logo
Guerre froide musicale

Guerre froide musicale

La Presse5 days ago
Le 12 juin dernier, à 100 jours de l'Intervision, une cérémonie pour lancer le compte à rebours a eu lieu, avec des spectateurs qui ont agité les drapeaux des pays participants.
En plaquant le défibrillateur sur un concours qui était dans le coma depuis 45 ans, la Russie est en train de créer une véritable guerre froide musicale. Voici l'histoire fascinante et burlesque d'une compétition qui va renaître de ses cendres en septembre prochain.
Depuis 2022, la Russie est exclue du célèbre concours Eurovision en raison de la guerre menée contre l'Ukraine. En guise de riposte, Vladimir Poutine a décidé de ressusciter Intervision, un vieux concours de chanson qui a surtout contribué à la gloire d'artistes de l'ancien bloc de l'Est.
La compétition Intervision a vu le jour en 1965 avant de connaître une première interruption en 1968. Les pays de l'Union soviétique, de même que des nations non européennes, comme Cuba, le Nigeria ou la Mongolie ont délégué des participants à Sopot, station balnéaire de la Pologne, où avait lieu l'évènement.
Le concours soviétique s'inspirait du modèle de son rival européen. Toutefois, le système de vote était ahurissant. Les téléspectateurs étaient invités à regarder l'émission dans l'obscurité de leur foyer. S'ils appréciaient la performance d'un artiste, ils devaient allumer leurs lumières. Des autorités mesuraient ensuite la consommation d'énergie afin de désigner le gagnant.
Et dire que Jean-Marc Parent nous a fait faire la même chose des décennies plus tard.
Toujours à Sopot, il y avait au même moment un grand festival consacré à la chanson. Le Canada y a d'ailleurs brillé à quelques reprises. Monique Leyrac (Mon pays, 1965) et Robert Charlebois (Ordinaire, 1970) y ont raflé les honneurs.
En 1977, on a décidé de remplacer le Festival de Sopot par le concours Intervision. Une confusion s'est alors installée. Certains pays participants n'ont pas su faire la distinction entre les deux évènements. Mais ils ont rapidement noté de gros changements dans l'organisation.
Ce fut le cas de Louise Forestier lorsqu'elle s'y est rendue en 1978. Choisie pour représenter le Canada, elle a décidé de défendre les couleurs de notre pays avec deux chansons faites de béton armé : Pourquoi chanter, de Luc Granger et Jacques Perron, et La saisie, d'elle-même et François Dompierre.
PHOTO JEAN-YVES LÉTOURNEAU, ARCHIVES LA PRESSE
Louise Forestier, en 1978, quelques mois avant qu'elle ne s'envole pour Sopot défendre les couleurs du Canada au concours Intervision.
Les médias québécois fondaient beaucoup d'espoirs sur elle lorsqu'elle s'est envolée pour Sopot le 18 août en compagnie du pianiste Charles Barbeau. Dès son arrivée sur place, la perspicace artiste s'est rendu compte qu'une curieuse ambiance régnait.
« Il y a d'abord eu cette chanteuse américaine qui a débarqué dans ma chambre dans l'espoir d'y trouver un système d'écoute, se souvient-elle. Elle a fouillé ma chambre de fond en comble. Elle était complètement parano. C'était quelque chose. »
Et puis, il y avait la participante russe, Alla Pougatcheva. Une attention très particulière était apportée à sa sécurité. « Elle se promenait constamment avec quatre gardes du corps, même à la cafétéria », ajoute Louise Forestier.
PHOTO TIRÉE DU SITE DE WIKIPEDIA COMMONS
La chanteuse Alla Pougatcheva en 1976
Puis, est arrivé le soir de la finale. Louise Forestier s'est exécutée avec un orchestre de 58 musiciens. Tout s'est très bien déroulé. La chanteuse québécoise avait bon espoir de gagner, d'autant plus que lors de la générale, les musiciens s'étaient levés en scandant trois fois « Sopot 78 ! » après sa prestation.
À l'issue du concours, les participants ont été conviés dans la salle de bal de l'hôtel où ils logeaient. Une longue période d'attente a eu lieu. L'interprète de Louise Forestier, qui parlait aussi le finnois, a été réclamé auprès d'un membre du jury. Il a donc tout entendu des délibérations. « Il est revenu me voir et m'a glissé à l'oreille que je gagnais », dit-elle.
Tout à coup, vers 3 h du matin, une grande porte s'est ouverte. « La chanteuse russe est arrivée flanquée de ses gardes du corps, décrit Louise Forestier. Elle s'est dirigée vers moi, m'a remis un bouquet de roses et une bouteille de champagne. Elle m'a serré la main et est allée sur scène recevoir le premier prix. Je ne comprenais plus rien. »
Louise Forestier a su plus tard qu'après le premier tour de vote des jurés, elle était la gagnante. Mais le président du jury a dit : « Maintenant, soyons sérieux. » Il est clair que le but était de favoriser Alla Pougatcheva.
Cette dernière est ensuite devenue une énorme vedette de la chanson en Russie. Elle a enregistré de nombreux disques et fait des tournées aux États-Unis, en Allemagne, en Suisse, en Inde, en France, en Italie et au Japon.
Sa vie personnelle (elle s'est mariée cinq fois) a fait couler beaucoup d'encre. Aujourd'hui âgée de 76 ans, elle est mariée à Maxim Galkin, de 27 ans son cadet. Ce dernier a été déclaré « agent étranger » par les autorités après avoir dénoncé l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Il est maintenant appuyé par sa femme. Cette prise de position a eu l'effet d'une bombe en Russie. La superstar a déclaré à ses 3,7 millions d'abonnés sur Instagram qu'elle considérait la guerre en Ukraine comme inutile. Elle prend ainsi le risque d'écourter sa carrière ou de se retrouver en prison.
PHOTO ALEXEI DRUZHININ, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS
Alla Pougatcheva en compagnie de Vladimir Poutine, en 2014. La superstar russe s'oppose aujourd'hui à la guerre en Ukraine.
Le retour du concours Intervision aura finalement lieu le 20 septembre prochain à la Live Arena de Moscou. Les organisateurs affirment qu'une vingtaine de pays vont y participer, dont la Chine, le Brésil, Cuba, l'Inde, la Biélorussie, la Serbie, le Venezuela et le Kirghizistan. Selon les médias russes, les États-Unis y sont invités.
Il ne fait aucun doute que le Kremlin donnera un caractère très politique à ce concours dont les rênes ont été confiées au vice-premier ministre russe, Dmitri Tchernychenko. Rappelons que lors de la victoire de la drag queen autrichienne Conchita Wurst à l'Eurovision en 2014, les autorités russes avaient dénoncé la décadence de l'Occident sous l'influence des militants LGBTQ+.
Pour toutes ces raisons, il sera intéressant de suivre ce concours. Il ne faut pas espérer y voir de la diversité, de l'audace et des coups d'éclat. Mais on peut s'attendre à une grande mascarade.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Emma Watson privée de permis pour six mois
Emma Watson privée de permis pour six mois

