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L'Équipe
21-07-2025
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Sergio Garcia contraint de jouer sans driver après l'avoir brisé de rage au British Open
Connu pour ses excès de colère, Sergio Garcia n'a, comme le stipule le règlement, pas été autorisé à se munir d'un nouveau driver après avoir brisé le sien de colère lors du British Open. Sergio Garcia n'en est pas à son coup d'essai en matière de débordement. Jet violent de club sur le sol, bunker démoli de rage, crachat dans un trou, la liste de ses excès est longue comme le bras. Dimanche, le golfeur espagnol (45 ans) a manqué son tee shot sur le trou n° 2 du quatrième tour du British Open, et son driver en a payé les frais. Furieux, le vétéran a détruit son driver. Par conséquent, il a dû terminer la compétition avec un club en moins. Comme le règlement l'indique, un joueur ayant endommagé son club par excès de colère ne peut le remplacer au cours de la partie. Si le bris avait été le résultat d'un accident, ou causé par un individu autre que le joueur concerné, l'utilisation d'un nouveau club aurait été possible. Malgré son geste de colère, le vainqueur du Masters en 2017 a limité la casse en effectuant un oiselet au deuxième fanion. Il a terminé la compétition au 34e rang, à 14 coups du vainqueur, Scottie Scheffler. Scottie Scheffler : « J'ai joué les trouble-fêtes »

L'Équipe
16-07-2025
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Scottie Scheffler pour un doublé en 2025, Rory McIlroy pour laver l'affront de 2019... Nos favoris pour le 153e British Open
Avec 156 joueurs au départ du British Open, la liste des favoris est logiquement conduite par les deux leaders du classement mondial, le n°1 Scottie Scheffler, qui vise un doublé en Grand Chelem après son succès au PGA Championship, et son dauphin Rory McIlroy, titré au Masters. ★★★★★ Scottie Scheffler (USA, 29 ans, n°1 mondial, 7e en 2024) Scottie Scheffler (29 ans) est naturellement le grand favori de ce 153e British Open. L'Américain arrive à Portrush dans la peau de numéro un mondial et fort de 3 victoires cette saison dont le PGA Championship au mois de mai. Même si les links ne sont pas (pour le moment) sa spécialité, depuis 2021 et sa première participation à The Open, le triple vainqueur de Majeurs n'a jamais loupé le cut et a même accroché deux top 10 (8e au Royal St. Georges en 2021 et 7e l'an dernier à Troon). « J'ai l'impression d'apprendre de plus en plus à chaque fois que je viens ici, a déclaré Scheffler avant le tournoi. Ce sont des parcours où il faut faire preuve de créativité et j'aime faire les choses de manière très créative. » Au top dans tous les compartiments du jeu, l'homme aux 146 semaines à la première place mondiale (dont 122 d'affilée) viserait, en cas de succès nord-irlandais, le Grand Chelem en carrière dès la saison prochaine à l'US Open. Rory McIlroy (ILN, 36 ans, 2e mondial, vainqueur en 2014) Vainqueur héroïque du Masters, Rory McIlroy a enfin bouclé son Grand Chelem en carrière. Un accomplissement qu'il a fallu digérer pour le numéro 2 mondial, qui n'a pas eu les résultats escomptés dans les autres Majeurs cette année (47e du PGA Championship, 19e de l'US Open). Mais le Nord-irlandais est chez lui à Portrush et aura à coeur d'effacer l'affront de 2019 où il n'avait pas su gérer ses émotions (carte de 79 le premier jour et un cut raté). « Si je ne suis pas motivé pour un British à domicile, je ne sais pas ce qui peut me motiver », avait-il déclaré après l'US Open. Le natif d'Holywood, à 1h30 de route du Royal Portrush, a affiché un net regain de forme la semaine dernière en s'offrant une belle 2e place au Scottish Open. De quoi le mettre en appétit avant ce dernier Majeur de l'année. ★★★★ Jon Rahm (ESP, 30 ans, 72e mondial, 2e en 2023) S'il y a bien un joueur du LIV Golf à suivre cette semaine, c'est Jon Rahm. Après une saison 2024 entachée par une blessure à un pied, l'Espagnol a retrouvé son jeu et