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Affaire Epstein : le ministre adjoint à la Justice va rencontrer Ghislaine Maxwell en prison
Affaire Epstein : le ministre adjoint à la Justice va rencontrer Ghislaine Maxwell en prison

Le Parisien

time8 hours ago

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Affaire Epstein : le ministre adjoint à la Justice va rencontrer Ghislaine Maxwell en prison

L'affaire Epstein devient de plus en plus folle. Ce jeudi, le procureur général adjoint des États-Unis, deuxième plus haut responsable du ministère de la Justice, devrait rencontrer Ghislaine Maxwell dans sa prison de Floride. L'ancienne comparse d'Epstein, aujourd'hui âgée de 63 ans, est détenue dans un établissement de faible sécurité à Tallahassee avec une date de libération prévue le 17 juillet 2037, selon sa fiche du Bureau fédéral des prisons. Selon ABC News, c'est aujourd'hui que doit avoir lieu la rencontre annoncée en début de semaine par Todd Blanche. Dans un communiqué publié sur X en début de semaine, l'ancien avocat de Donald Trump, tout en redisant que « lors de l'examen approfondi récent des dossiers conservés par le FBI dans l'affaire Epstein, aucun élément de preuve n'a été découvert qui pourrait justifier une enquête contre des tiers non inculpés », annonçait avoir « prévu de rencontrer dans les prochains jours » Ghislaine Maxwell. « Le président Trump nous a demandé de publier toutes les preuves crédibles. Si Ghislaine Maxwell possède des informations sur quiconque a commis des crimes contre des victimes, le FBI et le ministère de la Justice écouteront ce qu'elle a à dire », écrivait-il mardi. Qu'espère obtenir Todd Blanche ? Ou ne rien obtenir ? Pendant des années, des influenceurs d'extrême droite, parfois encouragés par le président républicain lui-même, ont propagé des théories du complot selon lesquelles d'éminents responsables politiques et des personnalités publiques démocrates auraient profité du trafic sexuel de jeunes filles organisé par Jeffrey Epstein et Ghislaine Maxwell . Et l'affaire explose désormais à la face de Donald Trump. En juillet 2019, Epstein est arrêté de retour de Paris , grâce au travail sans relâche d'une journaliste de Floride qui a fini par intéresser la justice. En août 2019, il est retrouvé pendu dans sa cellule de Manhattan. Un an plus tard, terrée dans une maison du New Hampshire achetée sous un faux nom, Ghislaine Maxwell est arrêtée. Les procureurs sont si convaincus qu'elle détient les secrets d'Epstein qu'ils surnomment son dossier « The prequel ». « L'origine ». Au procès, des victimes témoignent que la brune jet-setteuse se chargeait de « recruter, entretenir, héberger et organiser le trafic de jeunes filles pour Epstein ». Qu'elle les « formait ». C'est elle qui aurait appris à Virginia Giuffre, la plus connue des victimes du riche financier, à satisfaire le riche financier. Ghislaine Maxwell a été reconnue coupable de trafic sexuel de mineures en 2021 après des jours d'attente. Les spéculations étaient alors allées bon train, nombreux étaient les pénalistes convaincus qu'elle et ses avocats tentaient de conclure un accord avec la justice pour obtenir une peine réduite contre des noms. Elle a finalement été condamnée à 20 ans de prison en 2022. Depuis, la condamnée a multiplié les recours pour faire annuler sa condamnation en raison de problèmes de procédure. Et elle attend de savoir si la Cour suprême va se saisir de sa dernière demande.

