
Fin des recherches pour retrouver les 11 personnes toujours portées disparues
(Dubaï) Les recherches pour retrouver les disparus après le naufrage d'un navire en mer Rouge par les rebelles houthis du Yémen sont terminées. Au moins quatre personnes sont présumées mortes et 11 autres sont toujours portées disparues, ont annoncé lundi les sociétés de sécurité privées impliquées.
Jon Gambrell
Associated Press
Cette annonce intervient alors que des photos satellites montrent de longues nappes de pétrole provenant du lieu du naufrage du vraquier Eternity C, ainsi que du lieu du naufrage du vraquier Magic Seas par les houthis soutenus par l'Iran.
Les deux navires ont été attaqués il y a plus d'une semaine par les rebelles dans le cadre de leur campagne ciblant les navires en lien avec la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, qui a perturbé le transport maritime en mer Rouge, par lequel transitent habituellement 1000 milliards US de marchandises chaque année.
Recherches interrompues après la disparition de marins
Les sociétés de sécurité privées Ambrey et Diaplous Group ont mené les recherches pour retrouver les disparus de l'Eternity C, qui disposait d'une équipe de sécurité de trois hommes à bord, mais n'avait demandé aucune escorte de la marine américaine ni d'une force de l'Union européenne dans la région. Le navire a été attaqué le 7 juillet et a subi des heures d'assauts houthis menés par des armes légères et des drones porteurs de bombes avant de sombrer en mer Rouge.
L'attaque initiale contre l'Eternity C a eu lieu un jour après celle contre le Magic Seas. Les deux navires battaient pavillon libérien et appartenaient à la Grèce.
Dix personnes ont été retrouvées vivantes lors de l'attaque, dont huit membres d'équipage philippins et un Grec et un Indien membres de l'équipe de sécurité du navire, a indiqué l'opération Aspides de l'UE. Au moins quatre personnes auraient été tuées lors de l'attaque, laissant 11 autres disparus, selon la mission de l'UE.
Les houthis ont affirmé avoir capturé des marins après l'attaque, mais n'en ont fourni aucune preuve. L'ambassade des États-Unis au Yémen a déclaré penser que les rebelles avaient « enlevé » une partie de l'équipage.
« La décision de mettre fin aux recherches a été prise à contrecœur par le propriétaire du navire, mais il estime que, compte tenu des circonstances, la priorité doit désormais être de ramener les dix personnes à terre saines et sauves et de leur fournir l'assistance médicale urgente dont elles ont besoin en cette période difficile, ont indiqué les sociétés de sécurité dans un communiqué. Les pensées de tous ceux impliqués dans l'opération de sauvetage vont aux familles des personnes toujours portées disparues. »
Nappes de pétrole observées après le naufrage de deux navires
Les attaques contre les navires ont également suscité des inquiétudes quant aux dommages causés à l'environnement en mer Rouge, où se trouvent des coraux et une faune qui attirent plongeurs, touristes et scientifiques. Des photos satellites de Planet Labs PBC analysées lundi par l'Associated Press montrent d'importantes nappes de pétrole qui s'étendent dans le sud de la mer Rouge, là où les navires ont coulé.
Wim Zwijnenburg, analyste auprès de l'organisation pacifiste néerlandaise PAX, a estimé la longueur de la nappe provenant de l'Eternity C à environ 80 kilomètres et celle du Magic Seas à environ 65 kilomètres. Il a averti que cela pourrait menacer les réserves fauniques de l'Érythrée voisine, en Afrique et ailleurs.
Le pétrole provient des réservoirs du navire et a été utilisé pour sa propre propulsion. D'autres catastrophes maritimes ont vu une grande partie des nappes s'évaporer d'elles-mêmes, bien qu'elles causent également des dommages à l'environnement.
Les houthis attaquent la navigation depuis 2023
De novembre 2023 à décembre 2024, les houthis ont ciblé plus de 100 navires avec des missiles et des drones. Jusqu'à présent, au cours de leur campagne, les houthis ont coulé quatre navires et tué au moins huit marins.
Les houthis ont cessé leurs attaques lors d'un bref cessez-le-feu. Ils ont ensuite été la cible d'une intense campagne de frappes aériennes, qui a duré plusieurs semaines, ordonnée par le président américain Donald Trump avant qu'il ne déclare un cessez-le-feu avec les rebelles.
