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Trump affirme qu'Epstein a « volé » des jeunes femmes du spa de Mar-a-Lago

Trump affirme qu'Epstein a « volé » des jeunes femmes du spa de Mar-a-Lago

La Presse30-07-2025
(Washington) Le président des États-Unis, Donald Trump, a déclaré mardi que Jeffrey Epstein avait « volé » des jeunes femmes qui travaillaient pour le spa de Mar-a-Lago, une nouvelle étape dans sa description de la fin de leur relation, très scrutée, il y a des années.
Chris Megerian et Eric Tucker
Associated Press
L'une des femmes, a-t-il reconnu, était Virginia Giuffre, l'une des plus célèbres accusatrices du financier déchu pour trafic sexuel.
Les propos de Donald Trump s'inscrivaient dans la continuité de ceux tenus la veille, lorsqu'il avait affirmé avoir banni Epstein de son club privé en Floride il y a vingt ans, car son ancien ami « avait volé des gens qui travaillaient pour lui ». À ce moment, il n'avait pas précisé qui étaient ces personnes.
Relisez notre décryptage : « La parole de Ghislaine Maxwell »
Le président républicain a fait face à un tollé après le refus de son administration de divulguer davantage de documents concernant Epstein, malgré ses promesses de transparence. Il s'agit là d'un rare exemple de tension au sein de la coalition politique étroitement contrôlée du président.
Donald Trump a tenté de minimiser les questions sur l'affaire, exprimant son agacement de voir l'affaire continuer à faire parler d'elle six ans après le suicide d'Epstein, en attendant son procès, alors même que certains de ses alliés ont propagé des théories du complot à ce sujet.
À bord d'Air Force One, à son retour d'Écosse, le chef de l'État américain s'est dit contrarié qu'Epstein « emmène des personnes qui travaillaient pour lui ». Ces femmes, a-t-il précisé, ont été « sorties du spa, embauchées par lui – autrement dit, parties ».
« J'ai dit : écoute, nous ne voulons pas que tu emmènes nos employées », a raconté M. Trump. Lorsque l'incident s'est reproduit, le milliardaire républicain a déclaré avoir banni Jeffrey Epstein de Mar-a-Lago.
PHOTO EVELYN HOCKSTEIN, ARCHIVES REUTERS
Donald Trump
Lorsqu'on lui a demandé si Virginia Giuffre faisait partie des employées soutirées par le financier, il a hésité, avant de lâcher qu'il l'avait « volée ».
La Maison-Blanche avait initialement déclaré que Donald Trump avait banni Epstein de Mar-a-Lago parce qu'il se comportait comme un « pervers ».
Virginia Giuffre s'est suicidée plus tôt cette année. Elle affirmait que Ghislaine Maxwell, l'ex-petite amie d'Epstein, l'avait repérée alors qu'elle travaillait comme employée de spa à Mar-a-Lago en 2000, alors qu'elle était adolescente, et l'avait embauchée comme masseuse pour le financier, ce qui avait conduit à des abus sexuels.
Bien que les allégations de Virginia Giuffre n'aient pas été retenues contre Epstein, elle est au cœur des théories du complot entourant cette affaire. Elle a accusé Epstein de l'avoir poussée à avoir des relations sexuelles avec des hommes puissants.
Ghislaine Maxwell voudrait une immunité au Congrès
Ghislaine Maxwell, actuellement emprisonnée, a récemment été interrogée dans un tribunal de Floride par le numéro deux du ministère de la Justice, mais ses déclarations n'ont pas été rendues publiques. Ses avocats ont indiqué mardi qu'elle était prête à répondre à d'autres questions du Congrès si son témoignage lui accordait l'immunité contre de futures poursuites.
Maxwell, qui a nié les allégations de Virginia Giuffre, purge une peine de 20 ans de prison dans une prison fédérale de Floride pour avoir conspiré avec Epstein pour des agressions sexuelles de mineures.
PHOTO COUR DU DISTRICT SUD DE NEW YORK, FOURNIE PAR L'AGENCE FRANCE-PRESSE
Ghislaine Maxwell et Jeffrey Epstein
Une porte-parole de la commission de surveillance de la Chambre des représentants, qui a demandé l'entretien avec Maxwell, a déclaré que la commission n'envisagerait pas d'accorder l'immunité qu'elle sollicitait.
Les avocats de Maxwell ont également demandé à recevoir leurs questions à l'avance et que tout entretien avec elle soit programmé après la résolution de sa requête auprès de la Cour suprême des États-Unis pour se saisir de son dossier.
Ces conditions ont été précisées dans une lettre envoyée par les avocats de Maxwell au représentant James Comer. M. Comer, président républicain de la commission de surveillance de la Chambre des représentants, a remis la semaine dernière une assignation à comparaître pour la déposition de Maxwell.
