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La Presse
2 days ago
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Fin des recherches pour retrouver les 11 personnes toujours portées disparues
Le navire Eternity C, exploité par la Grèce et battant pavillon libérien, coule en mer Rouge, dans cette capture d'écran tirée d'une vidéo diffusée le 9 juillet 2025. (Dubaï) Les recherches pour retrouver les disparus après le naufrage d'un navire en mer Rouge par les rebelles houthis du Yémen sont terminées. Au moins quatre personnes sont présumées mortes et 11 autres sont toujours portées disparues, ont annoncé lundi les sociétés de sécurité privées impliquées. Jon Gambrell Associated Press Cette annonce intervient alors que des photos satellites montrent de longues nappes de pétrole provenant du lieu du naufrage du vraquier Eternity C, ainsi que du lieu du naufrage du vraquier Magic Seas par les houthis soutenus par l'Iran. Les deux navires ont été attaqués il y a plus d'une semaine par les rebelles dans le cadre de leur campagne ciblant les navires en lien avec la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, qui a perturbé le transport maritime en mer Rouge, par lequel transitent habituellement 1000 milliards US de marchandises chaque année. Recherches interrompues après la disparition de marins Les sociétés de sécurité privées Ambrey et Diaplous Group ont mené les recherches pour retrouver les disparus de l'Eternity C, qui disposait d'une équipe de sécurité de trois hommes à bord, mais n'avait demandé aucune escorte de la marine américaine ni d'une force de l'Union européenne dans la région. Le navire a été attaqué le 7 juillet et a subi des heures d'assauts houthis menés par des armes légères et des drones porteurs de bombes avant de sombrer en mer Rouge. L'attaque initiale contre l'Eternity C a eu lieu un jour après celle contre le Magic Seas. Les deux navires battaient pavillon libérien et appartenaient à la Grèce. Dix personnes ont été retrouvées vivantes lors de l'attaque, dont huit membres d'équipage philippins et un Grec et un Indien membres de l'équipe de sécurité du navire, a indiqué l'opération Aspides de l'UE. Au moins quatre personnes auraient été tuées lors de l'attaque, laissant 11 autres disparus, selon la mission de l'UE. Les houthis ont affirmé avoir capturé des marins après l'attaque, mais n'en ont fourni aucune preuve. L'ambassade des États-Unis au Yémen a déclaré penser que les rebelles avaient « enlevé » une partie de l'équipage. « La décision de mettre fin aux recherches a été prise à contrecœur par le propriétaire du navire, mais il estime que, compte tenu des circonstances, la priorité doit désormais être de ramener les dix personnes à terre saines et sauves et de leur fournir l'assistance médicale urgente dont elles ont besoin en cette période difficile, ont indiqué les sociétés de sécurité dans un communiqué. Les pensées de tous ceux impliqués dans l'opération de sauvetage vont aux familles des personnes toujours portées disparues. » Nappes de pétrole observées après le naufrage de deux navires Les attaques contre les navires ont également suscité des inquiétudes quant aux dommages causés à l'environnement en mer Rouge, où se trouvent des coraux et une faune qui attirent plongeurs, touristes et scientifiques. Des photos satellites de Planet Labs PBC analysées lundi par l'Associated Press montrent d'importantes nappes de pétrole qui s'étendent dans le sud de la mer Rouge, là où les navires ont coulé. Wim Zwijnenburg, analyste auprès de l'organisation pacifiste néerlandaise PAX, a estimé la longueur de la nappe provenant de l'Eternity C à environ 80 kilomètres et celle du Magic Seas à environ 65 kilomètres. Il a averti que cela pourrait menacer les réserves fauniques de l'Érythrée voisine, en Afrique et ailleurs. Le pétrole provient des réservoirs du navire et a été utilisé pour sa propre propulsion. D'autres catastrophes maritimes ont vu une grande partie des nappes s'évaporer d'elles-mêmes, bien qu'elles causent également des dommages à l'environnement. Les houthis attaquent la navigation depuis 2023 De novembre 2023 à décembre 2024, les houthis ont ciblé plus de 100 navires avec des missiles et des drones. Jusqu'à présent, au cours de leur campagne, les houthis ont coulé quatre navires et tué au moins huit marins. Les houthis ont cessé leurs attaques lors d'un bref cessez-le-feu. Ils ont ensuite été la cible d'une intense campagne de frappes aériennes, qui a duré plusieurs semaines, ordonnée par le président américain Donald Trump avant qu'il ne déclare un cessez-le-feu avec les rebelles. Les nouvelles attaques des houthis surviennent alors qu'un éventuel cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hamas reste incertain. Parallèlement, l'avenir des négociations entre les États-Unis et l'Iran sur le programme nucléaire de Téhéran, en difficulté, est remis en question après le déclenchement par Israël d'une guerre de 12 jours contre la République islamique, au cours de laquelle les Américains ont bombardé trois sites nucléaires iraniens.