Donald Trump dans le piège de l'affaire Epstein
Donald Trump dans le piège de l'affaire Epstein

Le Figaro

timea day ago

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Donald Trump dans le piège de l'affaire Epstein

Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Faute de pouvoir tenir sa promesse de faire toute la vérité sur la mort du financier accusé de trafics sexuels, le président américain ne sait plus comment expliquer à ses électeurs que Jeffrey Epstein, qu'il avait fréquenté naguère, s'est bien suicidé. C'est devenu l'obsession de Washington. De la Maison-Blanche aux médias en passant par le Congrès, on ne parle plus que de Jeffrey Epstein, qui s'est suicidé en 2019 en prison, après avoir été accusé de trafics sexuels de mineures. Au grand dam de Donald Trump ! Le président ne sait plus quoi inventer pour détourner l'attention d'une partie de sa base électorale, furieuse que le dossier sur le financier new-yorkais n'ait toujours pas été rendu public, malgré ses promesses. Mardi, Todd Blanche, le numéro deux du département de la Justice, a annoncé qu'il entendait « dans les prochains jours » s'entretenir avec Ghislaine Maxwell, l'amie et complice d'Epstein, condamnée en 2022 à 20 ans de prison, pour savoir si elle serait prête à dévoiler d'autres informations. Pendant des années, Donald Trump et ses alliés ont ressassé des théories complotistes, selon lesquelles les gouvernements précédents avaient caché une liste de clients de Jeffrey Epstein pour protéger des personnalités de…

Dossiers Epstein : pour aider Trump, le « speaker » Mike Johnson a bloqué un vote gênant avec une stratégie radicale
Dossiers Epstein : pour aider Trump, le « speaker » Mike Johnson a bloqué un vote gênant avec une stratégie radicale

Le HuffPost France

timea day ago

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Dossiers Epstein : pour aider Trump, le « speaker » Mike Johnson a bloqué un vote gênant avec une stratégie radicale

ÉTATS-UNIS - Circulez, y'a rien à voir. Alors que les démocrates et une poignée de républicains se démenaient pour faire voter la Chambre des représentants sur la déclassification des dossiers Epstein, le « speaker » Mike Johnson a douché leurs espoirs. Pour clore les débats, il a annoncé mardi 22 juillet que la chambre basse qu'il préside va interrompre ses travaux parlementaires dès ce mercredi, alors que la pause estivale ne devait débuter que jeudi. Par cette décision annoncée en dernière minute, Mike Johnson espère noyer les polémiques sur la sulfureuse affaire Epstein, qui met en difficulté son allié Donald Trump depuis plusieurs semaines. Le président américain est la cible des critiques des démocrates, mais aussi d'une partie des républicains et des militants MAGA (« Make America Great Again »), qui lui reprochent son manque de transparence sur ce dossier sensible de trafic sexuel qui fascine les complotistes. Comme le relève la BBC, la manœuvre radicale de Mike Johnson reporte à septembre les discussions sur la déclassification des dossiers Epstein, mais aussi sur l'audition de Ghislaine Maxwell, l'associée du financier au cœur de l'affaire. Le « speaker » a défendu sa décision en accusant les démocrates de jouer à des « jeux politiques ». D'après le HuffPost américain, l'opposition était parvenue lundi soir à mettre fin prématurément à une audition de la commission du règlement de la Chambre. Leur objectif était de la forcer à voter sur un projet de loi bipartisan pour contraindre le ministère de la Justice à divulguer tous ses dossiers sur Jeffrey Epstein. La commission, contrôlée directement par Mike Johnson, a alors mis fin à sa réunion et n'a jamais repris le travail. Les trumpistes confrontés à des républicains réfractaires « La meilleure façon de servir le peuple américain est de mettre un terme aux manigances des démocrates », a assumé le « speaker » lors d'une conférence de presse. « C'est ce que nous faisons en n'autorisant pas la commission du règlement à poursuivre cette absurdité cette semaine », a-t-il poursuivi, assurant que les républicains n'ont pas à « recevoir de leçons sur la transparence ». Pour tenter de se justifier sur la non-publication – pour le moment – de nouvelles informations sur Jeffrey Epstein, Mike Johnson s'est dit préoccupé par le fait de « protéger ses victimes innocentes ». « Nous devons faire preuve de discernement et de prudence pour protéger les innocents », a-t-il insisté, considérant que la déclassification pourrait nuire aux victimes. Ces arguments ne suffiront sans doute pas à convaincre la poignée de républicains opposés aux trumpistes sur la question Epstein et déterminés à obtenir la déclassification. Selon le HuffPost américain, le projet de loi bipartisan sur le sujet a été signé par douze républicains dont certains étaient pourtant connus pour leur soutien inconditionnel à Donald Trump, à l'image de l'élue de Géorgie Marjorie Taylor Green. Parmi ces républicains réfractaires, l'élu du Kentucky Thomas Massie se montrait optimiste mardi. « Nous pourrons bientôt commencer à recueillir les signatures nécessaires pour contraindre la Chambre à un vote public », avait-il affirmé dans un message sur X partageant la liste des signataires du projet de loi bipartisan et invitant les citoyens à vérifier si leur représentant y figurait.

