Dernières actualités avec #IsraëlHamas


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11-08-2025
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Netanyahou contesté de toute part pour son plan de conquête de Gaza
Accueil | Monde | Israël/Hamas | Son offensive visant à prendre le contrôle de Gaza ville est critiquée autant sur son aile droite que par la société civile, les responsables de sécurité et la communauté internationale. Cécile Lemoine - correspondante à Jérusalem Publié aujourd'hui à 19h00 Le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, lors d'une conférence de presse à Jérusalem, le 10 août 2025, discutant des plans pour Gaza. AFP/ABIR SULTAN En bref: Opération relations publiques pour Benyamin Netanyahou ce dimanche 10 août. Objectif: reprendre la main sur le narratif, alors que son plan de conquête de Gaza ville, accepté par le gouvernement jeudi 7 août, est critiqué de toute part. «Nous ne voulons pas occuper Gaza, mais la libérer», a-t-il insisté devant les journalistes étrangers, puis devant les médias israéliens, dans une inhabituelle double conférence de presse. Diapositives à l'appui, il a assuré vouloir «terminer la guerre», et listé les différentes étapes censées y mener: l'ouverture de «corridors humanitaires» et l'évacuation des habitants de Gaza ville et des camps du centre de l'enclave, baptisées «fiefs du Hamas», avant l'attaque en tant que telle, qui pourrait donc prendre un certain temps. Pour le «jour d'après», Netanyahou a évoqué la démilitarisation du Hamas, la libération des otages, la création d'une zone tampon et d'une vague administration civile, sans le Hamas ni l'Autorité palestinienne. «Une fois de plus, Netanyahou temporise et, une fois de plus, il vend l'idée que davantage de guerres mèneront à la fin des guerres, commente Mairav Zonszein, analyste israélienne pour l'International Crisis Group. On se retrouve donc dans une sorte d'impasse où Netanyahou comprend qu'il a échoué. Il n'a pas réussi à atteindre les objectifs qu'il s'était fixés depuis mars avec la dernière opération militaire et il est coincé. Il cherche donc à utiliser cette grande rhétorique sur la réoccupation pour essayer de faire bouger les choses.» Colère de l'extrême droite Des rumeurs de négociations au Caire laissaient penser lundi que le premier ministre cherche, par l'annonce de cette nouvelle offensive militaire, à conclure un accord plus favorable à Israël. Il a d'ailleurs précisé que l'opération ne débuterait pas avant quelques semaines, le temps de préparer les troupes, ou de parvenir à un accord. De quoi provoquer la colère de ses alliés d'extrême droite. Si Bezalel Smotrich affirmait jusqu'ici son soutien, il a exprimé sa déception face à un plan selon lui insuffisant: le chef du parti sioniste religieux défend la colonisation de la bande de Gaza et estime que la guerre ne peut se solder qu'avec l'éradication du Hamas, et non avec un accord. «J'ai perdu confiance dans la capacité et la volonté du premier ministre de mener l'armée israélienne vers cette victoire», a-t-il déclaré dans une courte vidéo postée le 9 août, sans pour autant quitter le gouvernement. Opposition de l'armée et des familles d'otages Contesté sur son aile d'extrême droite, le premier ministre est aussi critiqué par le chef de l'armée et d'autres responsables de sécurité. Avant la réunion du cabinet jeudi, Eyal Zamir, le chef d'état-major, s'est ouvertement opposé à l'idée d'une offensive directe sur Gaza ville, arguant que celle-ci mettrait en danger les otages qui y sont retenus, et mettrait sous pression des troupes exténuées par vingt-deux mois de combat. Le lieutenant général a tenté de défendre l'idée d'un siège et de raids ciblés, sans succès. Les familles de certains otages et de soldats morts au combat se sont jointes à ces récriminations: «Étendre la guerre à Gaza n'est pas une stratégie, c'est un pari cruel sur la vie de nos soldats et celle des otages», a déploré Eyal Eshel, le père de Roni Eshel, une observatrice tuée par le Hamas à l'avant-poste militaire de Nahal Oz le 7 octobre 2023. Distribution d'aide humanitaire à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 9 août 2025. AFP Près de 74% des Israéliens se disent en faveur d'un accord visant à mettre fin à la guerre et à libérer tous les otages. Les manifestations, bien que très suivies (60'000 personnes à Tel-Aviv samedi soir), ont peu d'effet sur le gouvernement. Les familles des