
Festival de Lanaudière : faire du 9 avec du neuf
Pour l'ensemble à cordes collectif9, l'année 2025 se déroule plus que bien : un prix Juno, deux prix Opus, des apparitions dans nos grands festivals de musique, dont ce samedi soir à Lanaudière, le 25 juillet à Orford, sans oublier la Virée classique de l'OSM. Tout ça avec un répertoire original, en grande partie fait de créations et d'arrangements.
En 2021, l'ensemble osait présenter un disque consacré à Gustav Mahler, No Time for Chamber Music : non seulement il se permettait de sélectionner des extraits dans les immenses symphonies de Mahler, mais il les arrangeait pour 9 cordes avec une palette sonore pleine d'imagination.
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En explorant la production du groupe, je suis frappée par le désir de ce dernier de faire du concert une expérience de communication globale : collectif 9 capte l'attention et la soutient.
Comment se construit cette force ? Je pose la question à Thibault Bertin-Maghit, contrebassiste, fondateur et directeur artistique de collectif 9, ce nonette créé en 2011.
Le numéro de téléphone qu'on me donne pour le joindre comporte quatre fois le chiffre 9, ça commence bien. « L'inattendu, la découverte, c'est ce que je veux insuffler », me dit d'abord Thibault, fébrile à l'idée d'occuper le magnifique amphithéâtre de Joliette samedi soir, très heureux de l'invitation du directeur artistique Renaud Loranger. « Quand les gens se présentent, on ne veut pas qu'ils sachent le comment, ni la fin de l'histoire. »
PHOTO TAM LAN TRUONG, FOURNIE PAR COLLECTIF9
L'ensemble collectif9 a été créé en 2011.
Très souvent, les orchestres veulent au contraire attirer le public avec des œuvres dont on connaît bien la fin de l'histoire : la 5e de Beethoven, les Quatre saisons ou Carmina Burana font toujours salle comble. Mais avec un programme comme celui de samedi soir, intitulé Folklore contemporain, on est dans l'inédit. Les œuvres seront présentées au public, on racontera leur lien avec différents types de musique populaire : le compositeur Vijay Iyer s'inspire du légendaire James Brown, Giovanni Sollima propose un folklore jazzy, alors que la compositrice Nicole Lizée reprend certains codes du cinéma.
Est-ce à dire que collectif9, en s'éloignant des standards du répertoire, promet plutôt des… expériences ? Thibault Bertin-Maghit trouve comme moi que ce mot est servi à toutes les sauces.
Ça passe d'abord par une communication très forte entre les neuf musiciens, à tout moment, et à toutes les échelles du groupe : on ne veut pas que la partition coupe ce contact.
Thibault Bertin-Maghit, contrebassiste, fondateur et directeur artistique de collectif9
Le fait que le directeur artistique soit le contrebassiste de l'ensemble participe beaucoup à cette circulation du courant entre les musiciens : ça brise la hiérarchie conventionnelle qui fait généralement partir l'énergie musicale de l'avant-scène, de la baguette d'un chef ou du violon solo. Thibault avoue se nourrir du talent de ses collègues et chercher sans cesse à les faire briller : voilà où le nom du groupe prend tout son sens.
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« On considère aussi ce qui dépasse la partition : la mise en espace, les éclairages », continue Thibault Bertin-Maghit. « Ça attire un public multigénérationnel et curieux. »
Avec certains programmes, comme Rituæls, dont l'enregistrement a gagné un Juno en mars, on pousse la forme plus loin : toutes les œuvres s'enchaînent, sont mises en espace et éclairées pour plonger le spectateur dans une expérience sonore et visuelle presque spirituelle.
Thibault, qui a remporté l'Opus du directeur artistique de l'année en février, prix décerné par le Conseil québécois de la musique, aime faire partager sa vision innovante du concert : depuis 2023, il codirige avec la violoncelliste Andrea Stewart, aussi membre fondatrice de collectif9, un stage à l'Académie d'Orford. En une semaine, les stagiaires doivent monter des œuvres de compositeurs et de compositrices méconnus et les jouer en concert. Certains d'entre eux auront aussi la chance de partager la scène avec collectif9, le 25 juillet à Magog.
« Je veux faire sentir aux jeunes musiciens qu'on peut prendre nos distances par rapport à ce qui est écrit : il faut penser l'interprétation au sens large », dit celui qui signe les arrangements audacieux joués par son ensemble.
Déjà à l'adolescence, en France où il est né, Thibault Bertin-Maghit jouait dans des groupes de rock progressif, il composait de la musique et créait des visuels. Ses années universitaires, en bonne partie montréalaises, lui ont permis de vivre toutes sortes d'aventures musicales et d'élargir sa vision, ce qui a mené à la formation de collectif9, avec le but de ne pas reproduire ce que les autres ensembles à cordes faisaient déjà. « C'est incroyablement stimulant d'imaginer ce qui n'existe pas encore », conclut le directeur artistique.
Consultez la page du concert de ce samedi soir
Consultez le site web de l'ensemble collectif9
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