Les nouvelles attaques des houthis surviennent alors qu'un éventuel cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hamas reste incertain. Parallèlement, l'avenir des négociations entre les États-Unis et l'Iran sur le programme nucléaire de Téhéran, en difficulté, est remis en question après le déclenchement par Israël d'une guerre de 12 jours contre la République islamique, au cours de laquelle les Américains ont bombardé trois sites nucléaires iraniens.

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


La Presse
an hour ago
- La Presse
Huit soldats blessés après une attaque à la voiture-bélier
Un policier israélien travaille près de la station d'autobus où une attaque à la voiture bélier a eu lieu, près de Kfar Yona, en Israël le 24 juillet 2025. (Kfar Yona) L'armée israélienne a indiqué jeudi que huit soldats avaient été blessés lors d'une attaque à la voiture-bélier contre un abribus dans le centre d'Israël, la police parlant d'un attentat « terroriste ». Agence France-Presse « Deux soldats ont été blessés modérément et six légèrement lors d'une attaque à la voiture-bélier au carrefour de Beit Lid », a précisé un communiqué militaire. « Je les ai vus [les blessés], allongés par terre, blessés, en sang, aux jambes, à la tête, au visage », a raconté à l'AFP Kineret Hanuka, une vendeuse de 45 ans. Elle a affirmé qu'un homme à bord d'une voiture lui avait « coupé la route » avant d'accélérer « à fond » en direction de l'arrêt d'autobus, à proximité de la ville de Kfar Yona. Selon la police, le véhicule a été retrouvé, mais pas le conducteur et une chasse à l'homme a été lancée. « Les forces de police mènent des recherches le long des routes et dans les zones dégagées, avec l'aide d'hélicoptères, de motos de patrouille et de l'unité canine », a-t-elle précisé. Un porte-parole de la police, Dean Elsdunne, a indiqué qu'une « attaque terroriste avait été menée par un terroriste qui a foncé avec son véhicule sur des personnes qui attendaient l'autobus ». L'attaque a eu lieu au niveau du carrefour de Beit Lid, à 25 kilomètres au nord de Tel-Aviv, à proximité de Kfar Yona. Un cordon de sécurité a été placé autour de l'arrêt d'autobus. L'organisation de premiers secours du Magen David Adom a annoncé que « les ambulanciers et secouristes avaient transporté vers les hôpitaux huit blessés, dont deux jeunes d'une vingtaine d'années dans un état moyen ». L'ambassade de France en Israël a condamné l'attaque dans un communiqué, la qualifiant « d'acte intolérable ». La violence a augmenté en Israël et en Cisjordanie occupée depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023. En Israël, au moins 32 personnes dont des militaires ont péri dans des attaques perpétrées par des Palestiniens, selon des chiffres officiels israéliens compilés par l'AFP. En mars dernier, un adolescent a trouvé la mort lorsque, selon la police, un Palestinien a délibérément foncé avec sa voiture sur des civils à un arrêt d'autobus dans le nord d'Israël. En Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967, au moins 960 Palestiniens, parmi lesquels de nombreux combattants, mais aussi beaucoup de civils, ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon un décompte de l'AFP à partir de données de l'Autorité palestinienne. Et au moins 36 Israéliens, parmi lesquels des civils et des soldats, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors d'opérations militaires israéliennes, selon les données officielles israéliennes.