La Presse

timea day ago

  • La Presse

Emma Watson privée de permis pour six mois

(Londres) L'actrice Emma Watson ne pourra pas conduire pour six mois, a jugé mercredi un tribunal britannique, après que la vedette de la saga Harry Potter eut été contrôlée en excès de vitesse. Agence France-Presse Emma Watson, principalement connue pour avoir joué Hermione Granger, l'amie de Harry, a été contrôlée le 31 juillet 2024 alors qu'elle roulait à 61 km/h dans une zone limitée à 48 km/h à Oxford, à l'ouest de Londres. L'actrice de 35 ans, qui avait déjà eu des contraventions, est privée de son permis de conduire pour six mois et va devoir payer une amende de 1044 livres sterling (1920 $), a tranché le tribunal de High Wycombe, situé entre Londres et Oxford. Elle n'était pas présente à l'audience. Emma Watson, qui a passé son enfance et son adolescence à tourner Harry Potter, est étudiante depuis 2023 à la prestigieuse université d'Oxford en écriture créative. Elle est devenue célèbre en 2001, avec la sortie de Harry Potter et l'école des sorciers, aux côtés de Daniel Radcliffe et Rupert Grint. Elle a joué dans huit films de la saga, le dernier sorti en 2011. Elle est également apparue dans les films La Belle et la Bête et encore Les Filles du docteur March, réalisé par Greta Gerwig.

