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Nicolas Baverez : «Le Japon ou l'empire du Soleil-Couchant»

Nicolas Baverez : «Le Japon ou l'empire du Soleil-Couchant»

Le Figaroa day ago
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CHRONIQUE - La déroute du premier ministre japonais, Shigeru Ishiba, lors des dernières élections s'explique par l'effondrement de la démographie, la paupérisation de la population et la prise de conscience du déclassement de ce pays.
Donald Trump a annoncé le 22 juillet la conclusion d'un accord commercial avec le Japon. Présenté comme historique, il associe des mesures opérationnelles et immédiates, avec une hausse des droits de douane sur les exportations japonaises fixée à 15 %, contre 25 % à l'origine, à des engagements flous concernant l'ouverture du marché japonais aux véhicules et aux produits agricoles américains ou encore l'investissement par les entreprises nippones de 550 milliards de dollars aux États-Unis.
À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié
La publication du résultat des négociations a été retardée pour ne pas compromettre les chances du PLD aux élections sénatoriales, en raison de l'opposition prévisible des agriculteurs à l'ouverture du marché aux exportations américaines. Cela n'a pas empêché la coalition au pouvoir conduite par le premier ministre, Shigeru Ishiba, de subir une défaite cinglante, qui s'inscrit dans la continuité des revers enregistrés aux élections législatives d'octobre 2024 comme aux élections pour le gouvernorat de…
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Le Figaro

time18 minutes ago

  • Le Figaro

Nouvelle-Calédonie : malgré l'accord de Bougival, Emmanuel Macron et Manuel Valls face au risque de désillusion

Réservé aux abonnés ANALYSE - Après être parvenu à obtenir un compromis le 12 juillet, le gouvernement voit un pan des indépendantistes se désolidariser de leurs dirigeants qui ont signé le texte. Des sourires, des applaudissements et une « photo de famille » entre Emmanuel Macron, les indépendantistes et les loyalistes. Dans la salle des fêtes de l'Élysée, ce 12 juillet, le chef de l'État se réjouit de l'accord historique trouvé entre les élus calédoniens, créant un futur « État de la Nouvelle-Calédonie » dans la France. Son ministre des Outre-mer, Manuel Valls, s'empresse de saluer un « engagement majeur », obtenu au terme de dix jours de discussions à l'hôtel Hilton de Bougival (Yvelines). Le document n'est-il pas titré « Le pari de la confiance » ? Près d'un mois plus tard, le ton est moins assuré. L'exécutif s'inquiète de voir cette victoire disparaître, depuis qu'une partie des indépendantistes se sont dissociés du texte. Mardi, Christian Tein, le président du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS), a déclaré à l'AFP être « contre » ce « projet d'accord », estimant que celui-ci est encore « loin » de la « pleine souveraineté

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Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - L'abandon d'une décision prise sous Obama apparaît comme l'un des plus importants reculs sur la lutte contre le changement climatique aux États-Unis et devrait entraîner une vaste dérégulation du secteur automobile. L'annonce n'est pas encore définitive, elle doit notamment passer par une phase de consultation publique de 45 jours. Mais si elle se confirmait, ce serait l'un des plus importants reculs dans la lutte contre le changement climatique aux États-Unis. Ce mardi, le gouvernement de Donald Trump a en effet annoncé revenir sur une décision du premier mandat d'Obama de 2009, l'« Endangerment Finding » (constat de danger), qui servait jusqu'ici de fondement à la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre aux États-Unis. La plus grande mesure de dérégulation de l'histoire du pays, s'est réjoui Lee Zeldin, le patron de l'Agence fédérale de protection de l'environnement (EPA). Poussée par un jugement de la Cour suprême de 2007, l'EPA avait alors estimé, pendant le premier mandat de Barack Obama, que les gaz à effet de serre étaient dangereux pour la santé publique et qu'elle était donc compétente pour réguler leurs émissions en vertu d'une loi de 1970, le Clean Air Act. L'objectif était…

Achat de votes et cryptomonnaies, la Moldavie dénonce un sabotage russe « sans précédent » avant les élections législatives
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Achat de votes et cryptomonnaies, la Moldavie dénonce un sabotage russe « sans précédent » avant les élections législatives

Il s'agit d'une opération complexe et coordonnée d'ingérence « sans précédent ». Ce mercredi, Maia Sandu, la présidente de la Moldavie , a accusé la Russie de vouloir déstabiliser les élections législatives prévues en septembre dans le pays. Moscou veut « contrôler » ce pays frontalier de l'Union européenne (UE) et de l'Ukraine « dès l'automne » grâce à des mécanismes d'achat de vote et de financements avec des « cryptomonnaies », « 100 millions d'euros » étant prévus à cet effet, selon la présidente moldave. La cheffe de l'État, qui l'avait emporté l'année dernière et avait déjà dénoncé une « guerre hybride » du Kremlin, a détaillé les projets mis en place. Elle a notamment évoqué des campagnes de manipulation de l'information, l'organisation de manifestations « violentes » rémunérées, des cyberattaques ou l'instrumentalisation des structures religieuses traditionnelles. Maia Sandu accuse les deux principales forces de l'opposition de profiter de ce plan pour la priver d'une majorité au parlement qui rapprocherait l'ex-république soviétique d'une intégration à l'UE. La première de ces familles politiques est menée par le « groupe criminel » de l'oligarque prorusse Ilan Shor et la seconde par un « soi-disant courant souverainiste » qui serait assujetti, selon elle, au président russe Vladimir Poutine. Enfin, un dernier élément de cette stratégie consisterait à faire douter « l'électorat modéré pro-européen » en saturant la campagne avec des candidats faussement « neutres », tout en falsifiant les résultats de la diaspora acquise à Maia Sandu. « Tous ces projets sont coordonnés depuis le même point de commandement » à Moscou, a-t-elle assuré. La présidente moldave, qui soutient l'Ukraine voisine depuis l'invasion russe, a reproché à Telegram, le principal réseau social utilisé contre elle, de ne donner « aucune réponse » à ses signalements. Son gouvernement a aussi observé la création de milliers de comptes pour amplifier des messages anti-UE et antigouvernementaux sur Instagram, Facebook et TikTok. En réponse, « les institutions doivent coopérer beaucoup plus étroitement pour échanger des données afin d'identifier les tentatives de contourner la loi », a précisé Maia Sandu. « La police agit fermement et 25 000 amendes ont déjà été infligées » aux acteurs de ce sabotage, a-t-elle dit. Le parti Action et Solidarité (PAS) de Maia Sandu sont donnés largement en tête des intentions de vote (39 %) par le dernier sondage datant de la mi-juillet. Toutefois, 30 % des citoyens se déclarent encore indécis. Selon une autre enquête, seul un quart des Moldaves pense que les élections seront équitables.

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