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Denis Vipret fait dépublier les enquêtes de la RTS
Denis Vipret fait dépublier les enquêtes de la RTS

24 Heures

time2 days ago

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Denis Vipret fait dépublier les enquêtes de la RTS

Dans la tourmente depuis la multiplication des témoignages l'accusant de gestes déplacés sur certaines patientes, le célèbre guérisseur fribourgeois contre-attaque. Publié aujourd'hui à 18h42 Le guérisseur Denis Vipret, dans le collimateur de la justice, se défend d'avoir eu des gestes déplacés auprès de certaines patientes. Ici en 2019. VQH/Jean-Paul Guinnard Coup de tonnerre dans l'affaire Denis Vipret. Le célèbre guérisseur fribourgeois a saisi la justice pour faire retirer toutes les publications de la RTS évoquant les gestes déplacés qu'il est accusé d'avoir commis sur certaines patientes durant ses séances thérapeutiques. À compter de ce mardi 15 juillet, plus aucune trace de l'enquête qui donnait la parole aux victimes présumées du magnétiseur sur le site de la RTS. Ces mesures superprovisionnelles visent uniquement la RTS. «24 heures», qui avait relayé les accusations portées par les enquêtes successives du service public, a fait le choix de dépublier également les articles concernés, le temps de la procédure. Depuis début juillet, de multiples témoignages rapportaient des comportements ambigus et répétés de la part de Denis Vipret dès 1995. Pour mémoire, il avait déjà été condamné en 2024 pour attouchements. Malgré ces nouvelles accusations, le guérisseur de Léchelles est présumé innocent et continue de pratiquer. Denis Vipret sort du silence Au-delà de la contre-attaque juridique, Denis Vipret sort de son silence à travers un communiqué que «24 heures» a obtenu en exclusivité. Il y clame son innocence et son mépris du «tribunal médiatique» qui chercherait à le détruire. Le guérisseur souligne le «respect profond» qu'il a pour chaque être humain. «J'ai passé ma vie à soulager des corps et des âmes fragilisés et en souffrance. Pas une seule fois je n'ai cherché à faire du mal, à blesser ou à troubler qui que ce soit.» Il promet que des «éléments importants» seront prochainement remis aux autorités compétentes. «Laissez-moi le temps de me défendre. Je le dis avec certitude: la vérité triomphera.» Denis Vipret assure qu'il exerce son métier depuis plus de quarante ans avec «rigueur, respect et humilité». Il remercie sa communauté pour ses «nombreux messages de soutien». Malgré les attaques médiatiques, le guérisseur de Léchelles «garde la tête haute» et reste «confiant». Denis Vipret dans la tourmente Newsletter «La semaine fribourgeoise» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton de Fribourg, chaque vendredi. Autres newsletters Thibault Nieuwe Weme a rejoint la rubrique vaudoise en octobre 2022. Après un Bachelor en science politique, il a obtenu son Master à l'Académie du journalisme et des médias (AJM) de l'Université de Neuchâtel. Il est également passé par la rédaction du Temps. Depuis juin 2025, il couvre l'actualité fribourgeoise. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Les employés de Samvaz en grève veulent se faire entendre du Canton
Les employés de Samvaz en grève veulent se faire entendre du Canton

24 Heures

time3 days ago

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Les employés de Samvaz en grève veulent se faire entendre du Canton