Trump attaque Obama, son administration s'intéresse à Maxwell
Trump attaque Obama, son administration s'intéresse à Maxwell

La Presse

time2 days ago

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Trump attaque Obama, son administration s'intéresse à Maxwell

(Washington) Empêtré dans l'affaire Epstein, Donald Trump essaie de rediriger la frustration de ses partisans et l'attention médiatique vers Barack Obama, qu'il est allé jusqu'à accuser de « trahison » mardi. Aurélia END avec Ulysse BELLIER et Robin LEGRAND Agence France-Presse Alors qu'il recevait le président philippin dans le bureau Ovale, le dirigeant républicain a été interrogé sur le dernier rebondissement du dossier ultra-sensible de Jeffrey Epstein, riche financier mort en cellule en 2019 avant son procès pour crimes sexuels. Le département de la Justice a annoncé mardi vouloir interroger Ghislaine Maxwell, ex-compagne et complice du délinquant sexuel au carnet d'adresses foisonnant, avec lequel Donald Trump a entretenu des relations amicales. PHOTO JOHANNES EISELE, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE Jeffrey Epstein et Ghislaine Maxwell Le président américain a assuré qu'il n'était pas au courant de cette initiative et que de toute façon il « ne suivait pas cela de très près », lui que certains partisans accusent de ne pas faire toute la lumière sur les agissements de Jeffrey Epstein. Le milliardaire s'est ensuite lancé dans des diatribes virulentes contre l'ancien président démocrate Barack Obama (2009-2017), selon lui « coupable » de « trahison ». « Chef de gang » Il l'a dépeint en « chef de gang » qui « tentait de monter un coup d'État ». « Voilà ce dont vous devriez réellement parler », a lancé le président républicain aux journalistes, après avoir accablé la presse de critiques. « Par respect pour la fonction présidentielle, nous ne répondons pas d'ordinaire au flot constant d'absurdité et de désinformation provenant de la Maison-Blanche. Mais ces déclarations sont suffisamment scandaleuses pour mériter une réponse. Ces allégations saugrenues sont ridicules et constituent une pauvre tentative de détourner l'attention », a commenté Patrick Rodenbush, porte-parole de Barack Obama, dans un communiqué. Le milliardaire a qualifié le regain d'intérêt pour l'affaire Epstein de « suite de la chasse aux sorcières » dont il se dit victime de la part de ses opposants politiques, lui qui a été condamné une fois et plusieurs fois poursuivi au pénal. La directrice du renseignement national Tulsi Gabbard avait publié vendredi un rapport accusant Barack Obama et son entourage de « complot » en lien avec les accusations d'ingérence russe dans la campagne de 2016, qui a porté Donald Trump à la Maison-Blanche. Le républicain a toujours rejeté les conclusions des services de renseignement américains, selon lesquels Moscou a œuvré pour favoriser sa première élection. Mais ses attaques ont redoublé d'ardeur ces derniers jours. Elles « participent d'une volonté de détourner l'attention » et de « présenter le président comme victime d'un complot démocrate. Si Trump arrive à faire décoller cette idée, alors il peut l'appliquer au cas Epstein » et rallier sa base, sensible à cette rhétorique de persécution, décrypte pour l'AFP Todd Belt, professeur de sciences politiques à l'université George Washington. Dimanche, Donald Trump avait diffusé sur son réseau Truth Social une vidéo vraisemblablement générée par intelligence artificielle, montrant le premier président noir des États-Unis être arrêté dans le bureau Ovale par des agents du FBI. « Après ce qu'ils m'ont fait, et que ce soit bien ou pas, il est temps de traquer des gens », a dit le président républicain mardi. Colère L'affaire Epstein a rebondi le 7 juillet quand le gouvernement américain a dit ne pas avoir de preuve de l'existence d'une liste secrète de clients du riche financier. Cela a suscité la colère de figures du mouvement « MAGA » de Donald Trump, persuadées depuis des années que les autorités protègent des personnalités de premier plan liées à Jeffrey Epstein. Pour tenter de les apaiser, le département de la Justice se tourne donc vers Ghislaine Maxwell, condamnée en 2022 à 20 ans de prison pour trafic sexuel. « Si Ghislaine Maxwell a des informations sur toute personne qui a commis des crimes ou des délits sur des victimes, le FBI et le département de la Justice écoutera ce qu'elle a à dire », a promis dans un communiqué Todd Blanche, numéro deux du département, qui la rencontrera dans sa prison de Floride « dans les prochains jours ». Dans un sondage YouGov/The Economist rendu public mardi, 56 % des personnes interrogées critiquent la manière dont Donald Trump gère l'affaire Epstein, 22 % l'approuvent et 22 % n'ont pas d'opinion. Parmi les seuls électeurs républicains, 45 % sont satisfaits de la manière dont le résident républicain mène ce dossier, 30 % se disent indécis et 25 % mécontents.