L'éventail, un accessoire indispensable et dans l'air du temps
L'éventail, un accessoire indispensable et dans l'air du temps

La Presse

time2 days ago

  • La Presse

L'éventail, un accessoire indispensable et dans l'air du temps

(Madrid) Accessoire parfois cantonné aux clichés folkloriques sur l'Espagne, l'éventail connaît une seconde jeunesse, notamment sous l'impulsion de créateurs qui dépoussièrent cet outil pratique et stylé devenu indispensable pour faire face aux vagues de chaleur de plus en plus fréquentes. Marie GIFFARD Agence France-Presse Dans la rame de métro bondée, les fronts perlent de sueur et l'air est irrespirable en ce mois de juillet à Madrid. Une voyageuse sort de son sac un petit objet rectangulaire et l'ouvre d'un claquement. Un instant plus tard, ses voisins jalousent la légère brise qui la rafraîchit. « Tout le monde a un éventail ici en Espagne. Les petits, les grands, les jeunes, les hommes… Pourquoi ? Parce qu'il fait chaud », résume Arturo Llerandi, propriétaire du magasin d'éventails « Casa de Diego », une institution située en plein centre de Madrid depuis plus de 200 ans. « Aujourd'hui, il fait plus chaud en Europe, tout le monde l'utilise. On le voit partout », poursuit M. Llerandi, dont la boutique ne désemplit pas. Dans son magasin, 10 000 modèles différents, faits à la main, en os, en dentelle pour les mariées ou assez petits pour pouvoir se glisser dans la poche d'une veste. Les prix peuvent grimper jusqu'à 6000 euros pour les plus luxueux. Carmen Pulido, assistance juridique de 62 ans, en teste plusieurs devant le comptoir pour offrir un cadeau à des proches. Et en cette période de grande chaleur, l'idée d'un éventail lui est venue naturellement : « dernièrement, c'est devenu indispensable », souligne-t-elle. Rosa Nuñez, une retraitée de 69 ans, ne jure, elle aussi, que par « le bon vieil éventail ». « Franchement, je me suis acheté un ventilateur à piles, et là il n'a plus de batteries, alors que le ventilateur manuel, il marche toujours », sourit-elle. « Lourd héritage » « L'éventail est un accessoire qui a un lourd héritage […] qui est perçu comme un objet ancien, pour les personnes âgées », reconnaît Olivier Bernoux, maître artisan à la tête d'une boutique d'éventails de luxe installée à Madrid depuis une dizaine d'années. « Mais ce n'est ni kitsch, ni pour des femmes âgées », corrige immédiatement celui qui compte parmi ses clientes Rosalia, Madonna, Eva Longoria ou encore Rossy de Palma, avec qui il a même signé une collection. « Même à New York, tu trouves des éventails (à cause du) réchauffement climatique, car il faut trouver un moyen de se rafraîchir », souligne-t-il. Sa clientèle vient du monde entier, avec des attentes différentes. « Les hommes sont plus classiques, l'Espagnole est très sensible au bruit (que fait l'éventail en s'ouvrant, NDLR). Pour la cliente américaine 'Miami', il faut que ce soit des éventails grands, que tu voies. En France, ils sont très sensibles à tous nos travaux de lin », décrit le créateur. Lors de la fierté gaie madrilène début juillet, certains danseurs ont fait claquer leur éventail au rythme de la musique, devant de nombreux spectateurs agitant les leurs parés des couleurs arc-en-ciel, symbole de l'utilisation de plus en plus fréquente de ce petit objet pour afficher des messages ou comme support publicitaire. Erika von Berliner, une journaliste équatorienne de 49 ans vivant à Madrid, y voit un accessoire « très beau, très élégant » : « et si vous savez le manier avec élégance et l'accorder à vos vêtements, alors là… ». Olivier Bernoux ne pourrait être plus d'accord, lui qui vante la « sensualité » de cet objet : « Juste le fait d'ouvrir et de fermer l'éventail, c'est déjà tout un geste qui est merveilleux, qui va attirer l'attention », décrit-il. « Moi je conseille de mettre votre parfum sur l'éventail. Dans les transports en commun, tu sors ton éventail et… ça transforme un moment difficile en un moment plus léger », conclut l'artisan.

