Dernières actualités avec #FMI


Le Figaro
3 days ago
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Les écarts de flux financiers se creusent entre les pays, selon le FMI
Les déséquilibres financiers dans le monde se sont creusés en 2024, avec certains pays dépendant de plus en plus des financements extérieurs quand d'autres captent toujours plus des échanges, notamment commerciaux, selon un rapport du Fonds monétaire international (FMI) publié mardi. D'après les données de son Rapport sur le secteur extérieur (RSE), les écarts entre comptes courants des principaux pays a augmenté de 0,6 point de pourcentage du PIB mondial, un écart significatif allant à l'encontre de la tendance observée depuis le début du siècle, hors période Covid-19, a souligné le FMI. Les comptes courants prennent en compte l'ensemble des opérations entre un pays et le reste du monde, qu'il s'agisse du commerce de biens et services, des investissements ou des transferts d'argent par exemple. Plus que la balance commerciale, ils permettent d'avoir une idée plus précise de la santé relative d'une économie nationale par rapport au reste du monde. Mais c'est principalement la balance commerciale qui est la cause du déséquilibre observé, selon le rapport, qui souligne que les surplus de certains pays ou régions, en premier lieu la Chine et l'Union européenne (UE), ont progressé quand d'autres pays, principalement les États-Unis, voient leur déficit commercial s'amplifier. Publicité Le déficit de la balance commerciale américaine est la principale raison avancée par le président américain Donald Trump pour justifier ses droits de douane sur les produits provenant de ses principaux partenaires commerciaux. Comme le FMI l'a rappelé par le passé, ces évolutions s'expliquent par les déséquilibres internes à chaque économie: un niveau d'imposition et de dépenses publiques insuffisant aux États-Unis, une demande intérieure qui reste faible en Chine et est compensée par le commerce extérieur, des investissements en infrastructures, en particulier en Allemagne, qui doivent améliorer la productivité en Europe. «Le RSE vient confirmer que l'excédent commercial croissant côté chinois et le déficit commercial américain qui se creuse reflètent les déséquilibres macroéconomiques de chacun des pays», a souligné le chef économiste du FMI, Pierre-Olivier Gourinchas, dans un article de blog. Côté européen, l'excédent se concentre principalement sur trois pays, l'Allemagne, les Pays-Bas et la Suède, et les déséquilibres existent également au sein de la zone euro, avec une France qui voit son compte courant relativement en ligne avec sa situation économique et une Italie en déficit excessif, selon le FMI. Si l'Allemagne doit dépenser plus dans ses infrastructures, comme elle a commencé à le faire, le FMI estime que les Pays-Bas doivent de leur côté mener des réformes structurelles, notamment en matière d'emploi.


Le Figaro
14-07-2025
- Politics
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Le FMI verse 41 millions de dollars au Niger dans le cadre de son programme d'aide
Le conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a validé lundi la 7e revue du programme d'aide en cours au Niger, ce qui entraîne le versement immédiat d'une nouvelle tranche, de 18 millions de dollars. Ce versement porte à 346 millions le montant total des déboursements d'ores et déjà réalisés à destination du pays sahélien, via deux formes de financements existants, sur les 407,3 millions accordés au total par le FMI. L'une des deux concerne le Fonds pour la résilience et la soutenabilité, qui permet aux pays de financer l'adaptation et la lutte contre le réchauffement climatique, grâce à un prêt d'une durée plus longue intégrant une période de grâce avant que les remboursements ne débutent. Publicité Cité dans un communiqué, le directeur général adjoint du FMI, Kenji Okamura, a jugé «globalement satisfaisante» l'avancée des réformes prévues par le gouvernement nigérien dans le cadre du programme d'aide, parmi lesquelles un ajustement de son budget, la mise en place d'une stratégie d'utilisation de ses revenus pétroliers et un renforcement de la mobilisation de ses revenus fiscaux. Malgré les chocs provoqués par «l'instabilité politique, les conflits et des événements extrêmes», M. Okamura a par ailleurs jugé que l'économie nigérienne avait fait preuve de «solidité», et a estimé que les perspectives sont «relativement favorables» en particulier grâce aux revenus générés par l'extraction de matières premières. Mais «compte tenu du resserrement des conditions de financement, les autorités doivent mener une politique d'emprunt prudente, se reposant avant tout sur les financements concessionnels pour éviter un risque de crise de la dette», ce qui signifie une implication continue des institutions financières internationales comme le FMI. Le Fonds anticipe une croissance de 6,6% cette année, en recul par rapport à 2024 (+10,3%) mais qui devrait se stabiliser au-delà de 6% dans les années suivantes, si la situation politique et sécuritaire n'empire pas. A l'instar de ses voisins du Mali et du Burkina Faso, le Niger a annoncé fin juin la nationalisation d'industries minières, telles que la filiale du groupe français de l'uranium Orano, Somaïr, une décision dénoncée par le groupe industriel.