Lundi, les grévistes de Samvaz Bois ont distribué des tracts et lancé une pétition. Ils demandent «une intervention immédiate» du Conseil d'État fribourgeois. Publié aujourd'hui à 11h48 Les employés protestent devant l'usine Samvaz pour obtenir un plan social. KEYSTONE En bref: Les employés du département bois de Samvaz SA à Châtel-Saint-Denis ont intensifié leur mouvement de grève lundi, distribuant des tracts dès 6 h du matin et lançant une pétition pour obtenir un plan social, selon « La Liberté ». Les grévistes, licenciés pour fin septembre et en arrêt de travail depuis vendredi, demandent «une intervention immédiate» du conseiller d'État Olivier Curty, en charge de l'Économie, pour imposer l'ouverture de négociations avec la direction. La vingtaine de grévistes, soutenus par Unia Fribourg, s'est rendue en cortège devant l'usine de métal qui abrite la direction de l'entreprise. Ils ont dénoncé ce qu'ils qualifient de «direction irresponsable». Le Syndicat des services publics et l'Union syndicale fribourgeoise ont apporté leur soutien aux manifestants, tout comme le président du Parti socialiste cantonal Thomas Gremaud, qui a lui aussi invité Olivier Curty à se rendre sur place. «Transparence» défendue par la direction Alexandre Mittaz, directeur technique de Samvaz, maintient que l'entreprise ne souhaite plus négocier de plan social. La direction affirme avoir informé ses employés du département métal «de façon transparente» et «basée sur les faits», sans pour autant les empêcher de discuter avec le syndicat ou les grévistes. Aude Spang, membre de la Grève féministe et du Collectif anticapitaliste Fribourg, a accusé les patrons de s'être «mis dans la poche les profits générés par les travailleuses et travailleurs» et d'avoir «discriminé les femmes et le personnel non suisse en leur payant apparemment des salaires plus bas». La grève en Suisse romande Newsletter «La semaine fribourgeoise» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton de Fribourg, chaque vendredi. Autres newsletters Claude Béda est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 heures. Licencié en sciences sociales et politiques, passionné par les sujets de société et la vie des gens d'ici, il a couvert plusieurs régions du canton, avant de rejoindre la rédaction lausannoise. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Non, les guérisseurs ne sont pas au-dessus des lois
Non, les guérisseurs ne sont pas au-dessus des lois

24 Heures

time4 days ago

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Non, les guérisseurs ne sont pas au-dessus des lois

Accueil | Opinion | Éditorial | Opinion Les accusations de viols contre un rebouteux fribourgeois, que «24 heures» révèle aujourd'hui, doivent nous ouvrir les yeux: il faut mieux encadrer les médecines parallèles. Éditorial Publié aujourd'hui à 06h31 Quand la médecine montre ses limites face à la maladie ou au mal-être, il peut représenter le dernier espoir. Le guérisseur voit arriver à lui des personnes en détresse. Vulnérables. Certains abusent de leur position. C'est écœurant. Et, hélas, pas si rare. Plusieurs condamnations ont été prononcées ces dernières années pour des abus perpétrés par des guérisseurs romands. Dernièrement, le magnétiseur star Denis Vipret a été accusé d'attouchements par cinq femmes, dans une enquête de la RTS . Il conteste ces allégations et bénéficie de la présomption d'innocence. Aujourd'hui, nous présentons les agissements d'un rebouteux fribourgeois, qui aurait violé des femmes entre 2007 et 2022 sous des prétextes thérapeutiques. Il sera jugé cette semaine. Cette nouvelle affaire, terrible, nous incite à nous arrêter sur ces médecines parallèles. Non pas pour juger ses adeptes – des services hospitaliers ne font-ils pas appel à des «coupeurs de feu»? Mais pour soutenir les victimes. Si une part de mystère demeure dans ces pratiques, même si on est libre d'y croire, la frontière doit être claire entre ce qui est acceptable ou pas lors des séances. Comme en médecine, le cadre doit être strict – et il reste du chemin à faire sur le plan légal. Ce n'est pas si simple: comment interpréter le geste d'un thérapeute non conventionnel? C'est souvent bien après l'acte que la victime réalise qu'il y a eu un abus. Apprenons à l'écouter. Incitons-la à se confier à une structure spécialisée. Et que la justice soit forte contre ces guérisseurs abuseurs. Les rebouteux accusés d'abus sexuels Eric Lecluyse est rédacteur en chef de «24 heures» et de la rédaction romande de Tamedia depuis décembre 2024. Diplômé de l'Ecole supérieure de journalisme de Lille (ESJ), il était auparavant rédacteur en chef du quotidien neuchâtelois «ArcInfo». Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Un autre guérisseur fribourgeois aurait fait quatorze victimes
Un autre guérisseur fribourgeois aurait fait quatorze victimes

