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Publicité en ligne: Meta visé en France par l'Autorité de la concurrence
Publicité en ligne: Meta visé en France par l'Autorité de la concurrence

Le Figaro

time6 days ago

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  • Le Figaro

Publicité en ligne: Meta visé en France par l'Autorité de la concurrence

L'autorité française de la concurrence a ouvert mercredi une procédure contre le groupe américain Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp...), accusé d'avoir «abusé de sa position dominante» dans ses pratiques de publicité en ligne, déjà à l'origine de sanctions. Ce grief, acte qui ouvre une procédure contradictoire au fond, a été notifié à Meta mais «ne saurait préjuger de la culpabilité de l'entreprise», a rappelé l'Autorité de la concurrence dans un communiqué. L'autorité administrative indépendante reproche à la maison mère de Facebook et Instagram des pratiques anticoncurrentielles, «en limitant l'accès aux partenariats pour la fourniture de services de vérification publicitaire sur les inventaires publicitaires qu'elle commercialise, dans des conditions qui ne sont pas transparentes, objectives et non discriminatoires». Publicité Le leader mondial des réseaux sociaux doit transmettre ses éléments dans le cadre de cette procédure, qui n'a pas de délai fixe. Au terme de ces échanges, si les services d'instruction considèrent que des pratiques anticoncurrentielles sont avérées, le dossier sera renvoyé devant le collège de l'Autorité de la concurrence, lors d'une séance publique. Partenariats En cas de sanctions, des amendes peuvent être prononcées et atteindre «jusqu'à 10% du chiffre d'affaires mondial» de l'entreprise, a précisé l'Autorité à l'AFP. Cette procédure longue, au fond, fait suite à une procédure antérieure, qui avait conduit en 2023 le régulateur français à prononcer en urgence des mesures conservatoires à l'encontre de Meta. C'est la société française Adloox, spécialisée dans la mesure de la visibilité des publicités, qui avait saisi l'institution en octobre 2022 après avoir tenté sans succès depuis 2016 d'accéder à deux programmes proposés par Meta, indispensables pour exercer son activité. L'Autorité avait enjoint à Meta de définir et rendre publics de nouveaux critères d'accès qui soient «objectifs, transparents, non discriminatoires et proportionnés», afin de faciliter l'intégration d'Adloox à ses partenariats. Ces mesures d'urgence restent en vigueur jusqu'à la publication de la décision au fond. En 2022, l'Autorité avait déjà forcé Meta à modifier ses pratiques en matière de partenariats avec des acteurs de la pub en ligne, après une plainte du groupe français Criteo, et avait ainsi évité une sanction.

EssilorLuxottica bondit en Bourse après une information sur une possible entrée de Meta à son capital
EssilorLuxottica bondit en Bourse après une information sur une possible entrée de Meta à son capital

Le Figaro

time7 days ago

  • Le Figaro

EssilorLuxottica bondit en Bourse après une information sur une possible entrée de Meta à son capital

Le géant de l'optique gagnait plus de 5% mercredi matin à Paris, porté par une information de Bloomberg évoquant une prise de participation minoritaire du groupe américain, déjà partenaire sur les lunettes connectées. L'action EssilorLuxottica grimpait de plus de 5% mercredi matin à la Bourse de Paris après une information de presse rapportant une prise de participation minoritaire d'environ 3% du géant technologique américain Meta dans le numéro un mondial de l'optique, propriétaire de la marque emblématique Ray-Ban. Le titre EssilorLuxottica s'envolait de 5,22% à 250,9 euros peu après l'ouverture vers 9h09, signant la plus forte hausse de début de séance de l'indice vedette de la place parisienne, le CAC 40. Selon Bloomberg citant des sources proches du dossier sous couvert d'anonymat, la maison mère de Facebook, Meta, a acquis un peu moins de 3% du capital d'EssilorLuxottica, «une part évaluée à environ 3 milliards d'euros (3,5 milliards de dollars) au cours actuel». Le projet d'une entrée de Meta au capital circulait déjà depuis 2024, mais n'a pas été officialisé jusqu'ici. Interrogé, EssilorLuxottica n'a pas souhaité faire de commentaire. Les deux entreprises sont déjà liées par un partenariat de long terme pour développer des lunettes équipées d'intelligence artificielle. Publicité Une collaboration qui a débuté en 2019 «Bien que ce ne soit pas une surprise, cette initiative renforce leur partenariat pionnier dans les lunettes intelligentes propulsées par l'IA, de plus en plus perçues comme la prochaine grande tendance dans les objets connectés destinés au grand public», écrivent les analystes de Jefferies dans une note. «Étant donné les ambitions de Meta dans le domaine des «wearables» (objets connectés portés sur soi, NDLR) et la nature non exclusive de son partenariat avec EssilorLuxottica, une évolution future de leur relation reste possible, ce qui pourrait soutenir la valorisation d'EssilorLuxottica», ajoutent-ils. Dans le cadre de leur collaboration qui a débuté en 2019, elles ont lancé en 2023 une collection de lunettes connectées Ray-Ban Meta, équipées d'une intelligence artificielle. Les porteurs de ces lunettes peuvent passer des appels téléphoniques, faire des photos et vidéos et les partager, écouter de la musique et diffuser du contenu en direct. En juin, les deux groupes avaient annoncé le lancement d'une nouvelle collection de lunettes intelligentes sous la marque Oakley Meta destinées aux sportifs. Le PDG d'EssilorLuxottica, Francesco Milleri, avait déclaré l'an dernier que Meta souhaitait prendre une participation dans son entreprise, mais que ce projet ne s'était pas encore concrétisé. Le groupe, né de la fusion d'Essilor et de Luxottica réunissant sous un même toit verres et montures, est en pleine diversification dans les lunettes connectées, les solutions auditives et le diagnostic ophtalmique.