La Presse
a day ago
- La Presse
Le Kremlin s'atttend à « une discussion très compliquée » avec Kyiv à Istanbul
Un homme inspecte des voitures brûlées après une attaque de drone à Odessa, le 22 juillet 2025. Le Kremlin s'atttend à « une discussion très compliquée » avec Kyiv à Istanbul (Istanbul) Le Kremlin a dit s'attendre à « une discussion très compliquée » avec Kyiv lors des négociations de paix prévues mercredi soir à Istanbul, éloignant à nouveau la possibilité d'avancées diplomatiques rapides pour mettre fin à la guerre. Agence France-Presse « Personne ne s'attend à un chemin facile. Bien entendu, ce sera une discussion très compliquée », a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, en répétant que les propositions respectives des belligérants pour arrêter le conflit étaient « diamétralement opposées ». Cette troisième session d'échanges directs à Istanbul qui doit commencer autour de 19 h locales (12 h heure de l'Est), selon un responsable du ministère turc des Affaires étrangères, intervient, une nouvelle fois, sous la pression du président américain Donald Trump qui a donné à Moscou, mi-juillet, 50 jours pour parvenir à un accord avec Kyiv, sous peine de sanctions sévères. Kyiv et ses alliés occidentaux accusent le Kremlin de bloquer les négociations en maintenant des demandes maximalistes, alors que l'armée russe, plus nombreuse et mieux équipée, poursuit ses bombardements et ses attaques sur le front, où elle grignote toujours du terrain. Mercredi, le ministère russe de la Défense a revendiqué la conquête d'un nouveau village, Varatchyné, dans la région ukrainienne de Soumy (Nord-Est). Dans ce sens, la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas avait jugé que le délai de 50 jours de M. Trump représentait une durée « très longue » quand des « civils innocents meurent tous les jours ». Le conflit, déclenché en février 2022 par l'invasion russe à grande échelle de l'Ukraine, a fait a minima des dizaines de milliers de morts dans les deux camps, civils et militaires. « Mémorandums » et échanges de prisonniers Selon Kyiv et Moscou, leurs délégations étaient en route mercredi à la mi-journée pour Istanbul, où les pourparlers sont prévus dans la soirée. Les positions des deux camps semblent actuellement irréconciliables. Les précédents pourparlers à Istanbul de mai et juin n'avaient débouché que sur des accords d'échanges de prisonniers et de corps de soldats tués. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a indiqué mardi s'attendre à discuter avec Moscou de nouveaux échanges et du rapatriement d'enfants ukrainiens emmenés en Russie. La délégation ukrainienne à Istanbul sera menée comme les fois précédentes par l'ex-ministre de la Défense Roustem Oumerov, réputé fin diplomate. PHOTO JOHN THYS, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE L'ex-ministre ukrainien de la Défense, Roustem Oumerov Mercredi, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a également affirmé que la composition de l'équipe russe restait « inchangée » et sera menée, comme les fois précédentes, par un responsable de second plan, au grand dam de Kyiv : l'ex-ministre de la Culture et historien nationaliste Vladimir Medinski. Ces négociations se tiendront sous la houlette du chef de la diplomatie turque, Hakan Fidan et en présence du patron des renseignements, le MIT, Ibrahim Kalin. Selon M. Peskov, les discussions prévues mercredi porteront principalement sur les « mémorandums » échangés en juin par les deux camps et comprenant leurs propositions de paix qui, toujours selon M. Peskov, sont « diamétralement opposées ». Il sera également question, lors des pourparlers, « du processus très important » d'échanges de prisonniers, a confirmé M. Peskov. Nouvelles frappes nocturnes Sur le terrain, les frappes et combats se poursuivent. Dans la nuit de mardi à mercredi, 71 drones russes ont visé l'Ukraine, selon l'armée de l'air, blessant deux enfants dans la région ukrainienne de Kherson (Sud) où une femme a également été tuée par une frappe d'artillerie russe, d'après les autorités locales. Pour sa part, l'armée russe a affirmé avoir neutralisé pendant la nuit 33 drones ukrainiens lancés contre son territoire. La Russie réclame que l'Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées de l'est et du sud du pays, en plus de la Crimée annexée en 2014, renonce aux livraisons d'armes occidentales et à toute adhésion à l'OTAN. Des conditions inacceptables pour l'Ukraine, qui veut le retrait des troupes russes de son territoire et des garanties de sécurité occidentales dont la poursuite des livraisons d'armes et le déploiement d'un contingent européen, ce à quoi s'oppose Moscou. Kyiv insiste aussi, de concert avec ses alliés européens, sur la nécessité d'un cessez-le-feu de 30 jours, auquel se refuse Moscou, dont les forces ont l'avantage sur le terrain. Depuis son retour au pouvoir, le dirigeant américain Donald Trump s'est, lui, rapproché de Moscou pour tenter d'arrêter la guerre. En vain. Ces dernières semaines, il a exprimé sa frustration à l'égard de Moscou. Il a également affirmé que des équipements militaires, payés par des pays européens membres de l'OTAN, seraient envoyés à l'Ukraine.


