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7 days ago
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Avec les deux milieux sud-coréens Kwon Hyeok-kyu Kwon et Hong Hyun-seok en approche, Nantes poursuit sa mue pendant le mercato
Une bonne dizaine de mouvements ont déjà animé le mercato nantais, avec désormais les milieux Kwon Hyeok-kyu Kwon et Hong Hyun-seok en approche. Un nouveau staff, 14 départs, 6 arrivées : on est encore loin de la fin du mercato mais pas de doute, Nantes a changé de logiciel cet été et il est bien le club de L1 qui a le plus bougé jusque-là. Mercredi midi, pendant que l'ex-attaquant marocain de l'Olympiakos Youssef El-Arabi et le défenseur axial nigérian Chidozie Awaziem étaient présentés à la Jonelière, le départ de Jean-Charles Castelletto à Al-Duhail (Qatar) était officialisé après pas mal de péripéties. Dans le même temps, deux autres arrivées se préparaient : d'abord, celle de Kwon Hyeok-kyu, 24 ans, milieu défensif sud-coréen du Celtic Glasgow qui était prêté la saison passée à Hibernian (Écosse), où il avait participé à 21 matches de Premiership. Il doit s'engager pour trois ans. Et son compatriote Hong Hyun-seok, 26 ans, milieu offensif, devrait être prêté par Mayence avec option d'achat. Kwon vient compléter un secteur qui a vu partir Pedro Chirivella (Panathinaïkos) et Douglas Augusto (Krasnodar). Grand (1,92 m), il apparaît plutôt rapide et a un profil technique intéressant. Il quitte donc l'Écosse, où il était parfois utilisé en point de fixation sur les dégagements du gardien, pour s'épanouir dans une équipe plus joueuse. L'un des adjoints de Luis Castro, le préparateur physique, Francisco Calvete, l'a connu à Busan, en Corée du Sud, Nantes s'est aussi renseigné auprès de joueurs qui l'ont côtoyé en Écosse et c'est un élément déjà bien adapté à l'Europe. Hong aussi, lui qui peut évoluer en huit ou en dix. Il a joué 23 matches de Bundesliga la saison passée et devrait donc participer au renouveau en cours du secteur offensif. Cela porterait le nombre de recrues à 6, pour 8 joueurs transférés ou prêtés plus 6 en fin de contrat ou de prêt. Dans sa volonté de changement et un contexte qui invite à la mesure, Nantes a pour le moment récolté près de 20 M€ sans être franchement attaqué sur Matthis Abline et Nathan Zézé, en visant un recrutement malin. Hormis Johann Lepenant, transféré définitivement de Lyon pour 2,5 M€, il a pris des joueurs libres, en prêt ou avec des transactions de moins d'1 M€ (Awaziem, Kwon).


L'Équipe
21-07-2025
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Mercato : Ruben Kluivert devrait rejoindre l'OL pour 3 M€ et 5 ans
Les dirigeants lyonnais ont mis la main sur leur défenseur central. Il s'agit du Néerlandais de Casa Pia, Ruben Kluivert, fils de Patrick, qui devrait s'engager 5 ans. Maintenu in extremis en L1 après être passé en commission d'appel de la DNCG, l'OL est en train d'amorcer un mercato compliqué où il devra être malin avec très peu de moyens. Alors que le club est proche de prolonger son défenseur Clinton Mata (32 ans), l'une des satisfactions de la saison dernière, il vient également de boucler son renfort attendu en charnière. Il s'agit du Néerlandais Ruben Kluivert (24 ans), qui joue à Casa Pia en D1 portugaise. Le fils de Patrick Kluivert, sous contrat jusqu'en juin 2027, est un défenseur grand (1,87m) et rapide, doté d'une bonne relance. L'OL a pu prendre des renseignements complémentaires via Paulo Fonseca auprès de José Fonte, l'ex-Lillois, qui évolue au côté de Kluivert au Portugal. Les dirigeants ont trouvé un accord avec Casa Pia en ce début de semaine autour d'une indemnité de transfert très légèrement supérieure à 3 M€. Le défenseur devrait s'engager jusqu'en juin 2030. Il sera alors le troisième Kluivert, après Patrick et Justin, à évoluer en France. Les négociations se poursuivent avec Brest pour Lees-Melou Kluivert pourrait donc être la deuxième recrue estivale lyonnaise, après le jeune ailier portugais Afonso Moreira, qui s'entraîne avec le groupe, en attendant l'officialisation de son transfert. Parallèlement, les négociations se poursuivent avec Brest pour Pierre Lees-Melou, la priorité dans l'entrejeu (comme révélé la semaine dernière), qui devrait coûter autour de 5M€. Le milieu breton (32 ans) est déjà d'accord pour rejoindre l'OL, où Fonseca a prévu de lui confier un rôle important. Cette arrivée pourrait s'accélérer après le départ de Jordan Veretout à Al-Arabi (Qatar), qui rapportera 1 M€ au club mais fera surtout économiser un gros salaire.

