logo
#

Dernières actualités avec #Lune

Les merveilles du cosmos
Les merveilles du cosmos

La Presse

time3 days ago

  • Science
  • La Presse

Les merveilles du cosmos

Un volcan géant sur Mars, les aléas de l'archéologie spatiale, une base lunaire faite de bactéries, un hélicoptère nucléaire en direction de Titan… L'astronomie a le don de nous faire rêver. Voici quelques nouvelles récentes des étoiles. Des nouvelles de YR4 L'astéroïde 2024 YR4 a fait les manchettes au début de l'année parce qu'il y avait alors 3 % de risques qu'il percute la Terre. Il menace maintenant beaucoup moins notre planète, mais il y a 4 % de risques qu'il percute la Lune le 22 décembre 2032. La Terre ne devrait pas être affectée par des débris lunaires après l'impact, selon Andy Rifkin, de l'Université Johns Hopkins, à Baltimore, qui suit le parcours de l'astéroïde de 60 mètres de diamètre. Les missions lunaires ne seront pas affectées non plus et un impact permettrait de mieux comprendre la formation des cratères, selon M. Rifkin. S'il avait percuté la Terre, YR4 aurait détruit une superficie de plusieurs milliers de kilomètres carrés. Un volcan de 20 kilomètres de haut PHOTO TIRÉE DU SITE DE LA NASA Arsia Mons dépassant des nuages martiens L'orbiteur Mars Odyssey a croqué pour la première fois un volcan martien dépassant les nuages. Arsia Mons, qui n'est pas entré en éruption depuis au moins 50 millions d'années, fait 20 kilomètres de haut et a un diamètre de 450 kilomètres. Les nuages à cet endroit de l'atmosphère martienne sont faits d'eau glacée, alors qu'ailleurs ils sont faits de dioxyde de carbone. Olympus Mons, le plus haut volcan martien, mesure près de 22 kilomètres de haut pour un diamètre de 600 kilomètres. Une tempête solaire record PHOTO FOURNIE PAR LA NASA, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Éruption solaire, en 2015 La tempête solaire la plus intense de l'histoire vient d'être identifiée. Elle a eu lieu il y a 14 000 ans et a été 500 fois plus forte que la tempête record de l'histoire moderne, survenue le 31 octobre 2003, et 18 % plus forte que la tempête la plus intense connue, qui a fait rage en 775, au temps de Charlemagne. Ce nouveau record a été identifié grâce à l'analyse d'arbres fossiles en Finlande, et décrit en mai dans l'Earth and Planetary Sciences Letter. Les tempêtes solaires sont dangereuses parce qu'elles provoquent une expansion de l'atmosphère terrestre, ce qui ralentit les satellites en orbite basse, comme ceux de Starlink. L'éclipse qui a ébranlé les pharaons PHOTO TIRÉE DU SITE DU MINISTÈRE DU TOURISME D'ÉGYPTE Les pyramides de Gizeh témoignent de l'importance du dieu-soleil Râ il y a 4500 ans. Le culte du soleil en Égypte pourrait avoir été victime d'une éclipse solaire, selon une nouvelle étude italienne. Des « archéoastronomes » de l'École polytechnique de Milan ont calculé que l'itinéraire d'une éclipse ayant eu lieu en 2471 avant Jésus-Christ la plaçait en plein au-dessus des pyramides de Gizeh, érigées par la quatrième dynastie, qui considérait que les pharaons étaient « fils de Râ », dieu du Soleil. Mais c'est en voyant l'éclipse que le pharaon Chepseskaf aurait relégué Râ au rang des dieux ordinaires, selon les conclusions des chercheurs milanais publiées l'hiver dernier sur le site de prépublication arXiv. Les deux dynasties pharaoniques suivantes ont tenté de remettre au premier plan le culte de Râ, avec un succès variable. Des bactéries sur la Lune PHOTO TIRÉE DU SITE D'ISRO Des briques de régolithe partiellement réparées par des bactéries Des ingénieurs indiens ont testé la capacité de bactéries à réparer des briques faites de poussière lunaire, le régolithe. Ces briques serviront à fabriquer d'éventuelles bases lunaires. En mars, les chercheurs de l'Organisation de recherche spatiale indienne (ISRO) on décrit, dans Frontiers of Space Technology, comment la bactérie Sporosarcina pasteurii parvient à réparer partiellement des briques de régolithe, en interagissant avec un polymère. Cela permettrait de combler d'éventuelles fissures causées par des météorites sur la Lune. Le concept sera testé en 2027 lors de la première mission humaine indienne en orbite terrestre, à bord du vaisseau Gaganyaan (véhicule céleste en sanscrit). Dans le même ordre d'idées, des ingénieurs de la NASA proposent de cultiver sur Mars des algues pour les transformer en bioplastique.