La Presse
2 days ago
- La Presse
Nouvelles frappes meurtrières sur Gaza, Israël étend ses opérations
Des Palestiniens inspectent les dégâts sur le site d'une attaque israélienne de nuit sur des tentes abritant des personnes déplacées, dans la ville de Gaza, le 22 juillet 2025. (Deir el-Balah) Des frappes israéliennes meurtrières ont visé mardi la bande de Gaza, où Israël étend ses opérations militaires contre le Hamas malgré les appels internationaux à mettre fin à la guerre et aux souffrances de la population. par l'équipe de l'AFP dans la bande de Gaza Agence France-Presse L'Organisation mondiale de la santé a dénoncé lundi des attaques israéliennes contre plusieurs de ses locaux dans le centre de Gaza, où Israël a annoncé étendre ses opérations autour de Deir el-Balah, y compris dans une zone où elle n'était jamais allée en plus de 21 mois de guerre. Après un appel lancé lundi par 25 pays à la fin « immédiate » de la guerre, la France a réclamé mardi que la presse internationale « puisse accéder à Gaza pour montrer » ce qu'il se passe dans le territoire assiégé, où plus de deux millions de Palestiniens sont en danger de famine. Mardi, la Défense civile a annoncé que des frappes israéliennes avaient fait 15 morts, dont 13 dans le camp d'Al-Shati, dans le nord de Gaza, qui abrite des milliers de déplacés. Raed Bakr, père de trois enfants âgé de 30 ans, a décrit « une explosion massive » qui a soufflé leur tente pendant la nuit. « J'ai cru être dans un cauchemar. Du feu, de la poussière, de la fumée et des morceaux de corps projetés en l'air, des débris partout. Les enfants criaient », a témoigné à l'AFP Bakr, dont la femme a été tuée l'année dernière. Faute de pouvoir utiliser leur voiture à cause des pénuries de carburant, des habitants transportaient les blessés à pied. « Il n'y avait pas de voiture ni même de charrettes à ânes », a ajouté Bakr. « Nuit de terreur » PHOTO AGENCE FRANCE-PRESSE Des Palestiniens déplacés observent depuis le camp de réfugiés d'al-Mawasi les fusées éclairantes lancées par les forces israéliennes dans le ciel de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 21 juillet 2025. Muhannad Thabet, 33 ans, a décrit « une nuit de terreur » dans ce camp, « des frappes aériennes et des explosions ininterrompues ». Il raconte avoir transporté un enfant de six ans à l'hôpital voisin de Chifa, débordé par le nombre de blessés. Lundi, après un appel israélien à évacuer le secteur de Deir el-Balah, un peu plus au sud, des familles entières s'étaient mises en route, transportant leurs affaires à bout de bras ou sur des charrettes tirées par des ânes. Selon le Bureau des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA), entre 50 000 et 80 000 personnes se trouvaient alors dans la zone et près de 88 % du territoire de Gaza est désormais soumis à un ordre d'évacuation israélien ou inclus dans une zone militarisée israélienne. La situation humanitaire à Gaza est « moralement inacceptable », a affirmé mardi le patriarche latin de Jérusalem, Pierbattista Pizzaballa. Lundi soir, le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a annoncé que des soldats israéliens étaient entrés dans la résidence du personnel de cette agence de l'ONU dans le secteur de Deir el-Balah. Ces militaires ont forcé « des femmes et des enfants à évacuer les lieux à pied », tandis que « le personnel masculin et des membres de leur famille ont été menottés, déshabillés, interrogés sur place et contrôlés sous la menace d'une arme », a déclaré M. Tedros, qui a également dénoncé l'attaque du principal entrepôt de l'OMS à Deir el-Balah. « La souffrance des civils à Gaza a atteint de nouveaux sommets », ont estimé lundi 25 pays, parmi lesquels la France, le Royaume-Uni, le Canada et l'Australie, en dénonçant le refus israélien « de fournir une aide humanitaire essentielle à la population ». Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a condamné cet appel, soulignant que le soutien du Hamas à ce communiqué prouvait que les signataires faisaient « fausse route ». « Situation effroyable » Réclamant l'accès pour la presse étrangère au territoire, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a dit mardi avoir « l'espoir de pouvoir faire sortir quelques collaborateurs de journalistes dans les prochaines semaines ». Il était interrogé sur la radio publique France Inter sur le cas de plusieurs collaborateurs de l'Agence France-Presse sur place qui se trouvent dans « une situation effroyable », selon la direction de l'agence. L'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) s'est alarmée lundi d'une malnutrition grandissante dans le territoire. « Levez le siège et laissez l'aide humanitaire entrer », a-t-elle imploré. L'attaque menée le 7 octobre 2023 par le mouvement islamiste Hamas contre Israël, qui a déclenché la guerre, a entraîné du côté israélien la mort de 1219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne. En représailles, Israël a promis de détruire le Hamas et lancé une offensive dans laquelle au moins 59 029 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.