14 films français pour le 14 juillet
14 films français pour le 14 juillet

La Presse

time3 days ago

  • La Presse

14 films français pour le 14 juillet

Après ses suggestions de films québécois avant la fête nationale et de films du Rest of Canada à la veille du 1er juillet, notre chroniqueur Marc Cassivi propose pour le 14 juillet 14 longs métrages français offerts sur des plateformes numériques canadiennes. Entre les murs, de Laurent Cantet (2009) Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 1:57 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. Text Color White Black Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Text Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Transparent Caption Area Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Transparent Semi-Transparent Opaque Font Size 50% 75% 100% 125% 150% 175% 200% 300% 400% Text Edge Style None Raised Depressed Uniform Drop shadow Font Family Proportional Sans-Serif Monospace Sans-Serif Proportional Serif Monospace Serif Casual Script Small Caps Reset Done Close Modal Dialog End of dialog window. Un faux documentaire d'une infinie finesse, inspiré de l'expérience et du livre d'un professeur de collège, François Bégaudeau, coscénariste du film, qui se révèle un acteur fort crédible. Le jeu approximatif des autres acteurs non professionnels n'affecte pas le réalisme du récit et la réalisation du regretté Laurent Cantet est impeccable, mais c'est surtout le scénario, privilégiant le questionnement aux réponses toutes prêtes, qui fait d'Entre les murs, Palme d'or 2008, une œuvre si forte. Jusqu'où faut-il aller pour aider des jeunes à apprendre contre leur gré ? À chacun le loisir de répondre. Sur 120 battements par minute, de Robin Campillo (2017) Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 1:52 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. Text Color White Black Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Text Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Transparent Caption Area Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Transparent Semi-Transparent Opaque Font Size 50% 75% 100% 125% 150% 175% 200% 300% 400% Text Edge Style None Raised Depressed Uniform Drop shadow Font Family Proportional Sans-Serif Monospace Sans-Serif Proportional Serif Monospace Serif Casual Script Small Caps Reset Done Close Modal Dialog End of dialog window. Robin Campillo propose une leçon d'histoire doublée d'une histoire d'amour sur le combat du mouvement militant ACT UP-Paris pour les droits des séropositifs au début des années 1990. Avec en trame de fond les amitiés et les tensions, les amours et les désirs. Film social de facture classique, 120 battements par minute est juste, sensible, cohérent et absolument maîtrisé. Il met en scène des personnages crédibles et entiers, dont on partage forcément l'indignation. Nahuel Pérez Biscayart est particulièrement émouvant dans le rôle de Sean, militant exubérant et révolté devant cette maladie sournoise qui le ronge de l'intérieur. Sur TV5Unis Hiroshima mon amour, d'Alain Resnais (1959) Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 1:42 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. Text Color White Black Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Text Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Transparent Caption Area Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Transparent Semi-Transparent Opaque Font Size 50% 75% 100% 125% 150% 175% 200% 300% 400% Text Edge Style None Raised Depressed Uniform Drop shadow Font Family Proportional Sans-Serif Monospace Sans-Serif Proportional Serif Monospace Serif Casual Script Small Caps Reset Done Close Modal Dialog End of dialog window. « Tu n'as rien vu à Hiroshima », dit Eiji Okada à Emmanuelle Riva, qui interprète son amante dans Hiroshima mon amour, chef-d'œuvre d'Alain Resnais. Elle lui répond qu'elle a vu des corps calcinés à l'hôpital, des images terribles de désolation au musée. « La température du soleil sur la place de la Paix. Comment l'ignorer ? », lui demande-t-elle de sa voix douce. « Tu n'as rien vu à Hiroshima. Rien », lui répète-t-il. Un film poétique et révolutionnaire sur fond d'histoire d'amour et de réflexion sur les conséquences désastreuses du bombardement atomique du Japon. Sur L'histoire de Souleymane, de Boris Lojkine (2024) Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 1:40 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. Text Color White Black Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Text Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Transparent