logo
Donald Trump annonce une surtaxe douanière à six pays

Donald Trump annonce une surtaxe douanière à six pays

24 Heures09-07-2025
Le président américain poursuit sa politique protectionniste en ciblant plusieurs nations excédentaires. L'Union européenne devrait recevoir sa notification dans les prochains jours.
Publié aujourd'hui à 21h29
L'Algérie, le Sultanat du Brunei, l'Irak, la Libye, la Moldavie et les Philippines sont les six pays à qui Donald Trump a envoyé une lettre ce mercredi.
Getty Images via AFP
Le président américain Donald Trump a envoyé mercredi une nouvelle série de lettres à six pays, dont l'Algérie, pour annoncer les droits de douane additionnels qui devraient être appliqués à leurs produits entrant aux États-Unis.
Les six pays concernés sont l'Algérie, le Sultanat du Brunei, l'Irak, la Libye, la Moldavie et les Philippines. Pour la plupart, la surtaxe évolue plus ou moins par rapport à ce que l'exécutif américain avait annoncé début avril.
Dans le détail, les produits algériens devraient être taxés à 30% (inchangé), tout comme ceux provenant de Libye (-1 point de pourcentage) et d'Irak (-9pp), ceux provenant de Moldavie et du Brunei le seront à 25% (respectivement -6pp et +1pp). Quant aux produits philippins, la surtaxe sera de 20% (+3pp). L'UE recevra bientôt sa lettre
Le président américain a commencé lundi à envoyer des lettres aux pays ayant un excédent commercial avec les États-Unis pour annoncer le sort qui leur sera réservé.
Quatorze pays connaissaient ainsi déjà le montant de la surtaxe qu'il leur a concoctée: de +25% (Japon, Corée du Sud, Tunisie notamment) à +40% (Laos et Birmanie) en passant par +36% (Cambodge et Thaïlande).
Donald Trump avait affirmé mardi qu'il comptait envoyer d'autres lettres «aujourd'hui, demain, et dans les prochains jours», notamment vers l'Union européenne (UE), qui devrait selon lui recevoir son courrier «probablement d'ici deux jours», soit mercredi ou jeudi.
Initialement, ces surtaxes individualisées devaient commencer à être collectées le 9 juillet, après un précédent report, mais M. Trump a signé en début de semaine un décret pour la repousser au 1er août.
Dans ses lettres, M. Trump assure que toute riposte sera sanctionnée par une surtaxe additionnelle de même ampleur.
Sur les droits de douane Newsletter
«Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde.
Autres newsletters
AFP
Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Pourquoi le Gruyère AOP fait fondre sa production
Pourquoi le Gruyère AOP fait fondre sa production

24 Heures

time3 days ago

  • 24 Heures

Pourquoi le Gruyère AOP fait fondre sa production

Marchés anglo-saxons en berne, franc suisse vigoureux et menace de taxes américaine: l'Interprofession du fromage emblématique suisse réduit sa production. Publié aujourd'hui à 18h30 L'exportation du gruyère AOP chute de 8% depuis janvier 2025. KEYSTONE Face à un recul de 8% des exportations sur les cinq premiers mois de l'année, l'Interprofession du gruyère (IPG) a décidé de réduire de 3% les quotas de production du gruyère AOP traditionnel pour l'année en cours. Cela après avoir déjà imposé des restrictions au gruyère d'alpage AOP et au gruyère bio AOP ce printemps. Cette décision, prise lors d'une réunion tenue mardi et rapportée par «La Liberté» , s'inscrit dans une stratégie d'anticipation plutôt que de réaction à une crise immédiate. «Pour l'instant, la situation est loin d'être alarmante au niveau des stocks et de l'état général des ventes», affirme Olivier Isler, directeur de l'IPG. Il souligne cependant que «les signaux qui parviennent aux maisons de commerce font apparaître une certaine inquiétude pour le marché des exportations.» Les exportations inquiètent La vigueur du franc suisse, combinée aux incertitudes liées aux droits de douane américains, affecte particulièrement cette filière qui exporte environ 40% de sa production. Les marchés anglo-saxons sont les plus touchés, avec des baisses de 14 à 15% en Allemagne, aux États-Unis et au Royaume-Uni par rapport à l'année précédente. Les chiffres sont éloquents: les exportations vers les États-Unis ont chuté à 1294 tonnes (contre 1503 en 2024), celles vers l'Allemagne sont passées de 1317 à 1128 tonnes, et le Royaume-Uni a importé seulement 335 tonnes, soit 52 de moins qu'en 2024. Olivier Isler attribue ce recul à un climat de consommation morose où «les dépenses consacrées à l'alimentation sont les premières à faire l'objet d'économies». Marché stable en Suisse Quelques marchés résistent néanmoins à cette tendance baissière, notamment la France, où les ventes ont augmenté de 22 tonnes pour atteindre 518 tonnes, et le Benelux (+18 tonnes, à 276 tonnes). En Suisse, le marché reste stable comparé à 2024, qualifiée de «bonne année» par l'IPG. La réduction des quotas devrait diminuer la production annuelle d'environ 900 tonnes, alors que le volume initialement prévu pour 2025 s'élevait à 30'605 tonnes. L'IPG reste particulièrement vigilante quant aux décisions américaines sur les droits de douane, les taxes supplémentaires de 10% (réduites depuis leur annonce initiale à 31% en avril) pouvant potentiellement réduire les ventes de 1000 tonnes sur ce marché crucial. Le gruyère AOP dans l'actualité Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Claude Béda est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 heures. Licencié en sciences sociales et politiques, passionné par les sujets de société et la vie des gens d'ici, il a couvert plusieurs régions du canton, avant de rejoindre la rédaction lausannoise. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Les tomates mexicaines visées par 17% de droits de douane aux États-Unis
Les tomates mexicaines visées par 17% de droits de douane aux États-Unis

