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Festival de Lanaudière : faire du 9 avec du neuf
Festival de Lanaudière : faire du 9 avec du neuf

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time11 hours ago

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Festival de Lanaudière : faire du 9 avec du neuf

Festival de Lanaudière : faire du 9 avec du neuf Pour l'ensemble à cordes collectif9, l'année 2025 se déroule plus que bien : un prix Juno, deux prix Opus, des apparitions dans nos grands festivals de musique, dont ce samedi soir à Lanaudière, le 25 juillet à Orford, sans oublier la Virée classique de l'OSM. Tout ça avec un répertoire original, en grande partie fait de créations et d'arrangements. En 2021, l'ensemble osait présenter un disque consacré à Gustav Mahler, No Time for Chamber Music : non seulement il se permettait de sélectionner des extraits dans les immenses symphonies de Mahler, mais il les arrangeait pour 9 cordes avec une palette sonore pleine d'imagination. Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 0:30 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. Text Color White Black Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Text Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Transparent Caption Area Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Transparent Semi-Transparent Opaque Font Size 50% 75% 100% 125% 150% 175% 200% 300% 400% Text Edge Style None Raised Depressed Uniform Drop shadow Font Family Proportional Sans-Serif Monospace Sans-Serif Proportional Serif Monospace Serif Casual Script Small Caps Reset Done Close Modal Dialog End of dialog window. En explorant la production du groupe, je suis frappée par le désir de ce dernier de faire du concert une expérience de communication globale : collectif 9 capte l'attention et la soutient. Comment se construit cette force ? Je pose la question à Thibault Bertin-Maghit, contrebassiste, fondateur et directeur artistique de collectif 9, ce nonette créé en 2011. Le numéro de téléphone qu'on me donne pour le joindre comporte quatre fois le chiffre 9, ça commence bien. « L'inattendu, la découverte, c'est ce que je veux insuffler », me dit d'abord Thibault, fébrile à l'idée d'occuper le magnifique amphithéâtre de Joliette samedi soir, très heureux de l'invitation du directeur artistique Renaud Loranger. « Quand les gens se présentent, on ne veut pas qu'ils sachent le comment, ni la fin de l'histoire. » PHOTO TAM LAN TRUONG, FOURNIE PAR COLLECTIF9 L'ensemble collectif9 a été créé en 2011. Très souvent, les orchestres veulent au contraire attirer le public avec des œuvres dont on connaît bien la fin de l'histoire : la 5e de Beethoven, les Quatre saisons ou Carmina Burana font toujours salle comble. Mais avec un programme comme celui de samedi soir, intitulé Folklore contemporain, on est dans l'inédit. Les œuvres seront présentées au public, on racontera leur lien avec différents types de musique populaire : le compositeur Vijay Iyer s'inspire du légendaire James Brown, Giovanni Sollima propose un folklore jazzy, alors que la compositrice Nicole Lizée reprend certains codes du cinéma. Est-ce à dire que collectif9, en s'éloignant des standards du répertoire, promet plutôt des… expériences ? Thibault Bertin-Maghit trouve comme moi que ce mot est servi à toutes les sauces. Ça passe d'abord par une communication très forte entre les neuf musiciens, à tout moment, et à toutes les échelles du groupe : on ne veut pas que la partition coupe ce contact. Thibault Bertin-Maghit, contrebassiste, fondateur et directeur artistique de collectif9 Le fait que le directeur artistique soit le contrebassiste de l'ensemble participe beaucoup à cette circulation du courant entre les musiciens : ça brise la hiérarchie conventionnelle qui fait généralement partir l'énergie musicale de l'avant-scène, de la baguette d'un chef ou du violon solo. Thibault avoue se nourrir du talent de ses collègues et chercher sans cesse à les faire briller : voilà où le nom du groupe prend tout son sens. Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 0:29 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. Text Color White Black Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Text Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Transparent Caption Area Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Transparent Semi-Transparent Opaque Font Size 50% 75% 100% 125% 150% 175% 200% 300% 400% Text Edge Style None Raised Depressed Uniform Drop shadow Font Family Proportional Sans-Serif Monospace Sans-Serif Proportional Serif Monospace Serif Casual Script Small Caps Reset Done Close Modal Dialog End of dialog window. « On considère aussi ce qui dépasse la partition : la mise en espace, les éclairages », continue Thibault Bertin-Maghit. « Ça attire un public multigénérationnel et curieux. » Avec certains programmes, comme Rituæls, dont l'enregistrement a gagné un Juno en mars, on pousse la forme plus loin : toutes les œuvres s'enchaînent, sont mises en espace et éclairées pour plonger le spectateur dans une expérience sonore et visuelle presque spirituelle. Thibault, qui a remporté l'Opus du directeur artistique de l'année en février, prix décerné par le Conseil québécois de la musique, aime faire partager sa vision innovante du concert : depuis 2023, il codirige avec la violoncelliste Andrea Stewart, aussi membre fondatrice de collectif9, un stage à l'Académie d'Orford. En une semaine, les stagiaires doivent monter des œuvres de compositeurs et de compositrices méconnus et les jouer en concert. Certains d'entre eux auront aussi la chance de partager la scène avec collectif9, le 25 juillet à Magog. « Je veux faire sentir aux jeunes musiciens qu'on peut prendre nos distances par rapport à ce qui est écrit : il faut penser l'interprétation au sens large », dit celui qui signe les arrangements audacieux joués par son ensemble. Déjà à l'adolescence, en France où il est né, Thibault Bertin-Maghit jouait dans des groupes de rock progressif, il composait de la musique et créait des visuels. Ses années universitaires, en bonne partie montréalaises, lui ont permis de vivre toutes sortes d'aventures musicales et d'élargir sa vision, ce qui a mené à la formation de collectif9, avec le but de ne pas reproduire ce que les autres ensembles à cordes faisaient déjà. « C'est incroyablement stimulant d'imaginer ce qui n'existe pas encore », conclut le directeur artistique. Consultez la page du concert de ce samedi soir Consultez le site web de l'ensemble collectif9