Le Figaro
6 days ago
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Mer Rouge : dix personnes secourues après l'attaque meurtrière d'un navire
La mission européenne Aspides a annoncé que dix personnes ont été secourues après l'attaque d'un navire en mer Rouge par les rebelles houthis du Yémen. Dix personnes ont été secourues après l'attaque d'un navire en mer Rouge par les rebelles houthis du Yémen, tandis que trois autres ont été tuées et douze sont toujours portées disparues, selon la mission européenne Aspides. Cette attaque, l'une des plus meurtrières menées par les Houthis contre la marine marchande, marque une escalade dans cette zone maritime essentielle pour le commerce mondial, menaçant une trêve conclue en mai avec les États-Unis censés préserver la liberté de navigation. 25 personnes se trouvaient à bord de ce vraquier battant pavillon libérien Après plusieurs mois d'accalmie, les Houthis ont attaqué le navire Magic Seas dimanche, dont l'équipage a été évacué par la marine émiratie, puis l'Eternity C lundi et mardi, coulant les deux bâtiments. Publicité Trois membres d'équipage philippins et un membre grec de l'équipe de sécurité à bord du Eternity C ont été récupérés en mer dans la nuit, «portant le nombre total de personnes secourues à 10», a indiqué, ce jeudi 10 juillet, la mission navale de l'Union européenne sur X. Au total, 25 personnes se trouvaient à bord de ce vraquier battant pavillon libérien. Mardi, Aspides avait déclaré à l'AFP que trois personnes avaient été tuées et au moins deux blessées, parmi lesquelles un électricien russe qui a perdu une jambe, lors de l'attaque menée par les rebelles yéménites. Le sort des autres membres de l'équipage reste incertain. Mercredi, les Houthis ont affirmé avoir «secouru» un nombre indéterminé de personnes à bord du navire et les avoir emmenés dans un « lieu sûr». L'ambassade des États-Unis au Yémen les a accusés d'avoir enlevé les survivants.


24 Heures
6 days ago
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Voici comment Trump a insulté le président libérien à Washington
Le président américain, qui recevait mercredi cinq de ses homologues africains à la Maison-Blanche, a complimenté Joseph Boakai pour son niveau d'anglais, langue officielle du Liberia. Publié aujourd'hui à 08h17 Trump a rencontré cinq présidents africains pour évoquer des questions commerciales, notamment d'exploitation de minerais. Getty Images via AFP/Win McNamee Donald Trump a complimenté mercredi à la Maison-Blanche le président du Liberia, Joseph Boakai, pour son niveau d'anglais, alors qu'il s'agit de la langue officielle de ce pays d'Afrique de l'Ouest. «Merci, et dans un si bon anglais, si beau», a déclaré le président américain alors qu'il recevait cinq présidents africains à la Maison-Blanche pour évoquer des questions commerciales, notamment d'exploitation de minerais. «Où avez-vous appris à le parler de manière aussi belle? Où avez-vous étudié? Au Liberia ?», a pressé Donald Trump. Joseph Boakai a d'abord eu un petit rire gêné avant de simplement répondre «oui monsieur» à la dernière question. «Et bien c'est très intéressant, c'est un bel anglais. J'ai des gens autour de cette table qui sont loin de le parler aussi bien que vous», a conclu le président américain. L'anglais, la langue la plus utilisée au Liberia Le Liberia est la plus ancienne république d'Afrique subsaharienne, fondée en 1822 sous l'impulsion des États-Unis pour des esclaves noirs affranchis. L'anglais est sa langue officielle et la plus largement utilisée à travers le pays. Président depuis 2024, Joseph Boakai a étudié à l'Université du Liberia, dans la capitale Monrovia, ainsi qu'à l'université d'État du Kansas, dans le centre des États-Unis. À lire aussi sur Donald Trump Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


Le HuffPost France
6 days ago
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Donald Trump félicite le président du Liberia pour son « bon anglais »... sa langue maternelle
