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Le Parisien
4 days ago
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Meeting d'athlétisme de Londres : à quelle heure et sur quelle chaîne TV suivre la soirée avec Lyles et Bonnin ?
Après une étape à Paris et Monaco il y a quelques semaines, c'est le stade olympique de Londres qui sera animé ce samedi 29 juillet. En effet, plusieurs athlètes seront réunis pour une nouvelle étape de la Ligue de diamant. Plusieurs grands noms de l'athlétisme seront présents dont l'Américain Noah Lyles . Du côté des Français, Gabriel Tual sera aligné sur le 800 m, Agathe Guillemot sur le Mile femmes, Hilary Kpatcha en saut en longueur et Marie-Julie Bonnin en saut à la perche. Quant au champion olympique Jakob Ingebrigtsen, il a annoncé il y a quelques jours son forfait auprès de la télévision norvégienne « TV2 ». Toujours blessé au tendon d'Achille, il retarde à nouveau son retour à la compétition. Le Meeting de Londres se tiendra ce samedi 19 juillet à partir de 15 heures. La compétition est à suivre en direct sur La Chaîne L'Équipe.


L'Équipe
5 days ago
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Noah Lyles, Femke Bol, Gabriel Tual... À quelle heure et sur quelle chaîne suivre le meeting de Londres ?
La 11e manche de la Ligue de diamant s'arrête à Londres ce samedi. Retrouvez toutes les informations pour suivre les épreuves en direct sur la chaîne L'Équipe à partir de 15 heures. La onzième épreuve de la Ligue de diamant 2025 se tient ce samedi au stade olympique de Londres. Une étape cruciale avec, à la clé, des performances pouvant permettre une qualification pour les Championnats du monde d'athlétisme à Tokyo, prévus du 13 au 21 septembre. Le champion olympique Noah Lyles, vainqueur du 200 m à Monaco la semaine passée, sera bien présent, cette fois sur 100 m. L'athlète de Sainte-Lucie Julien Alfred, titrée sur 100 m aux Jeux de Paris, disputera, elle, le 200 m. On retrouvera également le Français Gabriel Tual, aligné sur le 800 m, qui visera une course solide en vue des Mondiaux.


L'Équipe
5 days ago
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Lyles, Bol, les Françaises... Les cinq moments à suivre au meeting Ligue de Diamant de Londres
Le stade Olympique de Londres accueille la onzième étape de la Ligue de diamant ce samedi (à suivre sur la chaîne L'Équipe à partir de 15 heures) avec notamment Noah Lyles qui retrouve la ligne droite, Femke Bol qui enchaîne, un 800 m toujours explosif et des Françaises qui chassent des records de France. Lyles enchaîne sur 100 m Solide vainqueur du 200 m à Monaco pour son retour sur le circuit après plusieurs mois contrariés par une blessure à une cheville et un moral en berne, Noah Lyles enchaîne ce samedi avec le meeting Ligue de Diamant de Londres (à suivre sur la chaîne L'Équipe à partir de 15 heures). Le champion olympique du 100 m retrouve la ligne droite et il aura de quoi se tester puisque, en plus de Letsile Tebogo, champion olympique du 200 m, qu'il vient de battre à Monaco, il va retrouver le Sud-Africain Akani Simbine, déjà vainqueur de trois meetings Ligue de diamant cette saison (Xiamen, Shangaï et Rabat) et les Jamaïquains Oblique Seville et Ackeem Blake, qui viennent d'être flashés respectivement en 9''83 et 9''88 lors des Championnats nationaux. Encore un gros 800 m mais sans Tual De toutes les joutes depuis le début de saison, Gabriel Tual fait l'impasse cette fois-ci sur Londres, où il avait initialement prévu de courir. Après Oslo, Stockholm, Paris et Monaco, le champion d'Europe, qui s'avouait déçu après cet enchaînement de « courses à oublier », ne sera donc pas de l'étape britannique qui s'annonce une nouvelle fois impressionnante. Avec la présence du champion olympique Emmanuel Wanyonyi et de son dauphin de Paris, Marco Arop, la course ne peut que partir sur des bonnes bases, les deux hommes n'étant pas connus pour se cacher à 300 m de la ligne. Si on ajoute Mohamed Attaoui, Bryce Hoppel et le