Dernières actualités avec #Interpol


Le Parisien
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Corruption à Interpol : un ex-ministre moldave incarcéré à Paris, soupçonné d'avoir aidé des fugitifs à échapper à la justice
L'ex-ministre de la Justice moldave Vitalie Pirlog a été écroué mercredi à Paris, après sa mise en examen pour des faits de corruption à dimension internationale. Il est soupçonné d'avoir aidé des fugitifs à échapper à la justice en contrepartie de pots-de-vin. Selon les premiers éléments de l'enquête menée par l'Office central anticorruption (OCLCIFF), un réseau international aurait été mis en place pour permettre à des fugitifs de faire disparaître leur notice rouge Interpol, moyennant plusieurs millions de dollars. Pirlog aurait également aidé certains suspects à obtenir l'asile en Moldavie, lorsqu'il était président de la commission de contrôle des fichiers d'Interpol (CCF), cela aurait temporairement suspendu leur fiche rouge. C'est un juge des libertés et de la détention qui a ordonné son placement en détention provisoire, à l'issue d'une audience à huis clos. La procureure financière a motivé cette demande par l'existence d'un « risque de pressions voire de corruption » sur les témoins, encore nombreux à entendre à l'étranger. L'un des autres mis en cause n'a d'ailleurs pas encore été interrogé. Vitalie Pirlog, âgé de 51 ans, avait été interpellé le 15 juin aux Émirats arabes unis, grâce à un mandat d'arrêt international émis par la France fin janvier 2025. Il a été extradé vendredi dernier à Paris. Il a depuis été mis en examen pour escroquerie en bande organisée, usage de faux document administratif pour procurer l'impunité à l'auteur d'un crime, trafic d'influence passif d'agent public étranger, corruption active en bande organisée d'agent public étranger et soustraction d'un criminel à l'arrestation ou aux recherches. Ses avocats n'ont pas souhaité commenter cette incarcération. L'un d'eux, Me Emmanuel Marsigny, avait toutefois déclaré vendredi dernier que son client « n'a jamais cherché à fuir la justice, bien au contraire ».


Le Figaro
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Le Japon maintient son mandat d'arrêt contre Paul Watson malgré la décision d'Interpol
Un jour après la levée par Interpol de la notice rouge qui visait l'emblématique défenseur des baleines, le gouvernement japonais a affirmé que les poursuites à son encontre restaient valides. Le Japon a dénoncé mercredi 23 juillet la levée de la notice rouge d'Interpol qui visait le militant écologiste américano-canadien Paul Watson, figure de la défense des baleines, et affirmé que son mandat d'arrêt reste valide. La levée de cette notice est «extrêmement regrettable», a déclaré un porte-parole du gouvernement japonais lors d'un point de presse régulier. «L'annulation ne change pas le fait que le mandat d'arrêt du Japon à son encontre reste valide», a-t-il ajouté. «Notre position reste inchangée: nous continuerons d'appeler les parties concernées à procéder à son extradition», a-t-il encore affirmé. Le Japon accuse Paul Watson d'être coresponsable de dommages et blessures à bord d'un navire baleinier japonais en 2010 dans le cadre d'une campagne menée par l'ONG Sea Shepherd. Publicité Notice rouge annulée par Interpol mardi «Notice rouge annulée! Les baleiniers japonais ont été sur mon dos pendant 14 ans et depuis ma première arrestation à Francfort (Allemagne), en mai 2012», a écrit mardi Paul Watson sur le site internet de sa fondation en faveur des océans, qui porte son nom. Un porte-parole d'Interpol, l'organisation internationale de police criminelle, a confirmé à l'AFP que la commission de contrôle des fichiers (CCF) avait «décidé d'effacer» cette notice rouge. «Ce n'est pas un jugement sur le fond du dossier, ou sur ces événements qui ont eu lieu en 2010, mais une décision basée sur les règles d'Interpol en matière de gestion des données», a expliqué ce porte-parole. Interpol émet des notices rouges, qui constituent des demandes de localiser une personne suspecte et de procéder à son arrestation provisoire dans l'attente de son extradition, mais celles-ci n'ont pas le statut de mandat d'arrêt. Paul Watson, 74 ans, a été détenu au Groenland pendant cinq mois, avant que le Danemark ne rejette une demande d'extradition du Japon. Il a pu rentrer à Paris, où il vit depuis 10 ans, le 20 décembre 2024.


