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La Presse
13 hours ago
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De la sécurité privée pour les quartiers riches
Des résidants de quartiers cossus du Grand Montréal se cotisent pour embaucher des agents de sécurité qui patrouillent dans leur rue ou leur pâté de maisons, notamment pendant leur absence estivale. Le phénomène n'est pas nouveau, mais la vague de vols de voiture des dernières années pourrait lui avoir donné un nouveau souffle. Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos « L'an dernier dans ma ville, il y avait une grande quantité de vols. Des cambriolages, des entrées par effraction, des vols de voiture… En fait, il y a même eu des entrées par effraction sur ma rue », a relaté la courtière immobilière montréalaise Tatiana Londono, dans une vidéo récente. Les voisins se sont rassemblés et se sont cotisés pour embaucher notre propre sécurité privée. La police était inutile parce qu'ils arrivaient seulement après les faits. […] Oui, ça coûtait cher, mais notre paix d'esprit est précieuse. Tatiana Londono, dans une vidéo Mme Londono n'a pas répondu aux appels ni aux messages de La Presse. Elle a ajouté : « En étant capables de payer pour notre sécurité, nous ne dépendons pas de la Ville ou de la police. » Des forfaits C'est la firme Groupe canadien de sécurité privée qui a fourni les services de sécurité à la rue où habite Mme Londono. La Presse a choisi de ne pas nommer cette rue. Marc Lambert, son dirigeant, a expliqué en entrevue avoir plusieurs contrats de patrouille 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 avec des résidants de différents secteurs du Grand Montréal. En plus de certains quartiers dans l'île de Montréal, ses patrouilleurs surveillent notamment des rues à Blainville, Terrebonne, Saint-Jérôme et Laval. Certains contrats sont temporaires pour les vacances, mais la plupart durent toute l'année. Les voisins ne sont pas forcés de cotiser, a expliqué M. Lambert. Dans une rue située sur un flanc du mont Royal, parsemée d'une quarantaine de luxueux manoirs, par exemple, seulement une dizaine de résidants acceptent d'assumer leur part du contrat de surveillance. « C'est comme si vous aviez votre forfait de Videotron. Vous recevez votre facture tous les mois et à partir du moment où c'est payé, les gars dans les véhicules savent que ces maisons-là sont couvertes », a-t-il expliqué. Et si l'agent de sécurité soupçonne une situation louche dans une maison non couverte ? On est un service privé. Je ne suis pas un service de police. Ma job primaire, c'est de surveiller ceux qui me paient. Ceux qui ne me paient pas, ils n'ont pas le service. Marc Lambert, président de la firme Groupe canadien de sécurité privée Marc Lambert suggère aux cotisants de lier leur système d'alarme à sa firme, afin de réduire le temps de réponse. « On est déjà sur place », a-t-il souligné. Il ajoute que ses patrouilleurs peuvent aussi intervenir dans d'autres situations d'urgence, notamment avec un défibrillateur installé dans leur voiture. Le forfait peut coûter de 115 $ à plus de 1000 $ par mois, selon le nombre de voisins qui contribuent. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Un véhicule de Groupe canadien de sécurité privée À l'automne 2023, Groupe canadien de sécurité privée se vantait d'avoir facilité « neuf arrestations pour vol de véhicules », « cinq arrestations pour entrée par infraction nocturne », « deux personnes sous mandats d'arrestation remis aux services policiers » et « 225 000 $ combinés » épargnés à ses clients en seulement 16 jours. « Poser des questions » Dany Laflamme, porte-parole de l'Association provinciale des agences de sécurité (APAS), affirme qu'il s'agit d'une pratique connue dans l'industrie. « Les résidants se mettent trois ou quatre ensemble et demandent un patrouilleur pendant un certain temps, par exemple parce qu'ils sont partis en vacances. Pendant la période des Fêtes, on voit