otages ont donc décidé d'appeler à la grève générale dimanche 17 août. La Histadrout, principale centrale syndicale du pays, ne s'y joindra pas, ce qui en limitera considérablement la portée. «Ce qui pourrait changer les politiques du gouvernement, c'est que de plus en plus de soldats réservistes refusent de servir à Gaza», estime Mairav Zonszein. L'avocate générale militaire Yifat Tomer-Yerushalmi a fait part aux médias israéliens de son inquiétude: l'occupation de territoires supplémentaires mènerait Israël à devenir responsable de la vie quotidienne des Gazaouis. Cet avertissement fait écho aux propos tenus par le chef de l'opposition, Yaïr Lapid, avant le vote du cabinet: «Avec l'occupation, nous gouvernerons plus de 2 millions de Palestiniens – en payant leur électricité et leur eau, en construisant des écoles et des hôpitaux avec l'argent des contribuables israéliens», a-t-il fustigé sur X. La juriste a également averti que le déplacement forcé de centaines de milliers de Palestiniens vers une zone réduite pourrait augmenter la pression internationale sur Israël et porter atteinte à une légitimité bien entamée. Sanctions, annonces de reconnaissance d'un État palestinien et, plus récemment, embargo allemand sur les armes à destination d'Israël… Le soutien international s'effiloche à mesure que la guerre s'enfonce. Procession funéraire autour du corps d'Anas Al-Sharif, correspondant d'Al Jazeera, à Gaza ville, le 11 août 2025. AFP/BASHAR TALEB Lundi soir, la mort de cinq journalistes d'Al Jazeera, dont le célèbre Anas Al-Sharif, a, une nouvelle fois, provoqué l'indignation occidentale. L'armée israélienne a instantanément justifié la frappe en affirmant que le jeune reporter était un «terroriste» membre du Hamas, apportant pour preuve un document à l'authenticité difficilement vérifiable. La temporalité de cet assassinat ciblé interroge. Tuer des journalistes palestiniens situés à Gaza ville à quelques semaines d'une opération militaire d'ampleur, c'est garantir que moins d'informations circulent vers l'extérieur. Les journalistes étrangers ne peuvent en effet toujours pas entrer de manière indépendante dans l'enclave. Bien que Benyamin Netanyahou ait indiqué dimanche avoir ordonné à l'armée d'emmener plus de journalistes à Gaza, il ne s'agit toujours pas d'un accès indépendant. Sur Gaza Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
11-08-2025
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DIRECT – Gaza: Cinq journalistes d'Al Jazeera tués dans une frappe
Accueil | Monde | Israël/Hamas | L'armée israélienne a annoncé se préparer «à prendre le contrôle de la ville de Gaza». Un plan qui suscite de vives réactions. Notre direct. Etonam Ahianyo avec AFP, ATS Publié aujourd'hui à 08h02 Nos articles sur la guerre à Gaza 07h33 Al Jazeera a annoncé la mort de cinq de ses journalistes dimanche lors d'une frappe israélienne dans la bande de Gaza, dont un reporter bien connu de ses téléspectateurs que l'armée israélienne a reconnu avoir ciblé, le qualifiant de «terroriste». Au moment où le gouvernement israélien se montre déterminé à mettre en oeuvre son nouveau plan d'opération dans le territoire palestinien dévasté et affamé par 22 mois de guerre, la chaîne basée au Qatar a fait état de «ce qui semble être une attaque ciblée israélienne» sur une tente utilisée par ses journalistes à Gaza-ville, devant l'hôpital al-Chifa. Près de 200 journalistes ont été tués dans la guerre lancée en représailles à la sanglante attaque du Hamas du 7 octobre 2023, selon Reporters sans frontières. AFP/SAID KHATIB Elle a fait part du décès de ses correspondants Anas al-Sharif et Mohammed Qreiqeh, ainsi que des cameramen Ibrahim Zaher, Mohammed Noufal et Moamen Aliwa. Leurs noms s'ajoutent à la liste des près de 200 journalistes, selon Reporters sans frontières, tués dans la guerre lancée en représailles à la sanglante attaque du mouvement palestinien Hamas du 7 octobre 2023. Anas al-Sharif, 28 ans, était l'un des visages les plus connus parmi les correspondants couvrant au quotidien le conflit à Gaza. L'armée israélienne a confirmé l'avoir ciblé, le qualifiant de «terroriste» qui «se faisait passer pour un journaliste». Il «était le chef d'une cellule terroriste au sein de l'organisation terroriste Hamas et était responsable de la préparation d'attaques de roquettes contre des civils israéliens et les troupes» israéliennes, a-t-elle affirmé sur Telegram. 07h00 Vous pouvez retrouver notre précédent live sur la guerre à Gaza ici. Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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09-08-2025
