
Marseille : un distributeur automatique dynamité dans les quartiers nord
Après le radar, le distributeur automatique de billets. Dans la nuit du 14 au 15 juillet, un DAB de La Poste situé dans le quartier de Saint-André de Marseille a été soufflé par une violente explosion.
Comme indiqué au Figaro par une source policière, qui confirme une information de La Provence, les faits se sont produits aux alentours de 2 heures du matin le long du boulevard de la Kabylie. Des témoins ont entendu une violente explosion, assez puissante pour souffler une partie du distributeur ainsi que la vitrine du bureau de La Poste.
Publicité
Un individu en fuite
Sur place, les forces de l'ordre ont découvert le distributeur éventré et vidé de son contenu. Un individu a été aperçu partir à pied peu de temps après l'explosion. Une enquête a été ouverte et confiée à la brigade de répression du banditisme (BRB) selon nos confrères.
La semaine dernière, un radar chantier installé lui aussi dans le 16e arrondissement de Marseille avait lui aussi été dynamité par un individu en pleine nuit. Les faits avaient cette fois été intégralement filmés et diffusés en ligne.

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Parisien
4 hours ago
- Le Parisien
Vente d'une ferme dans le Lot-et-Garonne : une enquête ouverte sur des enchères troublées par la Coordination rurale
Ils ont fait d'une propriété, située près de Marmande, le symbole des difficultés de transmission des terres agricoles. La vente aux enchères d'une ferme placée en liquidation judiciaire, que la Coordination rurale du Lot-et-Garonne souhaite voir reprise par le petit-fils des propriétaires, fait l'objet d'une enquête judiciaire pour entrave à la liberté des enchères, a-t-on appris ce mercredi 23 juillet, auprès du parquet d'Agen. Le syndicat agricole, adepte des actions coups de poing et dont plusieurs membres ont été condamnés en justice, affiche dans plusieurs médias sa volonté de dissuader d'autres candidats de se porter acquéreurs. Au début du mois de juin, dans son bastion du Lot-et-Garonne, où elle dirige la chambre d'agriculture depuis 2001, la CR47 a assuré « mettre la pression » dans « tout le département » pour que « personne ne fasse d'offre ». « Je vous confirme l'ouverture d'une enquête judiciaire contre X ; elle fait suite aux déclarations faites par voie de presse », a déclaré ce mercredi Olivier Naboulet, procureur de la République à Agen, confirmant des informations du quotidien Sud Ouest . Les 37 hectares de terres de cette ferme et la maison du couple d'agriculteurs insolvables avaient été mis aux enchères le 19 juin au prix de 140 000 euros, avant de baisser autour de 10 000 euros après une campagne en ce sens de la CR47. Mais l'offre tardive d'un retraité de 79 ans a bloqué l'acquisition du bien par le petit-fils des propriétaires, avant que le septuagénaire ne se rétracte . Selon son avocat, ce dernier a subi un « tombereau d'injures » sur les réseaux sociaux, se faisant traiter de « rapace » et de « vil opportuniste ». De nouvelles enchères doivent être organisées à l'automne, avec une mise à prix de 11 000 euros, soit le montant de la dernière proposition de l'acquéreur rétracté. « Il faudra continuer la pression pour que la ferme, qui aurait dû appartenir à Lucas ( le petits-fils ), lui revienne, et pas à un prix exorbitant », a prévenu début juillet José Pérez, coprésident de la Coordination rurale du Lot-et-Garonne. De son côté, la Cour d'appel d'Agen a appelé le 4 juillet « au respect » des procédures d'enchères et dénoncé les appels « à faire obstacle » à la vente, rappelant qu'« entraver ou troubler la liberté des enchères » par des « violences » ou des « menaces », est puni d'une peine de six mois d'emprisonnement et de 22 500 euros d'amende.


Le Parisien
7 hours ago
- Le Parisien
Un pompier volontaire soupçonné d'au moins sept départs de feu en Indre-et-Loire
Un sapeur-pompier volontaire de 25 ans, soupçonné d'avoir provoqué au moins sept départs de feu en Indre-et-Loire, sera jugé en septembre prochain. Le jeune homme a été suspendu de ses fonctions et placé sous contrôle judiciaire, avec interdiction de séjour dans le département. Selon le parquet de Tours (Indre-et-Loire), les incendies imputés au suspect ont été allumés entre le 31 mars et le 12 juillet, avec des dégâts relativement limités, à l'exception du dernier feu, survenu dans la forêt de Brizay, qui a ravagé six hectares de végétation. Le parquet a évoqué des « faits de pyromanie » et a ordonné une expertise psychiatrique du prévenu. Présenté lundi 21 juillet en comparution immédiate, le pompier n'a pas été jugé dans la foulée. L'audience a été renvoyée au 19 septembre. En attendant, il a l'interdiction de revenir en Indre-et-Loire. Le pompier volontaire affecté au centre d'incendie et de secours (CIS) du Bouchardais était également ouvrier agricole, selon La Nouvelle République . Face à la gravité des faits, le Service départemental d'incendie et de secours (Sdis 37) a confirmé sa suspension à titre conservatoire, et annoncé son intention de se constituer partie civile. Son avocat, Me Arthur Gauthier, a déclaré au micro d' Ici Touraine que son client reconnaît « être à l'origine de certains départs de feu », mais nie toute intention criminelle. Il évoque des mégots mal éteints ou des « mauvaises manipulations liées à son activité agricole ». Le Sdis 37 rappelle qu'en pleine saison estivale à risque , les 352 pompiers professionnels et 2 080 volontaires restent pleinement mobilisés. En 2024, plus de 36 000 interventions ont été réalisées dans le département.


Le Parisien
8 hours ago
- Le Parisien
« Les rodéos, la violence, c'est aussi en campagne », alerte Bruno Retailleau chez un agriculteur du Vexin
« Les rodéos, c'était tous les week-ends. Ils venaient parfois à deux ou trois motos, parfois à dix, pour rouler sur des terres en jachère ou semées en blé. » Mathieu Hardy, jeune agriculteur de Condécourt (Val-d'Oise), a reçu chez lui ce mercredi après-midi le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau , et la ministre de l'Agriculture, Annie Genevard, venus évoquer dans le Val-d'Oise le sujet des rodéos sauvages sur les exploitations agricoles, et plus généralement la sécurité en zone rurale. Au printemps dernier, la préfecture avait organisé une rencontre avec les agriculteurs pour calmer le jeu après que l'un d'entre eux, excédé, avait pourchassé des motards et percuté l'un d'eux avec son 4 x 4 . Il s'agissait de rappeler que les forces de l'ordre sont particulièrement mobilisées sur ce sujet.