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Un an après la désignation de Lucie Castets, la gauche toujours minée par la division
Un an après la désignation de Lucie Castets, la gauche toujours minée par la division

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time5 hours ago

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Un an après la désignation de Lucie Castets, la gauche toujours minée par la division

POLITIQUE - Le nom était sorti du chapeau pour couper l'herbe sous le pied du chef de l'État, qui devait s'exprimer au 20 Heures de France 2. Mardi 23 juillet 2024, Lucie Castets sortait de l'anonymat moins d'une heure à peine avant l'intervention d'Emmanuel Macron. Dans un communiqué commun publié peu après 19 heures, le PCF, le PS, les écologistes et les Insoumis vantaient le profil de cette femme de 37 ans, « engagée dans le combat d'idées », notamment pour la défense des services publics et la lutte « contre la retraite à 64 ans ». Désignée candidate du NFP pour Matignon, l'énarque incarnait à elle seule l'union de la gauche, le dénominateur commun de familles politiques qui avaient passé des semaines à se taper dessus durant la campagne des élections européennes. « On avait quand même toutes et tous conscience de l'impasse dans laquelle on était. Je me suis dit 'Bon, si je peux contribuer à ce que ça nous permette collectivement de sortir par le haut, je vais le faire' », se souvient l'intéressée citée par franceinfo, rappelant que la procrastination du chef de l'État après la victoire (étriquée) de la gauche aux élections législatives anticipées et les longues tractations pour tomber d'accord sur un nom. Pour rappel, il a fallu 16 jours aux forces du NFP pour s'accorder sur un profil. Un temps que le « maître des horloges » et ses soutiens ont judicieusement mis à profit, pour railler l'incapacité présumée de la coalition de gauche à gouverner. À l'antenne, Emmanuel Macron balaiera d'ailleurs cette hypothèse, sans même prononcer le nom de l'intéressée. Mais, un an plus tard, que reste-t-il de cet épisode ? À gauche, tout dépend de là où on se place. Compétition anticipée Pour Lucie Castets, la bataille de l'union n'est pas terminée. En compagnie de plusieurs unionistes, elle a lancé une initiative début juillet visant à aboutir à une candidature commune en vue de 2027. Une idée qui a vite trouvé ses limites, puisque ni Raphaël Glucksmann ni Jean-Luc Mélenchon ne veulent être mêlés à ce projet. Car entre-temps, les forces de gauche ont fait ce qu'elles savent faire de mieux : se diviser. La France insoumise a pris comme un affront que le Parti socialiste refuse de censurer François Bayrou au mois de février, afin que la France se dote d'un budget. Au point que la communication du parti mélenchoniste a jugé pertinent de comparer Olivier Faure à Marine Le Pen. Un prétexte en réalité. Car derrière les noms d'oiseaux échangés, c'est l'hégémonie sur la gauche qui est en jeu. Avec, en ligne de mire, l'élection présidentielle, dont il n'était pourtant nullement question dans le programme du NFP. Dans cette compétition anticipée, il est hors de question pour LFI de laisser le Parti socialiste exister politiquement, si ce n'est à travers le rôle du traître à la coalition. Comme il est impossible pour le PS (et les autres partis de gauche) de laisser Jean-Luc Mélenchon revenir au premier plan, dans un contexte où les derniers résultats électoraux ne jouent pas en la faveur de la stratégie insoumise. Résultat : la formation mélenchoniste se tient en dehors de toute aventure unioniste. Mieux, l'insoumis en chef (en plus de se moquer du principe) affirme dorénavant, et à l'inverse des discours tenus à l'été 2024, que Lucie Castets n'était finalement qu'un choix par défaut. Retour à la case division « La proposition de Lucie Castets fut arrachée en dernière minute sur une liste proposée par Olivier Faure. Personne ne la connaissait ni ne l'avait rencontrée avant cela dans le groupe qui devait décider. Il s'agissait de débloquer la situation avant que Macron ne parle au 20h pour lui couper la possibilité de nous rendre responsable de l'enlisement politique. Les LFI serrèrent les dents et jouèrent le jeu. On voit ce que cela a donné », griffe Jean-Luc Mélenchon dans un billet de blog publié début juillet. Le Parti socialiste n'est pas en reste. Alors que le Congrès a quasi exclusivement tourné sur la relation avec les insoumis, la tension est montée d'un cran lorsque Jérôme Guedj, député PS, a traité Jean-Luc Mélenchon de « salopard antisémite », ouvrant ainsi une nouvelle guerre avec la formation de gauche radicale. Premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure ne veut pourtant éteindre la flamme de l'union, puisqu'il a participé à l'initiative portée par Lucie Castets et l'écologiste Marine Tondelier, au sujet d'une candidature commune en vue de 2027. Ce qui a réveillé des divisions… au sein même du PS. L'opposition au chef des socialistes juge que le cadre de ce « serment de Bagneux » laisse la porte à un retour de LFI dans l'équation. Bis repetita, et retour à la case division pour un parti qui arrive même à s'entre-déchirer sur le terme « islamophobie » dans un contexte où le parti mélenchoniste a fait de la lutte contre les discriminations visant les musulmans l'un des axes majeurs de son combat politique. En parallèle, et au regard de ce tableau peu réjouissant, plusieurs personnalités prennent leur distance avec l'union de la gauche en vue de 2027. C'est notamment l e cas de l'écologiste Yannick Jadot ou du communiste Fabien Roussel, qui a décliné l'invitation de Lucie Castets. Mais pas de quoi miner la principale intéressée. « La réalité est plus complexe au sein des appareils eux-mêmes. Des élus qui occupent des places importantes dans les directions de partis qui n'ont pas souhaité se rendre à Bagneux, m'ont dit : 'Tu peux compter sur moi'», assure-t-elle auprès de franceinfo. Pour l'heure, 2027 reste encore (un peu) loin pour les différentes composantes de la gauche. Ces dernières ont d'abord les yeux rivés sur les municipales qui font depuis de longues semaines l'objet de tractations tendues et de chamailleries âpres. Une autre occasion de se déchirer en quelque sortes.