24 Heures

time6 days ago

  • 24 Heures

Les tomates mexicaines visées par 17% de droits de douane aux États-Unis

Les États-Unis ont mis en place cette taxe sur les tomates après l'annulation d'un accord de libre-échange avec le Mexique. Publié aujourd'hui à 10h17 Au total, 90% des tomates importées aux Etats-Unis viennent du Mexique. Getty Images via AFP Les Etats-Unis ont annoncé lundi la mise en place de droits de douane de 17% sur les tomates importées du Mexique, après l'annulation d'un accord de libre-échange entre les deux pays pour ce produit. Washington avait annoncé mi-avril sa volonté de mettre fin à l'accord, signé en 2019 durant le premier mandat de Donald Trump, l'annonce entraînant une période de 90 jours avant la sortie effective de l'accord, laps de temps qui s'est achevé lundi. Le gouvernement américain avait initialement menacé les tomates mexicaines d'une surtaxe de 21%, avant de finalement décider d'appliquer 17% de taxe douanière sur le fruit. Réaction du Mexique Mexico a aussitôt dénoncé une surtaxe «injuste» qui va «à l'encontre des intérêts des producteurs mexicains mais aussi de l'industrie américaine», selon un communiqué des ministères mexicains de l'Agriculture et de l'Economie publié lundi. «Etant donné que deux tomates sur trois consommées aux Etats-Unis sont récoltées au Mexique, la mesure (…) n'affectera que les poches des consommateurs américains, puisqu'il sera impossible de remplacer les tomates mexicaines», ajoute le document. Le ministère américain du Commerce accuse les producteurs mexicains de pratiques anticoncurrentielles et assure que les droits de douane ont été calculés afin de compenser ces pratiques. «Le Mexique reste un de nos principaux alliés mais depuis trop longtemps nos agriculteurs ont été écrasés par les pratiques commerciales déloyales qui abaissent artificiellement le prix (de production, ndlr) sur des produits tels que la tomate», a justifié dans un communiqué le ministre du Commerce, Howard Lutnick. Avant l'annonce de ces nouveaux droits de douane, la présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum, avait assuré «travailler afin de réduire les effets» de cette surtaxe. «Il est très difficile de cesser d'exporter des tomates vers les Etats-Unis car leur production nationale ne répond pas à la demande» américaine, a-t-elle ajouté. 90% de tomates mexicaines Au total, 90% des tomates importées aux Etats-Unis viennent du Mexique, avait rappelé en avril le ministre de l'Agriculture Julio Berdegué en anticipant des risques concrets de hausse des prix de l'autre côté du Rio Bravo/Rio Grande. Premier partenaire commercial des Etats-Unis, le Mexique se trouve sur la ligne de front des guerres commerciales lancées par Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche en janvier. Droits de douane Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

L'UE veut négocier mais pourrait répliquer à Trump sur les droits de douane
L'UE veut négocier mais pourrait répliquer à Trump sur les droits de douane