ça de manière assez régulière », a-t-il expliqué en entrevue téléphonique. « Ce sont des demandes qu'on a. » Dans ces cas, le rôle de l'agent de sécurité consiste essentiellement à « parler » et à « poser des questions » à toute personne qui semblerait suspecte et à appeler le 911 en cas d'urgence. Le fait d'avoir une voiture de sécurité avec un lettrage, disons que ça a un rôle préventif et dissuasif. Dany Laflamme, porte-parole de l'Association provinciale des agences de sécurité Joseph Montanaro, autre courtier immobilier impliqué dans la vente de demeures luxueuses à Montréal, a confié à La Presse que trois de ses voisins à Westmount ont « de la sécurité stationnée 24/7 dans leur auto » devant leur domicile. Dans ce cas, les voisins ont chacun leur contrat de sécurité plutôt que de partager un contrat à trois. « C'est arrivé un peu après qu'il y a eu beaucoup de vols d'automobiles, il y a deux ans. C'était très populaire. Dans notre rue, les gens s'essayaient », a-t-il relaté. Les voisins « ont engagé des gardiens de sécurité, même quand ils ne sont pas en vacances. C'est toute l'année ». Le Service de police de la Ville de Montréal a indiqué qu'il ne voyait pas de problème à ce que des voisins se rassemblent pour retenir les services d'agences de sécurité. « Les citoyennes et citoyens sont libres d'engager des agents de sécurité », a indiqué le service de police. « Il est de la responsabilité des agences de sécurité de contacter les services policiers et collaborer avec eux, si nécessaire. Toutefois, si une problématique particulière est remarquée dans un secteur, nous encourageons toujours les citoyennes et citoyens à communiquer avec leur poste de quartier afin de leur en faire part. Le poste de quartier pourra adapter ses opérations et ses plans de patrouille en fonction de la situation. »


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a day ago
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Les hôteliers face à un été sous pression
« Depuis quelques mois, les hôteliers du Québec doivent composer avec une avalanche de nouvelles exigences, souvent appliquées à une vitesse difficilement soutenable », écrivent les auteurs de la lettre. L'été est bien installé. Nos terrasses sont animées, nos chambres prêtes à vous accueillir, et nos équipes dévouées travaillent avec passion pour que votre séjour dans nos hôtels, auberges et gîtes au Québec soit à la hauteur de vos attentes. Véronyque Tremblay, Dominique Villeneuve et Alupa Clarke* Respectivement de l'Association Hôtellerie du Québec, l'Association hôtelière du Grand Montréal et l'Association hôtelière de la région de Québec Mais derrière les sourires et l'accueil chaleureux, une autre réalité s'impose : celle d'une pression réglementaire qui fragilise nos entreprises et détourne notre énergie de ce qui compte vraiment – bien vous recevoir. Depuis quelques mois, les hôteliers du Québec doivent composer avec une avalanche de nouvelles exigences, souvent appliquées à une vitesse difficilement soutenable. Il faut revoir l'ensemble des communications pour se conformer à la Loi sur la langue officielle, ajuster les pratiques de facturation selon les nouvelles règles entourant les pourboires, ou encore remplacer les équipements de caisse pour répondre aux nouvelles normes technologiques de Revenu Québec. Tout cela avec des équipes réduites, souvent au bord de l'essoufflement. Et pendant que nous nous adaptons, les sanctions tombent. À coups d'amendes de 3000 $, certains établissements sont pénalisés pour des oublis administratifs mineurs : Un panonceau de classification non retiré ; Une photo promotionnelle où l'on aperçoit encore des étoiles ; Un permis affiché au mauvais endroit. Des détails, sans incidence sur la qualité ou la sécurité du séjour, qui sont aujourd'hui sanctionnés au même titre que des pratiques frauduleuses. Nous réclamons l'introduction d'un principe de gradation dans l'application des amendes. Une distinction claire