retour du champion du monde 2019 Donavan Brazier, le record du monde de David Rudisha (1'40''91) sera une nouvelle fois menacé. Bol toujours là Ça devient une habitude. Battue pour la dernière fois sur 400 m haies lors de la finale des Jeux Olympiques (3e) en tentant le tout pour le tout (départ très rapide) pour tenter de déstabiliser Sydney McLaughlin-Levrone, Femke Bol a, depuis, remis sa main sur le 400 m haies mondial, comme tous les ans. Vainqueur de 7 meetings (à cheval sur 2024 et 2025) de suite, la Néerlandaise sera de nouveau en lice ce samedi à Londres, où elle s'est imposée les deux dernières saisons. Autrice de la meilleure performance mondiale de la saison à Monaco (51''95), la championne du monde 2023 va tenter encore d'accélérer et de maîtriser de mieux en mieux son nouveau schéma de course. Hodgkinson toujours absente, Wightman de retour À domicile, les Britanniques auraient aimé pouvoir acclamer leur championne olympique du 800 m mais Keely Hodgkinson n'a toujours pas remis un dossard depuis son sacre parisien en août dernier. Victime d'une déchirure à un ischio-jambier en février, la Britannique ne cesse, depuis, de retarder sa rentrée. En lot de consolation, le public londonien pourra retrouver Jake Wightman. Le champion du monde du 1 500 m en 2022 à Eugene est de retour après deux années très compliquées. En 2023, une blessure lui a fait faire une saison blanche avant de renoncer l'année dernière aux JO à la suite d'une déchirure à un ischio-jambier alors qu'il lorgnait une place sur 800 m dans l'équipe britannique. Cette fois, après un 1 500 m à Eugene (3'33''14) et un 800 m à Lignano Sabbiadoro (Italie) en 1'44''71, l'Écossais sera au départ du 1 500 m face à notamment à son compatriote Josh Kerr, champion du monde de la distance en 2023. Guillemot, Bonnin et Kpatcha, la touche bleue Le contingent bleu ne sera pas très fourni du côté de Londres. Se servant des courses pour peaufiner sa préparation, Agathe Guillemot sera de nouveau sur le pont. Engagée cette fois sur le mile (1 609 m), la Bretonne chassera son propre record de France de la distance qu'elle a établi cet hiver en salle (4'25''99). En grande forme depuis le début de l'été avec notamment son premier saut validé au-delà des 7 m (7,02 m à Kalamata), Hilary Kpatcha sera en lice dans un concours de longueur très relevé avec notamment Malaika Mihambo et Larissa Iapichino. Enfin, après s'être débarrassée des minima pour les Mondiaux en s'envolant à 4,63 m lors du meeting de Sotteville-lès-Rouen (7 juillet), la championne du monde en salle Marie-Julie Bonnin aura l'occasion de revenir se frotter à l'élite mondiale après des meetings de Ligue de diamant (Rabat, Rome et Paris) compliqués, avec comme meilleur résultat une 4e place.


L'Équipe
12-07-2025
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Deuxième du 5000 m à Monaco, Jimmy Gressier entretient la flamme d'un avenir mondial
Le Boulonnais, Jimmy Gressier, a signé vendredi soir à Monaco son premier podium en Ligue de diamant en prenant la 2e place d'un 5 000 m, qui s'est révélé compliqué pour beaucoup. Signe qu'une porte peut toujours s'ouvrir. Il a pourtant déjà payé assez cher pour savoir. Tokyo 2021 (13e du 5 000 m), Eugene 2022 (11e du 10 000 m), Budapest 2023 (9e du 5 000 m), Paris 2024 (13e du 10 000 m) : Jimmy Gressier connaît la musique. On se prépare au mieux, on est dans la forme de sa vie mais quand arrive la cloche - si on a encore la chance d'être en vie -, on passe par la fenêtre pendant que les places au soleil se dispatchent sur les autres, bien souvent en provenance des hauts plateaux. Mais le Boulonnais (28 ans) est un têtu, sa tête est bien dure et il n'a pas encore décidé de baisser le rideau et de laisser la piste aux jeunes. Et une soirée monégasque comme celle de vendredi va forcément semer de l'espoir, qu'il avait peut-être un peu perdu. Aligné dans une course où le record d'Europe devait être en danger avec la présence d'Andreas Almgren, impérial chez lui