L'Équipe
17-07-2025
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« Textor, on ne peut pas le dédouaner » : les vérités de Grégory Doucet, le maire de Lyon, sur l'OL
Grégory Doucet, maire EELV de Lyon, soulagé du maintien de l'OL en L1, cible les responsabilités de l'homme d'affaires texan, sans occulter Jean-Michel Aulas. Mais souligne le travail et la personnalité de Michele Kang, la nouvelle présidente. Ce mercredi, Grégory Doucet reçoit L'Équipe dans son bureau au troisième étage de la mairie de Lyon. L'élu écologiste de 51 ans, pratiquant amateur de foot, devenu supporter lyonnais à son arrivée en 2009 et qui se rend en famille à Décines ou à Gerland (rugby, OL Lyonnes), réagit au maintien de l'OL masculin en L1 et dit sa confiance dans la nouvelle présidente, Michele Kang, pour redresser une situation économique tendue, initiée en partie par l'entrepreneur américain, John Textor. « Êtes-vous soulagé du maintien de l'OL en L1 ?Assurément. Un grand club, les grands sports collectifs, ce sont des éléments fédérateurs dans une ville. On s'y intéresse d'une façon ou d'une autre. On voit à quel point l'OL soude, crée du lien. L'avenir du club, c'est un sujet d'intérêt. Le risque de relégation, un sujet d'inquiétude. Y a-t-il eu des pressions politiques pour obtenir ce résultat ?J'ai rédigé une lettre de soutien aux dirigeants auprès de la DNCG, concomitamment avec le président de la Métropole. Un soutien peut être aussi d'intérêt collectif. C'est tout à fait transparent. Je l'ai fait après différents échanges avec Michele Kang que je connais depuis son arrivée à la tête de l'OL Lyonnes. Très rapidement, j'ai entretenu de très bonnes relations avec elle. Son intelligence relationnelle, en arrivant, a été d'aller rencontrer tout l'écosystème territorial, notamment politique. À la différence de John Textor. Au début, il ne s'est pas intéressé au territoire. Après le risque de relégation, j'ai reçu Michele Kang ici. Elle m'a décrit sa méthode pour présenter une situation plus saine, répondre aux attentes de la DNCG. J'ai confiance en elle et en sa transparence depuis le début. Et avec John Textor ?Ce n'était pas le cas. Michele Kang a fait les premières démarches. On avait déjà beaucoup parlé de son projet pour l'OL féminin à l'époque. Des investissements qu'elle voulait faire notamment pour la santé des femmes. Ça me parle. C'est aussi l'une des priorités qu'on porte à la fois pour ce qui est de notre politique sportive, mais aussi pour notre politique de santé : la promotion et le soutien aux équipes féminines, qu'elles soient amatrices ou professionnelles. J'en veux pour preuve la mise à disposition du Palais des Sports au club de basket de l'ASVEL féminin, désormais résident. « Si le club risquait la relégation, c'est son premier dirigeant (Textor) qui en porte la première des responsabilités » Grégory Doucet, maire de Lyon Michele Kang a-t-elle eu le choix de participer à l'augmentation de capital de 87 M€ ou risquait-elle que sa participation soit diluée ?Elle aurait pu limiter son périmètre aussi. Elle fait un choix courageux. Celui de dire : « J'ai une expérience à la tête de plusieurs clubs, un système de multipropriété. Je suis prête à assumer pleinement les responsabilités. » Après, la financiarisation du sport professionnel, d'une manière générale, et l'arrivée de grands fonds, peuvent créer un certain nombre de risques. Il s'agit d'en être conscient, mais aussi d'avoir une transparence qui donne de la confiance à l'ensemble des acteurs. John Textor est-il responsable de la situation économique ?Il faut rappeler le contexte global avec la crise Covid qui a impacté l'ensemble du sport français puis la crise des diffuseurs