Élisabeth Borne demande à Bruno Retailleau du « respect » après sa nouvelle sortie contre le macronisme
Élisabeth Borne demande à Bruno Retailleau du « respect » après sa nouvelle sortie contre le macronisme

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time14 hours ago

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Élisabeth Borne demande à Bruno Retailleau du « respect » après sa nouvelle sortie contre le macronisme

POLITIQUE - Une véritable pomme de discorde. Le patron des Républicains et le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, qui doit être reçu jeudi 24 juillet par Emmanuel Macron, considère dans Valeurs Actuelles que le macronisme n'est « ni un mouvement politique, ni une idéologie » et « alimente l'impuissance ». Sa collègue Renaissance de l'Éducation, qui est aussi ancienne Première ministre, Élisabeth Borne, l'a accusé en retour, ce mardi 22 juillet sur le réseau social X, de « tenter de diviser le socle commun » et ainsi d' « affaiblir les remparts contre les extrêmes ». « Agir ensemble exige du respect mutuel », a-t-elle fustigé, en affirmant que le macronisme était « une idéologie ET un parti politique ». « Le macronisme s'achèvera avec Macron » Bruno Retailleau considère pour sa part que « le macronisme s'achèvera avec Emmanuel Macron, tout simplement » parce qu'il « n'est ni un mouvement politique, ni une idéologie : il repose essentiellement sur un homme ». « Je ne crois pas au 'en même temps' », postulat d'Emmanuel Macron qui revendique d'être à la fois de droite et de gauche, « car il alimente l'impuissance », ajoute le président de LR, dans un entretien à l'hebdomadaire ultraconservateur mis en ligne mardi. Le ministre assure que sa présence dans la coalition gouvernementale de la droite et du centre « n'est pas une adhésion au macronisme », mais est animée par « l'intérêt général » et son refus que « la gauche mélenchonisée (accède) au pouvoir ». Bruno Retailleau affirme encore représenter une « droite utile, mais pas docile » qui participe au gouvernement de François Bayrou non pas « pour faire de la figuration » mais « pour peser de tout le poids de (ses) convictions de droite ». Jordan Bardella, « u n candidat inexpérimenté », selon Retailleau Pour lui, La France insoumise est « la pire menace politique » par rapport au Rassemblement national. Dans la perspective des élections municipales dans un an, il appelle à « assumer un cordon sanitaire » contre le mouvement de Jean-Luc Mélenchon et estime que la droite devra être « au cœur d'un bataillon de choc le plus élargi possible ». « Nous ne pourrons pas gagner seuls ». À propos du président du RN Jordan Bardella, qui pourrait être candidat à l'Élysée si Marine Le Pen était jugée en appel inéligible, il se demande si les Français « consentiront » à « donner leur confiance à un candidat inexpérimenté ». Emmanuel Macron avait rappelé à l'ordre François Bayrou mais aussi Bruno Retailleau quand ce dernier s'était prononcé pour la fin des aides aux énergies renouvelables, provoquant la colère de sa collègue Renaissance de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher. Les ministres « doivent s'occuper des politiques qu'ils conduisent », avait affirmé début juillet le chef de l'État, en appelant le Premier ministre à « discipliner la parole » de son gouvernement.