L'administration Trump se tourne vers Ghislaine Maxwell
L'administration Trump se tourne vers Ghislaine Maxwell

La Presse

time2 days ago

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L'administration Trump se tourne vers Ghislaine Maxwell

(Washington) Le département de la Justice de Donald Trump a annoncé mardi se tourner vers Ghislaine Maxwell, ex-compagne de Jeffrey Epstein désormais en prison, pour tenter d'en savoir plus sur cette affaire qui a placé le président américain dans la tourmente. Agence France-Presse Donald Trump et son gouvernement cherchent à répondre à la colère d'une partie de sa base, qui lui reproche depuis deux semaines un manque de transparence dans ce dossier sensible. « Pour la première fois, le département de la Justice s'adresse à Ghislaine Maxwell pour lui demander : que savez-vous ? », a écrit sur X Todd Blanche, le numéro deux du département. Ghislaine Maxwell, l'ex-compagne et ancienne collaboratrice d'Epstein, a été condamnée en 2022 à 20 ans de prison pour trafic sexuel, accusée d'avoir été la « rabatteuse » de Jeffrey Epstein en recrutant entre 1994 et 2004 des jeunes filles mineures pour qu'il les exploite sexuellement. Son avocat, David Oscar Markus, a confirmé sur X être en contact avec le département, ajoutant que « Ghislaine témoignera toujours sincèrement ». L'affaire Jeffrey Epstein, mort en cellule en 2019 avant son procès pour crimes sexuels, a ressurgi et pris un tournant politique le 7 juillet. Ce jour-là, le gouvernement américain a assuré qu'il n'existait pas de preuve de l'existence d'une liste secrète de clients de cet ami des vedettes et des puissants, dont Donald Trump a été proche. Cela a provoqué la colère d'une partie du mouvement « MAGA » du président, l'accusant de renier ses promesses de transparence. Nombre d'entre eux pensent que la mort de Jeffrey Epstein en prison a permis d'empêcher des révélations impliquant des personnalités de premier plan. « Si Ghislaine Maxwell a des informations sur toute personne qui a commis des crimes ou des délits sur des victimes, le FBI et le département de la Justice écoutera ce qu'elle a à dire », ajoute dans un communiqué Todd Blanche, qui est aussi un ancien avocat personnel de Donald Trump. Il assure qu'il rencontrera lui-même l'ancienne mondaine, fille du défunt magnat de la presse Robert Maxwell, « dans les prochains jours ».

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