Caption Area Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Transparent Semi-Transparent Opaque Font Size 50% 75% 100% 125% 150% 175% 200% 300% 400% Text Edge Style None Raised Depressed Uniform Drop shadow Font Family Proportional Sans-Serif Monospace Sans-Serif Proportional Serif Monospace Serif Casual Script Small Caps Reset Done Close Modal Dialog End of dialog window. Boris Lojkine s'intéresse aux réalités cruelles de l'immigration à travers l'histoire de Souleymane (Abou Sangaré), un jeune livreur à vélo guinéen à Paris qui a deux jours pour préparer un entretien de demande d'asile. Il se heurte à l'indifférence de ses clients et aux combines des uns et des autres dans cette course à obstacles filmée comme un thriller. Un film tout sauf manichéen sur l'inhumanité des administrations, sur la solitude de gens invisibilisés, et sur la lutte silencieuse d'un homme pour se bâtir un avenir dans un monde qui ne veut pas lui accorder de place. Sur TV5Unis L'événement, d'Audrey Diwan (2021) Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 1:42 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. Text Color White Black Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Text Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Transparent Caption Area Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Transparent Semi-Transparent Opaque Font Size 50% 75% 100% 125% 150% 175% 200% 300% 400% Text Edge Style None Raised Depressed Uniform Drop shadow Font Family Proportional Sans-Serif Monospace Sans-Serif Proportional Serif Monospace Serif Casual Script Small Caps Reset Done Close Modal Dialog End of dialog window. La remarquable adaptation du roman L'événement, qui raconte l'avortement clandestin qu'Annie Ernaux a subi à 24 ans, a valu le Lion d'or de la Mostra de Venise à la réalisatrice Audrey Diwan. Portrait d'une époque, le début des années 1960, où l'avortement était toujours interdit en France, mais réclamé ailleurs en Occident, L'événement met en scène de manière sensible et percutante une jeune étudiante (Anamaria Vortolomei) laissée à elle seule, alors qu'elle ne réclame que le droit fondamental de disposer de son propre corps. Un film poignant, cruellement d'actualité. Sur Extra (abonnement requis) L'auberge espagnole, de Cédric Klapisch (2002) Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 1:50 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. Text Color White Black Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Text Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Transparent Caption Area Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Transparent Semi-Transparent Opaque Font Size 50% 75% 100% 125% 150% 175% 200% 300% 400% Text Edge Style None Raised Depressed Uniform Drop shadow Font Family Proportional Sans-Serif Monospace Sans-Serif Proportional Serif Monospace Serif Casual Script Small Caps Reset Done Close Modal Dialog End of dialog window. Xavier (Romain Duris), un étudiant en commerce qui rêve de devenir écrivain, part en échange Erasmus à Barcelone, laissant derrière sa copine Martine (Audrey Tautou) pour se trouver colocataire d'une demi-douzaine d'étudiants européens, dont l'Anglaise Wendy (Kelly Reilly) et la Belge Isabelle (Cécile de France). Il se liera d'amitié – et plus si affinités – avec la femme (Judith Godrèche) d'un médecin qui l'a hébergé. Si certains effets de mise en scène ont mal vieilli, cette comédie qui a révélé Cécile de France (César du meilleur espoir féminin) est toujours aussi charmante et sympathique. Sur Crave (abonnement requis) Lola, de Jacques Demy (1961) Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 1:18 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. Text Color White Black Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Text Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Transparent Caption Area Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Transparent Semi-Transparent Opaque Font Size 50% 75% 100% 125% 150% 175% 200% 300% 400% Text Edge Style None Raised Depressed Uniform Drop shadow Font Family Proportional Sans-Serif Monospace Sans-Serif Proportional Serif Monospace Serif Casual Script Small Caps Reset Done Close Modal Dialog End of dialog window. Cécile est chanteuse et danseuse dans un cabaret de Nantes fréquenté par des marins, sous le nom de scène de Lola. Elle élève un garçon de 7 ans dont elle attend le retour du père, Michel, disparu à sa naissance. Toute l'œuvre à venir de Jacques Demy (Les parapluies de Cherbourg, Les demoiselles de