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DIRECT – Gaza: réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU samedi
Accueil | Monde | Israël/Hamas | L'armée israélienne a annoncé dans la nuit de jeudi à vendredi se préparer «à prendre le contrôle de la ville de Gaza». Notre direct. Nos articles sur la guerre à Gaza Hier, 19h59 L'Iran a condamné vendredi le plan israélien pour le contrôle de la ville de Gaza, accusant Israël de «procéder à un nettoyage ethnique» dans le territoire palestinien. Le plan israélien «est un autre signe clair de l'intention manifeste du régime sioniste de procéder à un nettoyage ethnique à Gaza et de commettre un génocide contre les Palestiniens», a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, dans un communiqué. Hier, 19h58 La France a condamné vendredi «dans les termes les plus forts» le plan du gouvernement israélien pour Gaza, soulignant que celui-ci risque de conduire à «une impasse absolue», selon une déclaration du ministère des Affaires étrangères. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Elle rappelle «sa ferme opposition à tout projet d'occupation de la bande de Gaza et de déplacement forcé de sa population» alors que l'armée israélienne se prépare à prendre le contrôle de la ville de Gaza, la plus importante du territoire palestinien, dans le but de «vaincre» le Hamas et d'assurer la libération des otages. L'occupation «intégrale» de Gaza «aggraverait une situation déjà catastrophique sans permettre la libération des otages du Hamas, son désarmement et sa reddition», a estimé pour sa part le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot, dans un message posté sur X. Hier, 19h17 Le Conseil de sécurité de l'ONU tiendra dimanche à 10H00 (16H00 en Suisse) une réunion d'urgence sur Gaza, après l'annonce du plan israélien pour le contrôle de la ville, ont indiqué vendredi à l'AFP plusieurs sources diplomatiques. Peu auparavant, le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a mis en garde Israël, par la voix d'une porte-parole, contre «une escalade dangereuse» qui «risque d'aggraver les conséquences déjà catastrophiques pour des millions de Palestiniens». Plusieurs pays, parmi les 15 qui composent le Conseil de sécurité, ont réclamé cette réunion d'urgence, saluée par la représentation palestinienne à l'ONU. La décision de Benjamin Netanyahu d'ordonner à l'armée israélienne de prendre le contrôle de Gaza pour «vaincre» le Hamas a provoqué une vague d'indignation à travers le monde. Elle risque d'entraîner «des déplacements forcés supplémentaires, des tueries et des destructions massives, aggravant la souffrance inimaginable de la population palestinienne à Gaza», a encore averti Antonio Guterres. Getty Images via AFP Hier, 19h01 Le Premier ministre Benjamin Netanyahu s'est dit «déçu» des sanctions allemandes contre son pays, après l'annonce du plan israélien pour le contrôle de la ville de Gaza, estimant qu'elles «récompensent» le Hamas, selon un communiqué publié vendredi soir. M. Netanyahu a appelé ce soir le chancelier Fiedrich Merz «pour lui exprimer sa déception. Au lieu de soutenir la juste guerre d'Israël contre le Hamas, qui a mené l'attaque la plus horrible contre le peuple juif depuis l'Holocauste, l'Allemagne récompense le terrorisme du Hamas en imposant un embargo sur les armes à Israël», selon un communiqué de la primature. Au cours de cette conversation, le Premier ministre «a déclaré que l'objectif d'Israël n'est pas de prendre le contrôle de Gaza, mais de libérer Gaza du Hamas et de permettre l'établissement d'un gouvernement pacifique là-bas», affirme le texte. Hier, 18h45 Plusieurs pays ont demandé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité des Nations Unies sur le projet de prise de contrôle de la ville de Gaza par l'armée israélienne, ont indiqué deux sources diplomatiques à l'AFP vendredi. «Au moment où nous parlons, il y aura un certain nombre de pays, en notre nom et en leur propre nom, qui demanderont une réunion du Conseil de sécurité», avait déclaré un peu plus tôt le représentant palestinien auprès de l'ONU, Riyad Mansour, interrogé par des journalistes. Hier, 16h48 Le président du Conseil européen, Antonio Costa, a vivement critiqué vendredi le plan d'Israël pour Gaza, estimant qu'une «telle décision» devait avoir «des conséquences» sur les relations de l'UE avec Israël. