-elle déclaré au travers d'une publication sur son compte Instagram. L'animatrice emblématique du «Maillon faible» devrait finalement poursuivre ses activités sur les antennes du service public, comme l'a confirmé Stéphane Sitbon-Gomez ce mardi 8 juillet lors de la conférence de rentrée du groupe. « Nous comptons sur Laurence Boccolini, qui a déjà rempli plusieurs missions sur France Télévisions », assure Stéphane Sitbon-Gomez, directeur des antennes et des programmes de France Télévisions, lors de la conférence de rentrée du groupe, ce mardi 8 juillet. Présente depuis 2020 sur le service public, elle a été le visage de jeux comme « un mot peut en cacher un autre» et de «Tout le monde veut prendre sa place» (2021-2023) mais aussi de prime time comme l'Eurovision depuis 2021. À lire aussi Faustine Bollaert remplace Laurence Boccolini à l'animation des «Enfants de la télé» sur France 2 Publicité « Elle animera 'Mot de passe : Le duel' », avance dans un premier temps le numéro deux de France Télévisions. À l'animation du jeu de France 2 de 2020 à 2021 et de sa nouvelle version depuis janvier 2025, la présentatrice devrait aussi se voir confier d'autres programmes. Remplaçante de Cyril Féraud « Nous avons eu des discussions avec elle et souhaitons qu'elle puisse porter beaucoup de prime time de divertissement, comme 'Le Quiz des champions' » poursuit le directeur des programmes. Laurence Boccolini remplacerait alors l'animateur Cyril Féraud, qui portait jusque-là l'émission. Ce dernier aura déjà fort à faire à la rentrée avec, entre autres, deux nouveaux programmes : « Intuition » et « Qui sera le plus proche ? » Des nouveautés, l'ancien visage du « Maillon faible » devrait aussi en présenter. « Il est aussi question d'un nouveau divertissement que vous verrez à la rentrée, qui s'appelle 'Qui ment ?' », affirme Stéphane Sitbon-Gomez. Dans son communiqué de presse, le groupe du service public donne plus de détails sur futur jeu. « Deux binômes de personnalités s'affrontent dans un quiz-événement mêlant bluff et humour.» Ils seront ainsi confrontés à six comédiens prétendant tous connaître les réponses à des questions de culture générale. L'objectif sera de déceler le ou les menteurs ayant rivalisé d'imagination pour inventer leurs réponses. Au fur et à mesure de l'émission, le niveau s'intensifiera pour déterminer les vainqueurs.

«Les hackers nous ont même envoyé un questionnaire de satisfaction!»
«Les hackers nous ont même envoyé un questionnaire de satisfaction!»

24 Heures

time08-07-2025

  • 24 Heures

«Les hackers nous ont même envoyé un questionnaire de satisfaction!»