Rochefort) se profile dans ce premier film doux-amer, en noir et blanc, d'amours et d'espoirs déçus, mettant en vedette une Anouk Aimée toute de grâce dans un rôle de femme fatale. Sur TV5Unis Le procès Goldman, de Cédric Kahn (2023) Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 1:25 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. Text Color White Black Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Text Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Transparent Caption Area Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Transparent Semi-Transparent Opaque Font Size 50% 75% 100% 125% 150% 175% 200% 300% 400% Text Edge Style None Raised Depressed Uniform Drop shadow Font Family Proportional Sans-Serif Monospace Sans-Serif Proportional Serif Monospace Serif Casual Script Small Caps Reset Done Close Modal Dialog End of dialog window. Pierre Goldman (Arieh Wolthalter), militant d'extrême gauche condamné à perpétuité pour quatre braquages à main armée, obtient un deuxième procès en 1976. Il clame son innocence en ce qui concerne deux meurtres tout en dénonçant la justice et la police françaises. Cédric Kahn a tiré de ce célèbre procès un huis clos tendu et théâtral autour d'un personnage éloquent qui se prête à la joute verbale comme un boxeur contre la justice française. Kahn fait le choix judicieux de placer le spectateur de ce captivant portrait d'époque dans la position du juré. Sur Télé-Québec Frère et sœur, d'Arnaud Desplechin (2022) Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 1:48 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. Text Color White Black Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Text Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Transparent Caption Area Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Transparent Semi-Transparent Opaque Font Size 50% 75% 100% 125% 150% 175% 200% 300% 400% Text Edge Style None Raised Depressed Uniform Drop shadow Font Family Proportional Sans-Serif Monospace Sans-Serif Proportional Serif Monospace Serif Casual Script Small Caps Reset Done Close Modal Dialog End of dialog window. Arnaud Desplechin s'intéresse à la haine entre un écrivain (Melvil Poupaud) et sa sœur actrice (Marion Cotillard) envieuse de son succès, qu'il décrit dans ses livres en des termes peu flatteurs. Les racines de leur rivalité toxique restent floues. Ils devront pourtant se faire face au moment où leurs parents sont grièvement blessés dans un accident de la route. Dans la veine de l'excellent Un conte de Noël, qui mettait déjà en scène la même famille dysfonctionnelle, Frère et sœur est une œuvre dense, faite de dialogues acerbes et de couches de névroses. Sur Extra (abonnement requis) Mektoub My Love : Canto Uno, d'Abdellatif Kechiche (2016) Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 1:15 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. Text Color White Black Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Text Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Transparent Caption Area Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Transparent Semi-Transparent Opaque Font Size 50% 75% 100% 125% 150% 175% 200% 300% 400% Text Edge Style None Raised Depressed Uniform Drop shadow Font Family Proportional Sans-Serif Monospace Sans-Serif Proportional Serif Monospace Serif Casual Script Small Caps Reset Done Close Modal Dialog End of dialog window. En 1994, de jeunes vacancières intègrent un groupe d'amis d'enfance dans la ville de Sète, au bord de la Méditerranée. Ils sont jeunes, ils sont beaux et ils ont très envie de faire la fête. Ce récit d'apprentissage sensuel et lumineux, mettant en scène des acteurs non professionnels pour la plupart, s'ouvre sur une scène de sexe torride, qui donne le ton à cette trilogie d'Abdellatif Kechiche, dont le deuxième volet, le sulfureux et complaisant Intermezzo, n'a jamais pris l'affiche et dont le chapitre ultime sera présenté au prochain Festival de Locarno. Sur Télé-Québec La nuit du 12, de Dominik Moll (2023) Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 1:50 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. Text Color White Black Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Text Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Transparent Caption Area Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Transparent Semi-Transparent Opaque Font Size 50% 75% 100% 125% 150% 175% 200% 300% 400% Text Edge Style None Raised Depressed Uniform Drop shadow Font Family Proportional Sans-Serif Monospace Sans-Serif Proportional Serif