du foot (Mediapro). Tout cela a créé un contexte de vulnérabilité. Mais il était à la tête du club, on ne peut pas le dédouaner. C'est celui qui, à la fin, a pris les décisions et signé les contrats ou les engagements. Si le club risquait la relégation, c'est son premier dirigeant qui en porte la première des responsabilités. Aujourd'hui, je vous invite à regarder comment, depuis son arrivée à la tête de l'OL féminin, puis de l'OL masculin, Michele Kang explique régulièrement ses orientations et comment les décisions sont prises. Elle y associait beaucoup les joueuses dans un fonctionnement très horizontal. «Quand j'évoque Jean-Michel Aulas, et inversement quand il évoque ma politique de la ville, il y a une dimension politique » Quelle est la part de responsabilité de Jean-Michel Aulas ?Un de vos confrères écrivait récemment que la DNCG, au moment de la vente de l'Olympique Lyonnais, pointait les risques (du modèle). Mais oui, il a nécessairement une responsabilité. Est-ce délicat d'évoquer votre probable adversaire politique à la mairie sans être soupçonné d'attaque politicienne ?Non. Pourquoi cela le serait-il ? Il a été un remarquable président de l'OL. Personne ne peut lui enlever ça. Les grandes heuresde l'OL ont été sous sa présidence. Il a su s'entourer. Quand j'évoque Jean-Michel Aulas, et inversement quand il évoque ma politique de la ville, il y a une dimension politique. Mais, la certitude, c'est que je suis candidat à ma réélection. On a besoin de continuer à transformer cette ville, de l'adapter aux nouvelles conditions climatiques. » À lire aussi L'OL va-t-il toucher de l'argent pour Almada ? Almada, l'exil plutôt que le prêt ? Barcola, Dembélé, Doué : une rallonge à venir ? «Pas une question d'âge» : Nantes a-t-il raison de recruter El-Arabi, 38 ans ?

L'Équipe
16-07-2025
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Éric Roy, entraîneur du Stade Brestois : « Je suis vachement attaché à ce club »
Après avoir prolongé jusqu'en 2027, l'entraîneur brestois Éric Roy repart en mission avec une équipe qu'il a fait décoller et dans un environnement où il se sent bien. Avec l'ambition de bien figurer, encore. Comme à l'aube de la saison 2023-2024, celle qui avait vu les Brestois se hisser en héros sur le podium de la L1, les Ty-Zefs ont pris cette semaine leurs quartiers à Dinard, entre les terrains impeccables du Cosec et l'hôtel Emeria, avec vue plongeante sur la côte d'Émeraude. Après avoir assuré le maintien en 2023, décroché la troisième place de L1 en 2024 et donc connu la Ligue des champions la saison passée, Éric Roy, arrivé en janvier 2023, a prolongé de deux ans, jusqu'en 2027, le 16 mai. Mardi midi, le coach de 57 ans s'est longuement confié sur cette décision et sur les nouveaux défis à venir. Il se prépare de nouveau à lutter avec peu de moyens. « Votre directeur sportif, Grégory Lorenzi, avait mis dans nos colonnes la note de 15/20 à la saison brestoise qui s'est achevée en mai. Et vous ?C'est difficile, ça dépend des attentes, du potentiel du club. Tu peux même mettre plus (sourire). Bien sûr, la saison aurait été extraordinaire si on était allés en finale de Coupe de France (élimination en quarts de finale par Dunkerque, L2, 2-3), en accrochant à nouveau l'Europe (9e de L1), mais était-ce possible ? Les gens ne se rendent pas toujours compte de ce qu'on a réussi à faire. Entre la C1 et exister en Championnat, c'est quand même assez exceptionnel pour un club de notre dimension. Avez-vous revu des matches de Ligue des champions durant vos vacances ?Oui, car il y a eu des rediffusions sur MyCanal et je suis tombé par hasard sur les matches contre Salzbourg (2-1, le 19 septembre) et Sturm Graz (4-0, le 