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «La situation à Gaza reste dramatique, et la décision du gouvernement israélien ne fera que l'aggraver davantage», a déploré le dirigeant, qui préside l'institution réunissant les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE, sur le réseau social X. Hier, 16h46 La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a exhorté vendredi Israël à «revenir» sur son plan pour Gaza. AFP «Le gouvernement israélien doit revenir sur sa décision de prolonger son opération militaire à Gaza», a dit la cheffe de l'exécutif européen sur le réseau social X. «Un cessez-le-feu est nécessaire immédiatement», a-t-elle affirmé, appelant à ce que l'aide humanitaire accède «immédiatement et sans entrave à Gaza». Hier, 14h26 La Belgique a annoncé vendredi convoquer l'ambassadrice d'Israël après l'annonce du plan israélien pour Gaza. «L'objectif est clairement de témoigner de notre totale désapprobation quant à cette décision», a affirmé le ministre belge des Affaires étrangères, Maxime Prévot Hier, 13h14 La décision d'occuper la ville de Gaza, annoncée vendredi matin à l'issue d'une réunion du cabinet de sécurité du Premier ministre israélien, confirme que Benjamin Netanyahu et son gouvernement «ne se soucient pas du sort de leurs otages». «Ils ont compris que l'extension de l'agression signifie leur sacrifice, révélant leur imprudence envers la vie des prisonniers pour des objectifs politiques ayant déjà échoué», soutien le mouvement islamiste, qui retient toujours 49 otages, dont 27 sont présumés morts, depuis son attaque sanglante le 7 octobre 2023 depuis Gaza en territoire israélien. Le Hamas et son allié du Jihad islamique ont diffusé trois vidéos de propagande en fin de semaine dernière qui ont choqué en Israël et suscité une condamnation unanime à l'international. Deux otages y apparaissent très amaigris et affaiblis, dont l'un, détenu dans l'obscurité d'un tunnel, creuse sa propre tombe. Le Hamas a diffusé des vidéos de propagande en fin de semaine dernière sur lesquelles apparaissent deux otages dont l'un, détenu dans l'obscurité d'un tunnel, creuse sa propre tombe. AFP En conclusion de son communiqué, le Hamas soutient «qu'il n'épargnera aucun effort pour prendre toutes les mesures afin de préparer le terrain à un accord, y compris avancer vers un accord global pour libérer tous les prisonniers de l'occupation en une seule fois, parvenir à un arrêt de la guerre et au retrait des forces d'occupation.» Hier, 12h58 Israël se prépare à commettre un «nouveau crime de guerre» avec son plan de prendre le contrôle de la ville de Gaza, a affirmé vendredi le Hamas. Pour le mouvement islamiste palestinien, il s'agit d'«une aventure criminelle qui coûtera cher» à l'Etat hébreu. «L'approbation par le cabinet sioniste des plans visant à occuper la ville de Gaza et à évacuer ses habitants constitue un nouveau crime de guerre que l'armée d'occupation souhaite commettre contre la ville et ses près d'un million d'habitants», a réagi le Hamas. «(…) Cette aventure criminelle coûtera cher et ne sera pas un voyage facile» pour l'armée israélienne, ajoute ce communiqué, diffusé sur Telegram. Hier, 12h44 La Suisse est «profondément préoccupée» par la décision du gouvernement israélien d'étendre les opérations militaires dans la bande de Gaza. L'intensification des hostilités comporte le risque d'une nouvelle détérioration de la situation humanitaire déjà catastrophique, avertit-elle. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. La Confédération réitère sa demande d'un accès humanitaire immédiat et sans entrave, d'un cessez-le-feu et de la libération de tous les otages, écrit vendredi le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) sur le réseau social X. La Suisse exige en outre la reprise d'un processus politique en vue d'une solution à deux États, dans laquelle des États israélien et palestinien coexisteraient pacifiquement et en toute sécurité à l'intérieur de frontières internationalement reconnues. Après 22 mois de guerre, le cabinet de sécurité israélien a approuvé dans la nuit de jeudi à vendredi un plan présenté par Benjamin Netanyahu pour «vaincre» le Hamas et «prendre le contrôle» de la ville de Gaza, dévastée par la guerre et en proie à une grave crise humanitaire. Hier, 12h42 Le chancelier allemand Friedrich Merz