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Le HuffPost France
a day ago
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Peut-on signer la pétition contre la loi Duplomb plusieurs fois ?
POLITIQUE - Non, c'est non, un million de fois… ou peut-être pas tant que ça ? Sur le site de l'Assemblée nationale, la pétition contre la loi Duplomb dépassait ce mardi 22 juillet le 1,6 million de signataires. Une mobilisation inédite depuis l'instauration du concept de pétition parlementaire... et dont l'ampleur est remise en question. « Vérification faite, il est possible de signer plusieurs fois les pétitions sur le site de l'assemblée Nationale après une première identification. Je viens d'en faire l'expérience. » Ou encore « Par contre une vérification des signatures contre la loi Duplomp s'impose La preuve est faite on peut signer plusieurs fois ». Ce mardi après-midi, les messages de ce type étaient de plus en plus nombreux sur le réseau social X. Pourtant, le site de l'Assemblée nationale est catégorique : « La plateforme des pétitions de l'Assemblée nationale garantit à la fois l'anonymat de tous les signataires et le fait que chaque pétition ne puisse être soutenue qu'une seule fois par une personne physique majeure », peut-on lire. Vérifications et identifiant « technique » Pour assurer que la pétition ne puisse être signée qu'une seule fois par personne, les soutiens doivent passer par FranceConnect, dispositif qui permet de s'identifier sur un service en ligne par l'intermédiaire d'un compte existant : celui des impôts ou de l'Identité numérique La Poste par exemple. L'internaute « se voit alors attribuer un identifiant technique 'signataire' au format OpenIDConnect afin d'assurer l'unicité de sa signature pour une pétition donnée », est-il précisé dans les Termes et conditions de la plateforme de pétition. Des vérifications sont ensuite menées pour authentifier les signatures. La date de naissance est par exemple vérifiée afin de contrôler leur majorité, puis cette donnée personnelle est supprimée de la plateforme. De même, chaque signataire se voit demander son code postal. Ce, afin de vérifier si la pétition recueille des soutiens dans au moins trente départements et collectivités, une condition obligatoire pour donner lieu à un débat dans l'hémicycle. Contactés par Le HuffPost pour savoir si ces vérifications ont bien été effectuées concernant la pétition Duplomb, les services de l'Assemblée disent se fier au dispositif France Connect « qui est robuste » et permet donc d'empêcher les fraudes. Des tentatives de décrédibiliser le débat ? Ces messages remettant en cause la mobilisation autour de la pétition ne sont pas anecdotiques. Déjà adoptée par le Parlement le 8 juillet, la loi Duplomb ne revient dans l'actualité que grâce au succès de cette pétition. En vertu du règlement de l'Assemblée nationale, c'est parce qu'elle a dépassé les 100 000 signatures qu'elle a été relayée sur le site de l'institution, lui offrant ainsi une visibilité accrue. Et c'est parce qu'elle a ensuite dépassé les 500 000 signatures que la possibilité d'un nouveau débat dans l'hémicycle a été mise sur la table, au grand agacement des partisans de la loi. Affirmer qu'il est possible de signer plusieurs fois le texte minimise donc la force de l'opposition et la légitimité d'un futur débat. En parallèle, des pétitions pour soutenir la loi Duplomb se sont multipliées sur le site de l'Assemblée. Le HuffPost en a décompté au moins 16, avec des arguments plus ou moins étayés, toutes mises en ligne entre le 21 et le 22 juillet. S'y ajoutent 17 autres, cette fois pour dénoncer la loi du sénateur LR. Maladresse informatique ? Acte délibéré pour détourner les signatures de la pétition principale ou tenter d'avoir une mobilisation aussi forte en faveur de la loi ? Dans un débat suivi jusqu'à l'Élysée et dans lequel, selon les informations du HuffPost, Emmanuel Macron se laisse la possibilité d'intervenir après l'avis du Conseil constitutionnel, tous les coups semblent permis pour faire gagner son camp.