les hauts des leaderboars. Deuxième de la saison régulière sur le LIV, le double vainqueur de Majeur (US Open 2021 et Masters 2023) s'est illustré en Grand Chelem cette année en accrochant deux top 10 (8e au PGA Championship et 7e à l'US Open). Rahm monte en puissance et ses résultats au British sont plutôt prometteurs : 11e à Portrush en 2019, il a terminé 2 fois sur le podium lors des quatre dernières éditions et reste sur une 7e place à Troon l'an dernier. Ses points forts (puissance, précision et force mentale) sont autant d'atouts dans les conditions de jeu particulièrement éprouvantes d'un links chahuté par le vent et la pluie. Xander Schauffele (USA, 3e mondial, 31 ans, vainqueur en 2024) Vainqueur l'an dernier à Troon, Xander Schauffele a été freiné cette saison par une vilaine blessure aux côtes. Résultat : huit semaines de repos forcé et un retour progressif. Aucun cut manqué sur ses 12 tournois disputés, mais pas d'éclat particulier non plus. Huitième au Masters comme au Scottish Open la semaine dernière, le n°3 mondial retrouve peu à peu ses sensations. Impeccable en Majeur, l'Américain affiche 14 cuts passés consécutivement, avec 2 victoires l'an dernier (PGA Championship et The Open) et quatre top 10. ★★★ Ludvig Äberg (SUE, 9e mondial, 25 ans) Si l'on tient uniquement compte de son expérience au British Open, Ludvig Äberg n'a rien à faire parmi les favoris de cette 153e édition. Pris dans la tempête de Troon l'an dernier, pour ses débuts dans le plus vieux tournoi du monde, le Suédois avait raté le cut. Mais le 9e mondial possède le jeu complet pour dompter les caprices d'un links comme il l'a fait en remportant son deuxième titre sur le PGA Tour en février (Genesis Invitational). Sa 8e place au Scottish Open la semaine dernière indique un état de forme ascendant après ses deux cuts manqués au PGA Championship et à l'US Open. Sepp Straka (AUT, 8e mondial, 32 ans, 2e en 2023) Il ne fait jamais trop de bruit mais gare à cette « valeur sûre » comme le qualifie Romain Langasque. Installé dans le top 10 mondial (8e cette semaine), Sepp Straka compte deux victoires cette année sur le PGA Tour (The American Express et le Truist Championship). Sa deuxième place au Royal Liverpool en 2023, dans des conditions similaires à celles annoncées à Portrush, ainsi que sa 7e place au Scottish Open la semaine dernière, justifient pleinement le qualificatif employé par le Français. Viktor Hovland (NOR, 11e mondial, 27 ans, 4e en 2022) Depuis qu'il a regoûté à la victoire au Valspar Championship fin mars, après une traversée du désert l'an dernier, Viktor Hovland n'a plus raté un cut sur le PGA Tour. Troisième du dernier US Open, le charismatique manieur de balle norvégien a fini aux portes du top 10 la semaine dernière en Écosse, faisant oublier son abandon au Travelers après le troisième tour en raison d'une blessure au cou. ★★ Tyrrell Hatton (ANG, 23e mondial, 33 ans, 5e en 2016) Tyrrell Hatton n'est pas forcément un favori de premier plan mais un joueur que l'on voit souvent pointer le bout de son nez en Majeur. À l'aise sur les links, l'Anglais a remporté 3 fois le Dunhill Links Championship (2016, 2017 et 2024) et s'est classé 6e la dernière fois que le British a posé ses valises à Portrush, il y a six ans. Les conditions météo (pluie et vent) s'annoncent en plus similaires à celles de l'édition 2019, où Shane Lowry avait été sacré. Pas un handicap pour Hatton qui aura également à coeur de sécuriser sa place pour la Ryder Cup. Remonté à la 4e place au classement grâce à sa 4e place à l'US Open, l'Anglais du LIV est en mission mais devra tenir ses nerfs. Shane Lowry (IRL, 18e mondial, 38 ans, vainqueur en 2019) Justin Rose (ANG, 21e mondial, 44 ans, 2e en 2018 et 2024) ★ Matt Fitzpatrick, Collin Morikawa, Bryson DeChambeau À lire aussi Kim, du burn-out à l'instant de grâce La nouvelle approche de Roussin-Bouchard Saddier-Couvra, le British Open les attend Owen Wilson : «Quand j'ai vu Messi arriver vers moi...»


