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Le Figaro
18-07-2025
- Entertainment
- Le Figaro
Annulation d'un documentaire sur le 7-Janvier : «À Saint-Ouen, le cinéma est-il toujours Charlie ?»
TRIBUNE - À Saint-Ouen, le cinéma Commune Image a déprogrammé un documentaire consacré au procès des attentats du 7-Janvier en raison de son caractère «politique». Marika Bret, président du Printemps républicain et ex-DRH de Charlie Hebdo dénonce une forme de «lâcheté». Marika Bret est présidente du Printemps Républicain. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié Les manifestations du 11 janvier 2015, où la France entière s'était mobilisée derrière les slogans «Je suis Charlie», «Je suis flic» et «Je suis juif» après trois attentats islamistes meurtriers, pourraient-elles avoir lieu aujourd'hui ? Publicité Ne seraient-elles pas désormais jugées trop « politiques » ? Ce sont les questions que l'on peut se poser avec inquiétude après la censure d'une projection de Dieu peut se défendre tout seul dans une salle de cinéma de Saint-Ouen. L'annulation de dernière minute du documentaire d'Isabelle Cottenceau, consacré à la plaidoirie de Richard Malka au procès des attentats de janvier 2015, a en effet été motivée par le caractère «politique» et «partisan» de l'événement. Dès le 15 mai 2025, le Printemps Républicain et ses partenaires, la Licra, le Comité Laïcité et République et Vigilance Collèges Lycées, se sont mobilisés pour promouvoir la projection du film documentaire Dieu peut se défendre tout seul d'Isabelle Cottenceau dans la salle Commune Image, à Saint-Ouen, qui était prévue le mercredi 9 juillet 2025. Plus de sept semaines plus tard et quatre jours avant la projection, la salle qui s'affirme «inclusive» a décidé d'annuler cette soirée en invoquant sa charte d'accueil interdisant «la tenue de manifestation à caractère politique», invoquant «un cadre strictement non partisan». Ce film documentaire revient sur la brillante plaidoirie de Richard Malka qui retrace l'histoire de Charlie hebdo : la publication et ensuite le procès des caricatures de Mahomet. Publicité On y voit des imams manipulateurs incendiaires – ayant fabriqué de toutes pièces de prétendues «caricatures» –, des responsables politiques trouillards, des intellectuels complaisants et menteurs. Avant et après le 7 janvier 2015. Certainement la plaidoirie la plus difficile et éprouvante de l'avocat historique du journal pour raconter ses amis morts pour nos libertés et, en conséquence, défendre « le droit d'emmerder Dieu ». Une plaidoirie dans laquelle il rappelle aussi que la lutte contre l'islam politique est intimement liée au combat contre l'antisémitisme. Cette annulation de dernière minute participe à la banalisation de la lâcheté. Une décision glaçante parce qu'elle abonde, consciemment ou pas, dans le sens des fossoyeurs de nos libertés. Marika Bret En censurant la projection-débat, la salle Commune Image a refusé que ses mots ciselés – ceux de la douleur, de la colère et de la combativité – soient entendus par les habitantes et habitants de Saint-Ouen. La réaction de la direction doit nous alarmer compte tenu des thèmes de ce film documentaire : la laïcité, la liberté de conscience et la liberté d'expression. Des principes indissociables les uns des autres. Affirmons-le : cette annulation de dernière minute participe à la banalisation de la lâcheté. Une décision glaçante parce qu'elle abonde, consciemment ou pas, dans le sens des fossoyeurs de nos libertés. Publicité En janvier 2025, année de commémoration des 10 ans des attentats islamistes des 7, 8 et 9 janvier 2015, un cinéma lillois avait recalé un projet de diffusion de ce même film documentaire, porté par l'antenne locale du Printemps Républicain, évoquant une difficulté de sécurisation du lieu et estimant que le projet était « tendancieux ». Tendancieux ? Oui, soyons clairs, il s'agit bien d'une programmation «politique» et «tendancieuse», tout comme l'a été la marche du 11 janvier 2015, un rassemblement de millions de Françaises et Français, et pas seulement, qui ont exprimé leur attachement profond à notre socle républicain, nos valeurs et nos principes. En réaction à ces deux situations iniques, le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, et à présent la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, ont immédiatement décidé d'ouvrir les portes de leur Conseil Régional pour que le film soit projeté et qu'un débat puisse suivre. La projection du film documentaire aura donc finalement lieu le jeudi 4 septembre 2025, à 19 heures, au siège de la Région Île-de-France, situé…à Saint-Ouen. Aujourd'hui et à la suite de ces épisodes lamentables, Il appartient fondamentalement, notamment aux élus républicains et en leur qualité, de se saisir de ce formidable outil pédagogique et d'organiser un temps d'échange avec les spectateurs. Parce que renoncer, c'est céder du terrain aux idéologies mortifères, parce que notre jeunesse, et plus largement encore, doit comprendre pourquoi nos libertés – chèrement acquises – doivent être protégées, sans «oui mais», sans pause, sans frilosité.