États-Unis : visée par les coupes de Donald Trump, la Nasa va perdre près de 20% de ses effectifs
États-Unis : visée par les coupes de Donald Trump, la Nasa va perdre près de 20% de ses effectifs

Le Figaro

time4 days ago

  • Science
  • Le Figaro

États-Unis : visée par les coupes de Donald Trump, la Nasa va perdre près de 20% de ses effectifs

Malgré ce dégraissage, l'agence spatiale américaine devra poursuivre convenablement ses missions habitées sur la Lune et Mars, dont le président américain a fait une priorité. La Nasa, l'agence spatiale américaine, va perdre près de 3900 employés dans le cadre de la politique menée par Donald Trump de dégraissage des employés fédéraux, alors que le président a fait des missions habitées sur la Lune et Mars une priorité. Dans un communiqué ce samedi transmis par email, la prestigieuse agence a fait savoir qu'environ 3000 personnes ont participé à la deuxième vague de son programme de licenciements différés, qui s'est achevée vendredi. Si l'on ajoute les 870 personnes qui ont participé au premier cycle de ce programme et les départs réguliers du personnel, l'agence spatiale américaine voit ses effectifs passer de 18.000 employés avant l'arrivée de Donald Trump au pouvoir fin janvier à 14.000, soit une baisse de 20%. Ceux qui ont décidé de quitter la Nasa dans le cadre du programme seront placés en congés jusqu'à leur date de départ. Un porte-parole de l'agence a fait savoir que les chiffres pouvaient sensiblement changer ces prochaines semaines. Publicité «Battre la Chine» dans la course vers la Lune La Nasa souligne que «la sécurité reste une priorité absolue», alors qu'elle cherche «à trouver un équilibre entre la nécessité de devenir une organisation plus rationalisée et efficace et celle de rester en pleine capacité de poursuivre un âge d'or d'exploration et d'innovation, notamment vers la Lune et Mars». Plus tôt cette année, l'administration Trump a proposé un budget de la Nasa centré sur un retour sur la Lune et une mission sur Mars, au détriment de programmes scientifiques et climatiques. La Maison-Blanche a dit qu'elle souhaitait «battre la Chine dans la course vers la Lune et envoyer le premier humain sur Mars». La Chine prévoit de réaliser son premier alunissage habité d'ici 2030, tandis que le programme américain, baptisé Artemis, connaît des retards à répétition. Donald Trump a nommé début juillet, Sean Duffy, son ministre des Transports, à la tête de l'agence fédérale, après avoir proposé l'homme d'affaires Jared Isaacman, un proche du multimilliardaire Elon Musk, finalement écarté.

Vers des centres de données sur la Lune ?
Vers des centres de données sur la Lune ?

La Presse

time19-07-2025

  • La Presse

Vers des centres de données sur la Lune ?