1er octobre). Donc je me suis un peu attardé dessus, sans regarder en entier, mais quelques tranches, c'était plutôt sympa... Ce que vous vivez à Brest comme coach, est-ce plus fort que ce que vous avez vécu comme joueur ?Oui. Je ne place rien au-dessus de ma carrière de joueur, d'avoir eu cette chance d'avoir été joueur pro jusqu'à 37 ans, en commençant et en finissant dans mon club formateur (Nice), en passant par Lyon, l'OM et des clubs étrangers. C'était déjà une magnifique aventure. Quand tu es joueur, tu es vraiment acteur, tu peux changer le cours des choses, tu profites du moment présent, avec des montées d'adrénaline. Tu as moins de prise quand tu es coach. Mais quand ça marche, que tu restes en haut toute la saison en 2023-2024, quand tout le monde se demande quand Brest va flancher, il y a une forme de sentiment d'accomplissement continu incroyable. Et l'aventure en C1, après les matches, émotionnellement, c'était... Même là, quand j'en reparle, ça reste... (Il s'interrompt.) C'est pour ça que je suis vachement attaché à ce club, surtout par rapport au fait qu'inconsciemment, je pensais que c'était terminé pour moi après dix ans sans banc (avant Brest, son dernier poste d'entraîneur remontait à la saison 2010-2011, à Nice). Parce qu'à chaque fois qu'il y avait des contacts, je n'étais pas choisi, donc j'ai l'impression que tout ce que je n'ai pas pu vivre avant, je l'ai vécu de façon accélérée et avec une puissance émotionnelle décuplée, comme pour rattraper le temps perdu. J'espère que ça va continuer (sourire). Sur les trois dernières années, ma trajectoire, comme celle du club, est extraordinaire. Pas au sens de géniale, mais au sens de pas banale. « Partir, c'était une possibilité, mais ça n'a jamais été un objectif » Vous étiez en fin de contrat en juin, vous disiez en janvier que tout était possible, et vous avez fini par prolonger juste avant la dernière journée de Championnat. Pourquoi ce timing ?Dès le 1er janvier, j'aurais pu signer ailleurs puisque j'étais libre. Partir, c'était une possibilité, mais ça n'a jamais été un objectif. Si je ne m'étais pas mis d'accord avec le club, oui, mais si je suis là, c'est que je me sens bien dans ce club, épanoui, dans un environnement qui me plaît, avec un staff que j'ai appris à apprécier car il y a beaucoup de compétences et de respect entre nous. On fait les choses simplement, sans se prendre au sérieux en étant sérieux, c'est la manière dont j'aime travailler aussi, donc ça me convient bien. Avez-vous eu des approches ?Oui, à l'étranger pour gagner plus d'argent, pas que du Golfe, mais ce n'était pas non plus un objectif prioritaire. Ou des prises d'infos de clubs français qui sont souvent des hypothèses, des "si jamais". Mais moi, j'aime bien les certitudes. Il n'y a aucun regret, et ce n'est pas le moteur de ma vie de gagner plus d'argent, c'est de prendre du plaisir au quotidien avec un groupe que j'apprécie. Bon an mal an, il y a une base de groupe qui reste depuis que je suis là, qui me convient bien. Si réellement j'avais voulu partir et que des opportunités s'offraient à moi, il fallait que j'attende trois-quatre jours de plus. On s'est mis d'accord avant les vacances. J'ai lu que je faisais un peu traîner les choses. Si c'était pour attendre des bancs qui se libèrent, tu ne le sais réellement qu'à la fin de la saison, et ça, c'était trois jours après mon accord. Donc pour moi, ç'a toujours été clair que la priorité, c'était de rester ici, qu'il n'y aurait eu d'autres projets qu'à défaut de solution. "À partir du moment où l'on crée les conditions du succès, il n'y a pas de raison qu'on ne (re)fasse pas l'Europe", disait votre président Denis Le Saint fin janvier. Une