24 Heures

time4 days ago

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Un autre guérisseur fribourgeois aurait fait quatorze victimes

Après Denis Vipret, qui aurait commis des attouchements, un rebouteux fribourgeois est accusé par quatorze femmes. Cet agriculteur est poursuivi pour une série de viols et de contraintes sexuelles. Publié aujourd'hui à 06h25 L'accusé, qui pratiquait des «massages énergétiques», expliquait à ses victimes que les actes sexuels préconisés étaient exclusivement à but thérapeutique. Manuel Perrin En bref: L'affaire, qui sera jugée ce mercredi par le Tribunal pénal de la Veveyse à Châtel-Saint-Denis, est un nouveau coup dur pour les adeptes des soins énergétiques en Suisse romande. Après les accusations d'attouchements par cinq ex-patientes du célèbre magnétiseur broyard Denis Vipret , révélées récemment par la RTS , un autre guérisseur fribourgeois de 58 ans – que nous nommerons Olivier – est aussi dans le viseur de la justice. Incarcéré depuis trois ans dans l'attente de son procès, cet agriculteur est poursuivi pour une très longue série de viols et de contraintes sexuelles présumés sur quatorze femmes, identifiés en cours d'enquête, durant une quinzaine d'années. Elles avaient entre 20 et 51 ans. Certaines bénéficient toujours d'un suivi thérapeutique. De nombreux abus sexuels Toutes les victimes n'ont pas fait appel à la justice. Huit d'entre elles n'ont pas déposé de plainte pénale, notamment celle avec laquelle le Fribourgeois a entretenu une relation de couple pendant deux ans ou encore une trentenaire qui aurait avorté à la suite d'un «soin thérapeutique». Quatre des six plaignantes seront présentes à l'audience. Elles retrouveront celui qui prétendait pouvoir soigner tous leurs maux grâce à ses dons, et ce, gratuitement. «Deux de mes mandantes ont été dispensées de comparaître: elles n'arrivent tout simplement pas à être confrontées à l'accusé, même en présence d'une paroi de séparation», explique Me Jacy Pillonel. L'avocate ajoute que «l'une d'elles fait des cauchemars avec la voix de l'intéressé depuis l'audition de confrontation au Ministère public .» Pas le premier procès Les faits en cause dans cette affaire concernent les années 2007 à 2022. Au milieu de cette période, en mai 2016, Olivier a déjà été reconnu coupable d'actes sexuels commis sur une personne incapable de discernement ou de résistance, «pour des faits similaires», selon la justice. Le Tribunal de Romont l'avait alors condamné à une peine pécuniaire avec sursis. Ce qui ne l'aurait pas empêché de récidiver, selon les victimes. Dix des nouveaux cas présumés d'agressions par le rebouteux ont eu lieu après sa condamnation. Son risque de récidive serait par ailleurs toujours «moyen à élevé», selon une expertise de la psychiatre et psychothérapeute Deborah Castagnoli. La doctoresse se dit favorable au prononcé d'une mesure thérapeutique ambulatoire pour soigner un trouble de la personnalité «non spécifié». Soi-disant rebouteux L'acte d'accusation de la procureure Catherine Christinaz relève les situations de vulnérabilité dans lesquelles se trouvait chacune de ces quatorze patientes, qui étaient souvent redirigées chez Olivier par des membres de leur famille ou des amis. Comme cette jeune Valaisanne toxicomane victime de deux viols dans son enfance – et dont le père venait de se suicider, qui ressentait fréquemment le besoin de téléphoner au guérisseur fribourgeois. Presque «comme une drogue», selon elle. Ou cette quadragénaire aux idées suicidaires, mobbée à son travail. «L'accusé a été très malin», reprend Me Pillonel. «Il mettait d'abord ces femmes en confiance, en prétendant qu'il a des dons, et en leur disant qu'elles pouvaient lui parler de