a annoncé vendredi la suspension des exportations d'armes qu'Israël pourrait utiliser à Gaza, après l'annonce du plan israélien pour le contrôle de la ville palestinienne. Il devient «de plus en plus difficile de comprendre» en quoi le plan militaire israélien permettrait d'atteindre ses objectifs dans la bande de Gaza et, «dans ces circonstances, le gouvernement allemand n'autorise pas, jusqu'à nouvel ordre, les exportations d'équipements militaires susceptibles d'être utilisés dans la bande de Gaza», a déclaré Friedrich Merz, cité dans un communiqué. AFP Hier, 10h55 La Chine a exprimé vendredi sa «grave inquiétude» face au plan israélien de prise de contrôle militaire de la ville de Gaza, exhortant Israël à «cesser immédiatement ses actions dangereuses». «Gaza appartient au peuple palestinien et fait partie intégrante du territoire palestinien», a déclaré un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères dans une réponse écrite à l'AFP. Hier, 09h55 La Turquie a exhorté vendredi la communauté internationale à «empêcher» la mise en œuvre du plan présenté par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour prendre le contrôle militaire de la ville de Gaza. «Nous appelons la communauté internationale à assumer ses responsabilités en vue d'empêcher la mise en œuvre de cette décision, qui vise à déplacer de force les Palestiniens de leur propre terre en rendant Gaza inhabitable», écrit le ministère turc des Affaires étrangères dans un communiqué. Hier, 09h42 Le plan du gouvernement israélien «visant à une prise de contrôle militaire complète de la bande de Gaza occupée doit être immédiatement stoppé», a déclaré vendredi le Haut-Commissaire aux droits de l'homme Volker Türk dans un communiqué. Ce plan, adopté dans la nuit de jeudi à vendredi par le cabinet de sécurité israélien, «va à l'encontre de la décision de la Cour internationale de justice selon laquelle Israël doit mettre fin à son occupation dès que possible, de la réalisation de la solution à deux Etats convenue et du droit des Palestiniens à l'autodétermination», accuse M. Türk. «De toute évidence», cette nouvelle détérioration «va aboutir à davantage de déplacements forcés massifs, davantage de tueries, davantage de souffrance insupportable, de destructions insensées et de crimes d'atrocités», estime l'Autrichien. «La guerre à Gaza doit s'arrêter maintenant», ajoute-t-il. Selon lui, les autorités israéliennes devraient au contraire investir «leurs efforts» pour sauver les civils palestiniens. Notamment en garantissant un accès sans entraves pour l'assistance humanitaire. Le Haut commissaire demande à nouveau la libération sans conditions des otages israéliens retenus par les groupes armés dans la bande de Gaza. De même que les détenus palestiniens arbitraires en Israël. AFP Hier, 09h08 Le Premier ministre britannique Keir Starmer a qualifié vendredi d'«erreur» le plan annoncé par Israël pour «vaincre» le Hamas à Gaza et a exhorté le gouvernement de Benjamin Netanyahu à le «reconsidérer immédiatement». «La décision du gouvernement israélien d'intensifier son offensive à Gaza est une erreur et nous l'exhortons à reconsidérer sa décision immédiatement. Cette action ne contribuera en rien à mettre fin au conflit ni à obtenir la libération des otages. Elle ne fera qu'engendrer davantage de massacres», a déclaré Keir Starmer dans un communiqué. AFP Le cabinet de sécurité israélien a approuvé dans la nuit de jeudi à vendredi un plan présenté par Benjamin Netanyahu pour «vaincre» le Hamas et «prendre le contrôle» de la ville de Gaza, dévastée par la guerre et en proie à une grave crise humanitaire. «Ce dont nous avons besoin c'est d'un cessez-le-feu, une augmentation de l'aide humanitaire et la libération de tous les otages», a estimé Keir Starmer, qui rappelle que Londres oeuvre «avec (ses) alliés» à un «plan de long terme pour garantir la paix dans la région, dans le cadre d'une solution à deux États». «Une solution diplomatique est possible» «Notre message est clair: une solution diplomatique est possible, mais les deux parties doivent s'éloigner de la voie de la destruction», a insisté Keir Starmer, ajoutant que le Hamas «ne peut jouer aucun rôle» à l'avenir dans le territoire palestinien, et doit «être désarmé». Le chef du gouvernement britannique a annoncé fin juillet que le Royaume-Uni envisageait de reconnaître l'État de Palestine en septembre si Israël ne prenait pas une série d'engagements, dont