Le Parisien
2 days ago
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- Le Parisien
Orléans : des lettres arrivent avec plusieurs semaines de retard après la suppression de 16 tournées par La Poste
Dans l'agglomération d'Orléans ( Loiret ), les retards de distribution du courrier se sont accumulés, ces dernières semaine. La situation s'est fortement dégradée avec la réorganisation du service en juin, après la suppression de 16 tournées. Les facteurs qui récupèrent la charge de travail s'épuisent, et des usagers attendent leur courrier pendant plusieurs semaines. « Les agents pleurent », rapporte d'un ton grave David Sempé, représentant syndical Sud PTT, pour qui le constat est sans appel. Selon lui, les agents sont à bout. « Certains ne parviennent plus à finir leur tournée, même en rognant sur leur pause méridienne », précise-t-il. « Psychologiquement, c'est très difficile pour eux. » Ces suppressions de tournées ne sont pas temporaires, indique-t-il : « Ce sont celles qui étaient jusqu'ici réalisées par des intérimaires ou des CDD. Elles ont été définitivement supprimées et réparties sur les tournées restantes. » La charge supplémentaire revient ainsi aux facteurs titulaires, qui doivent désormais couvrir des zones plus vastes en un temps identique. Derrière ces suppressions, se cacherait selon le syndicaliste une stratégie plus large. « Depuis l'arrivée des CSE à La Poste fin 2024, la direction a accéléré les réorganisations . Leur logique est simple : moins de courrier est égal à moins de postes. Ils suppriment donc à tour de bras les positions de travail, sans tenir compte de la réalité du terrain », dénonce-t-il. David Sempé est en colère car, pour lui, du courrier, il y en a toujours. Aux lettres s'ajoutent désormais les recommandés, les colis, la publicité non adressée, et même de nouveaux services. Mais, avec moins de personnel, les tournées deviennent intenables. « Une tournée qui comptait 700 boîtes passe à 1 000. C'est ingérable. Et à force, ça craque », s'alarme David Sempé. La Poste reconnaît une dégradation du service ces dernières semaines, mais nuance les causes et assure que les choses s'améliorent. « Oui, il y a eu des difficultés, mais la situation est en voie de stabilisation. Il y a eu un temps de rodage après la mise en place de la nouvelle organisation en juin, et la canicule début juillet a également perturbé la distribution », explique Gérald Thomas, directeur opérationnel de La Poste pour le Loiret et l'Eure-et-Loir. « Nous avions demandé aux facteurs d'arrêter la distribution l'après-midi pour des raisons de sécurité », précise-t-il, alors que le département du Loiret a été en alerte rouge canicule durant quelques jours. Il affirme que la situation est presque stabilisée : « Aujourd'hui, moins de 5 % du courrier d'une journée type reste à distribuer le lendemain. » Quant aux 16 tournées évoquées par le syndicat Sud PTT, Gérald Thomas parle de « réorganisation » liée à la forte baisse des volumes de courrier : « Sur le premier semestre 2025, on est à -8 % par rapport à 2024, ce qui représente l'équivalent d'un mois d'activité en moins. » Il souligne également qu'un accord social a été signé par 70 % des syndicats. Concernant l'état moral des agents, il tempère : « J'ai vu une cinquantaine de facteurs ce matin encore, et personne ne pleurait. Oui, il y a des difficultés, mais les équipes sont mobilisées. Ce genre de déclaration, c'est du Zola. » Enfin, il tient à adresser un message aux usagers : « Je comprends que ces désagréments aient pu affecter certains habitants. Je leur présente nos excuses pour les retards subis. » Il rappelle par ailleurs que La Poste investit actuellement dans la transformation de son site de Fleury-les-Aubrais (Loiret) pour développer la logistique des colis. Un chantier de 10 millions d'euros qui s'inscrit dans la stratégie de diversification du groupe.