Joëlle Pineau en trois photos
Joëlle Pineau en trois photos

La Presse

time06-07-2025

  • Science
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Joëlle Pineau en trois photos

Une image vaut mille mots, paraît-il. En voici trois, choisies par Joëlle Pineau parce qu'elles jettent un éclairage sur son parcours et sur sa personnalité. PHOTO FOURNIE PAR JOËLLE PINEAU Un robot développé par Joëlle Pineau pendant son doctorat « C'est un robot infirmier que j'ai développé pendant mon doctorat. Le robot interagissait avec les gens dans des foyers de personnes âgées. En fait, il n'était pas infirmier, mais plutôt social. C'était comme un accompagnant social qui leur proposait des activités, répondait à leurs questions. C'était comme une version incarnée d'un ChatGPT, mais là, on se projette en 2001 ou 2002. Ce robot-là avait déjà tous les éléments qui ont ensuite été les moteurs de mon programme de recherche. Il y avait la robotique, il y avait l'aspect de l'interaction et l'aspect d'application plus médicale. » PHOTO FOURNIE PAR JOËLLE PINEAU Lancement du laboratoire de recherche en intelligence artificielle de Facebook à Montréal « C'était chez Facebook en 2017. C'était à l'évènement qui avait été organisé pour le lancement. Quand je pense à un évènement marquant, c'en est un. » Joëlle Pineau sera restée à la barre pendant huit ans, en accumulant les responsabilités au fil de son mandat. La pause qu'elle a choisi de s'accorder représente un « privilège énorme », reconnaît-elle. « Il y a une notion dont on ne parle pas beaucoup, celle du 'assez'. J'ai une maison et mes enfants ont accès à l'éducation, merci, c'est assez. Je n'ai pas besoin d'une deuxième résidence. Mais mon chum insiste pour une auto parce qu'il veut aller à la pêche ! » PHOTO FOURNIE PAR JOËLLE PINEAU Joëlle Pineau à la conférence NeurIPS à Montréal en 2019 « Beaucoup de ma carrière de recherche dans les dernières années a été centrée sur le sujet de la reproductibilité, donc de s'assurer que quand le chercheur fait des travaux, qu'on peut les reproduire puis les évaluer de façon rigoureuse. C'est un principe de base de la science. Si tu ne peux pas reproduire quelque chose, c'est un problème. J'ai passé pas mal de temps à construire cette culture de la reproductibilité. La photo date de 2019, quand la conférence NeurIPS était à Montréal, 8000 personnes de partout dans le monde étaient descendues pour la conférence. J'ai été invitée à donner une des conférences plénières, où j'ai livré un message basé sur la reproductibilité. »

Protection des données : Meta condamné à verser 5 000 euros à un utilisateur de Facebook en Allemagne
Protection des données : Meta condamné à verser 5 000 euros à un utilisateur de Facebook en Allemagne

Le Parisien

time04-07-2025

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  • Le Parisien

Protection des données : Meta condamné à verser 5 000 euros à un utilisateur de Facebook en Allemagne

Meta condamné. Après une décision rendue par la justice allemande ce vendredi, le géant américain va être contraint de verser 5 000 euros à un utilisateur du réseau Facebook pour violation des règles européennes protégeant les données, une décision ouvrant la voie à d'autres plaintes. L'amende d'un « montant élevé » est justifiée « par le fait que Meta viole massivement le droit européen en matière de protection des données » avec ses outils « business » destinés à profiler les utilisateurs de Facebook et ainsi engranger des milliards grâce à la publicité ciblée, selon un communiqué du tribunal régional de Leipzig. Cette pratique viole le droit européen, car elle entraîne une surveillance quasi permanente de la vie privée des utilisateurs, même sans qu'ils soient connectés à leur compte Facebook ou Instagram, propriété de Meta, selon le tribunal. Contrairement à d'autres juridictions en Allemagne, celle de Leipzig n'a pas appliqué le droit national relatif à l'atteinte à la vie privée, mais uniquement le droit européen, est-il souligné. Meta peut faire appel de cette décision devant le tribunal régional de Dresde. La plateforme européenne du géant américain, située en Irlande, transfère systématiquement les données privées vers des pays tiers dans le monde entier, notamment les États-Unis, où elles sont exploitées à « une échelle inconnue de l'utilisateur », rappelle le juge de Leipzig. Avec cette décision, le tribunal se dit « conscient » qu'il « risque d'encourager de nombreux utilisateurs de Facebook à intenter une action sans démontrer un dommage individuel précis ». Mais le règlement européen évoqué dans le jugement « vise précisément à garantir, grâce à l'action privée devant les juridictions civiles, une protection efficace des données au-delà des seules mesures administratives », est-il ajouté. Jeudi, Meta a par ailleurs annoncé sa volonté de contester une amende record de 200 millions d'euros infligée en avril par Bruxelles pour non-respect des règles sur les données personnelles, jugeant la sanction « incorrecte et illégale ». En Europe, Meta doit demander le consentement pour combiner les données de ses services à des fins publicitaires. Il propose donc un abonnement payant sans pub, ou gratuit mais avec données partagées . Bruxelles a jugé que ce choix « payer ou consentir » force la main des utilisateurs. En Allemagne, Meta, tout comme d'autres géants de la tech (Alphabet/Google, Amazon et Apple), est considéré comme dominant sur son marché par l'Office allemand de la concurrence, ce qui le rend vulnérable à d'éventuelles sanctions supplémentaires.

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