Le HuffPost France
14-07-2025
- Business
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Avant le budget de François Bayrou, le FMI fait ses recommandations
ÉCONOMIE - À bon entendeur... Le Fonds monétaire international (FMI) a jugé ce lundi 14 juillet « adéquat l'ajustement budgétaire à moyen terme envisagé » par le gouvernement français pour tenter de contrôler le déficit public de la France, qui a dérapé en 2024. Dans un rapport annuel que l'institution de Washington rend public pour presque chacun de ses pays membres, elle rappelle que « malgré les efforts pour contrôler les dépenses, l'orientation budgétaire a de nouveau été expansionniste en 2024 »: le déficit de la France s'était porté à 5,8 % du PIB, bien plus que les 4,4 % initialement anticipés. Le gouvernement français a depuis indiqué à de nombreuses reprises vouloir dégager des économies pour ramener le déficit public sous les 3 % du PIB à l'horizon 2029, sans dévoiler pour l'heure de pistes d'économies concrètes pour 2026. Ce que le Premier ministre François Bayrou devrait le faire ce mardi 15 juillet. « Assainissement budgétaire » Un projet dont le FMI soutient le principe : il souligne « le besoin urgent de renforcer les finances publiques » françaises et « de poursuivre les réformes structurelles ». « L'ajustement budgétaire à moyen terme envisagé par les autorités est adéquat pour renforcer les finances publiques et doit être soutenu par (...) un ensemble de mesures crédibles et bien conçues », écrit-il. Pour le FMI, la « priorité » de cet « assainissement budgétaire » devra être « la rationalisation des dépenses courantes » aussi bien de « l'administration » que de la « Sécurité sociale ». L'institution reconnaît que les « compromis » sont « difficiles dans le contexte national et international », une référence notamment à l'absence de majorité absolue pour la coalition gouvernementale à l'Assemblée nationale. Parmi les possibles pistes d'économies qui pourraient être dévoilées mardi figure celle de « l'année blanche », un gel en 2026 des dépenses et de pensions de retraite au niveau de 2025, sans revalorisation liée à l'inflation. Pour le FMI, « l'économie française a fait preuve de résilience » en 2024 face à la « forte incertitude ». Le Fonds a salué « la désinflation qui progresse bien » - l'inflation s'est portée à 1 % en juin contre 2,5 % en juin 2024 - et un « marché du travail qui reste robuste, » avec un nombre de demandeurs d'emploi en baisse au premier trimestre 2025.


Le Figaro
14-07-2025
- Business
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France : le FMI juge «adéquat» l'ajustement budgétaire envisagé
Le Fonds monétaire international (FMI) a jugé lundi «adéquat l'ajustement budgétaire à moyen terme envisagé» par le gouvernement français pour tenter de contrôler le déficit public de la France, qui a dérapé en 2024. Dans un rapport annuel que l'institution de Washington rend public pour presque chacun de ses pays membres, elle rappelle que «malgré les efforts pour contrôler les dépenses, l'orientation budgétaire a de nouveau été expansionniste en 2024» : le déficit de la France s'était porté à 5,8% du PIB, bien plus que les 4,4% initialement anticipés. Le gouvernement français a depuis indiqué à de nombreuses reprises vouloir dégager des économies pour ramener le déficit public sous les 3% du PIB à l'horizon 2029, sans dévoiler pour l'heure de pistes d'économies concrètes pour 2026. Le Premier ministre François Bayrou devrait le faire mardi. Un projet dont le FMI soutient le principe : il souligne «le besoin urgent de renforcer les finances publiques» françaises et «de poursuivre les réformes structurelles». «L'ajustement budgétaire à moyen terme envisagé par les autorités est adéquat pour renforcer les finances publiques et doit être soutenu par (...) un ensemble de mesures crédibles et bien conçues», écrit-il. Pour le FMI, la «priorité» de cet «assainissement budgétaire» devra être «la rationalisation des dépenses courantes» aussi bien de «l'administration» que de la «Sécurité sociale». L'institution reconnaît que les «compromis» sont «difficiles dans le contexte national et international», une référence notamment à l'absence de majorité absolue pour la coalition gouvernementale à l'Assemblée nationale. Publicité Parmi les possibles pistes d'économies qui pourraient être dévoilées mardi figure celle de «l'année blanche», un gel en 2026 des dépenses et de pensions de retraite au niveau de 2025, sans revalorisation liée à l'inflation. Pour le FMI, «l'économie française a fait preuve de résilience» en 2024 face à la «forte incertitude». Le Fonds a salué «la désinflation qui progresse bien» - l'inflation s'est portée à 1% en juin contre 2,5% en juin 2024 - et un «marché du travail qui reste robuste,» avec un nombre de demandeurs d'emploi en baisse au premier trimestre 2025.


Le Figaro
14-07-2025
- Business
- Le Figaro
Jean-Pierre Robin: «Alors que la France redoute la tutelle du FMI, pourquoi s'est-on mis dans un tel pétrin?»
Réservé aux abonnés CHRONIQUE – La France constitue une telle anomalie en Europe et ne parvient pas à maîtriser ses déficits annuels. Voilà ce qui nous pend au nez si nous ne mettons pas de l'ordre dans nos comptes : les hommes en gris du Fonds monétaire international, le FMI – les trois lettres les plus détestées au monde car symboles d'austérité - débarqueront à Paris pour imposer un remède de cheval comme la Grèce en a subi il y a quinze ans : réduction de 25 % du salaire minimum, suppression d'un poste de fonctionnaire sur quatre, report de cinq ans de l'âge de la retraite… Cette ritournelle, on l'entend sans relâche depuis la campagne des législatives de juillet 2024. Bruno Le Maire, alors ministre des Finances, accusait l'opposition « d'une mise sous tutelle de la France par la Commission européenne et le FMI ». Aujourd'hui c'est Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics, qui ne cesse d'agiter le spectre « des institutions internationales, la BCE, peut-être le FMI, (qui) décideront pour nous, nous diront quelles réformes faire ». Et de déplorer « un très grand climat de psychose dans…