Rachida Dati en remet une couche sur Michel Barnier, qu'elle juge « instrumentalisé »
Rachida Dati en remet une couche sur Michel Barnier, qu'elle juge « instrumentalisé »

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timea day ago

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Rachida Dati en remet une couche sur Michel Barnier, qu'elle juge « instrumentalisé »

POLITIQUE - Le duel se poursuit. Rachida Dati, qui vise la mairie de Paris en 2026, a estimé ce lundi 21 juillet que son rival LR Michel Barnier était « instrumentalisé » dans la législative partielle qu'il brigue, tout en maintenant le flou sur sa propre candidature à cette élection prévue à la rentrée. « J'ai du respect pour Michel Barnier mais aujourd'hui il est instrumentalisé par certains qui veulent la division », a déclaré la ministre de la Culture devant ses soutiens réunis dans un restaurant du 7e arrondissement de la capitale, dont elle est maire. « Il ne peut pas y avoir deux candidatures à Paris. En responsabilité, j'appelle à la raison car nous avons une chance historique de gagner Paris en 2026 », a ajouté la maire LR devant environ 200 militants. La ministre de la Culture n'a pas apprécié la candidature de Michel Barnier dans la 2e circonscription de Paris, où l'élection du député macroniste Jean Laussucq a été invalidée par le Conseil constitutionnel pour irrégularités dans ses comptes de campagne. Moins de 24 heures après l'annonce de l'ex-Premier ministre, elle a demandé à être entendue par la commission nationale d'investiture des Républicains qui doit se prononcer le 28 juillet sur son candidat dans cette circonscription huppée qui recouvre une partie des 5e, 6e et 7e arrondissements, réputée imperdable pour la droite. « Ceux qui jouent aux petits bras... » Michel Barnier, soutenu par le patron de LR Bruno Retailleau, se défend de toute ambition municipale. Mais il a reçu dès l'annonce de sa candidature le soutien de plusieurs sénateurs et maires LR de Paris, une démarche que l'entourage de Rachida Dati interprète comme un « plan B », au cas où sa course à l'Hôtel de ville serait « empêchée » après sa mise en examen dans une affaire de corruption avec l'ex-patron de Renault Carlos Ghosn. Pressée par des militants de clarifier ses intentions pour les législatives, la maire du 7e arrondissement a entretenu l'ambiguïté, martelant qu'elle n'avait pour seule boussole que de gagner Paris. « Est-ce que je laisse la circonscription à des gens qui veulent l'instrumentaliser pour perdre Paris ? Est-ce que ne vous méritez pas mieux ? », a-t-elle demandé aux militants, sans plus de précisions. « Ceux qui jouent petits bras, petits joueurs, perdront tout », a-t-elle taclé, s'en prenant aux élus parisiens de droite soutenant Michel Barnier. « On peut sortir par le haut de cette histoire. Michel Barnier devrait dire très clairement qu'il soutient Rachida Dati comme candidate à la mairie, et qu'il ne sera en aucun cas candidat au Conseil de Paris en mars 2026 », a dit à l'AFP le maire LR du 6e arrondissement Jean-Pierre Lecoq, proche de la ministre de la Culture.