à Stockholm mi-juin, et bien désireux de se rapprocher des 12'40 (record d'Europe à 12'44''27), Gressier avait les idées claires au départ. S'accrocher au wagon jusqu'à implosion et voir où finiraient les débris. Ça, c'était avant qu'une petite touffeur marine ne transforme le stade Louis II en autocuiseur vapeur, du moins pour les fondeurs, rendant les 12 tours et demi, bien plus compliqués que prévu. Almgren a été le premier à sauter par-dessus bord (en se tenant l'ischio droit) puis, ça a été au tour de Yann Schrub, auteur d'un supersonique 3'31 sur 1 500 m il y a une semaine mais la tête et les jambes ailleurs vendredi pour espérer mieux qu'un retour au stand en marchant. Gressier, lui, était toujours là. Le coeur au milieu du peloton, de plus en plus excité par ce qu'il voyait, même si son propre record de France établi à Paris le 20 juin (12'51''59) semblait se faire la malle dès la mi-course. « Je ne m'imaginais plus faire un chrono au départ de cette course, expliquait-il en zone mixte. Mais, parfois, il faut savoir mettre les objectifs premiers de côté et se concentrer sur d'autres. Je n'avais pas des jambes incroyables pour aller chercher un chrono. Je redescends d'altitude (stage de 3 semaines à Font-Romeu). Je me sentais patraque. Je me suis rapidement concentré sur le fait de remonter sur la tête de course. » « J'ai conscience que mon sport est une chance pour moi vu d'où je viens. Je me suis juré de ne jamais abandonner et de toujours aller au bout » Seul devant, Yomif Kejelcha, un gros bras, faisait sa petite affaire mais les autres, pourtant aussi membres de la bande de ceux qui cassent habituellement les rêves, restaient à porter de pointes et le Boulonnais ne s'en est pas privé. Relançant quand tout le monde voulait que ça s'arrête. Son dernier 400 m était une belle répétition de Championnat, et au bout, il y avait la deuxième place. Ça ne veut pas dire grand-chose en soi, car vendredi soir il ne s'est pas couché avec une médaille. Mais ça veut dire quelque chose quand même car on ne fait pas 2e à Monaco sans compter dans le paysage. « Dans la tête, je ne me laisse jamais de porte de sortie, d'échappatoire, lâchait-il, pour expliquer sa faculté à briller quand les conditions sont compliquées. Pour moi, l'abandon est inconcevable. S'il le faut je finis à l'hôpital. J'ai conscience que mon sport est une chance pour moi vu d'où je viens. Je me suis juré de ne jamais abandonner et de toujours aller au bout. Ce n'est pas un tacle pour ceux qui ont abandonné ce soir (vendredi) mais c'est juste que moi, même dans la difficulté, je repousse mes limites, je ne me laisse pas de porte de sortie et c'est peut-être pour ça que je m'en sors mieux quand c'est vraiment dur. » Le chrono - 12'53''36 - et les 4'' de retard sur Kejelcha (12'49''46) confirment qu'il a encore passé un cap et l'espoir le fait donc vivre. « Je suis proche du top 10 mondial donc forcément il y a des ouvertures, des opportunités, sourit-il. Ce n'est pas tous les week-ends, évidemment, mais il y en a. Aujourd'hui (vendredi), je l'ai montré même s'il manquait Jakob (Ingebrigtsen, champion olympique de la distance) notamment. Je n'ai pas encore gagné ma première Ligue de diamant. J'aimerais beaucoup ! Je me rapproche tout doucement. Il faut continuer à bien travailler, ça paiera un jour. »


L'Équipe
11-07-2025
- Sport
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Lyles victorieux sur 200m pour sa rentrée à Monaco, Alfred seule au monde sur 100m, un podium pour Gressier sur 5000m