Veilles d'orages violents pour le sud et le centre du Québec
Veilles d'orages violents pour le sud et le centre du Québec

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time2 days ago

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Veilles d'orages violents pour le sud et le centre du Québec

Veilles d'orages violents pour le sud et le centre du Québec Plusieurs régions du sud et du centre du Québec sont visées par une veille d'orages violents, qui pourraient se manifester en après-midi et en soirée jeudi. Environnement Canada indique que « les conditions sont propices à la formation d'orages violents pouvant produire des rafales fortes, de la grêle de grosse taille et de la pluie forte », ajoutant qu'« il existe un risque de crue soudaine par endroits ». Les régions de Montréal et de la Montérégie sont au nombre des secteurs concernés par cette veille, tout comme Lanaudière, les Laurentides, le Bas-Saint-Laurent et l'Outaouais. Idem pour la région de la Capitale-Nationale, l'Estrie, le Centre-du-Québec, Chaudière-Appalaches et la Mauricie. L'agence fédérale rappelle enfin que des rafales de vent « violentes et soudaines » pourraient rendre les activités nautiques dangereuses, et que des pannes de courant pourraient survenir par endroits.

Grisant périple de l'Autriche à l'Italie
Grisant périple de l'Autriche à l'Italie

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time6 days ago

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Grisant périple de l'Autriche à l'Italie