leurs problèmes auxquels tout le monde doit faire face un jour ou l'autre dans sa vie.» Certaines ont expliqué que le rebouteux autoproclamé les avait rencontrées fortuitement, et qu'il serait parvenu à les convaincre qu'elles souffraient de blocages internes, de kystes ou de maladies graves, comme un cancer du sein ou de l'utérus – alors qu'il n'en était rien. Victimes fragilisées De la même manière, Olivier, qui est aussi père de famille, aurait abusé de la crédulité des plus fragiles en allant jusqu'à leur faire croire qu'il était entré en contact avec certains de leurs proches défunts, lesquels lui auraient indiqué que ces prétendus soins étaient la voie à suivre pour leur guérison. Les séances de soins avaient souvent lieu dans un container attenant au domicile du Fribourgeois, sis sur le domaine agricole familial, et dont la porte aurait été verrouillée dans certains cas. Parfois, le soi-disant guérisseur donnait rendez-vous à ses patientes dans des hôtels. Et certaines acceptaient qu'il se rende chez elles. Soins énergétiques La plupart du temps, il ne devait être question que de massages «énergétiques». L'accusé aurait expliqué à ces femmes que les actes sexuels qu'il préconisait étaient exclusivement à but thérapeutique. Et que si elles refusaient, de coûteuses opérations s'ensuivraient. Voire «un drame». Avec plusieurs, des documents ou messages de consentement aux soins étaient rédigés et/ou signés. Des rapports sexuels complets, la plupart du temps non protégés, auraient ainsi été entretenus pour débloquer un dos, une nuque, un ventre, ou déboucher des tubes utérins. D'autres pratiques extrêmes auraient également été consenties pour soigner des maux imaginaires, pour «libérer» d'anciens traumatismes. Selon l'accusation, le guérisseur tentait de les persuader qu'elles avaient aussi un don, et qu'elles devaient absolument lui soigner d'importantes douleurs urinaires en le masturbant. Magie noire Plusieurs victimes ont indiqué que le quinquagénaire leur parlait de magie noire et qu'il allait jusqu'à affirmer que c'était la cause de leurs maux. Ou à suggérer faussement à une plaignante que des individus jaloux voulaient sa mort et que les soins énergétiques qu'il prodiguait étaient le seul moyen de l'en protéger. «Encore aujourd'hui, l'une de mes mandantes a peur qu'il parvienne à lui faire du mal, à elle et à ses enfants, lâche Me Pillonel. Il disait en outre à ses patientes de ne parler à personne de ses actes, ou de supprimer les messages qu'ils s'échangeaient.» Pour asseoir son emprise, Olivier a assuré à plusieurs d'entre elles qu'il travaillait pour la police – en qualité de gendarme ou de «détective» –, qu'il était envoyé en mission pour l'ONU , ou qu'il était parvenu à soigner l'épouse de son médecin traitant, prétendument atteinte d'un cancer du sein. Pas de commentaire Face aux enquêteurs du canton de Fribourg, le rebouteux déclaré aurait répété que les actes sexuels qu'il préconisait à titre de soin thérapeutique lui auraient été enseignés dans le cadre d'un cours suivi en Thaïlande. Contacté, son défenseur Me Guillaume Hess dit réserver ses déclarations pour le procès à venir à Châtel-Saint-Denis. Les rebouteux accusés d'abus sexuels Newsletter «La semaine fribourgeoise» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton de Fribourg, chaque vendredi. Autres newsletters Benjamin Pillard est journaliste à la rubrique Suisse depuis 2019. Il couvre en particulier les faits divers et l'actualité judiciaire des cantons romands. Auparavant, il a travaillé durant sept ans au sein de la rédaction du «Matin». Plus d'infos @benjaminpillard Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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