autre saison à part est-elle possible ?On reste ambitieux, en tenant compte des réalités financières, donc avec l'objectif, déjà, de se maintenir. La saison dernière, on avait quand même investi sur quelques joueurs, car il y avait des retombées. La saison d'avant non, et c'est vrai qu'un mercato très peu onéreux ne nous avait pas empêchés de finir troisièmes. Après, dans le sport de haut niveau, il y a des exploits, et pour les répéter, c'est compliqué. Il y a des dynamiques collectives qui réduisent les écarts, de qualité et de budget, mais il ne faut pas croire que ça marche à tous les coups, sinon ce serait trop facile. Comment remettre ça en tant que coach et équipe ?Il faut toujours essayer de se renouveler, de trouver d'autres leviers pour performer et, certainement pour nous, de surperformer si on veut ne serait-ce qu'être 9es comme la saison passée. C'était déjà une surperformance car on n'a pas le 9e budget (environ 48 M€ en 2024-2025, autour du 13-14e en Ligue 1). Je ne suis pas très inquiet par rapport à l'état d'esprit du groupe, et comme on est obligés de régénérer, ça amène de l'émulation. Après, malgré les 59 buts encaissés, on a fini neuvièmes, donc il y a une marge de progression encore énorme, à mon sens, si on arrive à retrouver un peu cette efficacité défensive qui nous caractérisait en 2023-2024, parce qu'on a pratiquement marqué autant la saison passée que celle d'avant (52 contre 53). Il nous faut garder l'enthousiasme, ce côté équipe pas ennuyeuse et difficile à jouer, la capacité à être intenses. « Mon plus gros recrutement serait de garder ceux qui sont là, je ne verrais pas d'un bon oeil si d'autres joueurs partaient » Reste à savoir comment vous serez outillé est dans une période très incertaine par rapport au mercato. On ne sait pas si on aura une équipe plus ou moins compétitive. D'un autre côté, on peut aussi se bonifier, on a vécu une saison enrichissante avec des joueurs capables d'élever leur niveau de jeu, qui doit nous permettre de passer un palier. On a toujours envie que les joueurs progressent, c'est l'essence même de notre métier, donc j'ai envie de voir ça. Et puis tu sais que tu vas avoir des joueurs à amener plus haut, comme Abdoulaye Ndiaye (reparti à Troyes, L2, à l'issue de son prêt), Soumaïla Coulibaly ou Abdallah Sima (retourné à Brighton) la saison passée. Coulibaly est à Strasbourg, je pense que les deux autres peuvent être bien vendus et si on ne touche rien, on a été partie prenante de leur développement. Après, mon plus gros recrutement serait de garder ceux qui sont là, je ne verrais pas d'un bon oeil si d'autres joueurs partaient. Bon, on a aussi Pierre Lees-Melou revenu en forme et Bradley Locko à nouveau disponible. On a quand même fait sans eux ou pas loin toute la saison passée, et ils étaient dans l'équipe type de L1 en 2024. Donc 15/20 pour la saison passée, c'est bien, mais ça pourrait être 16 ou 17 (sourire). Vous avez été directeur sportif. Vous arrive-t-il de suggérer des joueurs ?Ça peut m'arriver, quand Steve Mounié l'an passé s'en va (transféré à l'époque à Augsbourg). Comme on voulait un joueur un peu de ce profil, quand je cite Ludo (Ajorque), c'était aussi chez lui un avis partagé, mais non, je laisse Greg (Lorenzi) travailler et ça marche bien, car je lui fais entièrement confiance. Je sais qu'il fera le mieux possible par rapport aux moyens qu'il a, dérisoires. En ayant fait son métier, je connais ses problématiques et donc on est souvent alignés, car je ne demande pas des choses irréalisables. » À lire aussi L'OL va-t-il toucher de l'argent pour Almada ? Comment Le Havre a perdu son phénomène Zhegrova l'autre épine du LOSC Piga, l'autre française des quarts