Après des Carmina Burana très courus vendredi, le week-end d'ouverture du Festival de Lanaudière s'est poursuivi samedi et dimanche avec deux propositions (la Huitième de Bruckner et Le couronnement de Poppée de Monteverdi) aussi alléchantes que diamétralement contrastées. Deux concerts à mettre au tableau d'honneur du festival malgré un public timide. Quand on pense Bruckner, on pense d'abord aux symphonies nos 4, 5 ou 7. La Symphonie no 8 en do mineur n'est pas de celles qui se retrouvent le plus sur les lutrins des chefs et des musiciens. L'Orchestre symphonique de Montréal et son chef Rafael Payare, qui ont exécuté la relativement rare Symphonie no 7 de Mahler l'an dernier au Festival, n'ont pas hésité à programmer la plus longue des symphonies de Bruckner durant la fin de semaine d'ouverture du présent millésime. PHOTO DENIS GERMAIN, COLLABORATION SPÉCIALE Le chef Rafael Payare dirigeant l'Orchestre symphonique de Montréal Contrairement à vendredi, où les Carmina Burana ont rameuté les foules, le parterre de l'amphithéâtre Fernand-Lindsay était cette fois nettement plus dégarni. Peut-être que l'ajout d'un concerto en première partie (la symphonie ne dure « que » 80 minutes) avec un soliste connu aurait activé davantage les tourniquets du site. Mais les mélomanes présents ont fait preuve d'une écoute d'une grande concentration, obéissant au doigt et à l'œil à la judicieuse directive du directeur artistique Renaud Loranger de ne pas applaudir entre les mouvements. Bruckner, c'est notoire, a beaucoup remanié ses symphonies, ce qui laisse souvent deux ou trois éditions pour chaque partition. Dans ce cas-ci, le compositeur a retravaillé à deux reprises la version originale de 1887. Même si le programme ne révèle pas le choix de l'OSM, l'utilisation des tubas wagnériens laisse à penser qu'il est près de la première écriture du compositeur autrichien. Répétée pour ce seul concert, en parallèle avec Carmina Burana, la partition aurait mérité un soin supplémentaire pour renforcer certaines « petites coutures », comme ces entrées un poil en retard ou ces enchaînements parfois incertains. Mais l'exécution était dans l'ensemble d'une tenue respectable. À environ 81 minutes, la Huitième de Payare est à peu près dans la moyenne en matière de minutage, et donc d'approche, loin des étalements de Celibidache, mais aussi du geste plus cursif de Furtwängler, Barbirolli ou du jeune Haitink. L'Allegro moderato initial va plus vers le « moderato » que l'« allegro », mais cela permet des accelerandos efficaces et un thème secondaire très chantant. Le Scherzo lève davantage de terre, aidé en cela par l'allègement des temps faibles imprimé par le chef. PHOTO DENIS GERMAIN, COLLABORATION SPÉCIALE Des dizaines de personnes s'étaient donné rendez-vous pour entendre l'OSM et son chef samedi. L'Adagio est un grand moment de musique, les indications comme « ausdrucksvoll » (expressif) étant presque superflues au Vénézuélien, qui n'a pas besoin de cela pour susciter l'émotion, et ce, malgré le chœur de corneilles qui s'est ébaudi vers la fin, suscitant les rires de l'assistance. Le long finale, bien solennel, conclut dignement la soirée, au grand plaisir du public, qui a vivement exprimé son appréciation… au moment adéquat. La foule était à peu près aussi parsemée dimanche après-midi pour ce qui s'annonçait pourtant comme un des sommets du festival. Oui, il a plu fort à certains moments (seuls quelques valeureux en poncho ont assisté au spectacle sur la pelouse), mais même sous le toit, le bleu des sièges vides ressortait partout. Les absents ont comme souvent eu grand tort. Après son Orfeo de 2023, Leonardo García Alarcón et ses troupes ont continué leur exploration de la grande trilogie opératique de Monteverdi avec Le couronnement de Poppée, son chant du cygne lyrique redécouvert en 1888. L'accompagnait sur scène sa Cappella Mediterranea, constituée pour l'occasion d'une dizaine de musiciens, dont la co-violon solo des Violons du Roy Pascale Giguère, appelée en renfort en l'absence d'un collègue indisposé, mais aussi deux flûtes à bec, un cornet à bouquin et un riche continuo. Le vivier vocal de la Cappella y était aussi. Celui-ci s'épanouit sur toute la scène, et même au parterre, dans une sorte de mise en espace agrémentée de quelques costumes évocateurs. On admire le sens du jeu, visiblement travaillé en profondeur. Pas un chanteur n'est hors de son personnage. Malgré la complexité du texte musical, la rythmique se fonde toujours dans un vrai parlé-chanté. On n'entend pas des noires ou des blanches, mais un texte éloquemment transmis au public. Parmi les rôles principaux, on retient évidemment le Nerone de Nicolò Balducci, un contre-ténor léger, mais puissant au charisme indéniable. Face à lui, la soprano Sophie Junker (Poppea), elle aussi indisposée, est loin de se déshonorer, malgré une projection moyenne. La soprano Mariana Flores est toujours aussi raffinée, nous gratifiant d'une Ottavia aux mille coloris vocaux. Même chose avec l'Ottone de Christopher Lowrey, un contre-ténor plus sombre que Balducci. La soprano Lucía Martín Cartón (Fortuna et Drusilla) et la mezzo-soprano Juliette Mey (Amore et Valletto) se démarquent particulièrement parmi les rôles mineurs. La seconde avait été l'une des plus belles découvertes de la Fairy Queen de William Christie sur la même scène l'été dernier. Dommage, enfin, que le ténor Samuel Boden n'ait pas encore ses rôles (Arnalta et autres) dans la voix et dans la tête. Il est le seul de la troupe à avoir recours à la partition. Assis à l'orgue positif, García Alarcón soigne chaque recoin de la partition tantôt avec une vivacité contagieuse, tantôt avec la plus grande des tendresses. Deux petits irritants en terminant : l'amplification exagérée des deux théorbistes/guitaristes, et les retours de son en forme d'écho venant de l'arrière du parterre. Rien, toutefois, pour gâcher ce véritable régal. Le Festival de Lanaudière se poursuit jusqu'au 3 août. Les frais d'hébergement pour ce reportage ont été payés par le Festival de Lanaudière, qui n'a exercé aucun droit de regard sur le contenu de cet article. Consultez le site de l'évènement