Imaginez un environnement sans carbone, où l'énergie solaire est abondante et les solutions de climatisation sont à peu près infinies. Ça existe. C'est d'ailleurs ce que considèrent ces jours-ci des entreprises qui regardent vers la Lune et l'espace pour ériger des centres de données dernier cri. Cela fait des années que l'orbite terrestre est considérée comme un marché potentiel à défricher. Il y a eu des projets un peu farfelus, comme des hôtels volants plus ou moins géostationnaires. D'autres sont plus sérieux et ont toujours cours, comme cet octroi par la NASA d'un contrat à l'experte texane de la fabrication additive ICON, qui devrait mener d'ici 2028 à la construction d'une infrastructure lunaire prête à accueillir ses premiers occupants. Déjà, les technologies sont mises au point pour transformer en ciment et en d'autres matériaux de construction les ressources qu'on retrouve naturellement sur la Lune. Le secteur immobilier salive à l'idée de transformer la surface de la Lune en un énorme parc industriel rempli d'entrepôts, d'usines et de centres de données qui serviront à propulser l'Homme ailleurs dans l'espace, ou qui délocaliseront peut-être tout simplement des infrastructures terrestres coûteuses et polluantes à un endroit où ces facteurs ne sont pas applicables. Déjà, une petite industrie orbite autour de la construction immobilière spatiale et lunaire. Des entreprises établies dans le sud des États-Unis, près des sites de décollage de fusées lancées par SpaceX, Blue Origin ou d'autres, voient leur prochaine phase d'expansion très haut dans le ciel. « À mesure qu'on débloque ce secteur, il y a des entreprises qui vont essayer de développer et de profiter de l'espace de toutes les façons », a récemment expliqué au média américain CNBC le directeur financier de la firme d'investissement immobilier Hines, David Steinbach. Hines compare l'exploration spatiale actuelle aux débuts des chemins de fer en Amérique du Nord, et comment cela a mené à la création de nombreux petits centres urbains tout au long de leur tracé. Hines n'est pas un inconnu. Gestionnaire de placements immobiliers mondial, il exploite un actif de 93 milliards dans 31 pays. Il est partenaire de La Caisse (CDPQ) dans la construction du complexe CIBC Square au centre-ville de Toronto. L'administration Trump n'est pas intéressée par tout le volet scientifique de l'exploration lunaire, mais n'est pas insensible à son exploitation commerciale ni industrielle. La NASA a vu son budget réduit, mais a reçu d'une autre main une enveloppe de 10 milliards US pour accélérer l'envoi de missions habitées vers la Lune. Des données en orbite Sans doute que cette privatisation de l'exploration spatiale plaira au président américain. Elle soulagera aussi la NASA d'une dépense qu'elle ne peut plus assumer. Et déjà, l'idée d'implanter des centres de données en orbite fait son chemin. Outre l'industrie aérospatiale américaine, des géants industriels européens ont aussi un œil tourné vers l'orbite terrestre pour y implanter de l'infrastructure informatique. Dans l'espace, sans atmosphère, ces centres de données n'ont plus besoin d'être refroidis. Les rayons du soleil peuvent être rapidement convertis en une énergie sans carbone pour alimenter les serveurs. Les millions de mètres carrés normalement occupés sur Terre par ces énormes bâtiments pourront être utilisés à meilleur escient. La Commission européenne a commencé un rapport sur l'éventuelle mise en orbite de ses centres de données. Un projet pilote composé d'une petite constellation de satellites représentant l'équivalent d'un centre de données composé de 5000 serveurs a été mis en place. Les résultats ont été publiés l'été dernier. « L'étude confirme que le déploiement de centres de données dans l'espace pourrait transformer le paysage numérique européen et offrir une solution plus écologique et souveraine pour l'hébergement et le traitement des données », conclut le rapport. Le seul bémol : pour que ce soit réalisable, dans un contexte de réduction des émissions de gaz à effet de serre, il faudrait que les lanceurs utilisés pour envoyer des ordinateurs en orbite soient 10 fois moins polluants qu'ils le sont à l'heure actuelle. Les limites du privé Récemment, l'industrie estimait à 1000 milliards de dollars le potentiel commercial de l'exploration spatiale pour la prochaine décennie. Des entreprises comme SpaceX en profitent déjà. D'autres ont hâte d'y faire des activités en tout genre, allant de la fabrication de médicaments à la récupération de produits miniers tirés d'astéroïdes. Mais tout n'est pas toujours si simple. La preuve très terre-à-terre se trouve du côté d'Amazon, qui devait rivaliser ces jours-ci avec le réseau Starlink de SpaceX grâce à son propre réseau de satellites en basse orbite, appelé Projet Kuiper. Or, Amazon peine à déployer ses satellites. Sa licence octroyée par le gouvernement américain vient à échéance en juillet 2026, et au rythme où vont les choses, le Projet Kuiper pourrait ne jamais voir le jour. Amazon a même dû confier à son rival SpaceX le lancement de satellites pour accélérer la cadence. Manifestement, l'espace est la prochaine frontière, mais la rentabilité, elle, demeure une condition infranchissable pour faire de tout ça un succès.

L'horoscope gratuit du samedi 12 juillet 2025
L'horoscope gratuit du samedi 12 juillet 2025

Le Figaro

time12-07-2025

  • Entertainment
  • Le Figaro

L'horoscope gratuit du samedi 12 juillet 2025

Chaque jour, Christine Haas livre ses prévisions inspirées par les astres. Chaque jour, retrouvez l'horoscope gratuit avec Christine Haas (Instagram : @chrishaasoff) sur le site du Figaro avec TV Magazine . L'horoscope du samedi 12 juillet 2025 Ce samedi marque un grand week-end de départs. Cette journée est un tournant, une transition, un moment où vous devez peut-être lâcher prise. Il n'est donc pas surprenant que la Lune, maîtresse du Cancer, et Mercure, planète de la pensée et de la communication, s'opposent dans le ciel. Cet aspect révèle une tension entre le monde intérieur sensible et vos capacités à vous raisonner. Cette opposition peut aussi se traduire par une dispersion de l'attention. La Lune appelle à la contemplation des émotions, à la prise en compte des besoins fondamentaux et des racines affectives. Mercure, en revanche, pousse à la réflexion, à la logique, mais aussi à la rapidité et parfois à la superficialité. Lorsque ces deux énergies se confrontent, vous risquez de vous perdre dans un flot de pensées nuisibles à votre concentration et à votre clarté d'esprit. La configuration vous invite à reconnaître cette dualité : vos émotions profondes ont besoin d'être entendues, mais votre esprit a besoin de pouvoir les structurer. Le défi est d'apprendre à intégrer ces deux dimensions, sans laisser l'une dominer l'autre. Cela demande une capacité d'écoute intérieure et un recentrage face au tumulte extérieur. Par ailleurs, ce grand week-end de départs symbolise aussi le moment où vous vous préparez à quitter votre cocon. Or, pour partir avec légèreté, il faut être en accord avec vous-même. La distraction due à l'opposition Lune-Mercure sera le miroir de votre hésitation à lâcher l'habituel pour la nouveauté, connue ou inconnue.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store