devrait être faite entre les infractions de nature administrative, sans conséquence réelle pour le consommateur, et les violations graves ou répétées. L'objectif ne doit pas être de pénaliser les établissements de bonne foi, mais de les accompagner dans leur mise en conformité, tout en sanctionnant fermement les comportements abusifs. Depuis l'entrée en vigueur de la Loi sur l'hébergement touristique, des centaines d'établissements légaux ont reçu de telles sanctions. Dans plusieurs cas, il s'agit de petits établissements où les propriétaires préparent les repas, font les chambres, accueillent les invités… et doivent, en plus, devenir experts en conformité réglementaire pour éviter les pièges. À cela s'ajoute le resserrement des conditions d'accès au programme des travailleurs étrangers temporaires (TET), dans un contexte où la pénurie de main-d'œuvre est déjà critique. Cette rigidité supplémentaire met en péril notre capacité à maintenir un service optimal. Nous comprenons et appuyons les principes qui sous-tendent les lois sur l'hébergement, la langue, la fiscalité, mais leur multiplication, leur complexité et surtout leur application uniforme et rigide dépassent aujourd'hui la capacité d'absorption de nombreuses entreprises hôtelières. Il est temps de distinguer les acteurs visibles, déclarés, responsables – qui paient leurs taxes, embauchent localement et dynamisent leur région – de ceux qui opèrent en marge des règles. Cet été, vous pouvez faire la différence. Avant de réserver, prenez un moment pour vérifier que votre hébergement touristique est enregistré et agit légalement. Ce geste simple contribue à soutenir un secteur hôtelier équitable et responsable. * Ces hôteliers ont aussi signé cette lettre ouverte : Marc-André Dandeneau, hôtel Saint-Sulpice, Montréal ; Aude Lafrance-Girard, hôtel Château Laurier, Québec ; Josée Lelièvre, hôtel Ruby Foo's, Montréal ; Louis Lespérance, Manoir Maplewood, Cantons-de-l'Est ; Caroline Milot, Hôtel & Suites Le Dauphin Drummondville, Centre-du-Québec ; Nadia Minassian, directrice générale du Motel Fraser, Gaspésie ; Sylvain Beauséjour, Auberge Marquis de Montcalm, Cantons-de-l'Est ; Xavier Icardo, Le Grand Lodge, Mont-Tremblant, Laurentides ; Jean-Pier Frigon, Amosphère complexe hôtelier, Abitibi-Témiscamingue ; Julie Roy, hôtel L'Oiselière, Montmagny, Chaudière-Appalaches ; Anike Bélanger et Audrey Hatin, Days Inn, Berthierville, Lanaudière ; Brian Bélanger, Sheraton Saint-Hyacinthe, Montérégie ; Normand Bélanger, Manoir Baie-Comeau, Côte-Nord ; Christine Cadieux, Hôtel V, Gatineau, Outaouais ; Philippe Hamel, Manoir des Forges, Trois-Rivières, Mauricie ; Valeria Landivar, Auberge des 21, Saguenay–Lac-Saint-Jean ; Martin Lévesque, L'Hôtel Universel, Rivière-du-Loup, Bas-Saint-Laurent ; Mélanie St-Germain, Sheraton Laval, Laval ; Ariane Bérubé, hôtels Accents, Îles-de-la-Madeleine ; Simon Cloutier, Auberge des falaises, Charlevoix. Consultez le répertoire officiel des établissements autorisés


La Presse
6 days ago
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Le transport collectif « encore loin de l'objectif » de réduction de dépenses
Les transporteurs et l'ARTM se sont engagés il y a quelques mois à réaliser des économies équivalant à 155,8 millions d'ici 2028. Les sociétés de transport collectif du Grand Montréal sont « encore loin » de leur objectif de dégager des économies de 156 millions d'ici 2028, regrette la présidente de l'Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), qui appelle les dirigeants à redoubler d'efforts. « Malgré les économies déjà consenties, nous sommes encore loin de l'objectif et cela me préoccupe beaucoup. Nous devons agir dès maintenant », écrit Ginette Sylvain, nommée à la tête de l'ARTM il y a un an, dans une lettre envoyée à plusieurs transporteurs au cours des derniers jours, que La Presse a obtenue. Selon elle, le respect du cadre financier 2025-2029 exigera « des efforts soutenus de la part de tous les contributeurs » dans les prochaines années. Sous pression financière afin d'éviter des réductions de service dans le métro et les autobus du Grand Montréal, les transporteurs et l'ARTM se sont engagés il y a quelques mois à réaliser des économies équivalant à 155,8 millions d'ici 2028. Or, d'après nos informations, à peine une fraction de cette somme a été atteinte. Un tiers de ces économies pourraient être dégagées en regroupant des services à l'échelle métropolitaine, comme des garages, des autobus ou encore des recharges électriques, ce qui a été peu fait jusqu'ici. « Nous devons dès maintenant faire des choix difficiles et être innovants : regrouper des services et remettre en question certaines pratiques. C'est un virage important et incontournable si l'on veut continuer d'offrir aux citoyens un service à la hauteur de leurs attentes », affirme Mme Sylvain. « Il faudra du courage » Pendant sa deuxième année de mandat qui s'entame, Ginette Sylvain dit vouloir « consolider les bases » posées au chapitre de l'optimisation financière. « Il faudra du courage, de la rigueur et du dialogue pour bâtir un modèle plus stable, plus prévisible et mieux adapté aux ambitions de notre région », explique-t-elle dans sa lettre, sans donner plus de détails. Mme Sylvain, ex-sous-ministre adjointe aux Transports, rappelle que les contribuables ont déjà été mis à contribution depuis l'augmentation récente de la taxe sur l'immatriculation des véhicules de promenade (TIV). Depuis janvier 2025, cette taxe a bondi de 150 %, passant de 59 $ à 150 $ par voiture partout dans le Grand Montréal. Des économies colossales pourraient être réalisées par des gains de productivité au sein même des transporteurs, selon l'ARTM. À la Société de transport de Montréal (STM), par exemple, on a déjà éliminé l'an dernier plus de 200 postes pour tenter de réduire les dépenses d'environ 25 millions. Le transporteur montréalais s'est aussi engagé dans un « plan de réduction des dépenses récurrentes de 100 millions » sur une période de cinq ans. Selon les audits de performance qui avaient été commandés l'an dernier par la ministre des Transports, Geneviève Guilbault, les sociétés de transport québécoises, en incluant celles hors du Grand Montréal, pourraient réduire leurs dépenses de près de 350 millions, au total. Les experts proposent, par exemple, d'imiter la pratique d'exo, qui sous-traite à l'externe le service de chauffeurs. On propose aussi de réduire le nombre de véhicules en entretien préventif ou en réserve, pour maximiser le nombre de bus en circulation.


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6 days ago
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L'ARTM « encore loin de l'objectif » de réduction de dépenses
Les transporteurs et l'ARTM se sont engagés il y a quelques mois à réaliser des économies équivalant à 155,8 millions d'ici 2028. Les sociétés de transport collectif du Grand Montréal sont « encore loin » de leur objectif de dégager des économies de 156 millions d'ici 2028, regrette la présidente de l'Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), qui appelle les dirigeants à redoubler d'efforts. « Malgré les économies déjà consenties, nous sommes encore loin de l'objectif et cela me préoccupe beaucoup. Nous devons agir dès maintenant », écrit Ginette Sylvain, nommée à la tête de l'ARTM il y a un an, dans une lettre envoyée à plusieurs transporteurs au cours des derniers jours, que La Presse a obtenue. Selon elle, le respect du cadre financier 2025-2029 exigera « des efforts soutenus de la part de tous les contributeurs » dans les prochaines années. Sous pression financière afin d'éviter des réductions de service dans le métro et les autobus du Grand Montréal, les transporteurs et l'ARTM se sont engagés il y a quelques mois à réaliser des économies équivalant à 155,8 millions d'ici 2028. Or, d'après nos informations, à peine une fraction de cette somme a été atteinte. Un tiers de ces économies pourraient