INTERNATIONAL - Du Donald Trump dans le texte. Le président américain a complimenté mercredi à la Maison Blanche le chef d'État du Liberia, Joseph Boakai, pour son niveau d'anglais, alors qu'il s'agit... de la langue officielle de ce pays d'Afrique de l'Ouest. « Merci, et dans un si bon anglais, si beau », a déclaré le président américain alors qu'il recevait cinq présidents africains à la Maison Blanche pour évoquer des questions commerciales, notamment d'exploitation de minerais. « Où avez-vous appris à le parler de manière aussi belle ? Où avez-vous étudié ? Au Liberia ? », a pressé Donald Trump. Joseph Boakai a d'abord eu un petit rire gêné avant de simplement répondre « oui, Monsieur » à la dernière question. « Eh bien c'est très intéressant, c'est un bel anglais. J'ai des gens autour de cette table qui sont loin de le parler aussi bien que vous », a conclu le président américain. Coutumier des commentaires sur les accents Le Liberia est la plus ancienne république d'Afrique subsaharienne, fondée en 1822 sous l'impulsion des États-Unis pour des esclaves noirs affranchis. L'anglais est sa langue officielle et la plus largement utilisée à travers le pays. Président depuis 2024, Joseph Boakai a étudié à l'université du Liberia, dans la capitale Monrovia, ainsi qu'à l'université d'État du Kansas, aux États-Unis. Ce n'est pas la première fois que Donald Trump commente l'accent anglais de ses interlocuteurs, en général plus négativement. Le 5 février dernier, alors qu'une journaliste afghane l'avait interrogé sur ses futurs projets en Afghanistan, le président américain avait répondu : « C'est une belle voix et un bel accent. Le seul problème, c'est que je ne comprends pas un mot de ce que vous dites. [...] Mais je dis juste ceci, bonne chance, vivez en paix ». Rebelote le 17 février, lorsqu'un journaliste indien l'avait interrogé sous les yeux du Premier ministre indien Narendra Modi, reçu à la Maison Blanche. « Je ne comprends pas un mot de ce qu'il dit. C'est l'accent, j'ai un peu de mal à l'entendre », avait-il dit, avant de passer la parole à un autre journaliste. « Trump ne manque jamais une occasion d'être raciste et de se tromper, et il trouve chaque jour une nouvelle façon d'être embarrassant. Demander au président du Liberia où il a appris l'anglais, alors que c'est littéralement la langue officielle, c'est le comble de l'ignorance », a réagi sur X Jasmine Crockett, représente démocrate du Texas, ajoutant : « je suis presque sûre que ce n'est pas en se montrant ouvertement offensant que l'on fait de la diplomatie... » Contactée pour un commentaire, la porte-parole de la Maison Blanche, Anna Kelly, a qualifié les remarques de Donald Trump sur l'accent du président libérien de « compliment sincère au cours d'une réunion qui a marqué un moment historique pour les relations entre les États-Unis et l'Afrique ». « Il y a un grand potentiel économique en Afrique » Le président américain avait réuni les présidents du Liberia, du Sénégal, de Mauritanie, de Guinée-Bissau et du Gabon à la Maison Blanche pour une rencontre centrée officiellement sur des questions commerciales, d'investissement, et de sécurité, selon des responsables interrogés par l'AFP. Au moment d'ouvrir ce déjeuner de travail, Donald Trump a cependant donné la couleur d'emblée sur la raison principale de ces invitations, qualifiant devant la presse les cinq pays d'endroits « dynamiques avec des terres de très grande valeur, de super minerais, des grandes réserves de pétrole, et des gens merveilleux ». « Il y a un grand potentiel économique en Afrique, comme peu d'autres endroits, à bien des égards », a-t-il déclaré, disant vouloir accroître l'implication des États-Unis sur le continent.


Le Figaro
7 days ago
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- Le Figaro
Quand Trump félicite le président libérien pour son niveau d'anglais, langue officielle du Liberia
«Où avez-vous appris à le parler de manière aussi belle?», a demandé le président américain à son homologue libérien Joseph Boakai, qu'il recevait à la Maison-Blanche. Donald Trump a complimenté mercredi 8 juillet le président du Liberia, Joseph Boakai, pour son niveau d'anglais, alors qu'il s'agit de la langue officielle de ce pays d'Afrique de l'Ouest. «Merci, et dans un si bon anglais, si beau», a déclaré le président américain alors qu'il recevait cinq présidents africains à la Maison-Blanche pour évoquer des questions commerciales, notamment d'exploitation de minerais. «Où avez-vous appris à le parler de manière aussi belle? Où avez-vous étudié? Au Liberia?», a pressé Donald Trump. Joseph Boakai a d'abord eu un petit rire gêné avant de simplement répondre «Oui monsieur» à la dernière question. «Et bien c'est très intéressant, c'est un bel anglais. J'ai des gens autour de cette table qui sont loin de le parler aussi bien que vous», a conclu le président américain. Publicité Le Liberia est la plus ancienne république d'Afrique subsaharienne, fondée en 1822 sous l'impulsion des États-Unis pour des esclaves noirs affranchis. L'anglais est sa langue officielle et la plus largement utilisée à travers le pays. Président depuis 2024, Joseph Boakai a étudié à l'université du Liberia, dans la capitale Monrovia, ainsi qu'à l'université d'État du Kansas, dans le centre des États-Unis.