celui d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Hier, 06h11 L'association palestinienne de football a annoncé la mort de l'ancienne star du football palestinien Suleiman Al-Obeid, à la suite de tirs israéliens lors d'une distribution d'aide dans le sud de la bande de Gaza mercredi. Le joueur, originaire de la ville de Gaza, était âgé de 41 ans, marié et père de cinq enfants, selon la même source. «L'ancien joueur national et star du Khadamat Al-Shati, Suleiman Al-Obeid, a été tué à la suite de tirs par l'occupation israélienne ayant visé des personnes qui attendaient de l'aide humanitaire dans le sud de la bande de Gaza mercredi», a indiqué l'association sur son site. Surnommé «La gazelle», «La perle noire» ou encore «Le Pelé du football palestinien», il avait démarré sa carrière au sein de son club local, le Khadamat Al-Shati. Ses talents impressionnants et sa vitesse sur le terrain lui avaient valu une place au sein de l'équipe nationale où il avait joué 24 matchs internationaux. Avec plus de 100 buts marqués au cours de sa longue carrière, il était considéré comme une star du football palestinien. Hier, 05h25 Le cabinet de sécurité israélien a approuvé dans la nuit de jeudi à vendredi le plan de sécurité présenté par le Premier ministre Benjamin Netanyahu pour «vaincre» le Hamas dans la bande de Gaza, indique un communiqué des bureaux du Premier ministre. Selon ce plan, l'armée israélienne «se prépare à prendre le contrôle de la ville de Gaza tout en distribuant une aide humanitaire à la population civile en dehors des zones de combat», indique ce communiqué. «Le cabinet de sécurité –par un vote à la majorité- a adopté cinq principes pour conclure la guerre: le désarmement du Hamas; le retour de tous les otages -vivants et morts-; la démilitarisation de la bande de Gaza; le contrôle sécuritaire israélien dans la bande de Gaza; l'établissement d'une administration civile alternative qui ne soit ni le Hamas ni l'Autorité palestinienne», ajoute le texte. «Une majorité décisive des ministres du cabinet a par ailleurs estimé qu'un plan alternatif» soumis à l'examen des ministres «ne permettrait ni de vaincre le Hamas ni de récupérer les otages», précise le communiqué, sans donner d'autres détails. » Lire notre article en cliquant ici . AFP 07.08.2025, 23h35 Le gouvernement libanais s'est réuni à nouveau jeudi pour discuter de l'épineuse question du désarmement du Hezbollah, au lendemain du rejet par le mouvement chiite de la décision de confisquer ses armes. Sous pression des Etats-Unis et face aux craintes d'une intensification des attaques israéliennes au Liban, le gouvernement avait chargé mardi l'armée de préparer un plan pour désarmer d'ici la fin de l'année le mouvement islamiste soutenu par l'Iran. La réunion de jeudi était consacrée à l'examen d'un mémorandum apporté par l'émissaire américain, Tom Barrack, incluant un calendrier de désarmement. Selon le ministre de l'Information Paul Morcos, le gouvernement a approuvé l'introduction du texte américain, mais sans discuter d'échéances spécifiques. L'émissaire américain a salué jeudi le Liban pour sa décision «historique, audacieuse et juste». Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a dans la foulée félicité Beyrouth pour sa «décision courageuse et historique», qui doit lui permettre selon lui d'»aller vers une pleine souveraineté». Les quatre ministres chiites présents à la réunion de jeudi, dont deux affiliés au Hezbollah, un au mouvement Amal, son allié, et un indépendant, se sont retirés avant la fin de la séance pour protester contre la décision de désarmer le mouvement, selon la télévision du mouvement, Al-Manar. 07.08.2025, 20h07 Le Hamas a accusé jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netannyahu de «sacrifier» les otages israéliens dans la bande de Gaza au profit de ses «intérêts personnels» et «politiques», selon un communiqué du mouvement islamiste palestinien. «Les plans de Netanyahu pour intensifier» les opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza «confirment sans l'ombre d'un doute son désir de se débarrasser des otages et de les sacrifier dans la poursuite de ses intérêts personnels et de son agenda idéologique extrémiste», affirme le Hamas, qui détient toujours 49 otages, dont 27 sont présumés mort, depuis son attaque sanglante le 7 octobre 2023 depuis Gaza en territoire israélien. 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