Dernières actualités avec #Libye


24 Heures
18-07-2025
- Politics
- 24 Heures
Un Libyen soupçonné de crimes de guerre a été arrêté à Berlin
Khaled El Hishri, responsable d'une prison à Tripoli, a été interpellé sur mandat de la CPI. Il est soupçonné de meurtres, tortures et violences sexuelles commis entre 2015 et 2020. Publié aujourd'hui à 13h39 Khaled El Hishri, ressortissant libyen soupçonné de crimes de guerre, a été arrêté à l'aéroport de Berlin mercredi matin (image d'illustration). EPA/PATRICK PLEUL Un ressortissant libyen, soupçonné de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité dans son pays miné par les combats, a été arrêté à Berlin sur mandat de la Cour pénale internationale, ont confirmé vendredi la justice allemande et la CPI. Khaled El Hishri a été arrêté mercredi matin à l'aéroport de la capitale allemande, a indiqué à l'AFP le parquet régional du Brandebourg, confirmant une information de Spiegel . Selon le magazine allemand, cet homme âgé de 46 ans voulait s'envoler pour Tunis. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Il a été «arrêté à la demande de la CPI», qui a délivré un mandat d'arrêt à son encontre le 10 juillet, et «restera en garde à vue auprès des autorités allemandes en attendant l'aboutissement des procédures nationales», précise la CPI dans un communiqué. Crimes de guerre Khaled El Hishri «est accusé d'avoir été l'un des responsables les plus haut placés de la prison de Mitiga», à Tripoli, dit encore la Cour. À ce titre, «il est soupçonné d'avoir directement commis, ordonné ou supervisé des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre, notamment des meurtres, des actes de torture, des viols et des violences sexuelles, qui auraient été commis en Libye de février 2015 à début 2020», poursuit la CPI. Le greffier de la CPI, Osvaldo Zavala Giler, a remercié Berlin pour sa «coopération forte et constante» qui «notamment mené à cette récente arrestation». En début d'année, le gouvernement italien avait suscité une vive polémique pour avoir décidé la libération et l'expulsion d'un autre suspect de crimes de guerre libyen, Osama Almasri Najim . Rome avait imputé à un mandat d'arrêt mal rédigé, sur le fond et la forme, par la CPI pour justifier son incapacité à lui donner suite. Arrêté le 19 janvier à Turin, Osama Almasri Najim, chef de la police judiciaire libyenne et qui aurait été responsable du centre de détention de Mitiga, avait été libéré et ramené à Tripoli à bord d'un avion de l'armée de l'air italienne deux jours plus tard. CPI et Libye Depuis mai, le Gouvernement d'unité nationale basé à Tripoli reconnaît l'autorité de la CPI sur les crimes les plus graves commis sur son territoire depuis 2011. Le procureur de la CPI Karim Khan a appelé le procureur général libyen à «arrêter et livrer» Osama Almasri Najim. Pays riche en pétrole, la Libye reste instable et divisée, plus d'une décennie après l'effondrement du régime de Mouammar Kadhafi en 2011. Mandats d'arrêt de la Cour pénale internationale Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


Le Figaro
11-07-2025
- Politics
- Le Figaro
Pourquoi l'Unesco retire trois sites du Patrimoine mondial en péril
Une «attention particulière à l'Afrique» émane de cette décision prise par le Comité du patrimoine mondial réuni à Paris jusqu'au 16 juillet. «Le Comité du patrimoine mondial de l'Unesco, réuni à Paris, a décidé de retirer trois biens situés à Madagascar, en Égypte et en Libye de la Liste du patrimoine mondial en péril», a annoncé l'Unesco sur LinkedIn, alors que la 47e session du comité du patrimoine mondial, composé des 21 États élus parmi les 195 membres de la Convention, se poursuit jusqu'au 16 juillet place Fontenoy. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour «Ces suppressions sont le résultat des larges efforts déployés par les États parties, avec le soutien de l'Unesco, pour réduire considérablement les menaces qui pèsent sur ces sites», précise l'agence onusienne dans un communiqué de presse. Les «Forêts humides de l'Atsinanana» (Madagascar) sont hors de danger Les forêts humides de l'Atsinanana, à Madagascar Unesco/Our place Publicité Ce site avait été inscrit au patrimoine mondial en 2007, et placé sur la liste en péril en 2010. «Atsinanana, ça veut dire Est à Madagascar, c'est un ensemble d'aires protégées situées l'est du pays. Six aires protégées exactement. Ce sont des joyaux de biodiversité avec un taux d'endémisme exceptionnel. Aujourd'hui, si on parle de Madagascar comme un pays phare de la biodiversité mondiale, c'est en partie grâce à ces Forêts humides de l'Atsinanana», explique Max Andonirina Fontaine, ministre malgache de l'Environnement et du Développement durable, dans un entretien à l'agence Ecofin. Le péril venait des trafics des ressources naturelles, «trafics de bois précieux, de braconnages de lémuriens ou de tortues et un taux de déforestation très élevé.» Le renforcement des moyens technologiques -«drones spécialisés», «kits Starlink»-, la formation de plus de 250 personnes en 2024 pour les utiliser, et l'amélioration des conditions de vie des populations sur ces sites afin de réduire la pression anthropique ont abouti à ce résultat. L'Unesco souligne que «63 % des zones de couverture forestière perdues ont été restaurées, l'exploitation forestière illégale et le trafic de bois précieux ont été réduits, et les signes de braconnage des lémuriens ont atteint leur niveau le plus bas depuis 10 ans». Abou Mena (Égypte), ne s'effondrera pas Abou Mena, en Égypte Unesco/Ko Hon Chiu Vincent L'ancienne ville chrétienne, bâtie sur la tombe du martyr Ménas d'Alexandrie, à 45 km au sud-ouest de la ville éponyme, était inscrite depuis 1979, sur la liste du patrimoine mondial, «en tant qu'exemple exceptionnel de lieu de pèlerinage.» En 2001, elle avait rejoint la liste en péril «en raison de préoccupations liées à l'élévation alarmante du niveau de la nappe phréatique causée par les méthodes d'irrigation des fermes environnantes, et à l'effondrement de plusieurs structures superposées», précise l'organisation onusienne. Vingt ans plus tard, des efforts d'ingénierie, «un projet d'alimentation en énergie solaire du système de drainage», ont permis de réduire le niveau des eaux souterraines et de stabiliser les ruines. Depuis 2024, un plan de conservation associe les communautés locales. Ghadamès (Libye) ne sera emportée ni par le feu ni par l'eau La vieille ville de Ghadamès en Libye UNIESCO/Ko Hon Chiu Vincent À 650 km de Tripoli, la «perle du désert» libyen, l'une des plus anciennes et illustres cités sahariennes, était inscrite sur la Liste du patrimoine mondial depuis 1986. Plaque tournante pacifique du commerce caravanier entre l'Afrique et le bassin méditerranéen, le site figurait depuis 2016 sur la liste du péril, victime du conflit armé, des incendies et des pluies torrentielles. Malgré les incertitudes, des travaux de restauration, sur des bâtiments historiques, des canalisations et des infrastructures traditionnelles sous la direction des autorités locales, la protègent davantage. Publicité Cette décision a été prise dans le cadre de la 47e session du comité de l'Unesco. Audrey Azoulay, sa directrice générale, parle d'un «effort collectif» et d'une attention «particulière portée à l'Afrique», pour former, inscrire, et surtout préserver. Car rien n'oblige un pays à suivre les recommandations de l'Unesco qui n'a qu'une aucune diplomatique. L'inscription sur liste du patrimoine en péril ne contraint pas un État à prendre des mesures pour le sauver. Les réaliser est un signe fort de leur volonté de marquer leur identité.