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Paul Watson dit son « incroyable soulagement » après le retrait de la notice rouge d'Interpol qui le visait
ENVIRONNEMENT - « C'est un incroyable soulagement ». L'activiste Paul Waston a vu sa notice rouge levée par Interpol mardi 22 juillet, treize ans après son émission sur la base d'un mandat d'arrêt international japonais. La décision de l'organisation policière internationale intervient presque un an jour pour jour après l'arrestation du fondateur de l'ONG Sea Shepherd au Groenland. Paul Watson promet de « mettre un terme à la chasse baleinière » devant des centaines de soutiens à Paris Détenu pendant cinq mois par le Danemark, il avait été libéré en décembre après le rejet, par les autorités du pays, de la demande d'extradition du Japon, qui l'accuse d'être coresponsable de dommages et blessures à bord d'un navire baleinier japonais en 2010, dans le cadre d'une campagne de Sea Shepherd. « Cette affaire était politique », a commenté Paul Watson mardi dans les colonnes de Libération, estimant que la décision d'Interpol acte « l'énergie démesurée déployée par le Japon dans le but d'obtenir du Danemark mon arrestation au Groenland pour des faits mineurs. » « C'est aussi une manière diplomatique de dire que le mandat d'arrêt international japonais avait des motivations politiques », a-t-il ajouté. Une arrestation de Paul Watson serait « excessive » selon Interpol De fait, la décision de la commission de contrôle des fichiers (CCF) d'Interpol d' « effacer » la notice rouge « a été prise à la lumière de nouveaux faits, incluant le refus du Danemark d'extrader Paul Watson », a confirmé à l'AFP un porte-parole de l'organisation policière. Selon des extraits de la décision consultés par l'agence de presse, la CCF a estimé qu'une arrestation de l'activiste via une notice rouge serait « disproportionnée ». La commission souligne également que le dossier Paul Watson témoigne d'un « engagement proactif et répété des autorités japonaises » qui « tend à mettre en lumière le caractère stratégique de ce dossier et son importance symbolique », au-delà de son intérêt réel au fond, ce qui « pourrait démontrer l'existence d'éléments politiques autour du dossier ». Interrogé par Libération sur l'impact que cette notice rouge dans sa vie, Paul Watson a reconnu avoir « manqué beaucoup de choses ». « Je n'ai, par exemple, pas pu retourner au Canada, mon pays natal » et « mon frère est mort pendant cette période », a-t-il confié. Pour autant, l'activiste estime que les derniers mois, et notamment sa détention au Danemark, n'ont pas été vains. , a-t-il estimé, se félicitant d'avoir reçu « beaucoup de soutiens » et des « résultats inespérés ».


Le Parisien
a day ago
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Interpol : la notice rouge qui visait le militant écologiste Paul Watson levée
Interpol a levé ce mardi la notice rouge visant à l'arrestation, sur demande du Japon, du militant écologiste américano-canadien Paul Watson , figure de la défense des baleines, a indiqué à l'AFP Me William Julié, l'un de ses avocats. « Notice rouge annulée ! Les baleiniers japonais ont été dans mon dos depuis 14 ans et ma première arrestation à Francfort (Allemagne), en mai 2012 », a salué Paul Watson sur le site Internet de sa fondation en faveur des océans, qui porte son nom. « Ça a été une incroyable traque par une nation très puissante, utilisant des ressources illimitées, mais je suis finalement libéré de leur vendetta et de leur persécution incessante », s'est-il encore félicité. Un porte-parole d'Interpol, l'organisation internationale de police criminelle, a confirmé à l'AFP que la commission de contrôle des fichiers (CCF) avait « décidé d'effacer » cette notice rouge. « Ce n'est pas un jugement sur le fond du dossier, ou sur ces événements qui ont eu lieu en 2010, mais une décision basée sur les règles d'Interpol en matière de gestion des données », a expliqué ce porte-parole. « La décision de la CCF a été prise à la lumière de nouveaux faits, incluant le refus du Danemark d'extrader Paul Watson », a-t-il ajouté. Selon des extraits de la décision auxquels l'AFP a eu accès, la commission a estimé qu'une arrestation de Paul Watson via cette notice rouge (d'abord suspendue en avril) serait « disproportionnée » au vu des faits reprochés. Pour la CCF, ce dossier a fait preuve d'un « engagement proactif et répété des autorités japonaises », qui « tend à mettre en lumière le caractère stratégique de ce dossier et son importance symbolique », au-delà de son intérêt réel au fond, ce qui « pourrait démontrer l'existence d'éléments politiques autour du dossier ». Dans un communiqué, Me Julié assure que la CCF a aussi évoqué dans sa décision « la possible seule implication indirecte de Paul Watson (ce qui est contesté), le temps considérable écoulé depuis les faits allégués et le fait que plusieurs autres pays ont refusé d'agir conformément aux demandes nippones d'arrestation ou d'extradition ». Me Julié s'est félicité que la CCF souligne « subtilement mais significativement l'aspect politique du dossier ». Paul Watson, 74 ans, a été détenu au Groenland pendant cinq mois, avant que le Danemark ne rejette une demande d'extradition émanant du Japon, qui l'accuse d'être coresponsable de dommages et blessures à bord d'un navire baleinier japonais en 2010 dans le cadre d'une campagne menée par l'ONG Sea Shepherd. Il a pu rentrer à Paris, où il vit depuis 10 ans, le 20 décembre. Interpol émet des notices rouges, qui constituent des demandes de localiser une personne suspecte et de procéder à son arrestation provisoire dans l'attente de son extradition, mais celles-ci n'ont pas le statut de mandat d'arrêt. « Cette décision met un terme à une tentative injustifiée de criminalisation, et reconnaît ce que nous avons toujours dénoncé : une instrumentalisation de la justice pour protéger les intérêts des baleiniers japonais », a indiqué Sea Shepherd sur X. « Le mandat d'arrêt japonais demeure actif, et tout pays peut encore choisir de l'exécuter », s'est toutefois inquiétée l'ONG.