Le Figaro
12-07-2025
- Politics
- Le Figaro
Mathieu Bock-Côté : «Les délateurs numériques d'Aurore Bergé»
Réservé aux abonnés CHRONIQUE - La ministre a annoncé la mise en place d'une coalition d'associations, soutenues financièrement par l'État, afin de signaler à l'Arcom les propos « haineux » et faciliter leur retrait des plateformes numériques. Mais est-ce à elles de juger ce qui relève ou non de la liberté d'expression ? Apparemment, l'État n'a plus d'argent dans ses coffres. Mais nous avons appris cette semaine qu'Aurore Bergé, la ministre en charge de la Lutte contre les discriminations, a fouillé dans ses tiroirs et trouvé les euros nécessaires pour financer des associations déjà subventionnées qui auront pour mission de signaler à l'Arcom les propos jugés antisémites, racistes, antimusulmans, homophobes et misogynes, pour faciliter leur retrait des plateformes numériques. Ces associations ont manifestement été triées sur le volet. On y trouve le Crif, la Fédération des centres LGBTI+, Flag !, la Licra, M'endors pas, le Mouvement du nid, Osez le féminisme !, le Planning familial, Respect Zone, SOS Homophobie, SOS Racisme et Addam. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié Parmi celles-là, l'une d'entre elles a poursuivi Georges Bensoussan pour avoir soutenu que l'antisémitisme se transmettait d'une génération à l'autre dans le monde arabe. Une autre considère qu'un homme peut être enceint et qu'il est haineux de penser le contraire…


Le Parisien
09-07-2025
- Politics
- Le Parisien
Saint-Ouen : l'annulation de la projection d'un documentaire sur les attentats de Charlie Hebdo fait polémique
Un documentaire « censuré ». Voilà ce qu'ont dénoncé dans un communiqué les membres du Printemps républicain, suivis en chœur par la Licra, le collectif Vigilance Collège Lycée ou encore Valérie Pécresse (LR), la présidente de la région Île-de-France, après l'annulation de la projection de « Dieu peut se défendre tout seul » dans une salle privée à Saint-Ouen ( Seine-Saint-Denis ). Ce documentaire réalisé par Isabelle Coutanceau revient sur le procès des attentats de Charlie Hebdo et de l'Hyper Cacher à travers la plaidoirie de l'avocat du journal, Richard Malka.


Le Figaro
09-07-2025
- Entertainment
- Le Figaro
Charlie Hebdo : un cinéma de Saint-Ouen annule la projection d'un documentaire sur le procès de l'attentat
Ce documentaire intitulé «Dieu peut se défendre tout seul» devait être diffusé dans le cadre d'une soirée organisée par le Printemps républicain, mais la salle de cinéma a renoncé en dernière minute à accueillir l'événement. Dieu peut se défendre tout seul, et le Printemps républicain peut projeter tout seul aussi le documentaire d'Isabelle Cottenceau consacré au procès de Charlie Hebdo et largement inspiré de la plaidoirie de l'avocat du journal, Me Richard Malka : ce mouvement politique fondé un an après l'attentat contre Charlie pour défendre la laïcité face à l'islamisme politique s'est vu refuser la diffusion du film dans la salle de cinéma Commune Image de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). Le documentaire devait être projeté ce mercredi soir 9 juillet dans le cadre d'une soirée organisée par le Printemps républicain ou encore la Licra et le Comité Laïque révolution, mais selon les organisateurs, la salle de cinéma a annulé la soirée «quatre jours avant la projection». La direction de la salle, citée par Le JDD, aurait en effet estimé que l'événement contrevenait à la «charte d'accueil» de l'entreprise, qui «interdit la tenue de manifestations à caractère politique». Curieuse explication, pour un cinéma qui diffuse gratuitement chaque mercredi soir des productions indépendantes, dont nombre d'entre elles ont clairement une tonalité politique. Pas plus tard que mercredi dernier, le même cinéma diffusait ainsi le film «Révolté.e.s», de Pablo Melocco, dont voici le résumé officiel : «Trois militantes écologistes aux individualités, motivations et méthodes différentes, décident de s'unir pour saboter des infrastructures et symboles polluants. Par-delà leur individualité, elles partagent une idée commune : la lutte écologique ne peut s'arrêter à la non-violence». À lire aussi Le «Printemps républicain» veut remettre la laïcité au cœur de la gauche Publicité Réagissant à cette annulation, le Printemps républicain a dénoncé dans un communiqué «une réaction tardive» qui «interroge sur les réels motifs de la direction, qui contribue de fait à la banalisation de la lâcheté et répond positivement, qu'elle le veuille ou non, à l'injonction faite par les fossoyeurs de nos libertés». La présidente de la région Île-de-France (qui finance la salle de cinéma au même titre que la ville de Saint-Ouen et le ministère de la Culture), Valérie Pécresse, a réagi en se disant «scandalisée» de cette décision du cinéma, et proposant que le film soit projeté dans l'auditorium du Conseil régional, également situé à Saint-Ouen.