Un massothérapeute de Terrebonne accusé d'avoir agressé sexuellement une femme
Un massothérapeute de Terrebonne accusé d'avoir agressé sexuellement une femme

La Presse

time04-07-2025

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Un massothérapeute de Terrebonne accusé d'avoir agressé sexuellement une femme

PHOTO FOURNIE PAR LE SERVICE DE POLICE DE TERREBONNE Un massothérapeute de Lanaudière accusé d'avoir agressé sexuellement une patiente pourrait avoir fait d'autres victimes, selon les forces de l'ordre, qui lancent un appel au public. Ken Jacques, un résidant de Terrebonne de 48 ans, a comparu le 3 juillet dernier au palais de justice de Laval. Il est accusé d'avoir agressé sexuellement une femme entre septembre 2022 et mars 2023 à Terrebonne. Il a été libéré sous conditions. Selon son compte LinkedIn, Ken Jacques pratique la massothérapie depuis une quinzaine d'années. « Le Service de police de Terrebonne avise la population de ses préoccupations quant à la possibilité que Ken Jacques ait fait d'autres victimes, puisqu'il a été en contact avec de nombreuses personnes dans le cadre de son travail », affirme la police de Terrebonne dans un communiqué. Toute personne détenant de l'information à ce sujet est invitée à communiquer de façon confidentielle avec les enquêteurs au numéro suivant 450-471-4121 (dossier TRB-250 326-018).

Le maire de Sainte-Mélanie doit être suspendu, dit la CMQ
Le maire de Sainte-Mélanie doit être suspendu, dit la CMQ

La Presse

time03-07-2025

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Le maire de Sainte-Mélanie doit être suspendu, dit la CMQ

