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Paul Watson dit son « incroyable soulagement » après le retrait de la notice rouge d'Interpol qui le visait

Paul Watson dit son « incroyable soulagement » après le retrait de la notice rouge d'Interpol qui le visait

ENVIRONNEMENT - « C'est un incroyable soulagement ». L'activiste Paul Waston a vu sa notice rouge levée par Interpol mardi 22 juillet, treize ans après son émission sur la base d'un mandat d'arrêt international japonais. La décision de l'organisation policière internationale intervient presque un an jour pour jour après l'arrestation du fondateur de l'ONG Sea Shepherd au Groenland.
Paul Watson promet de « mettre un terme à la chasse baleinière » devant des centaines de soutiens à Paris
Détenu pendant cinq mois par le Danemark, il avait été libéré en décembre après le rejet, par les autorités du pays, de la demande d'extradition du Japon, qui l'accuse d'être coresponsable de dommages et blessures à bord d'un navire baleinier japonais en 2010, dans le cadre d'une campagne de Sea Shepherd.
« Cette affaire était politique », a commenté Paul Watson mardi dans les colonnes de Libération, estimant que la décision d'Interpol acte « l'énergie démesurée déployée par le Japon dans le but d'obtenir du Danemark mon arrestation au Groenland pour des faits mineurs. » « C'est aussi une manière diplomatique de dire que le mandat d'arrêt international japonais avait des motivations politiques », a-t-il ajouté.
Une arrestation de Paul Watson serait « excessive » selon Interpol
De fait, la décision de la commission de contrôle des fichiers (CCF) d'Interpol d' « effacer » la notice rouge « a été prise à la lumière de nouveaux faits, incluant le refus du Danemark d'extrader Paul Watson », a confirmé à l'AFP un porte-parole de l'organisation policière. Selon des extraits de la décision consultés par l'agence de presse, la CCF a estimé qu'une arrestation de l'activiste via une notice rouge serait « disproportionnée ».
La commission souligne également que le dossier Paul Watson témoigne d'un « engagement proactif et répété des autorités japonaises » qui « tend à mettre en lumière le caractère stratégique de ce dossier et son importance symbolique », au-delà de son intérêt réel au fond, ce qui « pourrait démontrer l'existence d'éléments politiques autour du dossier ».
Interrogé par Libération sur l'impact que cette notice rouge dans sa vie, Paul Watson a reconnu avoir « manqué beaucoup de choses ». « Je n'ai, par exemple, pas pu retourner au Canada, mon pays natal » et « mon frère est mort pendant cette période », a-t-il confié. Pour autant, l'activiste estime que les derniers mois, et notamment sa détention au Danemark, n'ont pas été vains.
, a-t-il estimé, se félicitant d'avoir reçu « beaucoup de soutiens » et des « résultats inespérés ».
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Alors que le personnel du centre pénitentiaire de la Nouvelle-Orléans devait libérer un prisonnier, c'est un homonyme, accusé de crimes violents, qui a été relâché. Mais que s'est-il passé dans cette prison de Louisiane ? C'est ce que doivent se demander les habitants de la Nouvelle-Orléans, après la libération étonnante d'un homme «aux antécédents criminels violents», détenu au centre pénitentiaire de la ville, capitale économique de cet État situé au sud des États-Unis. Le personnel de la prison a en effet commis une erreur en relâchant un prisonnier appelé Khalil Bryan qui n'était pourtant pas censé sortir, d'après plusieurs médias locaux, dont NBC News, relayés par TF1. C'est un détenu qui porte le même nom de famille qui devait être relâché, sous la surveillance des forces de l'ordre, comme l'explique Susan Hutson, shérif de la Nouvelle-Orléans, qui s'est exprimée en conférence de presse : il s'agit d'«une erreur d'identification due au fait que deux personnes portaient le même nom de famille». Publicité Une «erreur humaine» Ainsi, Khalil Bryan, qui purge une peine pour possession de biens volés, possession d'un «attirail de drogue» et résistance à un agent, est en fuite dans la région. Un avis de recherche a été émis pour le retrouver. Susan Hutson a qualifié cet incident d'«inacceptable». «Bien que nos systèmes soient conçus pour détecter ces écarts, l'erreur humaine a entraîné une défaillance du processus de vérification», a reconnu la shérif. Elle a ainsi tenu à adresser «des excuses sincères aux habitants de la Nouvelle-Orléans» et a assumé «l'entière responsabilité» de la libération de Khalil Bryan. Selon elle, «cela n'aurait pas dû se produire. C'était un échec des processus internes, et le public est en droit de s'attendre à mieux». La prison avait connu une importante évasion en mai Susan Hutson a également annoncé qu'une enquête interne a été ouverte et que les personnes en service le jour de la libération de Khalil Bryan seront toutes convoquées pour être interrogés, avec des «mesures disciplinaires qui seront prises». Ce n'est pas la première fois que ce centre pénitentiaire fait parler de lui cette année. En mai dernier, 10 détenus étaient parvenus à s'enfuir. Ils avaient forcé la porte de leurs cellules avant de s'échapper grâce à un trou derrière les toilettes. Ils avaient même inscrit la phrase «trop facile !» sur un mur avant de prendre la fuite. Aujourd'hui, neuf de ces évadés ont été retrouvés et replacés en détention, tandis que le dixième est toujours introuvable. Anne Kirkpatrick, surintendante de la police de la Nouvelle-Orléans, a appelé le fugitif à se rendre et a annoncé que celui-ci pourrait faire l'objet de poursuites pour s'être échappé. De son côté, la shérif Susan Hutson a promis que Khalil Bryan «sera remis en détention», tout en renonçant à se représenter pour les prochaines élections et briguer un nouveau mandat.

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