L'Équipe
15-07-2025
- Sport
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Rory McIlroy avant The Open : « Quand j'ai regardé le calendrier 2025, c'est le tournoi que j'ai coché »
Après l'amère expérience de son cut raté à Portrush en 2019, Rory McIlroy est de retour chez lui, armé d'un état d'esprit positif et conquérant. Au lieu de s'isoler de l'adulation dont il est l'objet, le vainqueur du Masters a décidé d'embrasser ce 153e Open britannique en interagissant avec ses fans. L'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt et Rory McIlroy en fait partie depuis son arrivée à Portrush, station balnéaire balayée par les rafales pluvieuses, accrochée sur les côtes nord-irlandaises, là-haut tout au nord. Celui qui a grandi à 1h30 de route d'ici, à Holywood (avec un seul L), dans la proche banlieue de Belfast, effectue ses « recos » comme on désigne les trous d'entraînement avant un tournoi de golf, dès potron-minet. À 7 heures pétantes, il est le premier à planter son tee. Seul avec son caddy Harry Diamond lundi. En compagnie le lendemain de deux de ses compatriotes, le « Liver » de 22 ans originaire du même club que lui, Tom McKibbin, et l'illustre Darren Clarke, 56 ans, venu en voisin, lui qui possède une maison aux abords du parcours. Des parties matinales histoire d'échapper à la foule de ses fans qui accompagnent chacun de ses pas à chaque retour au pays. « Je veux embrasser tout ce qui va venir à moi cette semaine et ne pas m'échapper » Rory McIlroy Pourtant, le vainqueur du dernier Masters n'a pas l'intention cette année de reproduire le schéma d'isolement qu'il s'était imposé en 2019. Il y a six ans, pour le retour de The Open sur ses terres, après un premier passage en 1951, le local hero était passé à côté de l'événement. Dès le tee n°1, il avait flingué sa carte d'un quadruple bogey (8) en envoyant une balle hors-limite au départ. Le début d'un calvaire le jeudi conclu par un 79 (+ 8) de celui qui détient le record du parcours depuis l'âge de 16 ans avec une carte de 61 (-10) ! Et malgré une chevauchée pleine de bravoure le vendredi (65), pour essayer d'arracher une qualification pour le week-end, il avait échoué à un coup du cut. « En 2019, j'ai probablement essayé de m'isoler, au lieu d'accepter cette sorte d'adulation, même si j'ai du mal avec ça parfois, reconnaissait-il dès lundi, histoire de se débarrasser de ses obligations médiatiques pour mieux plonger dans son jeu de golf. Mais pour la personne qui vous voit pour la première fois depuis quelques années, c'est mieux qu'il y ait une interaction, mieux de ne pas essayer de se cacher. Je veux embrasser tout ce qui va venir à moi cette semaine et ne pas m'échapper. » Depuis sa conquête de la veste verte, McIlroy a semblé perdu, en mal de nouvel Everest à gravir, notamment lors des deux Majeurs qui ont suivi (47e du PGA Championship, 19e de l'US Open). Mais sa deuxième place à l'Open d'Écosse dimanche dernier semble l'avoir remis sur les rails où il glissait allègrement après un premier trimestre d'élève modèle (victoires à Pebble Beach et au Players). Le retour au bercail y est pour beaucoup. « C'est bizarre, je n'ai pas l'impression que six années se soient écoulées depuis 2019, souligne-t-il. C'est incroyable que Portrush ait cette opportunité d'accueillir à nouveau The Open, si peu de temps après le dernier. Je ne passe plus beaucoup de temps dans cette région, à cause des voyages, de la vie à l'étranger et de tout le reste. Être ici, voir tous ces visages familiers, ces gens que j'ai croisés au fil des années, c'est très agréable. » Si bien que même s'il ne lui manquait plus qu'un succès à Augusta pour boucler son Grand Chelem en carrière, c'est bel et bien le 153e Open, chez lui, qu'il avait mis en tête de ses priorités avant le début de saison. « Quand j'ai regardé le calendrier 2025, c'est le tournoi que j'ai coché, même plus que le Masters, pour différentes raisons, poursuit-il. C'est très sympa de revenir ici en ayant gagné un Majeur avec tout ce qui s'y rattache. Je suis ravi de voir où en est mon jeu. J'ai eu l'impression de montrer de très bons signes la semaine dernière. Ça a été une semaine de préparation pure qui m'a mis dans une bonne position avant d'attaquer ce tournoi. » Il y a dans cette démarche comme une envie de laver l'affront de 2019, une forme de rédemption auprès de ses admirateurs de la première heure, ceux qui l'ont connu joufflu, boutonneux et frisé comme un mouton, avant la coupe de cheveux quasi militaire qu'il s'est faite, pensant atténuer la grisaille de ses tempes, en vain. « Je me souviens de l'ovation que j'ai reçue sur le premier tee le jeudi et que je ne m'y étais pas préparé, ou que je ne l'étais pas à ce que j'allais ressentir, convient-il. Ensuite, ce qui s'est passé le jeudi me semble un peu flou. J'essaie d'oublier. Mais je me souviens de la remontée du vendredi pour tenter de passer le cut. Sur mon deuxième coup du 14, un coup de fer 6, je n'ai pas oublié le rugissement de la foule et la marche jusqu'au green en étant ovationné. C'était vraiment spécial. » On a hâte de revivre ça jeudi, dès 16h10. Lowry : «McIlroy ? J'ai beaucoup appris de son éthique de travail»