24 Heures

time7 days ago

  • 24 Heures

L'UE veut négocier mais pourrait répliquer à Trump sur les droits de douane

Bruxelles espère une baisse des droits de douane de 30% annoncés par le président américain. Mais en même temps, il prépare sa riposte. Publié aujourd'hui à 15h32 Montage photo montrant la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ( gauche) et le président américain Donald Trump. AFP/JOHN THYS et NICHOLAS KAMM L'Union européenne espère toujours obtenir un accord avec les Etats-Unis après les nouvelles menaces de Donald Trump d'imposer le 1ᵉʳ août des droits de douane de 30%, mais la patience s'amenuise, ont indiqué lundi le négociateur en chef de l'UE et des ministres européens du Commerce. Bruxelles pourrait répliquer à Trump avec des mesures à hauteur de 72 milliards d'euros. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «J'ai l'intention de m'entretenir à nouveau avec mes homologues américains dans le courant de la journée, car je ne peux pas m'imaginer en rester là sans effort véritable», a déclaré le commissaire européen chargé du Commerce Maros Sefcovic. Mais, a-t-il ajouté, «nous devons nous préparer à toutes les éventualités, y compris, si nécessaire, à des contre-mesures proportionnées et bien calibrées pour rétablir l'équilibre de notre relation transatlantique». À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. La décision du président américain, annoncée dans une lettre rendue publique samedi, a jeté un froid alors que les négociations commerciales étaient toujours en cours entre Bruxelles et Washington, avant la date butoir du 1ᵉʳ août. Pour l'Union européenne: «l'incertitude ne peut pas durer» «L'incertitude actuelle causée par des droits de douane injustifiés ne peut pas durer indéfiniment», a souligné M. Sefcovic. «Évidemment, la situation depuis samedi doit nous amener à changer de méthode», a renchéri lundi à Bruxelles le ministre français chargé du Commerce extérieur Laurent Saint-Martin, avant une réunion des ministres de l'UE. Et il ne faut avoir «aucun tabou», a-t-il martelé, y compris en annonçant dès lundi de premières représailles. «Nous voulons un accord, mais il y a un vieux dicton qui dit: +si tu veux la paix, tu dois te préparer à la guerre+», a déclaré de son côté le ministre danois des Affaires étrangères, Lars Lokke Rasmussen, dont le pays assure actuellement la présidence tournante de l'UE. La présidente de la Commission européenne – qui négocie au nom des Etats membres de l'UE -, Ursula von der Leyen, a choisi pour le moment de temporiser, sous pression notamment de pays, comme l'Allemagne, dont les ventes vers les Etats-Unis représentent la part la plus importante du total des exportations de l'UE. Elle a annoncé dimanche que l'Union européenne n'allait pas riposter pour l'instant aux droits de douane américains sur l'acier et l'aluminium, dans l'espoir d'obtenir un accord qui s'avérerait moins douloureux. Vers une solution négociée avec Donald Trump? «Nous avons toujours été très clairs sur le fait que nous préférons une solution négociée. Cela reste le cas et nous utiliserons le temps dont nous disposons maintenant jusqu'au 1ᵉʳ août», a déclaré Mme von der Leyen. Des diplomates ont néanmoins souligné qu'un paquet de mesures de représailles supplémentaires serait présenté aux ministres lundi, mesures qui pourraient être mises en oeuvre si Donald Trump optait effectivement pour des taxes de 30% sur les importations en provenance de l'Union européenne. L'UE a déjà menacé en mai d'imposer des droits de douane sur des produits américains d'une valeur d'environ 100 milliards d'euros comprenant des automobiles et des avions, si les négociations échouaient – quand bien même un diplomate a laissé entendre que la liste finale avait été réduite à une valeur de 72 milliards. Les pays européens essayent de rester unis dans cette affaire, bien que leurs économies ne soient pas exposées de la même façon aux foudres douanières du président américain. Des «contre-mesures crédibles» Emmanuel Macron a exhorté samedi la Commission européenne à «défendre résolument les intérêts européens» et à «accélérer la préparation de contre-mesures crédibles». Le chancelier allemand Friedrich Merz s'est dit dimanche d'accord avec le président français, précisant avoir discuté avec lui, avec Mme von der Leyen et Donald Trump ces derniers jours. Il assure vouloir s'impliquer «intensivement» pour tenter d'arriver à une solution. La première ministre italienne Giorgia Meloni a quant à elle mis en garde dimanche contre la perspective d'une «guerre commerciale» au sein du monde occidental. «L'Europe dispose de la puissance économique et financière nécessaire pour affirmer sa position et parvenir à un accord équitable et de bon sens. L'Italie fera sa part. Comme toujours», a-t-elle dit dans un communiqué, tandis que son opposition l'accuse de manquer de fermeté face à Washington. Depuis son retour à la présidence des Etats-Unis en janvier, Donald Trump a imposé des droits de douane fluctuants et généralisés à ses alliés et ses concurrents, perturbant les marchés financiers et alimentant les craintes d'un ralentissement économique mondial. La guerre commerciale de Donald Trump Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store