24 Heures
5 days ago
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Ce quotidien vaudois disparaît après 19 ans d'existence et 3981 éditions
Le dernier numéro du quotidien nord-vaudois est paru ce vendredi. Dix-neuf personnes perdent leur travail à la suite de l'explosion des coûts de distribution postale. Publié aujourd'hui à 18h59 «La Région» aurait fêté ses 20 ans au printemps prochain. Jean-Paul Guinnard – Archives En bref: S'il devait y avoir un miracle, il n'a pas encore eu lieu pour «La Région» . Ce vendredi matin, ses abonnés tenaient dans leurs mains l' ultime édition du quotidien nord-vaudois, fondé à Yverdon en mars 2006. Dix-neuf personnes sont dès aujourd'hui sur le carreau et les locaux de la rue du Lac se sont vidés en fin de matinée. Quelques heures plus tôt, «on sentait tristesse et inquiétude, mais le personnel est resté digne», commente Jean-Claude Vagnières. Et le président du conseil d'administration et actionnaire majoritaire de la société en situation de surendettement de reprendre: «On n'était pas là pour enterrer ce journal, ce temps viendra peut-être dans quelques semaines, mais pour se dire au revoir, même si on va se croiser encore régulièrement pendant la période de leur préavis.» Paroles sobres et mots forts Des paroles sobres, qui contrastent avec les mots forts, signés de sa plume, et imprimés en une de ce 3981e et dernier numéro. Une colonne dans laquelle il dit sa profonde gratitude à tous ses collaborateurs, remercie tous les partenaires du titre et ses lecteurs, mais «ne remercie ni La Poste, ni l'Office fédéral de la communication pour leur rigidité et leur manque de discernement». La coupe drastique dans l'aide indirecte à la presse accordée à «La Région», additionnée à une explosion de la facture annuelle de distribution du tous-ménages – de 160'000 francs à 520'000 francs –, a eu raison des finances du quotidien. La Poste est en situation de monopole dans le Nord vaudois. Augmentation de charges «Notre seul problème, c'est la distribution de ce tous-ménages. On ne peut pas s'en sortir avec une augmentation de charges de 350'000 francs. Mais on ne peut pas renoncer à cette édition hebdomadaire gratuite, vu ce qu'elle nous rapporte financièrement», expose Isidore Raposo, membre du conseil d'administration et fondateur du journal. Quoi qu'il en soit, une seule personne se rendra à la rédaction à partir de lundi pour réceptionner le courrier et répondre au téléphone. En coulisses, on étudie encore des pistes, gardées secrètes, histoire de ne pas susciter trop d'espoirs. Un nouveau système de distribution? Confrontée à la même situation, la société éditrice des journaux gratuits «Lausanne Cités» et «GHI» a décidé de lancer en janvier son propre service de distribution. Une solution à laquelle le quotidien «La Côte» a vite souscrit, puisque basé dans le rayon d'action de cette nouvelle entité, contrairement à «La Région». Il n'en demeure pas moins que l'apparition, appelée de ses vœux par Jean-Claude Vagnières, d'un successeur au journal yverdonnois passe peut-être par là. Au sujet de «La Région» Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Frédéric Ravussin est journaliste à 24 heures depuis 2005 pour qui il couvre l'actualité régionale du Nord vaudois. Au-delà de ces frontières géographiques, il a un intérêt marqué pour les sujets touchant au monde des animaux (les oiseaux en particulier) et au domaine du sport. Plus d'infos @fredravussin Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


Le Figaro
6 days ago
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- Le Figaro
Envoyer ses clefs par Lettre recommandée de La Poste, une très mauvaise idée dont Albert a fait les frais
