
« Ce n'est pas à regarder, c'est moche » : dans le secret du premier interrogatoire de Mohamed Amra
Mohamed Amra
était convoqué pour la première fois
depuis son interpellation
, en février en Roumanie, devant les juges d'instruction chargés d'enquêter sur
son évasion sanglante
au péage d'Incarville (Eure).
Face aux trois magistrats parisiens de la juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco), « la Mouche » a, à de rares exceptions près, gardé le silence,
refusant de répondre aux interrogations
précises de ses interlocuteurs. Une attitude qu'il a justifiée par l'impossibilité d'avoir pu préparer sereinement cette audition avec ses avocats en raison de sa surveillance drastique en prison.

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Après Michel Barnier et Rachida Dati, Gabriel Attal met aussi son grain de sel dans cette élection à Paris
POLITIQUE - Pas question de se priver d'un nouvel angle d'attaque contre des alliés gouvernementaux qui la jouent trop solo. À l'occasion, ce lundi 21 juillet, de la présentation des propositions de Renaissance en matière d'écologie et d'économie, Gabriel Attal n'a pas épargné Les Républicains. Accusée de participer à l'internationale réactionnaire en matière d'écologie, la droite a aussi été vilipendée pour sa capacité à se diviser au sujet de la deuxième circonscription de Paris. Sitôt le député macroniste, Jean Lassucq, déclaré inéligible par le Conseil constitutionnel il y a dix jours, l'ex-Premier ministre LR Michel Barnier est rapidement sorti du bois pour récupérer son siège, avant d'être suivi moins de 48 heures après par la ministre de la Culture, et maire du VIIe arrondissement de Paris, Rachida Dati. Cette « circo en or », réputée imperdable pour la droite, s'étend le long de la Seine, du VIIe arrondissement dont elle est la maire jusqu'au Ve. Si les deux candidatures LR vont régaler les amateurs des feuilletons politiques sur fond de guerre fratricide, elles sont loin de ravir les autres alliés du socle commun qui auraient aimé être consultés. Ou tout du moins prévenus d'autant que, rappelons-le, c'est Renaissance qui est sortant dans le secteur. « Je regrette que certaines formations politiques (…) fassent le choix d'annoncer une candidature sans même se coordonner avec les autres formations politiques », a déploré le président du groupe Ensemble pour la République à l'Assemblée, avant de clarifier immédiatement pour ceux qui n'auraient pas suivi : « Vous avez bien compris que je parle ici des LR ». Une pique adressée à Bruno Retailleau, qui avait immédiatement adoubé la candidature du « député Michel Barnier » sans qu'il ne soit encore officiellement investi par la commission du parti ni qu'un accord soit trouvé avec la formation macroniste. Selon des sources citées par l'AFP, l'annonce du Savoyard a « fait voler en éclats » les discussions entamées entre Rachida Dati et Renaissance pour désigner un successeur au député Jean Laussucq. Ce qui a incité le parti de Gabriel Attal à envisager une solution « maison » face à la division de la droite. Car si le député des Hauts-de-Seine a certifié ce lundi que son parti cherchera « toujours à tendre la main, à essayer de rassembler », le nom de la ministre macroniste Clara Chappaz a néanmoins très vite été suggéré la semaine dernière comme probable candidate. Les macronistes semblent d'autant plus déterminés à faire jouer la prime au sortant sur cette circonscription parisienne que LR a déjà repris un siège à Renaissance lors d'une autre partielle en début d'année à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine).


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JUSTICE - Un témoignage qui pourrait changer les choses ? La présidente de la cour d'assises du Tarn a ordonné ce lundi 21 juillet au matin l'audition d'une ex-compagne de Cédric Jubillar, qui lui aurait confié avoir tué son épouse Delphine, disparue depuis fin 2020, a indiqué à l'AFP le procureur général de la cour d'appel de Toulouse. Confirmant une information du Parisien, le procureur général Nicolas Jacquet a déclaré que la magistrate Hélène Ratinaud avait demandé à la section de gendarmerie de Toulouse de conduire cette audition avant le 31 juillet, alors que le procès de Cédric Jubillar pour meurtre par conjoint s'ouvre le 22 septembre pour quatre semaines à Albi. « J'ai déjà tué une fois, ne me trompe pas et tout se passera bien », aurait dit le peintre-plaquiste, incarcéré depuis sa mise en examen en juin 2021, à son ex-compagne, selon des propos rapportés le 11 juillet à l'AFP par l'avocat de cette dernière, Me Joaquinito Maria Alogo de Obono. « Je suis ravi par la décision de Mme le président, ce jour, que ma cliente soit enfin écoutée », a salué ce lundi Me Alogo de Obono, « qui ne cherche pas la lumière, avait souhaité que la justice l'entende ». Des « confidences » de Cédric Jubillar Cette décision, qui ne remet pas en question l'ouverture des débats le 22 septembre, a été transmise à l'ensemble des parties. Elle se fonde sur l'article 283 du code de procédure pénale qui permet à la présidente de la cour d'assises « d'ordonner de manière discrétionnaire un acte supplémentaire avant l'ouverture des débats », a rapporté le procureur Nicolas Jacquet, qui précise que cette demande est « limitée à l'audition de cette jeune femme » qui a dit au Parisien avoir reçu « des confidences » de l'accusé. Cédric Jubillar, qui a toujours nié toute implication dans la disparition de l'infirmière en décembre 2020, aurait selon des documents judiciaires déjà affirmé à un co-détenu ainsi qu'à une autre ex-compagne avoir tué son épouse, des déclarations qualifiées de « provocations » par ses avocats. « Il est hors de question qu'on arrive à un procès avec une dame qui vient raconter n'importe quoi, sans qu'il puisse y avoir de vérification », avait déclaré le 11 juillet à l'AFP Emmanuelle Franck, l'une de ses conseils, injoignable ce lundi en début d'après-midi. Elle avait estimé que ce nouveau témoignage était, selon elle, « la confirmation que c'est un dossier vide ». « Plus un dossier est lacunaire et plus vous avez la place à ce genre de témoignage », déclarait-elle il y a 10 jours, tandis que son confrère de la défense, Jean-Baptiste Alary, rappelait qu'à plusieurs reprises déjà, Cédric Jubillar aurait fait des confidences à des proches, sans que ces éléments ne viennent établir quoi que ce soit. Dans cette affaire sans corps, ni aveux, ni témoin, ni scène de crime, Cédric Jubillar nie toute responsabilité et clame son innocence. Son procès à Albi doit durer environ un mois.


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