Spécialiste de cybersécurité, Fabrice Guye a parfois l'occasion de négocier en direct avec des pirates informatiques. Il raconte et met en garde. Publié aujourd'hui à 07h17 Les cyberattaques font désormais partie intégrante de la vie des entreprises. IMAGO/VectorFusionArt En bref: Ingénieur en informatique et actif dans le domaine de la cybersécurité depuis plus de quinze ans, Fabrice Guye est confronté presque quotidiennement aux cyberattaques et à leurs conséquences. Dans une volonté de favoriser la compréhension des choses, prévenir et déculpabiliser, ce vice-président de la société ELCASecurity et conseiller spécialisé pour la dernière édition de l'Eurovision partage son quotidien et celui de ses collègues, dont peuvent même faire partie… les négociations avec les hackers. Quand avez-vous négocié la première fois avec un hacker? C'était il y a une petite dizaine d'années. Une entreprise perdant des sommes astronomiques chaque heure qui passait nous a mandatés pour lui apporter de l'aide. Malgré nos recommandations de ne pas payer la rançon demandée – recommandation que nous faisons systématiquement –, elle a souhaité le faire. Et comme il y avait un numéro de téléphone pour contacter le hacker, j'ai appelé. Je suis d'abord tombé sur un répondeur qui me proposait de choisir la langue! Et ensuite? Une dame a décroché et m'a confirmé que mon client était sous attaque de leurs… services. C'est le terme qu'elle a employé. Je lui ai dit que la somme demandée était trop élevée et j'ai demandé de parler à son supérieur, elle m'a donc redirigé vers un autre interlocuteur. Nous avons négocié comme si nous parlions de la vente d'une voiture et nous sommes mis d'accord sur un montant d'environ 30% inférieur à la somme demandée. Mais j'ai demandé une preuve de fiabilité. Ils nous ont alors transmis un code permettant de récupérer une partie des données piratées. Le client a donc payé la rançon et a pu récupérer l'entier des données. Mais c'était un cas exceptionnel… Quel a été votre sentiment à la suite de cette première expérience? J'ai été assez surpris de ce qu'il faut bien appeler une «qualité de service». Cela montre bien que l'activité de ces gens est un business – certes malveillant – et que, s'ils veulent gagner beaucoup d'argent, ils ne peuvent pas se permettre de ne pas être fiables. On trouve d'ailleurs sur le dark web des sortes de TripAdvisor des hackers, où ils sont notés en fonction de leur degré de fiabilité. Mais le plus surprenant était à venir… Que s'est-il passé? Quelques jours plus tard, le client a reçu une sorte de questionnaire de satisfaction. Il ne manquait que la question «Retravailleriez-vous avec nous?» Et ça n'aurait pas été si insensé que cela, car il était mentionné que cette «gentille entreprise malintentionnée» garantissait au client de ne pas le réattaquer dans un délai de trente jours! Vice-président d'ELCASecurity, Fabrice Guye a aussi conseillé les organisateurs du dernier concours de l'Eurovision en matière de cybersécurité. DR Toutes les attaques ne se terminent malheureusement pas si bien… Non. Et c'est d'ailleurs pour cela que nous conseillons toujours de ne pas payer de rançon: le risque de perdre de l'argent et d'alimenter les réseaux de hackers, en plus du reste et inutilement, est trop grand. D'ailleurs, les deux autres fois où j'ai été en contact direct avec des hackers dans des cas similaires n'ont pas donné le même résultat. Dans le premier cas, ils ont refusé de négocier. Notre client a décidé de payer une partie de la rançon, mais ça n'a rien débloqué. Et dans le second, seule une partie des données a pu être récupérée. C'est pour cela que plutôt que d'attendre et de réagir lorsqu'une attaque se produit, le plus simple et le plus efficace est toujours de se prémunir avec du conseil ou ses services de monitoring. Comment voyez-vous l'évolution du monde de la cybersécurité? Les choses évoluent extrêmement vite: je fais souvent une analogie avec le dopage et l'antidopage. Les attaques sont toujours plus professionnelles et plus impactantes. Le résultat est qu'aujourd'hui, personne ne doit se sentir à l'abri derrière un outil technologique. La question n'est pas de savoir si vous allez être attaqués, mais quand. En conséquence, il faut se préparer pour que le jour où cela se produit, les conséquences soient les plus faibles possibles. Que cherchent les hackers? In fine majoritairement à gagner de l'argent, mais aussi, de plus en plus souvent, à voler des données. Et ça fait longtemps que ce ne sont plus seulement les multinationales qui sont ciblées. Le carnet d'adresses d'une fleuriste ou d'un boulanger peut être utile pour monter une opération de phishing (ndlr: hameçonnage) . Ces dernières, qui visent à voler aux gens des données sensibles, sont de plus en plus subtiles et ciblées. C'est pour cela que nous avons sorti une solution de cybersécurité spécifique pour les PME suisses: Praethorus, issu du programme SyNNergy , soutenu par Innovaud et le Canton depuis deux ans. Et il y a aussi quelques attaques plus originales… Comme quoi, par exemple? Un de mes clients s'est retrouvé sous attaque et, chose assez rare, nous étions parvenus à remonter jusqu'à la source de cette attaque, située dans une ville romande. Le hacker était un adolescent qui voulait s'amuser, sans aucune envie de nuire, mais sans aucune idée non plus des conséquences de son action. L'entreprise a donc décidé de ne pas engager de poursuites, mais elle l'a fait venir passer quelques jours dans ses locaux pour qu'il puisse mesurer l'étendue des dégâts qu'il avait causés. Il en était très surpris! Tout le monde peut donc être visé? Oui et c'est pour cela qu'il faut démystifier la cybersécurité: c'est désormais courant d'être victime d'une attaque et cela ne va pas aller en s'améliorant. Tout le monde doit se prémunir, car les conséquences peuvent être désastreuses. J'ai eu au téléphone des patrons en larmes, qui n'avaient rien mis en place pour protéger leur entreprise et qui se sont vus contraints de cesser leur activité du jour au lendemain. Ce n'est pas des moments agréables à vivre… Mais il est impossible de se prémunir contre tout… Non, effectivement. Et c'est pourquoi, lorsque nous rencontrons un nouveau client, nous définissons avec lui quels sont ses c rown jewels , autrement dit les éléments qui génèrent de la valeur pour son entreprise. Cela peut être des données, des systèmes, des services ou – pourquoi pas? – une réputation. Cela permet d'identifier les risques principaux et de définir une stratégie efficiente tout en limitant les coûts. Qu'est-ce que chacun de nous peut faire, à son échelle? Premièrement, arrêter de penser que «mon entreprise n'est pas une cible intéressante». C'est malheureusement aujourd'hui faux, qu'importe la taille ou le secteur d'activité. Ensuite, en tant qu'individu, j'aime à dire que chaque fois que vous mettez quelque chose en ligne, réfléchissez à comment cela pourrait être utilisé contre vous! L'exemple classique, c'est la photo de vacances sur Facebook, montrant au monde entier que vous n'êtes pas à la maison en ce moment… Tout cela ne dépeint pas un tableau très encourageant… Pour les personnes et entités malveillantes, la cybercriminalité est beaucoup moins risquée que les braquages et rapporte beaucoup plus: on parle de milliards de francs! Elle se développe donc très vite, de manière très organisée et à l'échelle internationale. En plus, elle est multiple, puisqu'elle peut être financière, idéologique et même militaire. Résultat, les moyens financiers engagés sont colossaux. Et ce n'est pas un secret: de nombreux pays possèdent désormais de véritables cyberarmées. Quelles sont, selon vous, les prochaines évolutions? Les attaques seront de plus en plus ciblées, grâce à, ou à cause de, l'intelligence artificielle. Selon moi, on verra aussi une augmentation des attaques sur les objets connectés. Les hackers cherchent à prendre le contrôle de caméras, d'ascenseurs, de voitures, de climatisation ou de chauffage, ce qui ouvre des possibilités de nuisances vertigineuses. Cela est dû au fait que les frontières disparaissent entre les mondes de l'informatique, de la domotique et de l'industrie. Et comme tout est interconnecté, les possibilités et les voies d'attaques sont démultipliées. Malheureusement, nous manquons cruellement de talents pour lutter. Nous sommes déjà bientôt 100 personnes dans notre entreprise et continuons à embaucher des talents. Mais il y aurait du travail pour encore beaucoup plus de monde… Quelques cyberattaques récentes Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Sylvain Muller est journaliste à la rubrique Vaudoise depuis 2005. Il est responsable du bureau d'Echallens et couvre à ce titre l'actualité du district du Gros-de-Vaud. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store