Non, les députés ne prennent pas trois mois de vacances cet été
Non, les députés ne prennent pas trois mois de vacances cet été

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time2 days ago

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Non, les députés ne prennent pas trois mois de vacances cet été

POLITIQUE - « Je suis justement en train de bronzer avec un cocktail... » Contacté par Le HuffPost ce lundi 21 juillet, le député LR Julien Dive est encore loin de la plage, mais bien dans le bureau de sa permanence de Saint-Quentin dans l'Aisne, une pile de dossiers sous les yeux. Comme tous ses collègues, le parlementaire a momentanément quitté son siège dans l'hémicycle, mais la politique ne s'arrête pas pour autant. Contrairement à certaines idées reçues - souvent amplifiées sur les réseaux sociaux par l'extrême droite - la fin de la session extraordinaire actée le 11 juillet dernier, ne signe ni la fermeture des portes du palais Bourbon pour la durée estivale, ni le repos des parlementaires. Interrogée sur le sujet ce lundi 21 juillet sur le plateau des Grandes Gueules de RMC, la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet s'est agacée devant des chroniqueurs, dénonçant les « 45 jours » de vacances des députés: « D'où sortez-vous vos 45 jours ? Il n'y a pas de vacances parlementaires, il y a une interruption de la session parlementaire (...) Le bashing des élus ça suffit. » « Si notre travail se limitait à être assis dans l'hémicycle, moi je signerais direct pour ce boulot, » ironise le député MoDem du Finistère Erwan Balanant, également joint par Le HuffPost. Preuve en est l'agenda du mois de juillet à l'Assemblée nationale, qui propose encore son lot de commissions et de missions d'information. Le 16 juillet dernier, le député Horizons Christophe Plassard présentait par exemple devant la commission des finances ses conclusions de la mission d'information sur la guerre économique. Alors que, sur le papier, les mal nommées « vacances parlementaires » avaient démarré cinq jours plus tôt. Les députés investissent leur permanence « C'est différent, » concède Erwan Balanant. On est sur un rythme un peu plus normal, à 35 heures au lieu de 70. Je suis beaucoup en circonscription, dans un territoire où se tiennent beaucoup d'évènements importants pour le tissu économique et culturel. » Si les parlementaires se font certes plus rares au Palais Bourbon, leur présence est quasi permanente en circonscription, où les problématiques locales ne prennent pas de vacances. Au micro de France Info lundi 21 juillet tôt le matin, la députée écologiste de Paris Sandrine Rousseau était ensuite de retour dans sa circonscription pour accompagner la signature de la convention « Culture et Santé » à l'hôpital de la Pitié Salpêtrière. Avec en toile de fond, de nombreux rendez-vous et une problématique sur le logement dans sa circonscription, qu'elle juge urgente cet été. Un programme chargé qui ne l'empêchera pas de s'autoriser trois semaines de repos. « Je finis l'année sur les rotules, elle a été trash sur le rythme…, explique la députée. Ces temps de repos sont aussi sains pour la démocratie. » La rentrée en ligne de mire Le député LR Julien Dive ne compte pas se rendre dans la capitale cet été mais jonglera avec un agenda bien rempli sur le terrain ? « C'est le moment de rattraper tout ce qui n'a pas été fait dans l'année, de s'emparer de sollicitations des citoyens, de réunir l'équipe… », détaille le député qui prendra une pause de quelques semaines avant la rentrée. Pour ces élus, la période estivale est aussi est un sas de préparation des missions qui les occuperont ensuite dans les mois à venir. Si le député de l'Aisne planche notamment sur la programmation de la prochaine Politique Agricole Commune (PAC), le député Modem Erwan Balanant travaille à la formulation de propositions pour la protection des enfants dans la société. Un travail dans l'ombre avant un retour dans l'hémicycle probablement prévu en septembre, à l'occasion d'une nouvelle session extraordinaire. Il s'agirait par ailleurs d'une rentrée anticipée, puisque le calendrier prévoit jusqu'ici une reprise des travaux au mois d'octobre.