La Commission municipale du Québec réclamait jeudi la suspension du maire de Sainte-Mélanie, Louis Freyd. Accusations de conflit d'intérêts, climat de méfiance et démissions au conseil municipal : le maire d'une petite municipalité de Lanaudière est sur la sellette et s'est retrouvé jeudi devant la Cour supérieure du Québec pour conserver son poste. Près d'une vingtaine de citoyens de Sainte-Mélanie se sont massés jeudi matin dans une salle du palais de justice de Joliette pour assister à l'audience de leur maire, Louis Freyd. La Commission municipale du Québec (CMQ) a réclamé hier sa suspension, l'estimant en « situation de conflit d'intérêts évidente ». Un procès pour démettre Louis Freyd de ses fonctions devrait avoir lieu d'ici la fin de l'été, mais la CMQ estime la situation si urgente qu'elle réclame sa suspension immédiate, en attendant le procès. Selon la CMQ, M. Freyd doit être déclaré inhabile à siéger, car il porte atteinte à « l'honneur et à la dignité de la fonction de maire » et nuit à la confiance de la population envers les décisions de la municipalité. Une suspension n'est pas basée sur des faits et équivaudrait à « la mort politique » de Louis Freyd, rétorquent ses avocats, quelques mois à peine avant les prochaines élections municipales. La genèse du conflit Tout part d'une demande de lotissement que Louis Freyd, promoteur immobilier, agriculteur et psychologue, fait en août 2023. Une semaine plus tard, la municipalité adopte un règlement qui interdit ce type de demande. Qualifiée d'incomplète par le directeur général de l'époque, François-Alexandre Guay, la demande du maire Freyd est refusée en février 2025. La demande n'était pas appuyée par les documents requis. Lorsque le maire s'est dit prêt à les fournir, il ne bénéficiait pas d'un droit acquis, explique M. Guay en entrevue téléphonique. Le maire opère alors une volte-face, cherchant alors à faire lever les obstacles à son projet de lotissement, selon la CMQ. « Depuis qu'il est informé que son projet de lotissement est refusé, M. Freyd utilise sa fonction pour faire avancer son projet », dit François Girard, l'avocat de la Direction des enquêtes et poursuites en intégrité municipale, le bras juridique de la CMQ. Mercredi soir, le conseil municipal a adopté un avis de motion visant à abroger un des règlements qui freine son projet immobilier. La séance a été marquée par des tensions entre élus et citoyens. Louis Freyd a des intérêts de « centaines de milliers de dollars » en jeu dans ce processus de refonte réglementaire mené par Sainte-Mélanie, estime la CMQ. « Conflit de personnalités » « Les faits présentés [par la CMQ] sont seulement allégués, ils ne sont pas prouvés, rétorque maître Erik Lowe, représentant le maire Freyd. On est ici à cause d'un conflit de personnalités entre le maire et le directeur général [François-Alexandre Guay]. » Louis Freyd avait pourtant accordé une note de 99 % dans l'évaluation de performance de M. Guay, en janvier 2025, avant que celui-ci ne parte en congé de paternité, puis de maladie, dans un contexte de tension avec le maire. « C'est important que le maire soit suspendu parce qu'il continue ses projets en ce moment », dit une citoyenne de Sainte-Mélanie, Anick Montour, présente à l'audience. PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE Les citoyennes de Sainte-Mélanie Annie Guimond et Anick Montour étaient présentes au palais de justice de Joliette pour assister à l'audience de leur maire, jeudi matin. Celle-ci estime que le maire n'est pas le seul à blâmer pour le « climat de méfiance » régnant à Sainte-Mélanie. « Tout le conseil municipal est là pour des objectifs personnels », affirme-t-elle en entrevue, en marge de l'audience. Les ventes de maison se multiplient Joanne Lebel, native et résidente de Sainte-Mélanie, estime que depuis quelques années, plusieurs habitants de la localité « pensent à vendre leur maison ». « Les taxes ont monté énormément, les salaires des conseillers municipaux et du maire aussi », renchérit Anick Montour. Malgré cette hausse salariale, plusieurs élus s'éloignent dorénavant du conseil municipal. Les conseillers municipaux Elie Gravel et Karine Séguin ont tous deux démissionné de leur poste au cours des deux dernières années. Le conseiller Michel Bernier est quant à lui absent depuis des mois à la majorité des séances du conseil. En entrevue, l'ancien directeur général de Sainte-Mélanie François-Alexandre Guay appelle à une modification de la loi à Québec pour encadrer ce type de situation où les maires portent à la fois les chapeaux d'élus et de promoteurs immobiliers. Les maires « marchandent ainsi leur rôle », estime-t-il. Le maire de Sainte-Mélanie, Louis Freyd, n'a pas souhaité accorder d'entrevue, invoquant le processus judiciaire en cours.

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