Le Soir
09-07-2025
- Business
- Le Soir
Droits de douane : sept nouveaux pays dans le viseur de Trump
Après une première série de lettres lundi, le président américain Donald Trump a enchaîné mercredi avec sept nouveaux courriers, afin d'annoncer aux pays concernés les droits de douane additionnels qui seront appliqués à leurs produits entrant aux États-Unis. Six premières lettres ont été dévoilées en fin de matinée, à destination de l'Algérie, le Sultanat du Brunei, l'Irak, la Libye, la Moldavie et les Philippines, auxquelles s'est ajoutée une septième missive, pour le Sri Lanka. Comme lors de la première série, la majorité des pays voient la surtaxe qui leur sera appliquée, a priori à compter du 1er août, évoluer positivement ou négativement par rapport à l'annonce initiale de l'exécutif américain, début avril. Des lettres personnalisées Dans le détail, les produits algériens devraient être taxés à 30 % (inchangé), tout comme ceux provenant de Libye (-1 point de pourcentage), d'Irak (-9pp) et du Sri Lanka (-14pp), ceux provenant de Moldavie et du Brunei le seront à 25 % (respectivement -6pp et +1pp). Quant aux produits philippins, la surtaxe sera de 20 % (+3pp). Le président américain a commencé lundi à envoyer des lettres aux pays ayant un excédent commercial avec les Etats-Unis pour annoncer le sort qui leur sera réservé. Quatorze pays connaissaient ainsi déjà le montant de leur surtaxe : de +25 % (Japon, Corée du Sud, Tunisie notamment) à +40 % (Laos et Birmanie) en passant par +36 % (Cambodge et Thaïlande). Donald Trump avait affirmé mardi qu'il comptait envoyer d'autres lettres « aujourd'hui, demain, et dans les prochains jours », notamment vers l'Union européenne (UE), qui devrait selon lui recevoir son courrier « probablement d'ici deux jours », soit mercredi ou jeudi. « Ils sont durs, mais à présent ils commencent à être gentils avec nous », a-t-il déclaré en marge d'un Conseil des ministres mardi. Pause prolongée jusqu'au 1er août Mercredi, un porte-parole de la Commission européenne a assuré que l'UE comptait parvenir à un accord avec les Etats-Unis « dans les prochains jours ». Cela ne devrait cependant concerner que le cadre général des échanges commerciaux entre les deux rives de l'Atlantique nord, qui laisserait de côté les principaux points d'achoppement entre Bruxelles et Washington. L'objectif de l'UE est dans l'immédiat d'obtenir le maintien des droits de douane appliqués aux produits européens à 10 %, au lieu des 20 % annoncés début avril, avec des exemptions pour des secteurs clés tels que l'aéronautique, les cosmétiques et les boissons alcoolisées. Initialement, les nouvelles surtaxes de Donald Trump, individualisées pays par pays, devaient commencer à être collectées le 9 juillet, après un précédent report, mais M. Trump a signé en début de semaine un décret pour repousser la date au 1er août. Dans ses lettres, M. Trump assure que toute riposte serait sanctionnée par une surtaxe additionnelle de même ampleur.


24 Heures
09-07-2025
- Business
- 24 Heures
Donald Trump annonce une surtaxe douanière à six pays
Le président américain poursuit sa politique protectionniste en ciblant plusieurs nations excédentaires. L'Union européenne devrait recevoir sa notification dans les prochains jours. Publié aujourd'hui à 21h29 L'Algérie, le Sultanat du Brunei, l'Irak, la Libye, la Moldavie et les Philippines sont les six pays à qui Donald Trump a envoyé une lettre ce mercredi. Getty Images via AFP Le président américain Donald Trump a envoyé mercredi une nouvelle série de lettres à six pays, dont l'Algérie, pour annoncer les droits de douane additionnels qui devraient être appliqués à leurs produits entrant aux États-Unis. Les six pays concernés sont l'Algérie, le Sultanat du Brunei, l'Irak, la Libye, la Moldavie et les Philippines. Pour la plupart, la surtaxe évolue plus ou moins par rapport à ce que l'exécutif américain avait annoncé début avril. Dans le détail, les produits algériens devraient être taxés à 30% (inchangé), tout