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Après Michel Barnier et Rachida Dati, Gabriel Attal met aussi son grain de sel dans cette élection à Paris

Après Michel Barnier et Rachida Dati, Gabriel Attal met aussi son grain de sel dans cette élection à Paris

POLITIQUE - Pas question de se priver d'un nouvel angle d'attaque contre des alliés gouvernementaux qui la jouent trop solo. À l'occasion, ce lundi 21 juillet, de la présentation des propositions de Renaissance en matière d'écologie et d'économie, Gabriel Attal n'a pas épargné Les Républicains. Accusée de participer à l'internationale réactionnaire en matière d'écologie, la droite a aussi été vilipendée pour sa capacité à se diviser au sujet de la deuxième circonscription de Paris.
Sitôt le député macroniste, Jean Lassucq, déclaré inéligible par le Conseil constitutionnel il y a dix jours, l'ex-Premier ministre LR Michel Barnier est rapidement sorti du bois pour récupérer son siège, avant d'être suivi moins de 48 heures après par la ministre de la Culture, et maire du VIIe arrondissement de Paris, Rachida Dati. Cette « circo en or », réputée imperdable pour la droite, s'étend le long de la Seine, du VIIe arrondissement dont elle est la maire jusqu'au Ve.
Si les deux candidatures LR vont régaler les amateurs des feuilletons politiques sur fond de guerre fratricide, elles sont loin de ravir les autres alliés du socle commun qui auraient aimé être consultés. Ou tout du moins prévenus d'autant que, rappelons-le, c'est Renaissance qui est sortant dans le secteur. « Je regrette que certaines formations politiques (…) fassent le choix d'annoncer une candidature sans même se coordonner avec les autres formations politiques », a déploré le président du groupe Ensemble pour la République à l'Assemblée, avant de clarifier immédiatement pour ceux qui n'auraient pas suivi : « Vous avez bien compris que je parle ici des LR ».
Une pique adressée à Bruno Retailleau, qui avait immédiatement adoubé la candidature du « député Michel Barnier » sans qu'il ne soit encore officiellement investi par la commission du parti ni qu'un accord soit trouvé avec la formation macroniste. Selon des sources citées par l'AFP, l'annonce du Savoyard a « fait voler en éclats » les discussions entamées entre Rachida Dati et Renaissance pour désigner un successeur au député Jean Laussucq. Ce qui a incité le parti de Gabriel Attal à envisager une solution « maison » face à la division de la droite.
Car si le député des Hauts-de-Seine a certifié ce lundi que son parti cherchera « toujours à tendre la main, à essayer de rassembler », le nom de la ministre macroniste Clara Chappaz a néanmoins très vite été suggéré la semaine dernière comme probable candidate. Les macronistes semblent d'autant plus déterminés à faire jouer la prime au sortant sur cette circonscription parisienne que LR a déjà repris un siège à Renaissance lors d'une autre partielle en début d'année à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine).
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