Monospace Serif Casual Script Small Caps Reset Done Close Modal Dialog End of dialog window. Lauréat de sept Césars, La nuit du 12 de Dominik Moll (Harry, un ami qui vous veut du bien) raconte une enquête non résolue autour d'un féminicide. Clara, une jeune femme de 21 ans, est brûlée vive en pleine rue, en rentrant d'une fête chez des amies. Comme la Laura Palmer du Twin Peaks de David Lynch, la victime est un fantôme dont la présence est constante dans le récit. Un polar troublant, intelligent et nuancé, qui traite de masculinité toxique, mais aussi des biais inconscients des policiers. Sur Télé-Québec Des hommes et des dieux, de Xavier Beauvois (2010) Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 2:03 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. Text Color White Black Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Text Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Transparent Caption Area Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Transparent Semi-Transparent Opaque Font Size 50% 75% 100% 125% 150% 175% 200% 300% 400% Text Edge Style None Raised Depressed Uniform Drop shadow Font Family Proportional Sans-Serif Monospace Sans-Serif Proportional Serif Monospace Serif Casual Script Small Caps Reset Done Close Modal Dialog End of dialog window. Film puissant, mais contemplatif, dur et austère, sur le thème du vivre-ensemble, de la fraternité et de la communion entre les religions, Des hommes et des dieux raconte les bouleversements éthiques, moraux et spirituels de huit moines français vivant en Algérie, pris entre l'armée et les terroristes pendant la guerre civile algérienne, et entre une envie de fuir et celle de rester. La mise en scène minimaliste de Xavier Beauvois est de circonstance pour cette œuvre humaniste remarquable, philosophique, lumineuse et mystérieuse. Sur Extra (abonnement requis) Saint Omer, d'Alice Diop (2022) Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 1:52 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. Text Color White Black Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Text Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Transparent Caption Area Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Transparent Semi-Transparent Opaque Font Size 50% 75% 100% 125% 150% 175% 200% 300% 400% Text Edge Style None Raised Depressed Uniform Drop shadow Font Family Proportional Sans-Serif Monospace Sans-Serif Proportional Serif Monospace Serif Casual Script Small Caps Reset Done Close Modal Dialog End of dialog window. La cinéaste Alice Diop s'est inspirée d'un infanticide commis dans le Pas-de-Calais pour le scénario de son premier film de fiction. Saint Omer est un huis clos au tribunal mettant en scène une écrivaine d'origine sénégalaise (Kayige Kagame) qui souhaite faire un parallèle entre l'histoire de l'accusée (Guslagie Malanda) et le mythe de Médée. Grand Prix du jury à la Mostra de Venise, Saint Omer s'intéresse à la maternité, mais aussi au colonialisme, au traitement médiatique et judiciaire des femmes, ainsi qu'au racisme systémique. Un film dont la résonance est amplifiée par l'approche quasi documentaire de sa cinéaste. Sur Extra (abonnement requis) La maman et la putain, de Jean Eustache (1973) Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 1:44 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. Text Color White Black Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Text Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Transparent Caption Area Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Transparent Semi-Transparent Opaque Font Size 50% 75% 100% 125% 150% 175% 200% 300% 400% Text Edge Style None Raised Depressed Uniform Drop shadow Font Family Proportional Sans-Serif Monospace Sans-Serif Proportional Serif Monospace Serif Casual Script Small Caps Reset Done Close Modal Dialog End of dialog window. Triangle amoureux mythique, regard audacieux et subversif, ironique et érotique, sur une époque de bouillonnement et de désenchantement de la jeunesse française post-Mai 68 dans les milieux intellectuels libertins de Saint-Germain-des-Prés, La maman et la putain de Jean Eustache, film-fleuve de 217 minutes, fait bande à part dans le cinéma de la Nouvelle Vague. Alexandre, jeune homme égocentrique, vit aux crochets de Marie, lorsqu'il rencontre Veronika. Ils apprennent à vivre ensemble, pour le meilleur et pour le pire. Une œuvre autobiographique unique de Jean Eustache, décalée comme le jeu de Jean-Pierre Léaud. Sur TV5Unis

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store