Ne recevant pas la Lettre recommandée qu'il attend ardemment parce qu'elle contient ses clefs, il se renseigne auprès de La Poste. Il y apprend que son pli a déjà été distribué. Redoutant un squat de son appartement, il change en urgence sa serrure et demande à La Poste de lui rembourser les 850 € dépensés. Envoyer des clefs dans une enveloppe que l'on confie pour acheminement à La Poste est une pratique bien plus fréquente qu'on ne l'imagine de prime abord. Oubli d'un trousseau que l'on renvoie à son propriétaire, prêt d'une maison de vacances à un ami, remise de clefs après une location saisonnière, ou tout simplement envoi d'un double de clef après une perte... Les motifs sont aussi divers que nombreux. C'est ainsi que les clefs de l'appartement d'Albert(1) lui ont été envoyées, non par lettre simple mais par Lettre recommandée , pour plus de sécurité. Ne voyant rien venir, il interroge La Poste et apprend alors que son pli a été distribué par le facteur le 17 juin. N'ayant rien reçu, il panique à l'idée que ses clefs tombent entre de mauvaises mains et que son logement soit squatté. Il demande donc en urgence à un serrurier de changer son système de fermeture de porte et dépense pour l'occasion 834 €. Finalement la lettre recommandée arrive chez lui douze jours plus tard, le 29 juin. Publicité Estimant que La Poste a commis une faute, il effectue une réclamation puis saisit le médiateur, afin d'obtenir le remboursement de la facture du serrurier, dépense qui s'est avérée finalement superflue. Des contenus prohibés dans la Lettre recommandée Le Médiateur étudie les faits rapportés par Albert qu'il confronte à la version de La Poste. Il note tout d'abord que les conditions spécifiques de vente de la Lettre recommandée indiquent que l'expéditeur s'engage à ne pas insérer de marchandises dans la lettre » et qu'elle est réservée « aux envois de correspondance ». Pour le médiateur, des clefs sont « à l'évidence des marchandises, ce que l'expéditeur ne pouvait ignorer ». Le contenu étant prohibé, le médiateur estime que La Poste n'est pas tenue à indemniser le préjudice subi par son client. Aucune garantie de délai d'acheminement par La Poste Bien que La Poste indique qu'une lettre recommandée est distribuée dans un délai de 3 jours ouvrables, le médiateur précise que l'envoi recommandé « n'est assorti d'aucune garantie de délai d'acheminement ». Il ne s'agit effectivement que d'un délai indicatif et les conditions spécifiques de vente précisent bien que les délais « ne font l'objet d'aucun engagement contractuel ». En revanche, le médiateur reconnaît, après enquête, qu'un problème de saisie interne à La Poste a généré une fausse indication de distribution le 17 juin et que cette erreur a pu causer une inquiétude réelle à Albert, justifiant le remplacement de ses clefs en urgence, pour éviter l'irruption éventuelle de squatters. Compte tenu de cette erreur qui a pu causer un préjudice au destinataire de bonne foi, le médiateur a estimé « équitable que La Poste accorde, à titre exceptionnel, un dédommagement partiel de 100 € ». Publicité (1) Le prénom a été modifié


Le Figaro
16-07-2025
- Business
- Le Figaro
Marseille : un distributeur automatique dynamité dans les quartiers nord
Le distributeur, dont le contenu a été volé, a été soufflé à l'explosif dans la soirée du 14 juillet. Une enquête a été ouverte. Après le radar, le distributeur automatique de billets. Dans la nuit du 14 au 15 juillet, un DAB de La Poste situé dans le quartier de Saint-André de Marseille a été soufflé par une violente explosion. Comme indiqué au Figaro par une source policière, qui confirme une information de La Provence, les faits se sont produits aux alentours de 2 heures du matin le long du boulevard de la Kabylie. Des témoins ont entendu une violente explosion, assez puissante pour souffler une partie du distributeur ainsi que la vitrine du bureau de La Poste. Publicité Un individu en fuite Sur place, les forces de l'ordre ont découvert le distributeur éventré et vidé de son contenu. Un individu a été aperçu partir à pied peu de temps après l'explosion. Une enquête a été ouverte et confiée à la brigade de répression du banditisme (BRB) selon nos confrères. La semaine dernière, un radar chantier installé lui aussi dans le 16e arrondissement de Marseille avait lui aussi été dynamité par un individu en pleine nuit. Les faits avaient cette fois été intégralement filmés et diffusés en ligne.