être dégagées en regroupant des services à l'échelle métropolitaine, comme des garages, des autobus ou encore des recharges électriques, ce qui a été peu fait jusqu'ici. « Nous devons dès maintenant faire des choix difficiles et être innovants : regrouper des services et remettre en question certaines pratiques. C'est un virage important et incontournable si l'on veut continuer d'offrir aux citoyens un service à la hauteur de leurs attentes », affirme Mme Sylvain. « Il faudra du courage » Pendant sa deuxième année de mandat qui s'entame, Ginette Sylvain dit vouloir « consolider les bases » posées au chapitre de l'optimisation financière. « Il faudra du courage, de la rigueur et du dialogue pour bâtir un modèle plus stable, plus prévisible et mieux adapté aux ambitions de notre région », explique-t-elle dans sa lettre, sans donner plus de détails. Mme Sylvain, ex-sous-ministre adjointe aux Transports, rappelle que les contribuables ont déjà été mis à contribution depuis l'augmentation récente de la taxe sur l'immatriculation des véhicules de promenade (TIV). Depuis janvier 2025, cette taxe a bondi de 150 %, passant de 59 $ à 150 $ par voiture partout dans le Grand Montréal. Des économies colossales pourraient être réalisées par des gains de productivité au sein même des transporteurs, selon l'ARTM. À la Société de transport de Montréal (STM), par exemple, on a déjà éliminé l'an dernier plus de 200 postes pour tenter de réduire les dépenses d'environ 25 millions. Le transporteur montréalais s'est aussi engagé dans un « plan de réduction des dépenses récurrentes de 100 millions » sur une période de cinq ans. Selon les audits de performance qui avaient été commandés l'an dernier par la ministre des Transports, Geneviève Guilbault, les sociétés de transport québécoises, en incluant celles hors du Grand Montréal, pourraient réduire leurs dépenses de près de 350 millions, au total. Les experts proposent, par exemple, d'imiter la pratique d'exo, qui sous-traite à l'externe le service de chauffeurs. On propose aussi de réduire le nombre de véhicules en entretien préventif ou en réserve, pour maximiser le nombre de bus en circulation.


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6 days ago
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Avertissement de chaleur intense dans le sud du Québec
Après quelques jours de répit, le temps chaud et humide, avec des valeurs humidex pouvant atteindre 40, s'abattra sur le sud du Québec jeudi. Après quelques jours de répit, le temps chaud et humide, avec des valeurs humidex pouvant atteindre 40, s'abattra sur le sud du Québec jeudi. Environnement Canada a émis mercredi matin un avertissement de chaleur pour le Grand Montréal, la Montérégie et Lanaudière. On prévoit des températures maximales autour de 30 degrés et un taux d'humidité élevé. La zone d'alerte s'étend de la frontière américaine à Saint-Alexis-des-Monts, au nord, et d'Acton Vale à Saint-André-Avelin d'est en ouest. « La nuit sera inconfortable avec des températures minimales de plus de 20 degrés Celsius », prévient le service météorologique. On conseille de limiter l'exposition directe au soleil et à la chaleur, et de rester à l'affût des signes d'épuisement. « Les signes peuvent comprendre des maux de tête, des nausées, des étourdissements, la soif, une urine foncée et une fatigue intense, précise Environnement Canada. Cessez votre activité et buvez de l'eau. » Pour l'île de Montréal, plus précisément, on prévoit jeudi du temps généralement ensoleillé, se couvrant en fin de journée avec risque d'orages, avec des températures maximales de 33 degrés. La température maximale moyenne enregistrée à Montréal-Dorval pour un 24 juillet est de 26,6 degrés. Le record de température, avec lequel on flirtera jeudi, est établi à 33,3 degrés et a été relevé en 1963. La température sera plus fraîche vendredi avec un maximum prévu de 23 degrés et 80 % de probabilités d'averses. On prévoit entre 10 et 15 mm de pluie.