Après Michel Barnier et Rachida Dati, Gabriel Attal met aussi son grain de sel dans cette élection à Paris
Après Michel Barnier et Rachida Dati, Gabriel Attal met aussi son grain de sel dans cette élection à Paris

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time2 days ago

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Après Michel Barnier et Rachida Dati, Gabriel Attal met aussi son grain de sel dans cette élection à Paris

POLITIQUE - Pas question de se priver d'un nouvel angle d'attaque contre des alliés gouvernementaux qui la jouent trop solo. À l'occasion, ce lundi 21 juillet, de la présentation des propositions de Renaissance en matière d'écologie et d'économie, Gabriel Attal n'a pas épargné Les Républicains. Accusée de participer à l'internationale réactionnaire en matière d'écologie, la droite a aussi été vilipendée pour sa capacité à se diviser au sujet de la deuxième circonscription de Paris. Sitôt le député macroniste, Jean Lassucq, déclaré inéligible par le Conseil constitutionnel il y a dix jours, l'ex-Premier ministre LR Michel Barnier est rapidement sorti du bois pour récupérer son siège, avant d'être suivi moins de 48 heures après par la ministre de la Culture, et maire du VIIe arrondissement de Paris, Rachida Dati. Cette « circo en or », réputée imperdable pour la droite, s'étend le long de la Seine, du VIIe arrondissement dont elle est la maire jusqu'au Ve. Si les deux candidatures LR vont régaler les amateurs des feuilletons politiques sur fond de guerre fratricide, elles sont loin de ravir les autres alliés du socle commun qui auraient aimé être consultés. Ou tout du moins prévenus d'autant que, rappelons-le, c'est Renaissance qui est sortant dans le secteur. « Je regrette que certaines formations politiques (…) fassent le choix d'annoncer une candidature sans même se coordonner avec les autres formations politiques », a déploré le président du groupe Ensemble pour la République à l'Assemblée, avant de clarifier immédiatement pour ceux qui n'auraient pas suivi : « Vous avez bien compris que je parle ici des LR ». Une pique adressée à Bruno Retailleau, qui avait immédiatement adoubé la candidature du « député Michel Barnier » sans qu'il ne soit encore officiellement investi par la commission du parti ni qu'un accord soit trouvé avec la formation macroniste. Selon des sources citées par l'AFP, l'annonce du Savoyard a « fait voler en éclats » les discussions entamées entre Rachida Dati et Renaissance pour désigner un successeur au député Jean Laussucq. Ce qui a incité le parti de Gabriel Attal à envisager une solution « maison » face à la division de la droite. Car si le député des Hauts-de-Seine a certifié ce lundi que son parti cherchera « toujours à tendre la main, à essayer de rassembler », le nom de la ministre macroniste Clara Chappaz a néanmoins très vite été suggéré la semaine dernière comme probable candidate. Les macronistes semblent d'autant plus déterminés à faire jouer la prime au sortant sur cette circonscription parisienne que LR a déjà repris un siège à Renaissance lors d'une autre partielle en début d'année à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine).

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