Les records susceptibles de tomber sont restés à l'abri, ce vendredi lors du meeting de Monaco. Mais cette étape de la Ligue de diamant a permis de jauger la forme des sprinters Noah Lyles et Julien Alfred, tandis qu'Emmanuel Wanyonyi (800m) et Femke Bol (400m haies) ont signé les meilleures performances mondiales de l'année sur leur distance. La première de Gout Gout en Ligue de diamant Phénomène annoncé du sprint mondial, Gout Gout s'est produit pour la première fois sur la scène de la Ligue de Diamant. L'Australien n'a toutefois pas couru avec Noah Lyles et compagnie. L'athlète de 17 ans était aligné sur le 200m U23. Course remportée sans trembler en 20''10, soit huit centièmes de plus que son record d'Océanie (20''02) signé à Ostrava, fin juin, à l'occasion de sa première apparition en Europe. Les Français Louis Cantos (21'90'') et Karim Sfaxi (22'69'') n'ont obtenu que les 5e et dernière positions, mais ont tous deux amélioré leur record personnel. Meilleur temps de l'année sur 800 m, mais pas de record du monde Le casting était étoilé, les demi-fondeurs surmotivés, mais le record du monde de David Rudisha n'est pas tombé (1'40''91). Emmanuel Wanyonyi a peut-être débordé le meneur d'allure trop tôt, bien que sa hâte ne l'ait pas empêché de signer la meilleure performance mondiale de l'année (1'41''44) et le meilleur temps de l'histoire du meeting de Monaco. Le champion olympique kényan a devancé Josh Hoey (1'42''01) et Djamel Sedjati (1'42''20), alors que le Français Gabriel Tual ne s'est classé que dixième (1'44''17). Un autre temps jamais vu en 2025 a été produit : sur 400 m haies, Femke Bol (51'95'') a fait mieux que sa rivale Sydney McLaughlin Levrone (52''07), absente ce vendredi. Surprise jamaïquaine sur le 100m haies Grace Stark était attendue. L'Américaine n'a glané que la 5e place. Masai Russell, championne olympique, n'a signé son retour qu'à Eugene à la suite d'une blessure à une cheville qui l'a éloignée des pistes deux mois durant. L'Américaine a obtenu la 4e position. Megan Tapper a donc surgi pour profiter des erreurs de ses concurrentes. La Jamaïquaine, en bronze à Tokyo en 2021, a égalé son record personnel (12'34'') pour s'imposer à Monaco. Elle paraissait particulièrement ravie d'avoir brillé sur le Rocher. La Suissesse Ditaji Kambundji (12'43'') et la Néerlandaise Nadine Visser (12'56'') ont complété le podium. Belle 2e place sans record de France pour Gressier Un temps relégué au deuxième étage de la course, Jimmy Gressier a fini plus fort que tout le monde, à l'exception de Yomif Kejelcha, intouchable sur le Rocher. L'Éthiopien a achevé le 5000 m près de 4 secondes avant ses poursuivants (12'49''46). Derrière, Gressier s'est arraché (12'53''36) pour résister au retour du Bahreïni Birhanu Balew (12'53''51). S'il n'a pas amélioré son record de France (12'51''59) , le Tricolore a fait mieux que le recordman d'Europe, Andreas Almgren, qui a été contraint à l'abandon. Un autre record de France était menacé vendredi soir, mais ni Anaïs Bourgoin (8e, 2'33''36), ni Agathe Guillemot (9e, 2'34''75) ne sont allées le chercher sur 1000m. Elles ont tout de même chacun signé le meilleur temps sur la distance. Lyles à la lutte, Alfred seule au monde Pour sa rentrée, Noah Lyles a gagné sur le 200 m. L'Américain était au coude-à-coude avec le champion olympique Letsile Tebogo, mais il a triomphé au bout de la ligne droite. Un temps de 19''88 contre 19''97 pour le Botswanais et un podium complété par Makanakaishe Charamba (19''99). Touché à une cheville au printemps, Lyles n'a pas pu écraser la course à la façon de Julien Alfred sur le 100 m dames. La championne olympique de Sainte-Lucie a effectué un solide chrono de 10''79. La sprinteuse de 24 ans a dégagé une impression de facilité pour prendre ses distances avec Jacious Sears (11''02) et Zoe Hobbs (11''12). Duplantis sans forcer Une autre star de l'athlétisme l'a emporté sans trembler : Armand Duplantis s'est adjugé le concours de perche (6,05m), sans se rapprocher de son record du monde (6,28m) qu'il a tenté de briser trois fois, sans réussite. S'il n'est pas passé à 6,29m, le Suédois détient désormais la meilleure marque réalisée à Monaco. Celle-ci appartenait jusqu'ici à Piotr Lisek. « Mondo » a tout de même repoussé la concurrence, puisque Emmanouil Karalis (2e) et Kurtis Marschall (3e) se sont arrêtés à 5,92 m. Renaud Lavillenie, lui, s'est classé au pied du podium, en compagnie de Sam Kendricks (5,82 m).