Le Figaro
2 days ago
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Le militant écologiste américano-canadien Paul Watson n'est plus visé par la notice rouge d'Interpol
La commission de contrôle des fichiers d'Interpol a levé mardi la notice rouge visant à l'arrestation demandée par le Japon de l'écologiste, figure de la défense des baleines. La commission de contrôle des fichiers (CCF) d'Interpol a levé ce mardi la notice rouge visant à l'arrestation, sur demande du Japon, du militant écologiste américano-canadien Paul Watson, figure de la défense des baleines, a indiqué à l'AFP William Julié, l'un de ses avocats. Un porte-parole d'Interpol, l'organisation internationale de police criminelle, a également confirmé que la CCF avait «décidé d'effacer» cette notice rouge. «Ce n'est pas un jugement sur le fond du dossier, ou sur ces événements qui ont eu lieu en 2010, mais une décision basée sur les règles d'Interpol en matière de gestion des données», a-t-on ajouté. Publicité La notice rouge considérée comme une mesure «disproportionnée» «La décision de la CCF a été prise à la lumière de nouveaux faits, incluant le refus du Danemark d'extrader M. Watson», a encore dit ce porte-parole. Selon des extraits de la décision auxquels l'AFP a eu accès, la commission a estimé qu'une arrestation de M. Watson via cette notice rouge (d'abord suspendue en avril) serait «disproportionnée» au vu des faits reprochés. Pour la CCF, ce dossier a fait preuve d'un «engagement proactif et répété des autorités japonaises», qui «tend à mettre en lumière le caractère stratégique de ce dossier et son importance symbolique», au-delà de son intérêt réel au fond, ce qui «pourrait démontrer l'existence d'éléments politiques autour du dossier». Une décision saluée par l'un des avocats de Paul Watson Dans un communiqué, William Julié assure que la CCF a estimé que cette notice rouge «n'était pas aux standards d'Interpol, citant la nature disproportionnée des charges, la possible seule implication indirecte de Paul Watson (ce qui est contesté), le temps considérable écoulé depuis les faits allégués, le refus du Danemark de l'extrader et le fait que plusieurs autres pays ont refusé d'agir conformément aux demandes nippones d'arrestation ou d'extradition». L'avocat s'est félicité que la CCF souligne «subtilement mais significativement l'aspect politique du dossier». Paul Watson, 75 ans, a été détenu au Groenland pendant cinq mois, avant que le Danemark ne rejette une demande d'extradition émanant du Japon qui l'accuse d'être coresponsable de dommages et blessures à bord d'un navire baleinier japonais en 2010 dans le cadre d'une campagne menée par l'ONG Sea Shepherd. Il a pu rentrer à Paris, où il vit depuis 10 ans, le 20 décembre. Interpol émet des notices rouges, qui constituent des demandes de localiser une personne suspecte et de procéder à son arrestation provisoire dans l'attente de son extradition, mais celles-ci n'ont pas le statut de mandat d'arrêt.