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Disparition de 360 kg de cocaïne à Marseille : l'Office central antistupéfiants perquisitionné par l'IGPN
Disparition de 360 kg de cocaïne à Marseille : l'Office central antistupéfiants perquisitionné par l'IGPN

Le Figaro

time7 days ago

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Disparition de 360 kg de cocaïne à Marseille : l'Office central antistupéfiants perquisitionné par l'IGPN

Ces perquisitions seraient liées au dossier d'importation frauduleuse de stupéfiants surnommé «Trident». Elles concerneraient un commandant de police et son binôme. Des perquisitions ont eu lieu mardi au siège de l'office antistupéfiants (OFAST) à Nanterre (Hauts-de-Seine) ainsi qu'aux domiciles de deux policiers, par des agents de l'IGPN, la police des polices, selon des sources proches du dossier citées par l'AFP. L'inspection générale de la police nationale (IGPN) a procédé à des perquisitions dans les bureaux et les domiciles de deux policiers, a précisé la source, confirmant une information du journal Le Parisien. Selon Le Parisien, ces perquisitions seraient liées au dossier d'importation frauduleuse de stupéfiants surnommé «Trident». Elles concerneraient un commandant de police - «une figure de la lutte anti stups en France» - et «son binôme». Publicité Dans ce dossier dirigé par la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco), deux hauts gradés, la cheffe de l'OFAST à Marseille et son adjoint, ont été mis en examen fin juin notamment pour «complicité de faux en écriture publique par une personne dépositaire de l'autorité publique» et «violation du secret d'une enquête portant sur la criminalité organisée». «Dissimulations de quantité» En avril, deux policiers de l'OFAST de Marseille avaient déjà été mis en examen, puis placés en détention provisoire, eux pour trafic de stupéfiants en bande organisée, blanchiment ou encore association de malfaiteurs. Puis en juin, un autre avait à son tour été mis en examen. L'enquête de la Junalco a révélé de possibles «échanges entre des policiers et d'autres personnes, portant sur la cession d'au moins 360 kg de cocaïne, en dehors de tout contrôle hiérarchique, et sur la dissimulation des quantités réelles arrivées sur le territoire». Sollicité par l'AFP sur les perquisitions de mardi, le parquet de Paris et de la Junalco a indiqué n'avoir aucun commentaire à faire à ce stade. L'OFAST, chef de file français de la lutte contre le trafic de stupéfiants, a été créé en 2020 et compte plus de 200 agents, issus notamment de la police, de la gendarmerie et des douanes.

« Ce n'est pas à regarder, c'est moche » : dans le secret du premier interrogatoire de Mohamed Amra
« Ce n'est pas à regarder, c'est moche » : dans le secret du premier interrogatoire de Mohamed Amra

Le Parisien

time20-07-2025

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« Ce n'est pas à regarder, c'est moche » : dans le secret du premier interrogatoire de Mohamed Amra

En trois heures et vingt minutes d'interrogatoire, il a répété à 65 reprises, tel un disque rayé, la même phrase : « Je serai prêt à vous répondre quand je pourrai m'entretenir avec mes avocats confidentiellement. » Le 11 juin, Mohamed Amra était convoqué pour la première fois depuis son interpellation , en février en Roumanie, devant les juges d'instruction chargés d'enquêter sur son évasion sanglante au péage d'Incarville (Eure). Face aux trois magistrats parisiens de la juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco), « la Mouche » a, à de rares exceptions près, gardé le silence, refusant de répondre aux interrogations précises de ses interlocuteurs. Une attitude qu'il a justifiée par l'impossibilité d'avoir pu préparer sereinement cette audition avec ses avocats en raison de sa surveillance drastique en prison.

«Mimo», les tontons et le conteneur de cocaïne : dans les coulisses du scandale de l'Office anti-stupéfiants de Marseille
«Mimo», les tontons et le conteneur de cocaïne : dans les coulisses du scandale de l'Office anti-stupéfiants de Marseille

Le Figaro

time11-07-2025

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«Mimo», les tontons et le conteneur de cocaïne : dans les coulisses du scandale de l'Office anti-stupéfiants de Marseille

Réservé aux abonnés RÉCIT - Trois policiers ainsi que leur patronne et son adjoint ont été mis en examen par la justice après la disparition d'un chargement de 400 kilos de cocaïne importé de Colombie. L'affaire, tentaculaire, fait trembler la police judiciaire marseillaise. Dans les couloirs de l'Évêché, siège historique de la police judiciaire marseillaise qui a vu défiler les plus grands malfrats de la cité phocéenne, un mot revient régulièrement pour décrire les conséquences de l'opération «Trident» et la disparition d'un chargement de près de 400 kilos de cocaïne : «défaillance». Un euphémisme, tant ce fiasco est aujourd'hui à l'origine de la chute d'une partie de la hiérarchie de l'Office anti-stupéfiants (Ofast) de Marseille, désormais embourbée dans une affaire mêlant cocaïne, informateurs véreux et policiers suspectés de corruption. Deux enquêteurs chevronnés chargés de suivre l'acheminement d'un conteneur bourré de poudre blanche importé tout droit d'Amérique du Sud en 2023 et finalement «perdu de vue» ont été mis en examen et placés en détention provisoire début avril dernier par la juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco) du parquet de Paris, notamment pour de graves faits d'importation et de trafic de stupéfiants…

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