Appels à la transparence
Cette demande d'interrogatoire s'inscrit dans le cadre d'un regain d'intérêt pour l'affaire Epstein, à la suite de la déclaration du ministère de la Justice en juillet dernier, selon laquelle il ne publierait aucun autre document de l'enquête. Cette annonce soudaine a ébranlé les détectives en ligne, les théoriciens du complot et certains membres de l'entourage du président Donald Trump, qui espéraient trouver des preuves d'une dissimulation gouvernementale.
Depuis, l'administration Trump a cherché à se présenter comme un promoteur de la transparence : le ministère a exhorté les tribunaux à rendre publiques les transcriptions du grand jury de l'enquête sur le trafic sexuel et le procureur général adjoint Todd Blanche a interrogé Maxwell pendant deux jours dans un palais de justice de Floride la semaine dernière.
Dans une lettre envoyée mardi, les avocats de Maxwell ont déclaré que, bien que leur premier réflexe ait été qu'elle invoque son droit de ne pas s'auto-incriminer garanti par le Cinquième Amendement, ils étaient ouverts à sa coopération, à condition que les législateurs satisfassent à leur demande d'immunité et à d'autres conditions.
PHOTO COLIN HACKLEY, ARCHIVESASSOCIATED PRESS
David Oscar Markus, un des avocats de Ghislaine Maxwell
Mais la commission de surveillance a semblé rejeter catégoriquement cette offre. « La commission de surveillance répondra prochainement à l'avocat de Mme Maxwell, mais n'envisagera pas d'accorder l'immunité parlementaire pour son témoignage », a déclaré un porte-parole.
Par ailleurs, les avocats de Maxwell ont exhorté la Cour suprême à réexaminer sa condamnation, affirmant qu'elle n'avait pas bénéficié d'un procès équitable. Ils affirment également qu'elle pourrait témoigner « ouvertement et honnêtement, en public », notamment en cas de grâce accordée par Donald Trump. Ce dernier a déclaré aux journalistes qu'une telle démarche était dans son droit, mais qu'il n'avait pas été sollicité en ce sens.
« Elle se réjouit de pouvoir partager la vérité et dissiper les nombreuses idées fausses et déclarations erronées qui ont entaché cette affaire depuis le début », a-t-il déclaré.
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PHOTO DÉPOSÉE EN COUR, AGENCE FRANCE-PRESSE Ghislaine Maxwell et Jeffrey Epstein Le département de la Justice a demandé au tribunal de prendre la mesure rare de rendre publiques les transcriptions de ce témoignage secret, notamment pour apaiser ceux qui pensent que le gouvernement a dissimulé certaines informations sur les méfaits d'Epstein. D'autres victimes, quant à elles, ont accusé le président Donald Trump de marginaliser les victimes afin de détourner l'attention d'Epstein, qui s'est suicidé en 2019 alors qu'il attendait son procès pour abus sexuels sur mineures. Certaines craignaient que l'administration, soucieuse d'éteindre le scandale, n'accorde à Maxwell la clémence, l'immunité contre de futures poursuites ou de meilleures conditions de détention dans le cadre d'un accord visant à la contraindre à témoigner devant le Congrès. Je ne suis pas un pion dans votre guerre politique. Ce que vous avez fait et continuez de faire me ronge jour après jour, contribuant ainsi à perpétuer cette histoire. Extrait d'une lettre d'une victime présumée remise au tribunal par son avocat cette semaine Une autre victime a ajouté, dans une lettre anonyme soumise mercredi : « Tout cela est très épuisant. » Maxwell a été reconnu coupable en 2021 d'avoir aidé Epstein à abuser sexuellement de mineures et purge actuellement une peine de 20 ans de prison. Un haut fonctionnaire du département de la Justice, le procureur général adjoint Todd Blanche, a interrogé Maxwell pendant neuf heures à la fin du mois dernier, affirmant vouloir entendre tout ce qu'elle avait à dire sur les méfaits commis par Epstein ou d'autres personnes. Après cet entretien, Maxwell a été transférée d'une prison fédérale de Floride vers un camp de détention de faible sécurité au Texas. Alicia Arden, qui a déclaré avoir été agressée sexuellement par Epstein à la fin des années 1990, a tenu une conférence de presse mercredi à Los Angeles. Elle a indiqué qu'elle soutiendrait la publication de documents supplémentaires liés à l'affaire, notamment une transcription de l'entretien de Maxwell avec Todd Blanche. Elle a également exprimé son indignation face à la possibilité que Maxwell puisse bénéficier d'une grâce ou d'un autre traitement de faveur dans le cadre de cette procédure, ajoutant que l'approche du département de la Justice avait été « très perturbante » jusqu'à présent. Des dossiers au cœur des rumeurs L'administration Trump a dû faire face pendant des semaines à la fureur de certains segments de la base politique du président, qui ont exigé la divulgation publique des dossiers liés à Epstein. 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