comme ceux provenant de Libye (-1 point de pourcentage) et d'Irak (-9pp), ceux provenant de Moldavie et du Brunei le seront à 25% (respectivement -6pp et +1pp). Quant aux produits philippins, la surtaxe sera de 20% (+3pp). L'UE recevra bientôt sa lettre Le président américain a commencé lundi à envoyer des lettres aux pays ayant un excédent commercial avec les États-Unis pour annoncer le sort qui leur sera réservé. Quatorze pays connaissaient ainsi déjà le montant de la surtaxe qu'il leur a concoctée: de +25% (Japon, Corée du Sud, Tunisie notamment) à +40% (Laos et Birmanie) en passant par +36% (Cambodge et Thaïlande). Donald Trump avait affirmé mardi qu'il comptait envoyer d'autres lettres «aujourd'hui, demain, et dans les prochains jours», notamment vers l'Union européenne (UE), qui devrait selon lui recevoir son courrier «probablement d'ici deux jours», soit mercredi ou jeudi. Initialement, ces surtaxes individualisées devaient commencer à être collectées le 9 juillet, après un précédent report, mais M. Trump a signé en début de semaine un décret pour la repousser au 1er août. Dans ses lettres, M. Trump assure que toute riposte sera sanctionnée par une surtaxe additionnelle de même ampleur. Sur les droits de douane Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


Le HuffPost France
09-07-2025
- Business
- Le HuffPost France
Donald Trump vise de nouveaux pays avec ses droits de douane, l'UE dans l'attente de son sort
INTERNATIONAL - La liste s'allonge, mais l'Union européenne reste encore dans le flou. Le président américain Donald Trump a envoyé ce mercredi 9 juillet une nouvelle série de lettres à six pays pour annoncer les droits de douane additionnels qui devraient être appliqués à leurs produits entrant aux États-Unis. Les six pays concernés sont l'Algérie, le Sultanat du Brunei, l'Irak, la Libye, la Moldavie et les Philippines. Pour la plupart, la surtaxe évolue plus ou moins par rapport à ce que l'exécutif américain avait annoncé début avril. Trump fait durer le suspense Dans le détail, les produits algériens devraient être taxés à 30 % (inchangé), tout comme ceux provenant de Libye (-1 point de pourcentage) et d'Irak (-9 pp), ceux provenant de Moldavie et du Brunei le seront à 25 % (respectivement -6pp et +1pp). Quant aux produits philippins, la surtaxe sera de 20 % (+3pp). Le président américain a commencé lundi à envoyer des lettres aux pays ayant un excédent commercial avec les États-Unis pour annoncer le sort qui leur sera réservé. Quatorze pays connaissaient ainsi déjà le montant de la surtaxe qu'il leur a concoctée : de + 25 % (Japon, Corée du Sud, Tunisie notamment) à + 40 % (Laos et Birmanie) en passant par + 36 % (Cambodge et Thaïlande). Donald Trump avait affirmé mardi qu'il comptait envoyer d'autres lettres « aujourd'hui, demain, et dans les prochains jours », notamment vers l'Union européenne (UE), qui devrait selon lui recevoir son courrier « probablement d'ici deux jours », soit mercredi ou jeudi. L'UE espère le maintien des droits de douane à 10 % Mercredi, un porte-parole de la Commission européenne a assuré que l'UE comptait parvenir à un accord avec les États-Unis « dans les prochains jours ». Cela ne devrait cependant concerner que le cadre général des échanges commerciaux entre les deux rives de l'Atlantique nord, qui laisserait de côté les principaux points d'achoppement entre Bruxelles et Washington. L'objectif de l'UE est dans l'immédiat d'obtenir le maintien des droits de douane appliqués aux produits européens à 10 %, au lieu des 20 % annoncés début avril, avec des exemptions pour des secteurs clés tels que l'aéronautique, les cosmétiques et les boissons alcoolisées. Initialement, ces surtaxes individualisées devaient commencer à être collectées le 9 juillet, après un précédent report, mais Donald Trump a signé en début de semaine un décret pour la repousser au 1er août. Dans ses lettres, le président américain assure que toute riposte sera sanctionnée par une surtaxe additionnelle de même ampleur.